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Donald Trump devant l’Histoire

 

Donald Trump a perdu, mais ce sont les Démocrates qui font la gueule

Il se battra jusqu‘au bout et tous les recours légaux seront (à juste titre) explorés, mais il faut se rendre à l’évidence : Donald Trump a raté, de peu, sa réélection. Quel est le bilan de ce Président hors du commun ?
 
1) Economie : et le fossé devint gouffre
Avant que le COVID ne frappe, l’économie américaine était au nirvana. Le plein-emploi bénéficiait aux moins qualifiés, les salaires augmentaient enfin, et plus particulièrement au plus bas de l’échelle sociale.

Le coronavirus aurait dû sonner le glas de ce succès. Paradoxalement, il l’a mis en valeur. Confronté au virus, Donald Trump a respecté le fédéralisme. En règle générale, les Etats « bleus » (Démocrates) ont choisi de mettre en place des mesures de confinement strictes et de longue durée. Les Etats « rouges » (Républicains) ont choisi une approche légère, s’approchant du modèle suédois. En Amérique comme en Europe, on n’a observé aucune corrélation entre confinement et bilan sanitaire. En Amérique comme en Europe, on a observé une corrélation sans appel entre confinement et ravages socio-économiques. L’Amérique est donc coupée en deux : des Etats bleus dévastés par la conjonction du confinement et des émeutes raciales encouragées par les édiles, et des Etats rouges qui, après une faiblesse printanière, ont retrouvé toute leur vigueur. Avant même de voter dans les urnes, les Américains ont voté avec leurs pieds (et leurs pick-up trucks) : fuyant par centaines de milliers les Etats bleus pour retrouver l’ordre, la liberté et la prospérité dans les Etats rouges.

Au niveau national, cela s’est traduit par un rebond spectaculaire de l’économie au troisième trimestre après la lourde récession du second trimestre. Pour 2020, la récession devrait se limiter à 3.5% du PNB aux Etats-Unis contre une prévision de -8.3% pour l’Eurozone, estimée avant même que le deuxième confinement ne soit décidé (le bilan final sera donc bien pire). Avant 2020, l’Amérique confirmait son avance sur l’Europe. En 2020, c’est un gouffre qui s’est creusé. Avec un taux de chômage national revenu à 6,9%, l’Amérique est de nouveau proche du plein emploi, tandis que l’Europe se prépare à un hiver sans fin de misère et de chômage de masse.
Un point noir cependant, et de taille : le déficit budgétaire, qu’un regrettable consensus bipartisan a décidé de totalement ignorer. Bonne nouvelle : le Sénat républicain, désormais opposé à un Président démocrate, va soudainement retrouver la vertu.
 
2) Politique étrangère : Trump rebat les cartes
A Paris et à Berlin, Donald Trump donnait des poussées d’urticaire. Ses attaques contre Angela et Emmanuel étaient parfois justifiées (quand il les accusait de ne pas contribuer à leur propre défence), souvent gratuites. Son style exaspérait, et les capitales européennes vont pousser des soupirs de soulagement. Peu importe en fin de compte : il y’a belle lurette que l’Europe n’est plus une priorité stratégique pour les Etats-Unis.

Le succès majeur de Donald Trump se situe sur un autre terrain : le Moyen-Orient. Prisonnier des dogmes de « Foggy Bottom » (le Quai d’Orsay américain), Obama avait laissé cette région sombrer dans la violence : guerres civiles en Syrie et au Yémen, montée en puissance de l’Etat islamique, Iran étendant partout ses tentacules malfaisantes et accord de paix introuvable entre Israêl et ses voisins arabes. John Kerry, exprimant la doxa diplomatique, expliquait qu’il était rigoureusement impossible pour Israël de parvenir à un accord de paix avec ses voisins sans le consentement préalable du leadership palestinien (qui, depuis des dizaines d’années, a manifesté qu’il n’avait aucun désir de parvenir à un tel accord) : la situation était dans une impasse. Donald Trump a brûlé tous les dogmes : il a déplacé l’Ambassade des Etats-Unis à Jérusalem, il s’est retiré de la Syrie, il a exécuté le général iranien Soleimani. A chaque fois, les sages et les experts prédirent la déflagration, voire une Troisième Guerre Mondiale. Le résultat final fut la signature historique des accords d’Abraham entre Israël, les Emirats Arabes Unis et Bahreïn, avec l’Arabie Saoudite à venir si Joe Biden a la sagesse de poursuivre dans la même voie. L’impossible est devenu réalité.

