Des criminels, et des lâches !
Ces dix années d'expérience judiciaires navrantes m’ont appris qu’en France, hormis les victimes et de très, très rares exceptions, il n’y a dans ce pays que des criminels, et des lâches, les seconds se cachant derrière de faux prétextes ou de fausses barrières pour s’interdire d’agir contre les premiers, les laissant commettre leurs crimes en toutes impunités.
Je ne parle pas du voleur à la tire, ou de l’agresseur de personnes âgées ! Non ! Ceux-là provoquent l’indignation de tous ! Je parle de ces criminels assermentés en blouse blanche, en uniforme et en robe noire qui travail dans l’ombre pour un État qui ferme les yeux sur leurs agissements honteux et vils, et dont personne ne veux entendre parler, et encore moins en parler soi-même, préférant croire que de tels actes ne se produisent pas chez eux, et par leur silence, devenant involontairement complice des crimes et délits perpétrés au nom du peuple français.
À mon sens, après « le meurtre », la privation de liberté individuelle est le crime le plus grave et le plus abject qui puisse être commis par des agents de l’État en fonction, détenteurs de l’autorité publique, confiée par la République, pas par une bande ou un clan mafieux.
Edmund Burke a dit :
« La seule chose qui permet au mal de triompher est l'inaction des hommes de bien. »
Albert Einstein a été plus affirmatif encore :
« Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal, mais par ceux qui les regardent sans rien faire. »
Deux hommes intelligents qui connaissaient bien la nature destructrice de l’homme, qu’il soit homme de mal ou homme de bien passif.
En France ! Il n’y a pas de violations des Droits de l’homme ! Non pas parce qu’elles ne se produisent pas, mais parce que toutes les personnes « dites de bien » de ce pays préfèrent ignorer celles qui sont commises chez elles, laissant les victimes d’injustices à leur sort. Et lorsque cela les arrange, elles détournent tout simplement l’attention sur d’autres pays, les attaquant sur ces valeurs universelles que toutes les personnes de pouvoir « dites de bien » de ce pays croient être seules à détenir.
Le reste du temps, elles se morfondent dans une apathie complaisante et suicidaire pour le pays, brassant de l’air en changeant quelques règles établies, promulguent de nouvelles Lois et modifient à souhait le Code pénal, laissant ainsi penser que des solutions sont recherchées, éliminant au passage des textes qui pourraient leur être nuisibles. Solidarité administrative et corporatiste oblige. Point donc de dissuasion législative pour les agents de l’État.
Faire et défaire sont les seules tâches que les élus font depuis quelques décennies. Rien, ou presque rien de constructif ou de productif n’est sorti de leurs besaces politico politiciennes, si ce n’est de s’autoamnistier ou expurger les textes législatifs qui pouvaient mettre en cause un représentant de l’État. Pour n’en citer qu’un ; le délit ou crime de forfaiture présent dans le Code Napoléon et absent du nouveau Code pénal.
Il faut croire que l’important n’est pas de sortir du cercle vicieux dans lequel nous sommes enfermés, qu’il soit économique ou politique, mais de s’atteler à la tâche ; réformer prioritairement ce que d’autres ont instauré ou décidé auparavant. Privilège électif du dernier arrivant oblige ! Et puis ! Que ferait-il d’autre ?
La simplicité est souvent la meilleure des solutions aux problèmes, y compris contre l’arbitraire. L’application, stricto sensu, des Lois existantes par ordre d’importance réglerait bien des conflits ou litiges. Mais cela remettrait en question toute la pratique actuelle de la Justice dirigée contre les citoyens, et les textes généralistes existants punissant les délits commis par des fonctionnaires ne servent à rien puisqu’il n’y a aucune volonté politique d’instruire contre des personnes en fonction.
Aujourd’hui, preuve est faite que seule la violence à droit de citer dans ce pays, qu’elle soit le fait d’individus isolés ou le fait d’actes judiciaires imposés par la force publique.
À ceux qui diront que la violence ne résout rien et que le crime ne paie pas, considérant mon vécu, je leur répondrais que c’est l’honnêteté qui ne paie pas ! Plusieurs milliers d’euros dépensés et un huitième de vie perdue pour tenter de faire valoir mes droits légalement. Dix ans que je suis prisonnier dans un carcan judiciaire. Pour rien !
