• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Accueil du site > Tribune Libre > DSK : L’affaire du Carlton de Lille et la notion de « proxénétisme », (...)

DSK : L’affaire du Carlton de Lille et la notion de « proxénétisme », du mauvais usage de la langue française

Ainsi donc, ce 26 mars 2012, Dominique Strauss-Kahn s’est-il vu formellement mis en examen, dans l’affaire du « Carlton de Lille », pour un des délits les plus infamants qui soient au regard de ce que la morale sociale nomme communément les « mœurs » : « proxénétisme aggravé en bande organisée ». Et ladite accusation, particulièrement grave puisqu’elle prévoit jusqu’à vingt ans de réclusion criminelle et trois millions d’euros d’amende, de se baser, pour étayer son dossier, sur le fait que ce même DSK, lors de ces parties fines, aurait ainsi, comme le définit juridiquement l’article 225-5 du code pénal français, « aidé, assisté ou protégé la prostitution d’autrui » dans la mesure où il aurait lui-même été l’un des principaux organisateurs, en ayant fait appel aux services tarifés de prostituées, de ces soirées libertines.

 Car c’est bien de cela, et non de simple libertinage, pratiques sexuelles par ailleurs non interdites en France lorsqu’elles sont le fait d’adultes majeurs et consentants, dont DSK se voit, en l’occurrence, accusé par ses juges.

 Soit ! Mais qu’il nous soit alors permis de regarder objectivement et d’un peu plus près, avec toute l’honnêteté intellectuelle et rigueur conceptuelle que requiert un sujet aussi délicat que celui de la prostitution, cette notion de « proxénétisme » telle qu’elle se voit effectivement établie, par-delà même le cas spécifique de DSK, par le code pénal.

CE QUE PARLER VEUT DIRE

 Etrange conception de la langue et compréhension du sens des mots, tout d’abord, que celles, ainsi que l’ont stipulé nos juristes, consistant à qualifier un crime aussi condamnable que le proxénétisme - car le proxénétisme s’avère un méfait particulièrement haïssable tant sur le plan humain que moral - à travers des termes à connotation, quant à eux, plutôt positive : « aider », « assister », « protéger ». 

 Ainsi, en ce sens-là, tout gynécologue fournissant une assistance médicale à une prostituée, ne serait-ce que pour vérifier la bonne santé de ses parties intimes, pourrait-il se voir taxé, à la lettre, de « proxénétisme ». De même que tout organisme social, comme cela se pratique couramment dans ces pays civilisés que sont la Belgique ou les Pays-Bas, venant généreusement en aide, moyennant la distribution gratuite de préservatifs ou de manuels didactiques destinés à éviter les maladies sexuellement transmissibles, aux prostituées vivant dans la précarité ou non suffisamment averties. Pis : moi-même je ne savais pas que le jour où une de ces péripatéticiennes me supplia de la protéger physiquement, en l’absence de toute force de l’ordre, d’un client qui la harcelait au point de l’effrayer, sinon de mettre sa vie en danger, j’étais alors soudain devenu sans le savoir, le temps de faire déguerpir ce voyou, un proxénète bien malgré moi.

 Davantage : à cette sordide liste de proxénètes qui, en ces conditions, s’ignorent, encore faudrait-il ajouter, par exemple, tous ces journaux, y compris parfois de très recommandables déontologiquement, qui publient, fût-ce dans leurs dernières et moins visibles pages, de petites annonces coquines ou des numéros de téléphone rose ; de même que tous ces grands hôtels, les plus étoilés surtout, qui accueillent sans sourciller, bien au contraire (c’est bon pour la clientèle de passage !), de jolies dames fort aguichantes à leur tout aussi luxueux bar ; ou encore, plus surprenant encore, la mairie de Paris elle-même, qui, du très grivois Faubourg Saint-Denis au plus touristique Pigalle (je ne parle donc même pas ici du folklorique Bois de Boulogne, ni des moins chics boulevards de ceinture), accepte sans broncher, depuis des lustres, que ces mêmes péripatéticiennes arpentent, la jupe au ras de la pâquerette et les seins quasiment à l’air, ses trottoirs.