En Chine enfin, Donald Trump a également rebattu les cartes. Joe Biden était avant tout préoccupé d’enrichir sa famille en vendant son influence en échange d’espèces sonnantes et trébuchantes. Donald Trump, plus préoccupé par l’intérêt national, a choisi une approche de confrontation avec cette dictature émergente. Cette approche ne sera pas remise en cause.
 
3) « Drain the swamp » (asséchez le marécage)
L’élection de Donald Trump en 2016 révélait le gouffre qui s’était creusé entre le peuple (définition de Michel Onfray : « ceux sur qui le pouvoir s’exerce ») et la classe dirigeante (haute administration, agences de renseignement, media, Hollywood, universités, Big Tech). Le sociologue John Marini avait identifié que l’hypertrophie de l’ « Etat Administratif » était au cœur de la crise de la démocratie américaine. Cette crise se traduisant, selon les termes de Martin Gurri, par une « révolte du public », qui faisait pendant à la « révolte des élites » diagnostiquée par Christopher Lasch. Toute ressemblance avec la France n’étant en aucune façon fortuite.

Ce que nul n’aurait pu imaginer en 2016, c’est la violence de la réaction du Léviathan à la victoire de Donald Trump. La fausse « collusion russe », faite de faux dossiers, de diplomates piégés par le FBI, d’écoutes illégales et de fausses informations répandues sans relâche pendant trois ans par les media est probablement le plus grand scandale politique de l’Histoire des Etats-Unis, mêlant l’Administration d’Obama, les services de renseignement (FBI et CIA), les media et le parti démocrate dans une entreprise sans précédent de déstabilisation du Président élu. Entreprise que les parties prenantes refusent jusqu’à ce jour d’assumer.

Ce fut également la procédure de destitution entamée en 2019 afin d’empêcher Donald Trump d’enquêter sur la corruption massive de la famille Biden en Ukraine. Confrontés aux preuves incontestables de la culpabilité de Joe Biden et de son fils, les media choisirent de censurer l’information, tandis que Twitter et Facebook bloquaient tous les comptes qui tentaient de la diffuser.

Napoléon disait de Talleyrand qu’il était « de la m… dans un bas de soie ». Avec les clans Clinton et Biden, ce sont deux m… qu’Obama avait installées au cœur de Washington, recouvrant leurs trafics d’influence de sa rhétorique soyeuse. La politique étrangère des Etats-Unis était à vendre, pourvu que les millions affluent par dizaines dans la Fondation Clinton et sur les comptes cachés du fils et du frère de Joe Biden. Obama avait voulu que son administration soit « scandal-free » : on sait aujourd’hui qu’elle a été l’une des plus corrompues que les Etats-Unis aient connues.

Dans le film « The Matrix », le héros Neo est confronté à un choix crucial : s’il prend la « pilule rouge » (red pill), il deviendra irrévocablement conscient de l’état d’avilissement insupportable dans lequel la Matrice maintient l’humanité. Si, au contraire, il prend la « blue pill », il restera dans un état de bienheureuse ignorance. Au cours des dernières années, de plus en plus d’Américains ont pris la « red pill » et se sont rendus compte du degré de complicité des media dans la corruption qui émane de Washington D.C. Parmi les grandes chaînes câblées, seule Fox News a maintenu une diversité d’opinion : les Trumpistes inconditionnels (Sean Hannity) affrontent les Trumpistes critiques (Tucker Carlson) et les anti-Trumpistes impénitents (Chris Wallace). Cet espace de diversité explique que Fox News écrase désormais ses concurrents devenus monolithiques dans leur exécration inlassable de Donald Trump (CNN, MSNBC et, dans la presse écrite, New-York Times et Washington Post). Plus encourageant encore, un nouvel écosystème se crée, où se développent des espaces de discussion libres, loin du sectarisme maoîste qui étouffe les salles de rédaction des grands media : des podcasts (Joe Rogan, Dave Rubin, Ben Shapiro) qui attirent des millions d’abonnés ou des sites tels que substack.com qui accueille de grands noms de journalistes de gauche (Glenn Greenwald, Matt Taibbi, Andrew Sullivan), réfugiés de l’oppression de leur clan. Cette prise de conscience est, en soi, un espoir pour l’avenir des Etats-Unis, même s’il reste à déterminer comment elle se traduira en actes.
 