Quant à la violence, si elle ne résout rien, elle permet d’être entendue ! Parole et écho médiatique ne sont donnés qu’aux criminels dans ce pays.
Exemple purement hypothèque sans aucun sous-entendu : si, il y a dix ans, j’avais commis les actes qui m’étaient reprochés, je n’aurais pas été davantage puni par la Justice que je ne l’ai été en étant innocent. Grosso modo, vingt ans pour un meurtre, voir moins avec les circonstances atténuantes, etc., libérable à la moitié de la peine, aujourd’hui, dans le pire des cas, j’aurais retrouvé la liberté et j’aurais aide et assistance de l’administration pour une réhabilitation. Mais au préalable, je me serai rendu justice !
Vu le traitement infligé à la victime que je suis et les peines encourues par de vrais criminels, j’en déduis que la criminalité à de l’avenir dans ce pays.
Mon opinion est que chaque acte est la conséquence d’autres actes, même si les liens ne sont pas toujours évidents et clairement définis. Et je pense que rien n’arrive par hasard, pas même les attentats terroristes, qui ne font pas exceptions à la règle, ils sont la conséquence d’autres actes antinomiques et/ou philosophiques, selon le côté où l’on se place.
Si les attentats terroristes sont barbares, les condamnations judiciaires que j’ai subies le sont tout autant, car elles sont aussi destructrices de vies que les bombes des terroristes. Les douleurs morales font souffrir autant que les douleurs physiques.
Et je dois dire que l’espoir est le pire des maux ! J’ai eu espoir que tous les gens de pouvoirs qui parlaient élogieusement des Droits de l’homme s’élèveraient contre les violations des droits de l’homme commises, mais en considérant le silence gardé par les élus, les médias et les associations de défense des droits des citoyens sur les incontestables événements illégaux relatés par moi, et moi seul, je dois me rendre à l’évidence que les Droits de l’homme n’ont aucune importance pour eux.
Les élus sont trop préoccupés par leur carrière pour s’occuper de choses aussi insignifiantes que le respect de mes droits fondamentaux par l’administration judiciaire.
Les médias sont trop occupés à informer la population de faits, autres qu’une privation de liberté individuelle arbitraire et illégale, qui, après tout, n’intéresse que la victime de ce crime.
Et les associations de défenses des droits de l’homme ou des citoyens sont trop occupées à collecter des fonds pour leurs comptes de fonctionnement que d’aider la victime de ces actes arbitraire à combattre, après coup, tous ces faits incroyables.
Non ! La France n’est pas Le pays des Droits de l’homme, mais plutôt Le royaume des Dieux !
Une République bananière sans foi et sans respect des Lois où tout est permis à ces êtres supérieurs que sont les élus, les juges, les magistrats, les préfets, les médecins de la santé publique et autre policier autorisé implicitement à détruire la vie de simples citoyens sans encourir aucune sanction ou condamnation, qui ne résulterait que de la seule volonté de leurs pairs, d’agir ou de ne pas agir contre eux ! Quelques fois, contraints par le su de tous, ils agissent, plus à titre d’exemple que pour la justice, mais le plus souvent, ils ferment les yeux ou disculpent juridiquement ces contrevenants à la Loi au-dessus de tout soupçon.
Depuis le temps, je devrais savoir que l’on ne peut pas aider ou sauver quelqu’un qui ne veut pas l’être ! Il en est de même pour un pays réfractaire à toute faute commise par ses agents !
Ce pays ne sortira de la mouise que lorsqu’il s’appliquera à lui-même les critiques et les leçons de morale qu’il s’évertue à donner aux autres pays. Son salut ne viendra que de l’intérieur, mais seulement après avoir touché le fond. En espérant que ce ne sera pas une nouvelle révolution ou guerre qui serait à l’origine de ce fond.
Mais, chut ! Il faut que j’arrête de m’exprimer sur des faits qui dérangent ! Ici aussi, chez AV, critiquer la France et sa justice ne mène pas à la publication. C’est sur, moi aussi j’aurais préféré faire l’éloge de la France, mais elle ne le mérite pas, mais alors, vraiment pas. Adieu donc ! Mon combat se poursuivra ailleurs.
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