Dextrophobie : l’ultime tabou
Un grand vent d’espoir s’est levé. Après des années et des décennies d’humiliation silencieuse et d’exil intérieur, le peuple de droite relève enfin la tête. Tout comme, en Amérique, Martin Luther King a affranchi l’homme noir de son joug, tout comme, pendant la révolution, Olympes de Gouges a fièrement affirmé les droits de
Depuis trop longtemps notre pays vivait sous la domination de la bien-pensance de gauche. Encore naguère dans certains milieux (notamment intellectuels), il était impossible de s’affirmer de droite sans subir l’opprobre de ses pairs. Il n’est qu’à prendre connaissance du témoignage émouvant d’Anne-Sophie Beauvais dans Le Figaro à propos de ce qu’elle a dû subir lors de sa scolarité à Sciences Po pour comprendre l’ampleur du mal qui rongea
Heureusement, cette période honteuse pour l’histoire de notre pays touche à sa fin. Nicolas Sarkozy est celui qui a refusé de se laisser impressionner par la pensée dominante senestrocrate. Face aux intimidations des dominants de gauche, le candidat de la droite, pour la première fois, ne s’est pas dégonflé. Il s’est fièrement affirmé de droite, sans complexe. Quelle jubilation nous ressentions, nous ex-enfants honteux de la pensée de droite, lorsque nous l’entendions stigmatiser l’intolérance de ses adversaires, presque tous représentants, à un titre ou à un autre, de la pensée senestrocratique et dextrophobe. Sarkozy a refusé de courber l’échine. Il s’est rebellé contre l’ordre dominant imposé par les bien-pensants de tout poil, qui, sûrs de leur supériorité morale et intellectuelle, prétendaient encore, en plein XXIe siècle, imposer à tous un mode de pensée unique. Il a dénoncé dans les termes les plus vifs la dextrophobie criminelle de ses adversaires et a libéré le peuple de droite de toutes ses peurs.
Mais il faut aujourd’hui aller plus loin. Pour éviter le retour de l’hydre dextrophobe, une vigilance de tous les instants s’impose. Pour cela,
Le 1er Mai, date symbolique s’il en est, devra être institué « journée de lutte contre la dextrophobie ». Dans les écoles, les collèges et les lycées les professeurs liront ce jour-là (qui ne sera plus férié afin de concrétiser le retour de la valeur-travail) une déclaration (inscrite dans la Constitution) des droits humains de droite qui prévoira notamment le droit de porter au poignet une montre en or massif sans craindre de subir les sarcasmes de ses concitoyens (trop longtemps, certains d’entre nous furent contraints de laisser leurs bijoux trop luxueux au coffre, un tel état de fait, indigne d’une grande démocratie, devra prendre fin). Cette lecture marquera le début de la droite-pride qui se tiendra ce jour-là dans toutes les villes de France, conjointement au grand défilé organisé par nos amis du Front national. Les défilés syndicaux qui ont également lieu ce jour-là ne seront pas interdits - il ne s’agit pas de reproduire l’intolérance de l’autre camp - mais toute injure dextrophobe devra en être bannie. Tout manquement à cette règle sera sévèrement réprimé.
Comme tout projet novateur et iconoclaste, ce projet suscitera des résistances. Certains mauvais esprits réactionnaires diront même qu’en se posant en victime, Nicolas Sarkozy n’a rien fait d’autre que d’emprunter à la gauche sa posture victimaire. Si tel est le cas, nous répondrons à ces mauvais esprits que la gauche n’a que ce qu’elle mérite, et qu’elle est punie par où elle a péché.
(1) Certains journaux courageux, tel le susnommé Figaro, faisant montre d’un esprit de résistance admirable, ouvraient cependant leurs colonnes à certains éditorialistes valeureux, tel Ivan Rioufol qui n’avait de cesse de pourfendre dans le désert « la bien-pensance de gauche ».
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