4) Les Juges : interpréter la Constitution, pas la réécrire
Aux Etats-Unis, le Président nomme les Juges fédéraux, sous réserve d’approbation du Sénat. Au sommet de la pyramide judiciaire se situe la Cour Suprême, dont les neuf membres nommés à vie ont des droits sur tout : l’avortement, la peine de mort, le mariage gay, le droit syndical etc.
 
La Justice en Amérique est devenue au cours des dernières décennies de plus en plus partisane et politisée. Deux philosophies judiciaires s’affrontent. A droite, on penche pour une lecture « textualiste » ou « originaliste » de la Constitution : celle-ci dit ce qu’elle dit, ni plus ni moins. Si on veut la changer, ce n’est pas le travail du Juge de le faire, celle-ci doit être amendée selon le processus prévu. A gauche, on penche pour la théorie de la « Living Constitution » : la Constitution est un document vivant, et le rôle du Juge est de favoriser le progrès social sans se restreindre à une lecture littérale de celle-ci. Au cœur de cette controverse : « Roe vs Wade », le jugement rendu par la Cour Suprême en 1973 par lequel elle contraignait tous les Etats à reconnaître le droit à l’avortement. Avant Roe vs Wade, les représentants politiques décidaient dans chaque Etat de reconnaître ou non le droit à l’avortement et en déterminaient les modalités. Avec Roe vs Wade, la Cour Suprême a préempté ce processus politique pour imposer son choix à tout le pays. Personne ne prétend que la Constitution américaine, rédigée en 1787, n’édicte réellement un droit à l’avortement. Peu importe, les Juges ont décidé, les électeurs n’ont qu’à se taire : Living Constitution. Cette décision empoisonne depuis près de 50 ans le débat politique : les Démocrates exigent son maintien, les Républicains souhaitent revenir à un processus démocratique et décentralisé.
 
En quatre ans, Donald Trump a nommé des centaines de Juges à tous les niveaux, dont trois à la Cour Suprême. Ce faisant, il a durablement influencé le droit pour les décennies à venir, réaffirmant le principe selon lequel les Juges doivent interpréter la Loi mais pas la faire.
 
5) Relations raciales : le Parti Républicain devient multi-ethnique
Avec la montée en puissance de l’ « identity politics » et les émeutes raciales, les Démocrates ont mis la question raciale au cœur du débat politique. La méritocratie ne serait que le masque de l’oppression blanche. Ainsi, en Californie, un référendum (Proposition 16) exigeait l’inscription de la discrimination raciale, en faveur des minorités, dans la Constitution (elle a été rejetée). Martin Luther King, qui demandait que les individus soient jugés selon leur caractère et non pas selon la couleur de leur peau, ést dénoncé comme un laquais des suprématistes blancs. De même, en choisissant Kamala Harris, rejetée sans appel par les électeurs Démocrates lors des primaires, pour l’unique raison qu’elle est Noire et femme, Joe Biden marquait la prévalence des catégories identitaires sur le mérite personnel. Avec ce discours de guerre raciale, les Démocrates croyaient avoir trouvé la martingale : il allaient dénoncer sans relâche Donald Trump comme raciste et « white supremacist », et les minorités raciales (et sexuelles) n’auraient d’autre choix que de voter Démocrate. Le piège était presque parfait, mais les élections ont signé l’échec total de cette stratégie : Donald Trump a reçu plus de votes de minorités ethniques (Noirs, Hispaniques, Indiens d’Amérique) qu’aucun candidat Républicain avant lui depuis 1960. De même, le pourcentage d’électeurs LGBT ayant voté pour lui a doublé, passant de 14% en 2016 à 28% en 2020. Il se trouve que l’on peut être Noir et/ou homosexuel et préférer être reconnu avant tout comme un individu et comme citoyen, plutôt que de se voir assigné à résidence identitaire. Les Démocrates n’avaient pas prévu cela, ils vont devoir retourner à la case départ.
 