 Et puis, à ce train-là, toute personne payant une prostituée, fût-ce au sein d’une partouze, pourrait se voir considérée, même s’il s’agit là d’une adulte consentante, comme un proxénète. Car il est par trop évident – c’est même un truisme aux allures de tautologie – que rémunérer quelqu’un pour ses services, y compris une femme s’adonnant professionnellement au commerce du sexe, revient, inévitablement, à l’aider sur le plan financier, comme c’est d’ailleurs là son propre souhait s’il s’agit d’une prostituée ayant choisi librement ce métier (car il s’agit bien là, s’il se pratique conformément aux règles de la profession, d’un métier, aussi honorable qu’un autre).

 Qui pourrait par ailleurs garantir à ce même client que cet argent qu’il donne ainsi directement à la prostituée, fût-ce donc à l’exclusion de tout intermédiaire ou en dehors de tout réseau, ne finira pas, quelques heures plus tard, dans les poches d’un quelconque maquereau ? Et quoi, comble de l’absurde tout autant que de l’iniquité : faudrait-il donc alors, afin de résoudre l’impasse et de régler ainsi une bonne fois pour toutes ce difficile problème, que ledit client ne payât pas, du moins en monnaie sonnante et trébuchante, ladite prostituée, auquel improbable et très malhonnête cas, ce serait alors le code pénal lui-même qui, du coup, se retrouverait involontairement, à l’instar précisément de ces proxénètes imaginaires qu’il prétend inculper, le plus coupable des complicités de flagrant délit de vol !

 C’est dire s’il y a là, à n’en pas douter, une hypocrisie de fond. Car autant interdire alors, purement et simplement, la prostitution : ce que la France, en réalité, fait effectivement déjà, sinon dans le texte du moins dans les faits, favorisant ainsi, paradoxalement, la prostitution clandestine, avec tous les dangers que celle-ci comporte, et, donc, le risque d'esclavage sexuel.

 Bref : aberrante et pour le moins approximative, sinon contradictoire dans les termes, cette définition, telle que nous l’ont concoctée nos juristes, du proxénétisme. A croire, malgré leurs années d’études et nonobstant leur flopée de diplômes, qu’ils ne connaissent pas la langue de Molière. Pis : s’ils la connaissent, c’est peu dire qu’ils en font là un très mauvais usage ! Ils dépassent même, en la circonstance, ce même et grand Molière, pourtant génial inventeur de quelques-unes des plus belles saillies de notre comédie française. Car s’il créa, lui, un bien célèbre « médecin malgré lui », ainsi que l’indique très ironiquement l’intitulé de l’une de ses pièces les plus réussies, nos législateurs, en ce qui les concerne, inventèrent ainsi carrément, tant ils se révèlent de piètres linguistes, des « proxénètes malgré eux » !

 Davantage : à les suivre d’aussi près, il me viendrait presque envie d’infirmer cette autre fameuse sentence par laquelle le non moins immense Descartes, illustre fondateur de ce courant philosophique qu’on nomme le « rationalisme », introduisit - c’est là sa toute première phrase - son historique « Discours de la Méthode » : « le bon sens est la chose du monde la mieux partagée ».

 Mais il y a plus encore, et quelque chose de bien plus pernicieux, en cette inadéquate, et franchement erronée, définition du proxénétisme : c’est qu’à lui conférer un cadre aussi large et flou, on finit - c’est là son effet le plus pervers - par le banaliser, sombrer en d’infondés amalgames et perdre ainsi de vue, plus sérieusement, les véritables et indignes exploiteurs, à travers la prostitution féminine notamment, de la misère humaine : ce que l’on appelle, et à juste titre là, la « traite des êtres humains », cette autre forme, particulièrement honteuse, de cet esclavage, précisément, que l’on entendait pourtant combattre, nanti là des meilleures intentions, au départ !

