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Accueil du site > Tribune Libre > Des « réfugiés » ? Non, des hôtes. La politique est de retour

Des « réfugiés » ? Non, des hôtes. La politique est de retour

« Il est évident que nous devons aider et accueillir ceux qui cherchent un refuge chez nous.

Angela Merkel  »

 

Selon Wikipedia, « « Un réfugiéau sens de la Convention du 24 juillet 1951 relative au statut des réfugiés – est une personne qui se trouve hors du pays dont elle a la nationalité ou dans lequel elle a sa résidence habituelle ; qui craint avec raison d’être persécutée du fait de sa « race », de sa religion, de sa nationalité, de son appartenance à un certain groupe social ou de ses opinions politiques, et qui ne peut ou ne veut se réclamer de la protection de ce pays ou y retourner en raison de la dite crainte1. Les personnes essayant d'obtenir le statut de réfugié sont appelées demandeurs d'asile. Le fait d'accueillir de telles personnes est appelé asile politique. Les demandes d'asile faites dans les pays industrialisés se fondent le plus souvent sur des critères et des motifs politiques et religieux.

Le droit des réfugiés est la branche du droit international qui traite les droits et la protection des réfugiés. »

Or, en prenant une position officielle face au problème des réfugiés, Mme Merkel a changé la nature de ce triste moment de l'histoire du monde, une foule innombrables d'individus chassés du Moyen Orient (et d'Afrique) par les guerre (provoquées par l'Occident), le désespoir, et l'espoir d'une vie enfin vivable.

Ces paroles sont en effet clairement une invitation, qui lui est à présent reprochée jusque en Allemagne même. Par définition, les personnes demandant l'asile politique, dès lors qu'elles sont invitées à se rendre dans le pays d'accueil de leur choix par l'autorité exécutive suprême de ce pays, ne sont plus des réfugiés, ni des demandeurs d'asile, mais des hôtes bienvenus. Et peu importe qu'ensuite, Mme Merkel ou ses ministres tentent de revenir plus ou moins sur cette invitation qui a dû faire le tour du Net dans le monde entier. Les rétropédalages allemands ne sont plus de saison, et ce qui a été dit est dit pour ces pauvres gens en attente de tout et près à tout pour survivre.

En tant que chef du gouvernement allemand, Mme Merkel avait le droit de prendre une telle initiative. En tant que membre de l'Union européenne, elle n'avait pas le droit de s'engager seule, sans en référer à ses partenaires. Mais les principaux états de l'Union ont entériné ce qu'il faut bien appeler un coup de force, ou une affirmation de puissance autocratique, et ont de la sorte à leur tour fait des réfugiés-demandeurs d'asile des migrants bienvenus, ce que la décision d'attribuer des « quotas de réfugiés » par la Commission européenne a traduit dans les faits.

Il ne s'agit pas ici de s'exprimer sur le fond du problème, chacun est libre d'en penser ce qu'il veut, cette liberté étant évidemment limitée par le fait que l'on ne demande évidemment pas leur avis aux citoyens sur un tel sujet pourtant brûlant. Mais un événement inouï a donc eu lieu, une entité politique, l'UE, transmutant en deux étapes (Mme Merkel puis la Commission) un flux énorme de réfugiés en migrants bienvenus, comme ont pu le faire les États-Unis au XIXe siècle et au début du XXe siècle, mais alors, pas si imprudemment et pour des raisons infiniment plus tangibles, nourrir un grand pays en voie de maturation, d'une force vive partageant peu ou prou ses propres valeurs, essentiellement celles des pays européens, racines des États Unis.

Des conséquences politiques majeures

Ces hôtes nouvellement adoubés ont donc été autorisés par les instances de l'UE à immigrer, indistinctement, ce qui paraît être un constat pertinent. Les sociétés concernés n'ayant pas été consultées, cet acte profondément politique, fruit d'une décision régalienne de l'Allemagne acceptée par ses vassaux européen, entre qu'on le veuille ou non dans le domaine du politique. Ce qui induit des conséquences majeures.

-En premier lieu, il ne s'agit plus prioritairement de répondre à une urgence humanitaire, qui hélas perdure. Mais dans les états démocratiques dont les populations, ne sont pas forcément d'accord avec cette mesure, les citoyens ont le droit de demander des comptes à leurs représentants qui ont en la matière pris des décisions pour lesquelles nul ne les a mandatés.

