Des patients impatients
On le sait, nos établissements de santé sont malades, et il est temps de se rendre à leur chevet pour tenter de comprendre l’étendue des dégâts.
La macronie a fait beaucoup de mal à nos infirmières, à nos hôpitaux, à nos urgences, continuant ainsi le travail mené par ses prédécesseurs …
L’idée de départ de tous ces énarques était que le service public devait être rentable…
On se souvient que lors de la « pandémie » les citoyens avaient applaudi tous les soirs les courageuses infirmières, et on imaginait avec une certaine naïveté qu’une fois finie la crise, elles allaient être payées en retour pour leur dévouement…
Rien ne s’est passé, ou presque rien, quelques miettes suite au Ségur, et quelques décorations.
Le « cadeau royal » qu’a fait la macronie aux soignants se monte à 183 €… il a été versé par vagues...mais ni le personnel administratif, ni l’encadrement n’y ont eu droit. lien
Ajoutons au passage que celles qui ont refusé d’être piquées ont été mises à la porte…
Entre celles qui ont été rejetées, celles qui ont quitté le métier, la pénurie de personnel se fait durement sentir.
En 2020, il manquait déjà 24 000 soignants et dans un article paru chez Linkedin, on apprenait que « chaque semaine des centaines des centaines d’infirmiers/ieres continuaient de partir ».
En 20 ans, on a enregistré la fermeture de 100 000 lits. lien
D’ailleurs tout le service public a subi le même sort… de la SNCF à l’école, en passant par les bureaux de Poste, l’énergie, la distribution de l’eau, les télécommunications, la gestion des déchets, y compris les enseignants…cette dégradation s’accélère, au profit des entreprises privées... lien
Tout le monde du service public passe à la moulinette de l’état macronien...sauf les membres aux bras musclés et aux matraques actives des différents « services d’ordre »…
Certains montrent du doigt l’Europe, et ils se trompent, car la Charte des droits fondamentaux de l’Union Européenne garantit, au titre du principe de solidarité, l’accès de tous les citoyens européens aux services d’intérêt économique général. lien
Mais revenons à notre chère santé...
Aujourd’hui obtenir un rendez vous avec un praticien, qu’il soit infirmier, docteur, chirurgien, kiné...etc...est du domaine du parcours du combattant.
Obtenir un rendez vous avec un ophtalmologue peut aller jusqu’à 80 jours, et les délais d’attente sont de plus en plus longs lorsqu’il s’agit de rencontrer un spécialiste. Lien
Dans un article savoureux, le nommé Nabum apporte un témoignage édifiant.
Une fois le constat du désastre actuel fait, quelles seraient les « portes de sortie » pour répondre à cette crise de la santé ?
il faudrait peut-être faire un tour du coté de l’Asie où il semble que la médecine se pratique de façon totalement différente…
En Chine par exemple, un dicton célèbre affirme que « un bon docteur n’a pas de clients »...sous entendu, parce qu’il les a tous guéris.
C’est en effet ce que prône la médecine traditionnelle chinoise qui postule qu’il vaut mieux prévenir que guérir, car dans la Chine ancienne le médecin était payé quand son client était en bonne santé, et s’il tombait malade, le médecin n’était plus payé jusqu’à ce qu’il le guérisse. Lien
Les méthodes pour se guérir sans passer par les produits proposés par l’industrie pharmaceutique sont légion, et nous devons à la Chine les exercices de Qi Gong, les points d’acupression, l'acupuncture, pratiques découlant des méthodes Yang Sheng Fa .
Ajoutons qu’il faut faire une différence notable entre soigner et guérir...car aujourd’hui il semble que dans les pays dits « civilisés », on soigne plus souvent qu’on guérit...et les anti-douleurs sont prescrits plus souvent qu’à leur tour.