LA VERITABLE DEFINITION DU PROXENETISME

 Ainsi, pour en revenir à notre DSK, est-ce un indu, et d’autant plus irresponsable, détournement du réel délit de proxénétisme, effectivement blâmable à tous égards, auquel la justice française, par la manière dont elle justifie sa mise en examen, s’adonne abusivement, et surtout de manière aussi contreproductive qu’abjecte, là.

D’où, pour parer à ce genre de péril, et éviter par la même occasion de verser en ce type de piège d’ou dans lequel on a enfermé DSK, sans compter ce fait non moins négligeable que l’on aura ainsi porté gravement atteinte à son honneur, le nécessaire retour à une définition plus stricte et serrée à la fois, plus rigoureuse sur le plan intellectuel mais aussi plus appropriée sur le plan factuel, de cette notion, au demeurant moins complexe qu’il n’y paraît, de « proxénétisme ».

Il suffira, pour cela, de s’en remettre, humblement mais scientifiquement, au véritable sens, au niveau sémantique, du mot « proxénétisme » : « le fait de tirer des revenus de la prostitution d’autrui », spécifie, littéralement, un dictionnaire tel que « Le Robert ». Et le proxénète de se voir ainsi défini, dans la foulée de cette acception terminologique, comme une « personne qui tire des revenus de la prostitution d’autrui ».

 D’où, légitime et même urgente, cette question : en quoi quelqu’un se livrant au libre échangisme sexuel, fût-ce avec des prostituées dûment rétribuées pour cela, peut-il être assimilé, de près ou de loin, au comportement, hautement répréhensible quant à lui, d’un individu exploitant à des seules fins pécuniaires, et le plus souvent par la contrainte, le commerce sexuel d’un tierce personne ? 

 Davantage : c’est exactement le contraire qui s’est passé dans le cas de DSK, comme pour tous les clients de prostituées, puisque c’est lui, ou un quelconque sous-fifre, qui payait, et probablement une importante somme d’argent, pour s’offrir les charmes de ces dames !

 Enfin, comment ne pas comprendre, du point de vue psychologique cette fois, que pour un authentique libertin, tel que DSK se réclame ouvertement, ce soit avant tout le jeu de l’érotisme, et en aucun cas l’attrait d’un quelconque profit matériel, ni même les trop plates contorsions de la pornographie, qui motive, fondamentalement, ses pulsions, lesquelles sont par ailleurs, par-delà même ce plaisir charnel qu’il peut en éprouver, aussi cérébrales que sexuelles ? De fait : « Je n’ai rien fait d’illégal. La prostitution, le proxénétisme, je les ai en horreur. Ce n’est pas moi, cela », s’est défendu DSK, être cultivé et intellectuellement raffiné (quoi qu’en disent les lourdauds de notre « bien-pensance »), face à cette infamie dont l’accusent, à tort, ses juges.

 C’est dire si, confrontés à pareille injustice, les avocats de DSK, Maîtres Henri Leclerc et Richard Malka en tête, ont raison de voir, en ce qui ne ressemble malheureusement là qu’à un trop simple mais non moins odieux procès d’intention, un « délit de luxure ».

L’ESSENCE DU LIBERTINAGE

 La luxure : l’un des méfaits manifestement les plus choquants, sinon impardonnables, dans la France d’aujourd’hui, pays pourtant inventeur, au XVIIe siècle déjà, puis au XVIIIe siècle surtout, du libertinage, ainsi qu’en témoignent, textes à l’appui, quelques-uns de ses esprits les plus éclairés, depuis des écrivains aussi érudits que Théophile de Viau, Tristan l’Hermite ou Cyrano de Bergerac jusqu’à des philosophes aussi savants que Pierre Gassendi, Pierre Charron ou Denis Diderot… sans oublier, bien sûr, l’admirable Casanova, comme le qualifia jadis Philippe Sollers, ou le divin marquis de Sade, dont l’œuvre littéraire, pour sulfureuse qu’elle soit, est aujourd’hui publiée dans le saint des saints de l’édition française : La Pléiade !