Agir d'une manière aussi violente sur les plans économique, social, sociétal et religieux dans un pays démocratique en temps de paix peut en effet s'apparenter pour beaucoup à un choc insupportable et à une mise en cause des grands équilibres qui fondent la paix civile et le désir du vivre ensemble. C'est clairement une négation de la légitimité de la volonté populaire, dont apparemment, ici et là, les dirigeants européens n'ont que faire dans cette UE technocratique muselée par une grande presse aux ordres. On sait en outre que l'Allemagne a déjà des problèmes avec des immigrés turcs, ou avec des citoyens d'origine turque, ce que la population allemande a expérimenté depuis longtemps.

-Dans un tel contexte, il est certes aisé de vouer les « moisis » aux gémonies, tout comme en ce qui concerne la Hongrie, de vomir sur M Orban et ses partisans, alors que le pays a été longuement victime de l'occupation turque qui a laissé de belles mosquées et de mauvais souvenirs, mais on sait aussi que rarement les décideurs assument les conséquences de leurs actes. Rien d'étonnant donc à constater une levée de boucliers des populations concernées, que la folie dogmatique des dirigeants européens n'a pas anticipée.

-Même si toute opposition à cette stratégie d'accueil sans discernement tombe aujourd'hui sous le coup des condamnations droitdelhommistes de censeurs patentés, ces troupes de choc idéologiques vouées à conforter quoiqu'il advienne les décisions de l'oligarchie, il est donc légitime que des partis politiques « sulfureux » ou pas, ou bien des représentants de partis politiques « normaux » se dressent politiquement contre cette décision qui fragilise le leadership du pouvoir en charge du devenir de l'Allemagne, et par voie de conséquence, de ses « provinces » européennes.

-Quand en Europe le politique ne fait pas son travail à l'extérieur des frontières en omettant de promouvoir la paix et la concorde du fait des stratégies atlantistes dans lesquelles il insère sa politique extérieure, portant en cela une part importante de responsabilités dans le chaos au Moyen orient et en Afrique, il n'a pas à tenter de profiter de son inaction extérieure pour viser des buts peu louables dans son pays, fût-ce sous couvert de solidarité, sans en référer à sa population.

Car il faudra bien un jour dire que le but de cette décision présentée comme humanitaire a été prioritairement de capter une main d’œuvre bon marché au bénéfice d'un pays dont la démographie est durablement en berne. La morale et la générosité, c'était pour habiller cette politique cynique et hors norme d'un semblant de rationalité perceptible, à travers ce concept de solidarité, si galvaudé de nos jours. Visiblement, cette ruse grossière n'a pas suffit.

Il est par voie de conséquence normal que certains chefs d'état de l'UE réagissent négativement, et que, très politiquement, ils s'opposent à une décision unilatérale qui s'assoie sur les statuts de cette UE si rigoriste en matière de droit quand cela l'arrange, et sur son mode de fonctionnement, lequel prévoit que toute décision impliquant d'autres membres de l'UE soit prise à l'unanimité, ce qui n'a pas été le cas pour les quotas, qui ne sont que la mise en musique de la décision brutale de Mme Merkel.

M. Orban est donc dans son droit, national et européen, quand il organise un référendum, acte lui-même éminemment politique, pour répondre à une acte politique unilatéral aux lourdes conséquences au moins vu de Budapest.

Les quotas : un combat structurant

Ainsi, quand les pays du groupe de Visegrad contestent les quotas parce que la décision est illégale (au motif qu'elle a été prise par Bruxelles sans l'approbation à l'unanimité des membres de l'UE), ils s'inscrivent dans une logique politique institutionnelle logique et légitime qui devrait être le socle de fonctionnement communautaire, fût-il par ailleurs parfaitement contestable.

La décision de Mme Merkel a donc fondée en tant que nécessité légale et légitime l'opposition de la Hongrie, de la Pologne etc...

En droit comme en fait, les instances bruxelloises suivant la stratégie de l'Allemagne, appuyée par une France inféodée, violent les structures réglementaires qui peu ou prou contribuent à légitimer leur pouvoir.

