Dix voies pour un retour au (vrai) Socialisme
Être ou se réclamer de gauche ce n’est pas voter ou supporter untel ou untel. Ce n’est pas non plus faire un jeu d’alliance pour qu’une cendrillon ou un roitelet puisse accéder au pouvoir suprême. Ce n’est pas mettre sur un piédestal un individu avide de bling-bling non plus.
Être de gauche c’est se dire que nos vies ont un sens, et qu’elles doivent s’inscrire dans un collectif, sans négliger l’aspect privé où l’idée d’une certaine « réussite personnelle » doit pouvoir être convertie en récompense.
C’est aussi respecter un modèle laïque, qui doit être positionné au-dessus du religieux, de tous les religieux.
C’est tendre une main quand la vie distribue mal les cartes, mais c’est aussi protéger et réprimer sans fausse excuse.
C’est surtout de ne pas faire les jeux de toutes sortes de lobbies qui viendront priver le peuple des fruits d’un travail mis en partage.

Redevenir maitre chez soi
En tout premier lieu, il s'agit de renationaliser le système bancaire, au profit de l'État et du peuple. Droit régalien par excellence et, qui aurait dû le rester, c'est à la société à organiser ses propres règles bancaires, et non pas au privé à dicter ses conditions, qui n'ont pour visée qu'à valoriser le profit à son unique endroit. Rendre morale une banques est illusoire, la contraindre à jouer un rôle propre avec des gardes-fous solides, reste envisageable.
Redevenir maitre de fabriquer sa monnaie c'est l'assurance que demain l'on puisse financer à moindre cout des projets éducatifs, de santé publique, de recherche ou d'une quelconque évolution de l'individu par l'apprentissage et la formation.
Il ne saurait être question de se retrouver étrangler plus encore, par des remboursements d'intérêts allant grossir les colonnes crédits des usuriers de la sacro-sainte finance, qui asservissent les peuples aux quatre coins de la planète.
— Les grincheux diront : « impossible, l'on ne peut pas y arriver tout seul ? »
Et si seulement nous commencions, si nous montrions la voie ne serait-ce point possible ? Combien de pays (dont la France) pratiquèrent au début du siècle dernier la peine de mort et combien, petit à petit, ont fini par l'abolir ? Il n'a suffi que d'un pour montrer la bonne voie, depuis la majorité des pays ont fini par la supprimer.
C'est toujours le premier pas qui coute, mais souvent c'est le détonateur d'une prise de conscience collective.
Pour revenir au sujet de la banque, celle-ci se devra d'accompagner tout entrepreneur dans son développement et de protéger les dépôts de ses clients. Revenir à cela est du simple bon sens... près de chez nous !
Un quoi ? Un R.M.I.V. !
Un « revenu minimum individuel vital », qui comme son nom l'indique serait une rente versée à chaque naissant de la nation pour subvenir à ses besoins fondamentaux : se nourrir, se vêtir, se chauffer, se loger.
L'individu souhaitant plus et ayant des capacités plus accrues pourra faire des études, devenir chirurgien, chercheur, etc... et sera récompensé pour cela. Il pourra en plus du « R.M.I.V. » obtenir par un salaire de quoi récompenser ses mérites.
Mais récompenser le mérite c'est de le faire intelligemment. Un directeur de la finance, ou une patronne d'agence de publicité (au hasard la Parisot) n'a pas à gagner des sommes extravagantes, plus que l'homme qui sauvera une vie à 3 heures du matin dans un centre hospitalier.
Plafonner des rétributions est aussi un acte citoyen, sans pour autant niveler par le bas.
Europe mon amour
Je suis Français et par voie de conséquence un des composants de cette bonne vieille Europe. Je n'en rougis pas, cette idée m'a jadis séduit. À ce jour, elle me met en colère.