 Car le libertinage, c’est d’abord, n’en déplaise à notre très contemporaine police des mœurs, une culture. Mieux, son véritable esprit - celui pour lequel liberté de pensée et respect des individus vont toujours de paire -, c’est également, aussi paradoxal cela puisse-t-il paraître au regard trop souvent étriqué de notre pseudo modernité, un sens aigu de l’humanisme : un humanisme pour lequel les lumières de l’intelligence rationnelle n’ont souvent que faire, tant elles placent la tolérance au-dessus de tout autre valeur morale, de l’obscurité des préjugés sociaux.

 Car, dans l’actuelle et parfois très rétrograde France, où les libertés individuelles se voient de plus en plus menacées, sinon effectivement restreintes, par toute une série de nouveaux interdits, il est apparemment encore tabou, aux yeux de la morale ambiante comme du code pénal, de se payer le corps dénudé d’une femme, surtout lorsqu’elle est prostituée, lors de soirées qui, pour libertines qu’elles soient, n’en demeurent pas moins inoffensives lorsqu’elles se pratiquent entre adultes consentants.

 Et quand bien même ce genre de comportement s’avérerait blamâble sur le plan éthique (ce qui est certes légitime), il n’en demeure pas mois essentiel, pour le sens de l’équité elle-même, de savoir distinguer, y compris au niveau rationnel, un acte moralement répréhensible d’un délit pénalement condamnable !

LE PROCES DE DSK : UNE MEURTRE SYMBOLIQUE

Pis : Dominique Strauss-Kahn, ce pestiféré des temps modernes, finira-t-il donc derrière les barreaux de la Santé comme Sade finit autrefois dans le donjon de la Bastille ? On n’ose, certes, l’imaginer…

Puisse donc le ciel éviter à DSK, par-delà même cette effroyable mise à mort symbolique, d’avoir à endurer, pour d’identiques mais dérisoires histoires de fesses (je parle exclusivement, ici, de libertinage adulte et majeur, fût-il accompagné de prostitution libre et consentie), les mêmes, injustes et inutiles, souffrances carcérales : c’est également le sens de notre démocratie, de sa véritable modernité à défaut de son réel progrès, qui est là plus sérieusement, et plus profondément, en jeu !

L’HISTOIRE SECRETE D’UN COUPLE RESPECTABLE

Et puis, et peut-être surtout, ne serait-ce pas plutôt à sa seule femme, et à elle seule, que Dominique Strauss-Kahn aurait finalement, en matière de vie privée, des compte à rendre secrètement, si d’aventure, et le cas échéant, elle les lui demandait ? Car cela en effet - c’est là leur authentique et inaliénable privilège, éminemment respectable, de couple - ne regarde personne d’autre qu’eux deux !

Mais voilà : cette grande dame qu’est Anne Sinclair, admirable, sur le plan humain, de courage intellectuel et de force morale, a bien trop d’indépendance d’esprit, cette foncière et irréductible liberté des âmes nobles comme des vrais caractères, que pour, fidèle à ses propres principes plus encore qu’à la personne de son conjoint, s’abaisser à brader, baissant l’échine tout autant que la garde face à l’odieuse rumeur publique, cet inconditionnel et parfait amour qu’elle continue à avoir, dans l’épreuve et malgré l’adversité, pour son mari.

DANIEL SALVATORE SCHIFFER*

*Philosophe, auteur, notamment, de « Philosophie du dandysme - Une esthétique de l’âme et du corps » (PUF), « Oscar Wilde » (Gallimard - Folio Biographies) et « Le Dandysme - La création de soi (François Bourin Editeur).


Moyenne des avis sur cet article :  2.21/5   (33 votes)




Réagissez à l'article

24 réactions à cet article    


  • tinga 6 avril 2012 12:39

    La france aurait pu élire un homme incapable de faire la différence entre une prostituée et une libertine, à moins qu’il ne mente, pathétique personnage.



