Docteur Vincent et Mister Peillon
Au fil du temps, s’éloignant d’une image de « gendre idéal », Vincent Peillon s’est montré instable, fragile psychologiquement, manquant de courage et d’honnêteté, et fort imbu de lui-même. Sa dernière pirouette l’a particulièrement démontré.
Mais l’affaire du refus du débat avec E Besson sur France 2 laisse aussi deux arroseurs arrosés ...
Manquant de courage : il s’est défilé, et ce ne sera pas la 1è fois (ex à Nice pour un meeting organisé par le parlement européen, juste après l’affaire de Dijon : des militants de Désirsdavenir membres d’EAG l’attendaient pour une explication...). On ne doit pas sous-estimer intellectuellement Besson (il peut en aller différemment d’un point de vue humain !) Besson, qui lors de ce débat écouté par certains qui ne sont pas ses partisans, a sorti des arguments intéressants (avis rapportés). L’opinion de Besson dans l’express suite à cette fuite est redoutable de pertinence !
Manquant d’honnêteté : Peillon a menti à FR2. Il a aussi menti sur des propos qu’il a tenus sur BFMTV suite à Dijon sur S Royal. Il les a tenus, on les a entendus, il y a des vidéos, et il dit ne pas les avoir tenus. Il a trahi Ségolène Royal en essayant de récupérer EAG (lui faire "un enfant dans le dos"...). Il avait auparavant trahi Montebourg (avec le NPS). Par ailleurs, tout au long de la journée ayant suivi sa dérobade, au fil des médias qu’il écumait, sa version et ses explications de son geste ont changées. Il serait trop long de les citer en détail, mais on est parti de "je me suis rendu compte en lisant les médias que j’allais être instrumentalisé", à "on m’a imposé un passage en dernier" démenti par FR2, à "préméditation de la dénonciation d’un débat obscène" etc...). Débat obscène, mais qu’il redemande...
Manque d’honnêteté vis-à-vis de ses électeurs à un parlement européen où il ne va pas... "C’est cher payer la belle gueule" !
Fort imbu de lui-même : quels sont ses faits de gloire, justifiant une pertinence particulière de son avis sur l’identité nationale, ou l’immigration ? Il n’est pas élu local, sa députation européenne il l’a obtenu dans le sillage du PS et grâce à S Royal lors des dernières élections. Il demande un débat entre lui et Besson (après l’avoir jugé obscène) : Pourquoi lui ? Est-il le meilleur débateur possible sur le sujet ? D’autres au PS ou ailleurs auraient un avis autant, sinon plus, pertinent, M Valls par ex, D Bertinotti, ou M Aubry - n’était-ce pas à elle de choisir le représentant du PS ?-, ou S Royal...
Pourquoi Peillon ? Cette dernière question indique au passage que le choix par FR2 de Peillon n’était peut-être pas innocent, si l’on considère que tout ce qui peut donner une importance à Peillon, ce qui grandit Peillon, peut "réduire" Ségolène Royal, diminuer Royal. Si tel était le cas, il y aurait 2 arroseurs arrosés dans l’affaire du débat foiré : FR2 et Peillon...
Evoquons enfin sa demande de nomination comme inspecteur de l’éducation nationale à Darcos, que l’on évoque depuis quelques jours. Au nom de quelles compétences ? Une agrégation de philo suffit-elle ? Au nom de quelle pratique, de quelle réussite ? De ses absences au parlement européen peut-être ??? Bon, on le sait, d’autres nominations sur ce type de poste ont été douteuses, mais cela ne réhaussera pas le blason de l’éducation nationale !
Il semble enfin que ce trait de caractère explique son échec à des élections locales...
Instable : ce trait est lié aux remarques sur ses changements de position, de soutiens à tel puis telle, puis tel, puis lui..., ses variations d’explication de ses motifs... Il nie des faits (des propos tenus devant témoins, enregistrés et diffusés, qu’il dit ne pas avoir prononcés)… Il a dénoncé une pratique de coup médiatique à Dijon alors qu’il s’en vante aujourd’hui .
Fragile psychologiquement : La réaction de Peillon à Dijon était outrancière, il ne se contrôlait plus. La violence de ces accusations, le voir à la télé transpirant et fort en colère, utilisant des termes très durs vis-à-vis de celle qu’il était censé soutenir, était surprenante. Il aurait pu reprendre la main avec une pirouette humoristique sur la situation, il ne l’a pas fait (contrairement à Ségolène Royal qui a maitrisé la situation en en soulignant le côté cocasse - référence à la moutarde-). Mais Peillon n’a pas d’humour, il se prend trop au sérieux ! (imbu de lui-même)
Les termes de "psychiatrie lourde" utilisés à l’égard de S Royal n’avaient rien à faire dans un contexte politique. Ils sont trop décalés par rapport au sujet, outranciers, devenant presque orduriers utilisés ainsi. Il a traité S Royal de « folle du Poitou »... sans se rendre compte que leur démesure retourne ces paroles contre celui qui les profère. Au fond, il transfère sur d’autres ce qu’il est, fragile d’un point de vue psychologique, incapable de se contrôler, colérique et capricieux.
"Un prof de philo bien mignon", c’est simplement bon au lycée, …
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