Récapitulons : Mme Merkel prend une lourde responsabilité sans en aviser ses partenaires. Ces derniers avalisent dans leur majorité la décision du « grand chef ». La commission traduit en règle des quotas la philosophie de l' « accueil » telle que l'Allemagne la définit au nom de ses propres intérêts, sans tenir aucun compte des contextes nationaux des états membres, et les médias entérinent cette manipulation en mettant en cause ceux qui défendent les règles communautaires. On ne saurait mieux démontrer le « bon plaisir » qui apparemment qualifie aujourd'hui le pouvoir des instances bruxelloises, outils dévoués aux intérêts allemands.

On peut donc affirmer que l' « affaire des quotas » signe la dérive de l'UE vers une forme de pouvoir à présent très visiblement autoritaire et, une fois encore, antidémocratique.

Si l'on se souvient qu'au départ, l'UE est (en principe) une construction politique, et non un nouvel empire européen ancrée dans une transcendance ou un millénarisme (Charlemagne pas mort ?), doté d'un suzerain sacralisé et nourri de vassaux craintifs, il est évidemment inacceptable que l'on reproche à ceux qui regimbent devant une décision prise sans eux ou contre leur avis leur positionnement au nom des droits de l'homme et des « valeurs de l'UE », qui n'est donc ni une religion, ni une construction à vocation moralisatrice, ni une Curie peuplée de gardien d'un dogme quelconque, mais une entreprise politique (plus ou moins construite), et donc, en principe pragmatique, se donnant pour but l'établissement d'un ensemble géopolitique économiquement et idéologiquement typé à un moment donné de l'histoire de l'humanité. Les « valeurs de l'UE », cela n'existe tout simplement pas quand on la regarde fonctionner.

Moralisme et droits de l'homme

Autrement dit, le moralisme et les droits de l'homme paraissent en l'occurrence être le blanc manteau de politiques très concrètes, d'une part répondre au besoin (supposé en temps de crise des exportations !) de main d’œuvre de l'Allemagne, qui d'ores et déjà a mis au travail les pays d'Europe centrale (on sait ce qu'est devenu le mythique « made in Germany »), d'autre part réaliser le rêve néolibéral de la liberté de circulation des hommes, en cassant au passage l'essentiel des protections sociales et des traditions syndicales en Europe, et en mettant au premier plan le souci sociétal contre l'exigence sociale.

Seul un dogmatisme hors de saison peut conduire les dirigeants européens à vouloir rendre présentable un événement qui choque autant une partie des sociétés de l'UE. Au-delà de la prise en compte des contraintes matérielles très lourdes induites par de telles décisions, on peut souhaiter accueillir tous ces gens, admettre que cet acte ne réjouisse pas tout le monde et qu'il pose de très graves problèmes économiques, mais aussi se demander si « les riches » seront invités à mettre la main à la poche. Or, de cela, il n'est jamais question. En démocratie, chacun a encore le droit de penser comme il l'entend, sinon celui de se faire entendre.

On a donc, à l'occasion de cette « révolution » structurelle de l'UE sans précédent, sous la sage autorité du gouvernement allemand, vu des responsables politiques imposer à une majorité des populations qui n'en veulent pas des mesures dont ces populations seront seules à supporter les conséquences, à savoir l'implantation de groupes en détresse économique absolue et culturellement exogènes, essentiellement musulmans, quand l'islam pose déjà bien des problèmes dans nos pays, et tout cela sans préparation, sans budgétisation, sans stratégie autre que l' « accueil ». De l'amateurisme de haut niveau qui signe l'insignifiance des dirigeants européens.

Il eût été plus difficile et plus courageux en tant qu' UE de faire en sorte que la périphérie de l'Europe, en dépit de la folie US de 2003 (etc...) , soit apaisée sur le long terme. Mais non. L'Allemagne, la France, le Royaume Uni et les Etats unis, avec l'aide de l'Arabie saoudite du Qatar et de la Turquie ont accru ensemble ou pas le chaos en Syrie, en Lybie, au Soudan, en Afghanistan et ailleurs. Cette absence criminelle de l'UE sur la scène internationale et les évolutions en cours portent condamnation de ce qu'est devenu la « construction européenne » et militent pour le recouvrement de l'entière souveraineté de notre pays, qui eut une « politique arabe », dont nos Rafale aujourd'hui tiennent lieu.

Une tragédie inouïe se joue à nos portes. Mme Merkel, avec la sotte autorité de la puissance,( on sait ce que l'histoire a fait de ces dérives germaniques), a ouvert la boîte de Pandore avec la complicité de ses féaux, dont une fois de plus, la France.

