Disney : Une petite sirène à la peau noire qui fait beaucoup parler
Cocher toutes les cases de l'inclusivité est désormais le grand dada de Disney. Mais ne nous leurrons pas. La démarche est plus commerciale que bienveillante à l'égard des minorités. Disney ne fait que penser à son business, comme toutes les grandes entreprises lui emboitant le pas dans cette pseudo prise de conscience d'un monde plus égalitaire.
Il aura fallu 3 années de bataille dans tous les médias et tous les milieux culturels et intellectuels, pour qu'une actrice à la peau noire (Halle Bailey), incarne l'héroïne Ariel dans cette adaptation cinématographie qui voit donc le jour aujourd'hui.
L'œuvre de Hans Christian Andersen, romancier et conteur danois, est ainsi revisitée ; pour les uns d'une façon anachronique, mais pour d'autres, elle ne fait que refléter une réalité qui veut que ce mythe de la petite sirène soit universel.
Diversité et inclusion sont ainsi les maîtres-mots de la production Disney, partie dans une folle campagne wokiste qui leur fait revisiter chacun de leur film d'animation.
Il s'agit d'imposer une meilleure visibilité des minorités, qui seront certainement heureuses devoir enfin une petite sirène leur ressemblant. Rien de mal en soit nous dira-t-on. Finissons en avec cette société normative qui voudrait que la sirène soit forcément blanche, sans handicap, et hétérosexuelle. Mais comprenez alors que les petites filles handicapées (psychiques ou physiques), pourront elles aussi se sentir oubliées et éprouver de la tristesse. Oui, l'histoire du wokisme n'en est qu'à son début, et nous comprenons déjà qu'elle est sans fin.
Le politologue et éditorialiste Guillaume Bigot, explique bien que cette obsession d'une valorisation des minorités passant par des œuvres revisitées d'une façon anachronique, n'a pas lieu d'être, puisqu'il existe bien des œuvres mettant en avant ces minorités dont elles pourraient être fières. Pourquoi donc vouloir détourner une œuvre danoise, pensée par un auteur danois qui logiquement, ne pouvait avoir l'idée dans les années 1800 où la population danoise était exclusivement blanche, d'une incarnation noire pour son héroïne ? Ne serait-on pas étonné que l'histoire de Kirikou se déroulant dans un village africain, soit figurée par une enfant à la peau blanche ?
A travers le wokisme, chaque communauté cherche une reconnaissance et veut désormais sa part de marché. Je pose donc la question suivante :
Ariel, la jeune sirène à la peau noire qui rêve de devenir humaine dans le conte, et de vivre à la surface elle aussi, ira-t-elle jusqu'à se transformer en un homme, ou un être non genré, ou bien encore non binaire, lors de la prochaine adaptation ? Telle est la question posée en sous-texte par un wokisme qui par définition n'a pas de limite.
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