 
Adieu Donald !
Vaincu d’un chouïa par l’incomparable puissance de frappe financière et médiatique de ses adversaires, Donald Trump ne tirera pas sa révérence : il n’a pas ces gracieusetés. Il multipliera les tweets furibards, tout en majuscules et truffés de fautes d’orthographe, mais il partira quand même. Ce milliardaire new-yorkais a su comme nul autre comprendre et se faire aimer de l’Amérique profonde, et comme nul autre se faire exécrer par ses pairs de l’élite côtière. Il entre désormais dans l’Histoire. Il peut porter la tête haute : le jugement de celle-ci lui sera clément.
 


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38 réactions à cet article    


  • Clark Kent Séraphin Lampion 9 novembre 2020 08:39

    « Donald Trump a perdu, mais ce sont les Démocrates qui font la gueule »

    Parce qu’ils savent qu’il ont remporté une victoire « à la Pyrrhus » , ce roi de l’antiquité qui avait infligé aux Romains une défaite en subissant de telles pertes que son royaume n’a jamais pu s’en remettre.


    • Francis, agnotologue Francis 9 novembre 2020 08:47

      @Séraphin Lampion
       
      une victoire « à la Pyrrhus » 

       ? Et quelles sont leurs pertes ?


    • Clark Kent Séraphin Lampion 9 novembre 2020 09:15

      @Francis

      les hispanos
      une partie des afros
      le sénat
      la chambre des représentants
      la cour suprême
      une partie de l’empire passé à la Chine


    • velosolex velosolex 9 novembre 2020 20:43

      @Séraphin Lampion
      A bon...les démocrates font la gueule, et les républicains fient aux éclats...
      On n’a pas tout à fait la même lecture des faits. 
      Quand à Poutine, il a pas l’air de se taper sur les cuisses. Pas encore sortie un p’tit mot de bienvenue au club à Biden. 
      Ce pauvre Trump, un type à la rare élégance, compte les trous qu’il fait.
      Je parle du golf 
      Parait qu’il raye déjà les jours qui le séparent de la nouvelle élection.
      Il a échappé de justesse au covid qui normalement était bidon. Je n’ai pas dit biden. 
      Mais sera t’il rattrapé par la peste porcine ?....


    • Michel DROUET Michel DROUET 15 novembre 2020 10:22

      @Séraphin Lampion
      Rappelons tout de même que Trump était légèrement minoritaire en voix lors de son élection et là qu’il l’est beaucoup plus...


    • Francis, agnotologue Francis 9 novembre 2020 09:06

      Article très bien informé, mais il laisse entendre que la majorité des Américains étaient trumpistes. Il ne dit pas qui sont ces électeurs qui ont voté Biden en si grand nombre. Pourtant il y en a eu beaucoup.

       

      Point 5 : ’’ Martin Luther King, qui demandait que les individus soient jugés selon leur caractère et non pas selon la couleur de leur peau, ... ’’

       -> Je suppose qu’il faut lire : « Martin Luther King, qui demandait que les individus soient jugés selon le caractère de leur crime, et non pas selon la couleur de leur peau » ?

       

       

       


      • Clark Kent Séraphin Lampion 9 novembre 2020 09:29

        @Francis

        Le texte exact du discours du 28 aout 1963 ets :

        « I have a dream that my four little children will one day live in a nation where they will not be judged by the color of their skin but by the content of their character. »

        Or, le mot « character » en américain (qui n’est djà plus de l’anglais), ets un des nombreux faux-amis qui font des young-leaders des éponges qui ne digèrent pas ce qu’elles absorbent mais le restituent sous une forme méconnaissable.

        « Character » dans ce texte signifie « personnalité », « essence-même » de la personne. Dans le théâtre anglo-américain, « a character » signifie « un personnage », c’est-à-dire une assemblage de qualités et de défauts qui peuvent être interprétés par des comédiens au physique différent pour vu que l’acteur conserve la « valeur » du personnage.

