DSK et Sinclair, acte VI, scène 3
Dominique et Anne, le retour... encore !

Que deviennent les héros du feuilleton graveleux de l’année 2011 ? Ca continue !
Dominique Strauss-Kahn va engager des poursuites en diffamation contre l'hebdomadaire VSD : l’hebdomadaire rapporte des propos particulièrement graves du patron des forains français, faisant état d'une demande de pot de vin en 1990.
VSD cite en effet le célèbre Marcel Campion, à propos d'un projet de reprise en 1990 du parc d'attraction Mirapolis situé dans le Val-d'Oise. Ce dernier affirme que DSK, alors député du Val-d'Oise, aurait demandé 5 millions de francs pour intervenir en faveur d'une reprise de ce parc, tombé en faillite depuis. Voilà qui, si les faits étaient prouvés par la suite, serait un incroyable rebondissement, s’ajoutant à tous les autres !
« Ce sont de nouvelles insanités très douteuses », a rétorqué Me Malka, un des avocats de DSK, par ailleurs avocat habituel de Charlie Hebdo, dans un communiqué.
Quant à Anne Sinclair, elle reprend du service : dans une interview au magazine Elle, Anne Sinclair évoque le féminisme et son retour au métier de journaliste, mais évite d’être trop précise sur l'affaire DSK.
Elle refuse de commenter les frasques sexuelles de son mari : "Je comprends que vous ayez des questions à me poser sur ce sujet précis (...) mais ce n'est pas aujourd'hui que j'y répondrai".
Interrogée sur son étrange soutien inconditionnel à Dominique Strauss-Kahn, elle répond néanmoins : "Le soutien inconditionnel, ça n'existe pas. On soutient si on a décidé de soutenir. Personne ne sait ce qui se passe dans l'intimité des couples et je dénie à quiconque le droit de juger du mien." Non sans une certaine morgue, elle ajoute même : " Que des femmes se soient senties déçues par moi, je suis navrée de le dire, mais c'est leur problème ! ". L'épouse de l'ancien patron du FMI répond aussi aux féministes qui lui ont reproché d'être restée au coté de son époux malgré la découverte de sa conduite pour le moins non conventionnelle. "J'ai ressenti une grande violence quand quelques féministes autoproclamées se sont déchaînées contre moi. Je ne suis ni une sainte, ni une victime, je suis une femme libre ! Je me sens libre de mes jugements, de mes actions, je décide de ma vie en toute indépendance."
Cette dernière phrase est du reste extrêmement curieuse : si elle n’est “ni sainte, ni victime” : veut-elle signifier qu’elle cautionnait les frasques de DSK, dont elle connaissait l'existence ? Quelles autres options restent-ils, si on analyse sa position ici énoncée ? Anne Sinclair veut-elle dire à mots couverts qu’elle acceptait ce comportement, parfaitement intégré à leur vie de couple ? C’est un point très obscur de cette interview.
Résumons nous : le couple milliardaire n’a pas fini de nous tenir en haleine !
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