Des JO inclusifs vraiment ?
Des JO inclusifs vraiment ?
L'équipe russe de lutte vient unanimement de décliner l'invitation qui lui a été faite de participer sous bannière neutre aux épreuves des JO.
Une invitation honteuse, méprisante, voire raciste, contraire aux principes des JO qui depuis la nuit des temps brisaient les guerres, le temps de laisser les nations s'affronter pacifiquement, dans le respect mutuel des adversaires en lice et qui concouraient pour un moment, à faire tomber les barrières des nationalités des races et des croyances.
On observe que le prétexte invoqué est ramassé dans la boue de la politique alors que ce genre de considération est, depuis toujours, exclue de cette universelle et pacifique confrontation qui, en principe, vise le rapprochement entre des peuples et des nations, aux intérêts économiques politiques et idéologiques différents.
Humanisme à deux vitesses
L'aréopage responsable de cette exclusion est manifestement mue par des engagements politiques antirusses, puisque les athlètes israéliens échappent à cet oukase en dépit de la réprobation quasi unanime qui frappe leur gouvernement, responsable d'un véritable et épouvantable massacre de masse, frappant des femmes et des enfants innocents dans leur grande majorité.
Une sanction de plus antirusse
Fondés sur l'exclusion, ces JO n'en sont pas ! Ils ne concernent que la fraction des pays impérialistes occidentaux en lutte armée contre la Russie (qui, pourtant, ne possède pas l'équivalent des 100 basses militaires US qui encerclent ce pays).
Depuis les événements du Maïdan, la Russie ne menaçait personne. Mais elle a dû faire face au rouleau compresseur de l'OTAN qui se rapprochait dangereusement de sa frontière, à portée de missiles tactiques US, invulnérables à une si courte distance, et qui pouvait vaincre l'armée russe et détruire son État en moins de 5 MN, par une frappe gagnante.
Connue des « stratèges de plateaux TV », mais tue par eux, cette stratégie a été subrepticement conçue pour compléter la dissuasion nucléaire, rendue inopérante depuis que les principaux belligérants en disposent également.
Une sanction contre-productive, comme les autres de nature économique.
Elle frappe des athlètes sans opposants (à vaincre sans péril, on triomphe sans gloire) dont les médailles dévalorisées ne vaudront que le métal dans lequel elles sont moulées. Le grand public ignore peut-être la qualité des lutteurs russes mis hors-jeu, mais pas leurs adversaires.
Quel avenir pour l'universalité du sport ?
Cette prise de parti politique honteuse d'un petit groupe de laquais de l'OTAN annonce-t-il de futures représailles, funestes pour le sport olympique, et les prochaines réunions internationales ?
Demain, des opposants interlopes à D.Trump interdiront-ils la participation d'athlètes américains, hongrois ou chinois, aux prochaines confrontations pacifiques dans les arènes sportives, au prétexte que la politique de ces nations n'est pas conforme à leur idéologie ?
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