Diphtérie : décès d’un petit espagnol par défaut de vaccination ?
Dernièrement, un jeune espagnol est décédé des suites d’une diphtérie en Espagne. Je pense à ses parents qui doivent faire face à ce deuil terrible, la perte d’un enfant ne devrait jamais exister. Je suis donc aujourd’hui de tout cœur avec eux.
J’ai essayé de suivre par voie de presse ce fait assez étonnant : l’apparition spontanée d’un cas de diphtérie et d’en faire le bilan, en essayant d’aller plus loin dans la réflexion que les affirmations intempestives le veulent.
Le premier juin 2015, un jeune enfant espagnol est admis à l’hôpital suite à une diphtérie.
D’après un article du monde, 8 autres enfants, correctement vaccinés, auraient été porteurs de la diphtérie.
La diphtérie est une maladie contre laquelle on vaccine mais qui n’existait plus depuis 30 ans, dixit tous les média confondus, les scientifiques, les médecins etc...
Je cite un article du monde du 08 juin : « Aujourd’hui, ils déclarent à la presse espagnole qu’ils se sentent « trompés » par les groupes « antivaccination » qui les ont convaincus du bien-fondé de leur cause sans leur expliquer les dangers encourus. En Espagne, la vaccination est inscrite au calendrier des bilans de santé pédiatriques, mais les médecins ne peuvent pas obliger les parents qui s’y refusent.
Comme depuis plus de 30 ans, les médecins ne sont plus confrontés à des cas de diphtérie, le traitement à base anatoxine diphtérique n’était pas disponible. Il faut cependant, traiter l’enfant dans les 3 jours.
C’est finalement en Russie, que l’on a pu en trouver et traiter l’enfant. Le traitement a circulé via la valise diplomatique. Au bout du sixième jour, l’enfant a enfin pu recevoir le traitement. Malheureusement trop tard.
Premières questions :
- Les responsables sont-ils réellement les groupes anti vaccination, comme écrit dans l’article ?
- Ou les pouvoirs publics qui par excès de confiance ne mettent pas à disposition les traitements adéquats ?
- Les groupes anti-vaccination sont souvent des groupes de personnes qui craignent les effets indésirables des vaccins. Il est vrai qu’ils existent, et qu’ils sont complètement occultés par les pouvoirs publics. Le déni de l’un alimentant l’incompréhension et les peurs de l’autre.
Pour obtenir une AMM (autorisation de mise sur le marché), d’un médicament, le laboratoire doit fournir un dossier très complet, contenant les avancées, mais également les effets indésirables survenus lors des essais cliniques. Les gendarmes du médicament ( qui d’après Médiapart ont pu faire également des affaires avec les laboratoires) n’ont pas accès à des études indépendantes, mais uniquement aux documents distribués par les laboratoires. Ces derniers peuvent, sans peine, écarter une étude qui ne va pas dans leur sens et en mettre une autre plus avantageuse ; ils peuvent trafiquer les chiffres, personne ne viendra les vérifier car ils sont soumis au secret, leurs médicaments étant brevetés.
Il devrait pourtant être pertinent d’effectuer des recherches scientifiques sérieuses et indépendantes sur les risques liés aux adjuvants, aux excipients, aux différents produits, aux molécules injectées dans l’organisme…
Les pouvoirs publics en France le refusent, du moins pour les vaccins, [i] car comme le dit notre Ministre de la Santé « la vaccination ça ne se discute pas ».
ET pourtant, il faudra bien qu’un jour il y ait un débat.
Cette chère Ministre incapable, au micro de Jean Jacques Bourdin sur RMC de savoir quels sont les vaccins obligatoires et qui indique que finalement il faut un débat…. Il est vrai qu’elle a fait partie en son temps du club avenir de la santé de GSK[ii] … Il faut soutenir les amis.
- La confiance généralisée, tout niveau, liée aux vaccins est telle que l’on ne prend plus du tout la précaution d’avoir des réserves de traitement, d’anatoxine diphtérique, dans le cas présent, et par conséquent de pouvoir réagir rapidement pour sauver une vie.
Car, les mêmes 8 enfants « porteurs sains » ne risquaient ils pas d’être en contact avec d’autres enfants immuno-déprimés ou des bébés non encore en âge d’être vaccinés ? Combien de personnes sont dans ce cas ?
On vaccine contre des maladies, mais régulièrement, on se rend compte que les personnes ne développent pas la maladie mais sont « porteuses saines », et peuvent contaminer leur entourage.
Une étude concernant la coqueluche l’a démontrée dernièrement et explique son retour même chez des personnes étant correctement vaccinées [iii]
Aussi ne pourrait-on pas penser que le vaccin de la diphtérie entraine également des formes de diphtérie silencieuse, mais contagieuse ? En ce cas, que faut-il faire ? Continuer à vacciner, car finalement les personnes ne développent pas les symptômes, ou stopper la vaccination ?
Toujours est-il qu’il serait tout de même important que les médecins puissent avoir accès au traitement assez rapidement et qu’il faudrait cesser de pêcher par excès de confiance !
Si on choisit la vaccination, existe-t-il des vaccins sûrs, sans danger, mis sur le marché avec comme seules valences celles obligatoires ?
Faisons le tour du marché actuel pour un nourrisson : actuellement vous avez sur le marché, attendez voir, euh, non c’est vrai ? Deux seuls vaccins hexavalents : Infanrix hexa et Hexyon. Ces vaccins contiennent 6 valences : diphtérie, tétanos, poliomyélite ; coqueluche ; haemophilius B et hépatite B.
