Détenus dangereux - Laxisme ou réalisme Taubiresque

Rien ! non rien ne pourra dédommager les victimes de ces individus sans morale et souvent sans la moindre humanité. Des innocents au minimum traumatisés par les actes de dangereux délinquants qui parfois ne respectent même pas la vie d'autrui. 

Pourtant la prison ne peut pas comme seul objectif se borner à la privation de liberté pour une durée définie par la justice. D'ailleurs rares sont les condamnés, sauf en cas de suicide, qui finissent leurs jours en "tôle", sans oublier les irrécupérables devenus fous suite à une longue détention qui finiront dans un asile psychiatrique. Hélas, combien de prisonniers avaient déjà un sérieux problème psychologique avant d'entrer en cellule.

Le précédent projet de réforme de la justice de Mme Christianne Taubira, qui consistait selon l'opposition à "vider les prisons", avait été pour le moins très mal perçu et contesté même par les socialistes et notamment par l'actuel premier Ministre Manuel Valls. Les nouvelles propositions Taubiresques auront-elles plus de succès cette fois, en admettant qu' elles soient regardées objectivement et sans parti pris, alors que l'actuelle majorité se trouve sur courbe de popularité préoccupante à tendance déclinante sans perspective de rebond favorable. La note C. moins, existe-t-elle.

En fait, ce que le juge décide doit s'appliquer, un point c'est tout !

Mais enfin bref, que prévoit le plan Taubira selon Le Parisien.

Dans le futur il devrait dorénavant exister 4 catégories. 

Niveau 1 et 2 pour les détenus les moins durs qui auraient plus de libertés quant aux choix de leurs activités.

Niveau 3, qui serait plus strict

Niveau 4, les plus dangereux et les récidivistes, plus sévèrement surveillés mais qui pourraient en cas de bonne conduite être dirigés vers les autres niveaux moins sévères

Donc rien de révolutionnaire dans ces mesures mais le simple bon sens finalement. Car il est évident pour tout le monde, que des délinquants graves ont une mauvaise influence sur les moins dangereux. Les faire cohabiter est donc irresponsable et contre productif si une prison s'imagine comme un endroit où la réinsertion et le retour vers une vie sociale et la seule solution valable pour éviter un taux élevé de récidive. Les pays nordiques sont des exemples dans le domaine de la préparation au retour à une vie normale.

Après tout, si le travail, la formation à divers métiers, comme l'horlogerie, voire le jardinage, peuvent apporter plus de tranquillité à la société après la sortie de ces gens, et même si tout cela aura un coût. Pourquoi Pas !