    • justice99 justice88 6 avril 2012 12:45

      Heureusement qu’il n’a pas pu se présenter, un irresponsable sexuel, multi-millionnaire de gauche...


      En plus de cela c’est un fervent sioniste : Je me lève chaque matin en me demandant comment je pourrai être utile à Israël .

    • morice morice 6 avril 2012 15:02

      c’est un fervent sioniste 


      votre antisémitisme a déjà été divulgué ici, inutile d’en rajouter

    • justice99 justice88 6 avril 2012 12:40

      Les éditorialistes anglo-saxons ne manquent pas non plus de rappeler que Bernard-Henri Lévy a âprement défendu Roman Polanski, accusé d’avoir violé une mineure aux Etats-Unis dans les années 1970 : « Comment Bernard-Henri Lévy peut-il excuser le viol et toujours être pris au sérieux ? », s’interroge ainsi le jeune éditorialiste Asher Smith dans l’Huffington Post.


      Pour eux c’est normal, rien de mal.


      • paul 6 avril 2012 12:40

        Que le célèbre client priapique d’un Sofitel soit pris par la patrouille sarkoziste , sur le principe ( contestable) de la pénalisation du client de prostituées, on ne va pas pleurer .
        Toutes vos circonvolutions sur la sémantique et le libertinage ne changeront rien à l’affaire : ce type doit se faire soigner et se cacher au lieu de la ramener .
        Quant au couple « respectable », il représente bien une certaine oligarchie dont les turpitudes
        alimentent les médias, détournant sur le futile de plus urgentes préoccupations .


        • justice99 justice88 6 avril 2012 12:48

          Comme même pas Paul, je te rappel que DSK, c’est un homme de gauche, il a pas d’argent.


          Quant il a de l’argent, il le donne au pauvre, à ce qui n’on pas d’argent pour manger, car c’est un homme de gauche.

          Il touche le SMIC tu sais.

        • Jean-paul 6 avril 2012 13:20

          L’auteur qui se dit « philosophe »est maintenant juriste et pour lui libertinage et prostitution c’est la meme chose .


        • Emmanuel Aguéra LeManu 6 avril 2012 13:54

          L’hypocrisie n’a pas de camp, la morale non plus, ce sont des outils de l’inconscient.
          Il suffit pour s’en convaincre de lire les 3 ou 4 premiers commentaires... Du sur-mesure.
          Bravo, bon article, et courageux, même si son accessibilité, pourtant limpide, est rendue élitiste, filtrée qu’elle est par la persévérance des vanités diverses qui gouvernent ce monde ; de la panamera au proxénétisme, quel boulot...


          • Georges Yang 6 avril 2012 14:04

            Il y a assurément abus de langage, que l’on apprécie ou non DSK Au pire on peut l’accuser d’abus de bien sociaux si les prestations sexuelles ont été payés par des fonds publics, éventuellement de grivèlerie mais pas de proxénétisme
            Les filles ne l’ont pa payé, il dit seulement ne pas avoir payé
            DSK est probablement radin mais pas proxénète, vous avez raison


            • morice morice 6 avril 2012 14:45

              ah le revoilà le preux chevalier du DSK..

               DSK est atteint du même mal qu’Howard Hughes ;


              il faudrait bien vous en convaincre. Ça tourne au priapisme. Une chose dissimulable, mais bon, pas toujours. L’info vous semble un peu raide, j’en conviens.

               « Soit ! Mais qu’il nous soit alors permis de regarder objectivement et d’un peu plus près, avec toute l’honnêteté intellectuelle et rigueur conceptuelle que requiert un sujet aussi délicat que celui de la prostitution, cette notion de « proxénétisme » telle qu’elle se voit effectivement établie, par-delà même le cas spécifique de DSK, par le code pénal »

              dois-je vous rappeler, question vocabulaire, qu’i la taxés ses putes de « matériel » à « amener » ?
              l’honnêteté intellectuelle et la rigueur conceptuelle en concluraient quoi ?

              que la femme est un OBJET.
              d"où l’accusation de proxénétisme qu’il n’a aucunement volée

              seuls les aveugles peuvent ne pas le voir.

              faites-vous opérer de votre cécité.

