DSK : Le complotisme change de bord
Jamais retournement de veste ne fut aussi exécuté avec autant de prestance et de célérité. Les médias qui hier encore vilipendaient tous les « benêts » de complotistes comme autant de don Quichotte prenant les moulins pour des monstres et s’excitant vainement et contre le vent qui meut leurs grands bras, tous ces médias bien pensants donc, enfourchent maintenant leurs grands chevaux et partent pourfendre le Grand Complot dont serait victime DSK.
Bol de barbier sur la tête, ils dissertent sur toutes le preuves innombrables qui leur permettent de démontrer, sans avoir jamais quitté le doux confort de leur douillet salon, l’incontestable machination qui s’est implacablement refermée sur l’innocent Dominique Strauss Kahn.
C’est certain, c’est un coup monté de l’intérieur : DSK s’est effondré sur lui même en moins de temps qu’il ne faut à une pomme pour tomber sur la tête de Darwin. « Une telle destruction, si rapide, si nikel, ça n’est pas naturel, ça ne peut être obtenu que par une explosion contrôlée » affirme tel éminent spécialiste de la spécialité journalistique, « Pour moi c’est sûr, DSK était miné de l’intérieur et ILS n’ont eu qu’à presser le détonateur ! »
« L’affaire de l’arrestation de DSK dans un avion d’Air France prêt à décoller ne tient pas la route » confirme un pilote chevronné de Microsoft Office. « DSK ne sait même pas conduire une porsche, alors faire décoller un airbus ! Laisser moi rire, Ah ah ah… » « ha ha ha… »
« Personne ne parle de la suite n°7… » nous a confié un témoins oculaire de Very Bad Trip à la TV, sous le sceau de l’anonymat, « Vous trouvez ça normal vous ? Pourtant pendant que DSK était dans la tour n° 1 et 2 du Sofitel, il s’en passait des choses dans la suite n°7 : la chambre en ruine, des bouteilles de champagne vides partout et un lion dans la salle de bain ! On en parle dans les médias ? Quedalle ! C’est dingue, ça m’fait flipper ! » .
D’ailleurs, DSK a un alibi en béton : une journaliste intègre et au-dessus de tout soupçon a assisté à toute la scène : Anne Sinclair a tout vu depuis son F4 à Paris et est formelle, les accusations ne tiennent pas la route.
Enfin autre preuve du complot, le numéro que la femme de ménage aurait appelé après la prétendue agression : le 911 !
Oui, vous avez bien lu, le 9 suivi du 11.
Coïncidence ? Combien de chances y a-t-il pour que parmi tous les numéros du bottin de New York elle compose un 9 suivi d’un 11 ?
Que faut-il de plus pour établir de façon plus éclatante l’existence d’un immonde complot et l’innocence de DSK ?
Alors je vous en donne un autre : tout cela est arrivé un 14 mai.
Or le 14 mai 1610 c’est la date l’assassinat de Henry IV par Ravaillac !
C’est la preuve que l’immonde machination qui a armé le bras de Ravaillac est toujours à l’œuvre.
La preuve est faite donc que c’est le duc d'Épernon qui a piégé DSK et que la femme de chambre n’est autre que la marquise de Verneuil déguisée en soubrette !
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