Certains, comme le tramadol par exemple, est addictif, sédatif, et même potentiellement mortel, et l’Ofma (observatoire français des médicaments antalgiques) s’inquiéte du fait que 3 personnes sur 4 prenant du tramadol ne connaissent pas la dose maximale journalières, ignorant du risque lié à une surdose, éventuellement mortelle. Lien
Dans le même temps, une guerre ouverte est lancée par nos dirigeants contre ceux qui veulent soigner et guérir avec les plantes…
Pire, soigner par les plantes est pratiquement interdit, le métier d’herboriste n’est plus reconnu depuis le régime de Vichy, car les herboristes formés avant 1941 avaient le droit d’exercer jusqu’à la fin de leurs jours : le dernier herboriste est décédé en 2019...il n’y a plus à ce jour le moindre herboriste qui ait le droit de vendre des plantes médicinales, avec la bénédiction de Big Pharma.
Didier Raoult n’a-t-il pas déclaré : « le domaine le plus rentable du monde occidental actuellement, c’est l’industrie pharmaceutique, 35 % de rentabilité (…) 20 milliards de bénéfice pour Pfizer ». lien
Comme l’écrit Thierry Thévenin, président de la fédération des paysans herboristes : « il y a disparition légale de l’herboristerie, mais elle survit dans un espace de résistance. (…) je vois des jeunes qui se sont formés arrêter à force de pressions pour ne plus vendre leurs plantes, et selon le code de la santé publique, la vente des plantes médicinales est réservée aux pharmaciens, a l’exception de 148 plantes qui ont été libérées en 2008. (…) ce sont les plantes pour lesquelles il n’existe pas de spécialités pharmaceutiques sur le marché, c’est donc bien une question de concurrence ». lien
il reste pourtant une solution, apprendre à les reconnaitre, et les proposer gratuitement.
Ce qui est reproché aux plantes médicinales, c’est de ne pas être efficaces...alors qu’elles étaient déjà utilisées par nos ancêtres néandertaliens.
D’après une étude publiée en 2012, nous avons la preuve, grâce à l’analyse du tartre dentaire d’un fossile d’il y a 50 000 ans, puisque des traces de camomille, et d’achillée millefeuille ont été trouvées. Lien
Aujourd’hui, ils sont nombreux ceux qui ont soigné le coronavirus en 48 h en utilisant l’artémisia annua, et j’en suis témoin. Lien
ça n’a pas empêché l’académie de médecine de déconseiller son usage. lien
Et quid de la laitue vireuse, cette plante sauvage, qui pousse au coin des murs, et qui est redoutable pour soigner les insomnies...lien
ou de la chélidoine, appelée fort opportunément l’herbe aux verrues puisqu’elle les fait disparaître. lien
Mais big pharma veille…
Et les détracteurs des plantes qui guérissent n’hésitent pas à affirmer soit qu’elles ne sont pas efficaces, soit qu’elles sont dangereuses…
Tout le monde sait que « Tout est poison, rien n’est poison, c’est la dose qui fait le poison », suivant la formule de Paracelse, et c’est valable tout autant pour les plantes que pour les médicaments…lien
Est souvent cité en exemple le cas de cet homme qui, aimant beaucoup le goût des noyaux de cerises, les avait mis de coté pour en manger plusieurs à la fois...et qui a failli en mourir...(lien) ce goût qu’il aimait venait du cyanure que l’on y trouve, (lien) et un peu partout...comme dans les pépins de pommes, d’abricots..la dose crée le danger...et il y a eu un pépin...lien
Comme dit mon vieil ami africain : « on guérit une maladie, mais on ne guérit jamais une mauvaise habitude ».
le dessin illustrant l’article est de Deloire
Merci aux internautes pour leur aide précieuse
Olivier Cabanel
Articles parus
un bon docteur n’a pas de clients
on ne mange plus, on se soigne
Nous sommes ce que nous mangeons
Ces plantes qui tuent le cancer
Ces plantes qui font trembler Big-Pharma
Arrêtez la terre, je veux descendre
Ces plantes qui tuent les virus
Des pommes, des poires, mais pas n’importe quoi
23 réactions à cet article
Ajouter une réaction
Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page
Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.
FAIRE UN DON