        Une autre formulation de MLK était :

        « Ce qui compte, chez un homme, ce n’est pas la couleur de sa peau ou la texture de sa chevelure, mais la texture et la qualité de son âme. »


      • Francis, agnotologue Francis 9 novembre 2020 09:44

        @Séraphin Lampion
         
         merci pour cette précision. J’avais interprété le mot « jugés » au sens judiciaire.


      • Clark Kent Séraphin Lampion 9 novembre 2020 09:52

        @Francis

        MLK était pasteur, pas avocat ni juge. Son vocabulaire est religieux et pas juridique.


      • pemile pemile 9 novembre 2020 09:24

        « Il entre désormais dans l’Histoire. Il peut porter la tête haute : le jugement de celle-ci lui sera clément. »

        Celui de la justice le sera peut être un peu moins ?

        Vous êtes dispo pour écrire le même genre d’article dithyrambique sur l’éternelle victoire du bienfaisant Kim Jung Un ?


        • velosolex velosolex 9 novembre 2020 20:47

          @pemile
          Vasseur, ou Vassilinovitch ?
          Je me méfie de ces noms bien français à l’inspiration Russe. Un de plus me direz vous. 
          Perso, je préfère Spunik, la manipulation est moins criante


        • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 9 novembre 2020 09:44

          Tous ces articles qui défendent Trump et passent la modération risquent bien d’entacher Agora.vox. Si au moins il été revenu sur les avancées des LGBT et montré un certain profil éthique. Non, rien,.... Une totale catastrophe. 


          • velosolex velosolex 9 novembre 2020 20:50

            @Mélusine ou la Robe de Saphir.
            C’est sûr que j’en ai moi aussi ma claque de jouer les contre feux.
            Généralement je suis interdit de commentaire très rapidement sur ce genre d’article.
            .....« En raison de graves manquements aux devoir de la charte...Etc ; »...
            Inutile de prendre cette peine
            Je crois bien que je vais les laisser parler entre eux. 


          • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 9 novembre 2020 09:52

            Seul aspect positif, il a donné un coup de frein à la mondialisation. Mais ce n’est pas par conviction morale. C’est un parfait néo-libéral mais voulant faire passer l’Amérique en premier. Pour le reste, une véritable ordure...Dans mes proches, j’ai eu l’avis de la graphologue qui a analysé son écriture : le pire homme qui puisse exister et à qui on a confié le bouton de l’arme nucléaire...Enlil ou le Colosse de Rhodes aux pieds d’argile, j’hésite.... 


            • vesjem vesjem 9 novembre 2020 22:08

              @Mélusine ou la Robe de Saphir.
              « le pire homme »...
              çà m’étonnerait ; tu as si souvent répété que c’était itlair
              t’as oublié celui-là
              tu vas peut être les mettre sur le même plan , mais l’un n’a pas enclenché de guerre et l’autre oui (bien que le signe astro de ce dernier, d’après tes propres analyses d’un précédent article, fût « très paisible et pacifique »)
              ce que tu devrais comprendre, c’est que donald est le moins pire des présidents us ;
              mais hélas pour toi, tu es constamment dans l’ésotérisme et la rêverie ;
              tu n’as pas le niveau pour produire une pensée géopolitique « distanciée »de tes croyances idiotes


            • Buzzcocks 9 novembre 2020 10:22

              Article équilibré, mais vous avez oublié de dire que pendant son mandat, il était passé de handicap 15 à 13 au golf.

              Sinon, on voit la baisse du niveau scolaire, normalement, dans une dissertation, on met dans un premier chapitre ce qui est bien, dans un second, ce qui est négatif, et on fait une synthèse pour la troisième partie.

              Là, il manque visiblement un chapitre.


              • eddofr eddofr 9 novembre 2020 10:43

                Dans un système autodestructeur, qui court inévitablement à sa perte (et à la notre), un gros con mythomane et égocentrique fera mieux qu’un bon gestionnaire propre sur lui.

                Car chaque « dysfonctionnement » provoqué par le gros con retarde d’autant la l’autodestruction systémique ...


                • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 9 novembre 2020 11:06

                  Cela ne signifie nullement que je me réjouis de la victoire des opposants..... Comme le disait David ICKE : ni-ni....