Revenir sur le traité de Lisbonne est un acte de salubrité. Nous avions voté comme nos amis hollandais et irlandais « NON » à cette vitrine du libéralisme. Alors, même si l'on doit reprendre tout à la base ; eh bien faisons-le, et enfin mettons en place un nouveau et réel projet plaçant l'homme social au cœur de cette union des peuples d'Europe.
Le noyau central est l'individu et son épanouissement pour le bien commun, ce n'est pas valoriser comme c'est le cas actuellement : les biens privés pour privilégiés.
Ouvrir les yeux... en grand !
Quand sur un marché aux puces la police arrête un vendeur pour contre-façon, ou lorsqu’un service de répression des fraudes enquête sur un site marchand en ligne pour vente de faux produits, il faut que le petit peuple de gauche joue le rôle des cerbères et cesse d'avoir des yeux de Chimène, pour des femmes et hommes qui n'ont de gauche que le nom.
DSK, Kouchner, Valls etc… ont peut-être (?) eu ces valeurs fût un temps assez ancien sans doute, mais de nos jours qui, avec simplement trois neurones connectés, pourrait croire que ces hommes sont positionnés sur ce plan. Avec eux, il y a tromperie sur la marchandise !
Ô certes à l'Assemblée nationale, faute du manque de strapontinss à droite, on a fini par leur trouver une place pas trop loin, mais ceci ne devrait pas les autoriser à désormais se réclamer des vertus d'un Blum, d'un Jaurès et autre De Gaulle.
Hérité d'un taudis et le repeindre en rose pâle, cela n'en fera jamais un palace social pour autant. Sous la couche de peinture il restera encore la moisissure et si l'on ne la traite pas, il y a fort à parier que la contamination continue quelques temps après.
Ils viendront comme d'accoutumée sur les plateaux de télévision et, nous abreuveront de toutes leurs certitudes d'homme qui a enfin compris (un grand leitmotiv), c'est pourquoi cette fois là, il ne faudra pas tomber dans ce piège n'ayant pour but que d'endormir la proie avant de la dépecer !
Consultation du peuple
À l'instar d'une grande démocratie, je cite la Confédération Helvétique, le peuple de France doit retrouver la parole et doit l'exprimer au travers de consultations référendaires plus fréquentes, et bien entendu sur des sujets majeurs et touchants à leur cadre de vie.
Tout comme une voie proportionnelle doit revoir le jour à l'Assemblée. En effet, toutes les sensibilités doivent être exprimées, quand bien même certaines seraient dérangeantes. On ne combat de mauvaises idées qu'en rendant meilleure la vie des citoyens, et non pas en bâillonnant les cris que l'on désire sourds à tout jamais.
C'est la lutte... contre les Trusts
Qu'un groupe comme Bouygues puisse avoir autant d'entreprises sur divers secteurs qui n'ont rien à voir entre eux (rappelons que son cœur de métier est le BTP) n'est pas sain. Cette présence dans la téléphonie, l'internet, la télévision, etc... n'est pas, pour une démocratie, un gage de pluralité impartiale. Idem pour les trois ou quatre personnes se partageant l'information issue de la presse écrite. Un Lagardère n'a pas à avoir une telle position qui est proche de l'oligopole.
Dans le même ordre d'idée des activités hautement stratégiques liées aux énergies, et à l'eau n'ont pas à être privées. Tout au moins pas totalement, un contrôle de l'état est vital, car celles-ci se doivent d'appartenir au peuple de France.
Des fondamentaux à revoir
Éducation, formation, justice, santé et représentation du peuple sont à bout de souffle. Un retour vers le futur pour un pilier comme l'Éducation est indispensable, tout comme rendre la justice « juste » est obligatoire. Trop de gens à moyens échappent aux condamnations qu'ils mériteraient pourtant.