              • Georges Yang 6 avril 2012 16:20

                Morice n’a pas lu l’article et réagit comme à son habitude en imbécile


              • Antoine 7 avril 2012 01:15

                 Laisse tomber, c’est juste pour causer : la seule souris que Momo peut chatouiller en raison de son état, c’est celle de son ordinateur !


              • Romain Desbois 6 avril 2012 15:06

                La plupart des gens juge l’homme moralement et non pas légalement.

                L’état de droit, ils s’en foutent, c’est irrationnel.


                • rocla (haddock) rocla (haddock) 6 avril 2012 15:11
                   
                  • ARTICLE 225, Code Pénal.
                  Article 225-5 
                  Le proxénétisme est le fait, par quiconque, de quelque manière que ce soit : 
                  1° D’aider, d’assister ou de protéger la prostitution d’autrui ; 
                  2° De tirer profit de la prostitution d’autrui, d’en partager les produits ou de recevoir des 
                  subsides d’une personne se livrant habituellement à la prostitution ; 
                  3° D’embaucher, d’entraîner ou de détourner une personne en vue de la prostitution ou 
                  d’exercer sur elle une pression pour qu’elle se prostitue ou continue à le faire. 
                  Le proxénétisme est puni de sept ans d’emprisonnement et de 150000 euros d’amende. 
                  Article 225-10 



                  Il semble qu’ un certain Olibrimorice ne sache lire , bon d’ accord il ne 
                  sait écrire non-plus .

                  • morice morice 6 avril 2012 15:46

                    D’aider, d’assister ou de protéger la prostitution d’autrui ; 


                    chacun sait que DSK n’a en rien aidé le proxénétisme de Dodo La Saumure....
                    Voici :


                    ça c’est la version soft

                    les juges belges n’ont pas le même avis

                    La procureur a également requis des peines lourdes contre plusieurs membres de« l’organisation criminelle » mise sur pied par Dominique Alderweireld pour développer ses activités de proxénétisme, dont « minimum cinq ans » pour sa compagne Béatrice Legrain.

                    c’est la même personne, ignare.

                  • Romain Desbois 6 avril 2012 15:54

                    Si l’on prend la loi au pied de la lettre, alors tout client peut être considéré proxénète.

                    Car par définition le client tire profit de la prostituée.


                  • Romain Desbois 6 avril 2012 16:04

                    Je viens de découvrir que l’article 225-6 concerne le cas DSK

                    Est assimilé au proxénétisme et puni des peines prévues par l’article 225-5 le fait, par quiconque, de quelque manière que ce soit :

                    1° De faire office d’intermédiaire entre deux personnes dont l’une se livre à la prostitution et l’autre exploite ou rémunère la prostitution d’autrui ;

                    2° De faciliter à un proxénète la justification de ressources fictives ;

                    3° De ne pouvoir justifier de ressources correspondant à son train de vie tout en vivant avec une personne qui se livre habituellement à la prostitution ou tout en étant en relations habituelles avec une ou plusieurs personnes se livrant à la prostitution  ;

                    4° D’entraver l’action de prévention, de contrôle, d’assistance ou de rééducation entreprise par les organismes qualifiés à l’égard de personnes en danger de prostitution ou se livrant à la prostitution.


                  • BlackMatter 7 avril 2012 11:22

                    Oui, mais ces définitions posent problèmes.


                    Une prostitué a le droit d’être mariée.
                    Mais le mari doit justifier qu’il possède des revenus suffisants pour justifier son train de vie. Dans ce cas, il n’est pas proxénète.

                    Par contre, s’il se retrouve au chômage, il le devient. Il ne reste plus qu’à divorcer s’l ne veut pas être condamné. Avouez que c’est un peu stupide.