                  • phan 9 novembre 2020 11:23
                    << Donald Trump a brûlé tous les dogmes : il a déplacé l’Ambassade des Etats-Unis à Jérusalem, il s’est retiré de la Syrie, il a exécuté le général iranien Soleimani. >>

                    Désolé, les résolutions de l’ONU ne sont pas des dogmes. Jérusalem n’est pas la capitale de l’Israël biblique, et l’annexion du Golan et de la Cis-Jordanie est contraire aux droits internationaux. Il s’est retiré d’une partie de la Syrie en laissant les Kurdes de Syrie dans la merde, en conservant les puits de pétrole et a déchiré l’accord nucléaire iranien.
                    Obama n’avait pas les couilles de bombarder la Syrie, Trump avec l’Eborgneur et May l’ont fait.

                     << Joe Biden était avant tout préoccupé d’enrichir sa famille en vendant son influence en échange d’espèces sonnantes et trébuchantes. Donald Trump, plus préoccupé par l’intérêt national, a choisi une approche de confrontation avec cette dictature émergente.>>

                    Désolé, Trump protège sa marque en Chine. Après son élection en 2016, la direction de la Trump Organisation est confiée à trois de ses enfants, Donald Jr, Ivanka et Eric.
                    Sans parler du complot à plusieurs milliards de dollars de Jared Kushner pour livrer l’arme atomique aux Saoudiens.

                    • agent ananas agent ananas 9 novembre 2020 12:38

                      Ce que l’auteur ainsi que la plupart des éditocrates semblent ignorer ou oublier, est que la Constitution US ne donne pas aux médias le pouvoir de déclarer le vainqueur d’une élection présidentielle ... Heureusement.

                      Wait and see ...


                      • Jonas Jonas 9 novembre 2020 13:27

                        "il faut se rendre à l’évidence : Donald Trump a raté, de peu, sa réélection. Quel est le bilan de ce Président hors du commun ?’

                        Quelle évidence ? Avec la fraude massive avérée soutenue par tous les mass-média, Trump ne peut pas laisser passer ça, sinon, plus jamais un président républicain ne sera élu !


                        • bernard29 bernard29 9 novembre 2020 14:13

                          « Sleepy Joe » a réussi un exploit , battre un sortant lors d’une présidentielle américaine. Pour un « ce septuagénaire fatigué, gaffeur et peu charismatique ».  C’est véritablement un exploit. D’autant qu’il a battu le record de suffrages pour un candidat aux présidentielles américaines 


                          • Bendidon ... bienvenue au big CIRCUS Bendidon 9 novembre 2020 14:47

                            @bernard29
                            Bof, Pas un grand exploit, juste en trichant un petit peu (beaucoup)
                            Ah la technologie ça aide smiley


                          • Daniel PIGNARD Daniel PIGNARD 9 novembre 2020 18:03

                            L’interview de Steve Pieczenik par écrit et traduite en Français donnant la stratégie de Trump pour confondre ses adversaires :

                            https://reseauinternational.net/__trashed-19/


                            • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 9 novembre 2020 18:07

                              @Daniel PIGNARD

                              Toujours pas d’interview du Rocco Siffredi a la verge de fer ?


                            • ETTORE ETTORE 9 novembre 2020 20:20

                              Il est ce qu’il est le Trump, mais franchement « l’endormi » de service qui compte lui succéder, franchement ? Cela relève plus de la plaisanterie qu’autre chose.

                              Puis, je me dis que Trump en bon homme d’affaire, ne pouvait pas ignorer les manipulations possibles qui auraient lieu....

                              Il avait bien du sentir, les blocages déjà en place ! Etre président, c’est aussi avoir la température du pays à l’instant T.

                              Si franchement il n’as rien vu venir.....


                              • vachefolle vachefolle 9 novembre 2020 23:01

                                Quand je pense que tous les comploto-trumpistes d’Agoravox vont croire que Pfizer a attendu que l’election soit passée pour donner la bonne nouvelle du vaccin....

                                J’en rigole d’avance !

                                Allez-y trumpetez-fort, envoyez des escouades d’avocat inspecter les labos de Pfizer...