Attendons maintenant l'agonie et le lavage de linge sale dans la famille bruxelloise (tant qu'elle existe), au sein de laquelle nul ne sera responsable de rien, cela est sûr. Devant ce désastre programmé, la lutte démagogique contre les « extrémistes », les « moisis » et les « nauséabonds », commode rideau de fumée pour masquer l'incompétence et la nocivité des uns et des autres a de beaux jours devant elle car il est plus aisé de dénoncer les « vilains », fussent-ils parfois peu recommandables, que d'agir concrètement dans l'intérêt du bien commun. En attendant, le désastre humanitaire se poursuit, en l'absence de toute stratégie susceptible de l'enrayer. Décidément, il serait temps de passer à autre chose, pour le plus grand profit de tout le monde, « réfugiés » compris.

 

Alain Pucciarelli

 essai sur l'asservissement des grands médias à télécharger librement http://pucciarelli.fr/livregratuit_1.html

 


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9 réactions à cet article    


  • fred.foyn 21 octobre 2016 09:45
    « Des « réfugiés » ? Non »....des envahisseurs qui transforment votre pays en fosse septique...
    Attention danger... !

    • leypanou 21 octobre 2016 09:52

      Des centaines de « réfugiés » arrivent en Italie chaque mois, personne n’a été expulsée : il ne faut pas s’étonner s’ils continuent d’arriver.

      De toute façon, vue que l’Italie fait partie des pays où le taux de fécondité par femme est l’un des plus bas d’Europe, ceci explique peut-être cela.

      Le capitalisme sait bien se cacher sous couvert de droits de l’homme ou de charité pour avancer et des profiteurs savent en profiter pour envoyer leurs enfants en Scandinavie par exemple où le pourcentage de politiciens débiles est élevé à mon avis.


      • Phalanx Phalanx 22 octobre 2016 00:01

        @leypanou

        Il n’est pas compliqué pour une nation riche d’avoir une politique nataliste et pro famille. Vraiment pas compliqué, il suffit de le vouloir. De vouloir vivre, tout simplement.

        A l’inverse, si vous voulez tuer la nation, alors vous encouragez les nationaux à avorter et vous importer en masse des africains qui seront heureux de se reproduire pour des petites allocations.

        Vous voyez l’économie partout, mais les guerres de civilisation ne sont pas mortes (guerres physiques, économiques, culturelles ..... demographique).

        L’europe meure de ne pas l’avoir compris. 


      • Décliniste grand remplacé (---.---.228.53) 21 octobre 2016 10:34

        Mulktiethniquer pour régner.
         
        Un principe du mondialisme ... vieux comme Isaïe ... où Coudenhove-Kalergi ...
         
         
        SPÉCULATEUR-VOLEUR PHILANTHROPE NÉGRIER DE GÔÔÔCHE DONNE 500 MILLIONS AUX COLONS :
         
        http://www.nice-provence.info/blog/2016/09/20/milliardaire-george-soros-sponsorise-immigration-clandestine
        http://www.egaliteetreconciliation.fr/George-Soros-conseille-a-l-Europe-un-emprunt-de-30-milliards-par-an-pour-financer-l-immigration-de-41895.html
         


        • hunter hunter 21 octobre 2016 11:11

          Bonjour Alain Pucciarelli,

          L’argument du besoin de main-d’œuvre bon marché, je n’y crois pas une minute !
          A part peut-être dans quelques restos crados, des bouis-bouis ça et là, pour faire plongeur ou livreur de pizza, mais bon c’est loin d’absorber tout le flux.

          Le système n’a besoin que de gens très qualifiés, et encore dans certains domaines : énergie, informatique (pour le contrôle des populations), des médecins, etc....mais tous ces gens qui arrivent sont en majorité quasi-analphabètes !

          C’est un argument que le système laisse se développer, c’est du story telling !

          Les récentes études menées par des universitaires british ( http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2016/01/18/20002-20160118ARTFIG00157-robots-et-nouvelles-technologies-feront-perdre-5-millions-d-emplois-d-ici-a-2020.php) montrent que moult emplois vont disparaître, car justement le système a déjà prévu la baisse des taux de natalité et donc de future main-d’œuvre : machines et systèmes les remplaceront !

          Il y a donc clairement un autre objectif, à importer autant de gens intrinsèquement incompatibles avec notre façon d’exister : je vous invite à écouter ce qu’en pensent Francis Cousin et Lucien Cerise, ils expliquent tout ça avec avec beaucoup plus de talent que moi.