                  • rocla (haddock) rocla (haddock) 6 avril 2012 15:17

                    Flash info de l’ Agence Breuter 15h15 


                    «  c ’est nouveau ça vient de sortir , un homme qui parle d’ objet à propos d’ une femme est un proxénète  »

                    AFP Tombouctou 15h17

                    Les personnes parlant de femmes -girafles ( celles au long cou ) sont des zoophiles .

                    • xray 6 avril 2012 15:25


                      Dominique Strauss-Kahn 

                      Les pervers sont les instruments d’un pouvoir pour asservir les populations. 

                      Témoignage personnel 
                      http://mondehypocrite.midiblogs.com/archive/2009/06/11/temoignage-personnel.html 

                      LA MAIN DU PRÉFET, quatrième partie  
                      Page 211, « Le toubib interdit et la grosse affaire de mœurs » 
                      http://mondehypocrite.midiblogs.com/files/cd_Le_Pr%C3%A9fet_29_12_05_b_pages_de_169_%C3%A0_241.2.doc 



                      • kali 7 avril 2012 10:04

                        @Sabine

                        Je viens de constater que cet article  a été publié en dépit du fait que je l’ai vu en modération si bas que d’habitude les articles ne passent pas avec unb tel score. Et en plus, l’article n’est pas inédit comme l’exige la charte car je l’ai trouvé sur Mediapart ou il se trouve depuis 3 jiours

                        Parmi les commentaires de son précédent article, vous évoquiez le fait que vous ne l’aviez pas vu soumis à la modération des rédacteurs. Sur ce point, je ne saurai rien affirmer. Je ne l’ai pas vu non plus mais cela ne suffit pas. Comme une partie d’entre vous, je travaille et ne modère que le soir ou au petit matin. Entre les deux, Agoravox vit sa vie. 

                        Cependant, je me demande si ce monsieur ne dispose pas d’un passe-droit en raison de relations privilégiées qu’il aurait avec la rédaction « suprême »... Il est connu et les réseaux de DSK ont de l’argent. Il n’a échappé à personne que ce monsieur fait de la propagande pour DSK. En outre, il méprise ses lecteurs et ne vient jamais répondre au débat. Ce qui l’intéresse c’est d’arroser le web de sa propagande. Il est rédacteur pour le Huffngton, post et je suis persuadé qu’il mène une propagande active et profite du référencement d’AV pour être visible.

                        Il faudrait boycotter ses articles ne serait-ce que pour son manque de respect des lecteurs.


                        • selene 7 avril 2012 22:39

                          «  »« Les bien-pensants rendraient bien la beauté, le plaisir et l’amour illégaux »«  »«  »« ...... Disait Jacques Brel.. Cette »bienpensance« , sotte et baveuse de haine, ne plaide pas en faveur de l’humanité.

                          Mais quelle est cette manipulation de l’individu et des médias, quand la »justice" informe la terre entière de ses pseudos accusations, tandis qu’elle interdit à l’accusé de communiquer à son tour ?


                          • jak2pad 8 avril 2012 03:30

                            Article gênant.

                             et en plus c’est le deuxième.
                            Je comprends bien que les réseaux d’amitiés et d’obligés à divers degrés se mobilisent pour remettre ce triste sire en selle.
                            Mais dans ce cas précis, on a l’impression d’un élève ou d’un stagiaire qui a eu comme sujet : « démontrez la blancheur de monsieur DSK ».
                            Même si c’est rémunéré, cela reste assez pitoyable.

                            • le crocodile 26 avril 2012 22:53

                              Morice , vous marchez à côté de vos pompes , comme , malheureusement , bien souvent .

                              On peut être parfaitement anti sionisme sans être antisémite . Le judaîsme et le sionisme sont deux choses diamétralement opposées .
                              Jetez un oeil sur ce site qui risque de vous apprendre des choses que vous ne connaissiez pas encore :




Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON






Les thématiques de l'article

DSK


Palmarès