Notre système à deux chambres n'est plus en phase avec les attentes de la nation, suppression du Sénat donc. Vérifier que les lois sont conformes à la constitution est largement suffisant. Et dépoussiérer le code Napoléon est une tâche qui ne devrait plus attendre. Le chef de l'état doit être responsable de sa politique et la justifier, exit là aussi le 1er sinistre. Qui a dit régime présidentiel avec une dose de proportionnelle.
Réformes des remboursements de certains soins. Il est anormal que « des prises en charge » liées à la vue ou à l'orthodontie soient si peu remboursées. Faute à une évolution non prise en compte. Nous vivons avec parfois des outils ou des schémas dépassés.
Et enfin, reconnaissance du vote blanc. Ici aussi, chacun de nous a le droit à exprimer une parole, et à être entendu. La recherche d'un consensus à une majorité qualifiée, forcera à travailler pour l'intérêt général de la population.
La France, République laïque
Cette nation a pris sa part de pauvreté venant d'horizons divers et les a aidés tant bien que mal. Aucun État ne peut se targuer d'être parfait, mais avec les U.S.A. nous avons été une terre accueillante et ceci l'on ne peut point nous l'ôter.
République laïque veut dire un espace commun pour tous, et Dieu veillera sur chacun d'entre-nous dans nos foyers respectifs. Ni foulard, ni kippa, ni Svastika n'ont à être portés dans les lieux ou l'intérêt public a cours.
Ceux, désireux de partager ces valeurs seront les bienvenus, pour les autres la porte restera close, voir un billet retour sera à gagner.
Nous avons notre histoire, nos ancêtres, nos croyances, nos us et coutumes et, il ne saurait être question de se laisser, par qui (ou quoi) que ce soit, dicter une conduite qui mettrait à mal ce que nos pairs ont forgé de leurs mains et bien souvent, au péril de leurs vies.
Des alliances à rechercher
Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, les U.S.A se veulent le phare du monde. Vouloir rejeter l'ensemble de ce pays serait d'une stupidité confondante. Mais vouloir comme notre cher président, tout accepter est une idiotie incommensurable.
Que nous ayons des relations saines voir privilégiées sur certaines activités, cela va de soi ; mais il y a d'autres pays avec qui nous pouvons discuter sans pour autant renier les liens nous unissant.
Mais il ne faut pas être dupe de l'égoïsme des États-Unis et de la guerre économique déclarée par Reagan. Leur désir hégémonique n'a pour dessein que de favoriser leur pays et unique leur pays. Il n'y pas ni notion d'équité, ni de partage.
D'autres voies d'entente existent et il suffit de se creuse les méninges. Tiens les pays du B.R.I.C. C'est sans doute là qu'il faille appuyer un poil plus. Le Vénézuela ou des contrées d'Amérique du Sud, Le Canada... bref en cherchant bien on voit qu’en marge des États-Unis une vie reste possible.
Remise à plat du système d'imposition
La taxe d'habitation pénalise trop souvent les pauvres, et certaines personnes qui héritent sans mérite échappent eux à divers devoirs. Est-ce tout simplement normal ? Que des parents veuillent transmettre un héritage cela se conçoit, un appartement pour en faire son cadre de vie, etc... est sain. Mais léguer des fortunes qui promeuvent l'oisiveté est abject.
De même que l'impôt est une trace communautaire et sans doute l'unique qui unisse les êtres. Sans cela c'est l'anarchie totale. Mais il doit devenir direct, plus souple et mensualisé. Il ne doit pas étrangler, mais doit contribuer.
Un autre chantier concernera les allocations pour les enfants qui seront versées jusqu'au 17 ans révolu, et basé sur les salaires perçus. Ceux qui gagnent moins percevront un peu plus.
C'est en travaillant sur des idées pouvant réparer le sort des concitoyens laissés pour compte que par voie de conséquence nous améliorerons tout ce qui touche à la violence et aux incivilités. Je reste convaincu que c'est en donnant aux gens une vie décente que nous favorisons l'émergence d'une société pacifiée.
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