                                Ceci di, quand on sait que le vaccin est fait en conjonction avec une boite allemande, et que Trump a baché Merkel pendant 4 ans, finalement c’est bien possible. (ca c’est juste pour mettre une piece dans le nourrin)


                                • DACH 10 novembre 2020 00:21

                                  MV@bonsoir. DT est dans le rôle d’un perdant qui enrage de s’être fait rouler par plus malin ou plus roublard que lui. Encore moins fairplay à la britannique qui consiste seulement à serrer la main du second...Que penser de ce constat que nous n’avons pas le temps de vérifier. Le nombre de votants dans ces états est supérieur au nombre d’inscrits sur les listes électorales !!!!! La vérification des bulletins de votes par correspondances pourra-t-elle se faire ?


                                  • zygzornifle zygzornifle 10 novembre 2020 01:04

                                    Il va regarder du haut du dernier étage de sa tour le Biden faire un bide ....


                                    • Régis DESMARAIS Régis DESMARAIS 10 novembre 2020 01:44

                                      Ce n’est qu’en Décembre que nous saurons si M. Trump a perdu. Le nombre de cas de fraude suspectés est si important, dans des Etats ou l’écart entre M. Biden et M. Trump est de moins de 1%, que cela rend encore incertain les résultats de cette élection.

                                      Il est curieux de voir que des gens s’en remettent aux médias pour savoir qui a gagné une élection et oublient délibérément le contexte de fraude allégué. Ce n’est pas parce qu’un candidat déplait qu’il faut s’en remettre aux médias (qui lui sont par ailleurs opposés) et mettre de côté les accusations graves de fraude. Graves car si elle sont avérées, c’est un mépris incroyable pour la démocratie et le peuple américain. Graves car si elles sont infondées et alléguées uniquement pour brouiller le pistes, c’est aussi un mépris incroyable pour la démocratie et le peuple américain.

                                      Il n’est pas très sain, au nom d’une idéologie antiTrump, de s’accommoder avec les travers (les éventuelles fraudes) et la légèreté, si ne n’est la décadence (pour le rôle des médias qui se croient autorisés à dire ce qui leur plaît et à remplacer les institutions), du monde actuel.


                                      • vachefolle vachefolle 10 novembre 2020 07:52

                                        @Régis DESMARAIS

                                        C’est vrai demandez a TRUMP et aux républicains comment ils osent faire ca !!
                                        En 2016 avec des marges aussi faibles, TRUMP s’etait auto-proclamé Président dés le soir même de l’election et PERSONNE N’AVAIT TROUVE a REDIRE.

                                        Bizarre l’histoire.



                                        • vachefolle vachefolle 10 novembre 2020 07:56

                                          @eau-du-robinet

                                          Merci, PAs l’ombre d’un début de preuve de fraude dans votre article et TANT mieux si il y a des controles cachés.

                                          Trés bien, cela permettra de fermer le clapper des comploto-trumpistes.
                                          COMPTEZ les bulletins, et RECOMPTEZ vous aurez perdu deux fois, ou trois fois.

                                          pour l’instant pas une seule preuve de fraude nulle part.


                                        • Daniel PIGNARD Daniel PIGNARD 10 novembre 2020 09:09

                                          @vachefolle
                                          « Pas une seule preuve » Donc d’après vous, même aucun mort n’a voté.


                                        • Buzzcocks 10 novembre 2020 09:31

                                          Le super pacifiste Trump vient de virer son ministre de la Défense car il avait contredit son ordre d’envoyer l’armée régler les soucis des émeutes « black live matters ». 

                                          Chapeau les afficionados, vous avez raison, c’est un doux pacifiste qui veut juste le bien de son peuple.



                                            • ETTORE ETTORE 10 novembre 2020 11:38

                                              Je crois que le vote par correspondance est tellement « efficace » que notre Monarc national vas l’imposer comme seule possibilité de vote aux prochaines législatives.

                                              Quitte à déclarer « hautement infectieux » tous les lieux de votes aux urnes.

                                              Naaaan, mais j’ai rien dit......mais non !


                                              • Francis, agnotologue Francis 10 novembre 2020 11:56

                                                @ETTORE
                                                 
                                                 personnellement, je ne voterai jamais sur l’une de ces machines. D’ailleurs je me demande si je voterai encore, si un scrutin se présente.

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