          Adishatz

          H/


          • Phalanx Phalanx 22 octobre 2016 00:05

            @hunter

            « Il y a donc clairement un autre objectif »


            Les gens commencent à comprendre. C’est bien mais probablement trop tard.

          • philippe baron-abrioux 21 octobre 2016 11:47

             

             Bonjour ,

             je viens de lire votre article qui met en lumière un « fonctionnement » de l’U.E qui semble oublier ce qui se cache derrière l’initiale U , qui signifiait , mais il y a bien longtemps , UNION , si ma mémoire est encore bonne .

             à moins que cela signifie désormais UKASE ou oukase ,décision autoritaire et arbitraire ,selon ce que je lis dans le Larousse 2010 .

             est ce surprenant ?

             pas vraiment de la part d’une Allemagne aussi démographiquement pauvre qu’elle apparait riche économiquement et se charge de le faire savoir .

             encore moins si on repense à son attitude intransigeante vis à vis de la Grèce il y a peu et du peu d’empathie pour les Grecs manifestée par les autres peuples européens : rappelons nous comment les Grecs ont ACCUEILLI AU SENS PROPRE DU TERME des flots de migrants sur toutes leurs côtes (3000 îles ) en partageant sans discrimination le peu dont ils disposaient eux mêmes du fait d’une politique imposée avec une brutalité inouïe par monsieur Schaüble , ministre des finances allemand .

             madame Merkel n’accueille pas des réfugiés , elle organise ,de façon efficace jusqu’à maintenant, un super marché dans les rayons duquel les entreprises allemandes pourront puiser des compétences directement et immédiatement mobilisables pour combler un déficit de strates de population jeunes encore qui accepteront et acceptent déjà de travailler à des tarifs « particuliers » .

             bien sûr des formations sont mises en place pour former à la langue allemande les plus jeunes et tous ceux qui ainsi peuvent reprendre des cycles d’études plus longues interrompues par les guerres dans leur pays qui auront pour finalité non pas seulement l’autonomie des personnes formées mais l’adaptation aux besoins exprimées de longue date par les tenants de toutes les branches de l’économie allemande .

             des « Hôtes » , écrivez vous en titre de votre article , ou presque mais pas au sens d’hospitalité proposée mais plutôt selon moi dans le sens hospitalier pour soigner un patronat allemand qui sait délocaliser ses productions vers les pays de l’Est pour ensuite les ramener sur le marché intérieur européen et les revendre avec l’estamplille MADE IN GERMANY , gage de fiabilité pour beaucoup qui oublient un peu vite quelques fleurons quasi sacralisés comme VW (qui selon les pubs à la télévision n’est plus l’AUTO comme proclamé si longtemps ) .

             en fait tous les charmes de la R.F.A dont rêvait sans doute madame Merkel quand elle regardait au delà du MUR les lumières de Berlin Ouest .

             vos attendez le lavage de linge sale dans la famille bruxelloise : j’ai peur qu’il n’y en ait jamais malgré toute la mousse apparente de la bienveillance du discours et l’oeil de velours de Frau Merkel pour « ses réfugiés » ; elle est d’ailleurs la seule à avoir la main sur le robinet qui régule le débit d’arrivée de ... ceux appelés de façon mensongère réfugiés .

             bonne fin de journée à tous !

             P.B.A

             

             

             

             

             

             


            • non667 21 octobre 2016 12:14

              le pen vite ,vite ,vite !


              • Indigène qui paie pour être remplacé (---.---.233.9) 21 octobre 2016 20:55

                « Les experts croient qu’Augsbourg, Stuttgart et Francfort sont les premières villes où les immigrés deviendront la majorité [...]
                À Augsbourg, les gens d’origine immigrée constituent désormais plus de 43% de la population de la ville – et cette proportion augmente. [...]
                 Plus de la moitié des enfants de six ans sont d’origine immigrée. Ces derniers chiffres sont habituels à travers toute l’Allemagne.
                 »

                 
                 ‘expert en intégration’ Jens Schneider
                 
                http://www.migrationpolicy.org/about/authors/jens-schneider
                http://www.augsburger-allgemeine.de/politik/Prognose-Zugewanderte-sind-in-Augsburg-bald-in-der-Mehrheit-id37523202.html

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