Des syndics plus chers ?
L’univers des syndics de copropriété rebute. Normal quand on voit les dommages qu’ils peuvent causer et l’argent qu’ils prennent aux copropriétaires. Tout est bon pour attirer le gogo et quand le contrat est signé, gare aux mauvaises surprises et aux travaux ni faits ni à faire et aux factures bien salées. Peu de syndics remplissent correctement leur mission et il est dommage de voir ce secteur si verrouillé qu’il laisse peut de place à l’innovation et aux idées bénéfiques pour les copropriétaires. Une étude étonnante me fait prendre la plume. Quel est votre avis ?

Voilà, je me prends la tête avec mon syndic de copropriété. Rarement joignable, réponse évasive, travaux coûteux, très coûteux… En un mot, rien ne va. Je fais des recherches sur Internet et là je tombe sur un article hallucinant dans lequel est fait état d'une étude aux conclusions qui me laissent pantois. 53 % des bailleurs seraient prêts à payer plus cher leur syndic en échange d’une plus grande efficacité. Vraiment ? 53 % ? Une majorité de personnes sont-elles prêtes à se faire pigeonner par des syndics incapables, mais que l’argent rend fou ?
Payer plus cher afin d’engager une politique active d’abaissement des charges de copropriété. Tel est le deal que signerait une majorité de bailleurs. Est-on vraiment si masochistes que ces chiffes le prétendent ? Pour sortir de mon cas personnel, rappelons que les charges de copropriété ont augmenté de 15 % en 3 ans. 15 % sortis du chapeau par… les syndics. Et maintenant on serait prêts à payer ces mêmes syndics plus cher s’ils font attention aux dépenses effectuées.
Si ce n’était pas à pleurer, je serai mort de rire ! La majeure partie des syndics de copropriété n’est pas du tout à la hauteur de la mission pour laquelle ils ont été choisis. Incapables de faire du bon boulot, il faudrait maintenant les payer plus pour qu’ils assurent le minimum syndical. Quel scandale ! Et pendant ce temps, les lois chargées d’encadrer les pratiques douteuses et abusives restent largement incomplètes et laissent grandes ouvertes les portes qui mènent à des situations scandaleuses.
Si le même sondage explique que « 91 % des propriétaires accordent une attention accrue au montant des charges de copropriété », on peut en conclure que tout ne se résume pas à un nouveau délire sondagier. Il est temps de dénoncer les abus et de ne pas se laisser endormir. Le « je paie cher, mais je n’ai pas le choix » est révolu. Il est possible de négocier point par point et de faire preuve de force face aux syndics. C’est ce que nous avons commencé à faire dans mon immeuble. Arrêtons de nous faire avoir et faisons comprendre qui est maître chez soi !
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