Les vaccins tétravalent contenant DTP et coqueluche et pentavalent DTP coqueluche et haemophilius b , sont actuellement introuvables en France pour problème de pénurie organisée.
La valence contre l’hépatite B est telle nécessaire aussi jeune ? Si les parents sont infectés, cela se discute mais d’après le médecin conseiller du Revahb, Dominique le Houézec, il existe au moins un cas de SEP post vaccinale chez un nourrisson
De plus, malheureusement, la petite Ayana a été victime d’un vaccin hexavalent injecté avec un autre vaccin Prévenar 13. Le Formindep s’est d’ailleurs posé la question de savoir pour quelles raisons le CTV [iv] ne parlait pas réellement des problèmes post vaccinaux survenus en grand nombre après ces vaccinations.
Sinon, vous avez la possibilité de faire vacciner le nourrisson avec deux vaccins : le DT VAX : contenant diphtérie et tétanos et Imovax polio : contenant la valence de la poliomyélite.
Mais ces deux vaccins ne sont pas en libre circulation. L’arrêt de leur commercialisation date de quelques années d’après l’ANSM. (Alors il faut que le médecin contacte le laboratoire, leur envoie une ordonnance et le laboratoire en retour leur renvoie le Kit vaccinal . C’est pratique. Pourquoi n’est-il pas distribué en pharmacie ? )
Depuis le mois de janvier le DTVAX français, fourni par un laboratoire français, n’est plus, lui non plus disponible. Mais en mai 2015, lorsque la polémique « Joyeux » a éclaté, on s’est rendu compte que le DTVAx ne pouvait pas être demandé au laboratoire qui n’en avait plus alors on a sciemment organisé la venue de ce vaccin depuis le Canada. (Bonjour l’enveloppe carbone).. [1]
Mais ce vaccin canadien n’a pas d’AMM en France. Quid de ce qu’il se passe s’il y a un problème post vaccinal avec lui ?
Il y a de quoi réellement effrayer les parents non, et alimenter l’escarcelle des anti-vaccinations. Ces anti-vaccinations, qui sont composés de personnes effrayés, de victimes de vaccins, ou de personnes qui ont vu dans le nombre de vaccins commercialisés, une manne financière puissante pour les laboratoires. Car ces derniers n’inventent plus de nouvelles molécules. Mais comme il faut remplir les poches de leurs actionnaires, ou payer les fonds de pension américains, ils font des médicaments « Me too » et des vaccins. [v]
Mais il est plus facile d’accuser les anti-vaccinalistes. Ils sont responsables. On ne cherche pas plus loin.
Et lorsqu’un professeur vient mettre son grain de sel dans le débat, le conseil de l’Ordre porte plainte contre lui. Ben oui, pour une fois, un professeur a utilisé les mêmes méthodes qu’eux : il argumente en faisant peur, en utilisant des vérités et des contre vérités, scientifiquement son discours est attaquable, mais le discours lambda l’est tout autant. En France , y a-t-il encore une certaine liberté d’expression ? Il me semblait qu’au mois de janvier, nous avions tous défilé dans la rue pour nous battre pour la liberté d’expression. Serait-elle uniquement sur ce qui arrange les politiques et les lobbyistes ?
Alors je pose ces simples questions aux pouvoirs publics :
Y a-t-il des traitements efficaces disponibles si une diphtérie survenait en France ?
Quand est-ce que sur le marché nous allons pouvoir retrouver un vaccin trivalent, sans danger ( oui sans danger c'est-à dire sans sels aluminiques, sans sels de mercure, sans antibiotiques…) destiné aux nourrissons ?
Quand est-ce que les pouvoirs publics vont arrêter ce déni des effets secondaires, pourtant bien documentés au niveau de l’ANSM ?
Quand est-ce que nous aurons la possibilité de faire un débat public, clair, avec des personnes éclairées, sans conflits d’intérêt ? (là je crois que je rêve !)
Quelles sont les études diligentées pour faire le point sur les risques de contamination provoqués par les vaccins ?
Quand est-ce que nous réfléchirons sur les vraies questions en ce qui concerne les maladies infectieuses, et les vaccinations, comme l’écrit le Dr J.P lellouche ? Car il n’existe pas une vaccination, ne vous en déplaise madame la Ministre, mais des vaccinations et le débat devient urgent !!!
[i] Je mets ici un bémol car grace au combat des malades de l’association E3M , qui ont du faire une grèves de la faim devant le Ministère de la santé l’équipe des professeurs Ghérardi et Authier est en train de travailler sur l’action des sels d’aluminium dans les vaccins. Mais l’argent ainsi donné n’est pas du tout suffisant pour pouvoir mener les études à terme.
[ii] En 2009, elle appartenait au Club Avenir de la santé, un groupe de pression financé par GlaxoSmithKline, le numéro 2 mondial du secteur25,26, laboratoire qui produit notamment des patchs à la nicotine.
[iii] Sources (1) Althouse BM, Scarpino SV. Asymptomatic transmission and the resurgence of Bordetella pertussis. BMC Med. 2015 Jun 24 ;13(1):146. doi : 10.1186/s12916-015-0382-8.
(2) Warfel JM, Zimmerman LI, Merkel TJ. Acellular pertussis vaccines protect against disease but fail to prevent infection and transmission in a nonhuman primate model. Proc Natl Acad Sci U S A. 2014 Jan 14 ;111(2):787-92. doi : 10.1073/pnas.1314688110. Epub 2013 Nov 25.
[iv] CTV : comité technique des vaccinations.
[v] Lisez la circulaire destinée aux médecins en bas de page de l’ANSM.
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