DSK le Grand Menteur II
Voilà DSK nous a joué la grande scène du II, tout y était, la contrition, l'admirable Sinclair, la faute morale, le piège et peut-être le complot. Mais surtout il nous a appris qu'il mentait à nouveau. Sur une autre chaîne, Mazerolle l'a soutenu avec ferveur, et Taubman a menti avec application quand il s'est trouvé confronté au mensonge de DSK disant que tout était imaginaire dans l'affaire Banon en changeant de version ensuite. Il a noyé le poisson en déclarant que cela ne concernait que la scène or c'est faux car cela concernait les deux rendez-vous et l'appartement. Heureusement il y a son livre qui le dénonce. Il va peut-être les envoyer au pilon pour disparition de preuve.
Vance a refusé de poursuivre à cause des mensonges de Diallo, tous les sbires pro-DSK déclarent que puisqu'elle a menti sur certains faits elle a menti sur tout. Je leur conseille d'appliquer alors leur belle théorie à DSK. IL a menti lors des premières heures de son interpellation en déclarant avoir un alibi et de n'avoir jamais croisé Diallo. Il a menti en déclarant que tout ce que disait Tristane Banon était imaginaire : il n'y avait ni second rendez-vous ni appartement, et bien évidemment ni tentative de viol. Or il donne là aussi comme pour Diallo, quand les faits tendent à prouver le contraire une autre version qui ne mange pas de pain. L'une était consentante, l'autre a refusé une gentille proposition d'un doux baiser.
Mais voilà DSK ment en public. Il déclare que Vance l'a innocenté. Pour mémoire voici l'exacte reproduction de tout ce qui concerne DSK dans le rapport de Vance. A strictement aucun endroit il n'est indiqué que DSK est innocent ni qu'il pas violenté Diallo. Ces extraits sont exhaustifs du texte de Vance.
-
Pour que le jury déclare l'accusé coupable, il est donc nécessaire qu'il soit convaincu,au-delà de tout doute raisonnable, que la plaignante est digne de foi. L'affaire dépend en effet entièrement de son témoignage
-
Mais, quelle que soit la réalité des faits dans cette affaire,
-
nous ne pouvons pas être certains de ce qui s'est passé le 14 mai 2011,
-
Nous ne faisons pas cette recommandation à la légère. Notre scepticisme vis-à-vis de la crédibilité de la plaignante nous rend incapables de savoir ce qui s'est véritablement passé dans la suite de l'accusé, le 14 mai 2011,
-
Plus précisément, une condamnation ne doit être prononcée que si la culpabilité est prouvée sans doute possible.
-
les procureurs criminels du comté de New York ont insisté sur le fait qu'ils devaient être personnellement convaincus, sans aucun doute possible, de la culpabilité de l'accusé, et qu'ils devaient se savoir capables de prouver cette culpabilité à un jury.
-
le procureur n'est pas convaincu que l'accusé est indubitablement coupable, il ou elle doit abandonner le procès.
-
Son compte-rendu de l'incident était convaincant, et, comme elle l'a répété à plusieurs reprises aux inspecteurs et procureurs de l'unité spéciale aux victimes, il était matériellement cohérent.
-
D'autres preuves étaient cohérentes avec l'idée d'une relation sexuelle non-consentie entre la plaignante et l'accusé.
- Les preuves restantes sont insuffisantes pour justifier les poursuites criminelles.
-
En l'absence de preuve disponible, le procureur reste incapable de tirer un récit cohérent de la plaignante concernant ce qu'elle a fait après les faits – des problématiques qui pourraient être centrales au procès.
-
et nous n'avons aucune confiance en la plaignante et sur l'honnêteté de ses propos si elle était appelée comme témoin au procès.
-
Le fait qu'elle ait précédemment convaincu des procureurs et des enquêteurs aguerris qu'elle avait été la victime d'une autre agression sexuelle, sérieuse et violente – mais fausse –, avec la même attitude qu'elle aurait sûrement eu au procès, est fatal.
- nous sommes obligés de conclure que nous ne sommes plus convaincus de la culpabilité de l'accusé au-delà d'un doute raisonnable,
Ensuite il déclare que L'Express n'est qu'un tabloïd qui ne donne pas le vrai certificat médical, mais uniquement ce qu'une fiche reproduisait, qui n'était que les déclarations de Diallo (argument reproduit par ses mercenaires). Or les journaux américains, dont Newsweek, qui n'est pas l'Express ont reproduit ce rapport médical. La femme qui a examiné Diallo, dans une entrevue au Monde a déclaré que non seulement elle croyait Diallo, elle spécialiste depuis 25 ans des agressions sexuelles, mais également elle affirmé que généralement ses diagnostics servaient la justice qui généralement les considérait comme fiables. Cela contredit évidemment ce que déclare DSK. Mais comme des preuves valent mieux que des incantations je vous reproduits ici le texte de Vance, alors que DSK déclare publiquement qu'il n'y avait ni sur lui ni sur Diallo de preuves de violences, aucune trace dit-il, oubliant bien évidemment de parler du sperme sur l'uniforme, et évidemment le sperme mélangé à de la salive craché par Diallo là où elle avait dit qu'elle avait craché. Voici cette preuve incontestable (Traduction de Rue89) :
L'examinatrice n'a pas pu affirmer avec un degré raisonnable de certitude médicale que cette « rougeur » était une conséquence directe des faits incriminés, ni même que c'était une blessure ou un hématome. L'examinatrice a déclaré que cette rougeur pouvait être la conséquence des faits décrits par la plaignante, mais pouvait également être liée à une série d'autres causes.
Il est clairement indiqué qu'il y a une rougeur. Il ne s'agit donc pas des déclarations de Diallo comme l'a dit avec une très grande clarté DSK mais d'un constat médical. Voici par ailleurs le détail de ce constat médical. DSK ment à nouveau en public et est soutenu par ses amis les journalistes qui ne connaissant pas le dossier ou bien volontairement ne soulèvent pas ce mensonge.
La dernière page du rapport médical comporte un schéma de la zone vaginale de la victime, un élément standard des formulaires de ce type. La partie inférieure du vagin de la patiente, la "fourchette postérieure", est hachurée au crayon pour marquer l’emplacement d’un traumatisme. A droite sur la page, le praticien a inscrit au stylo rouge "rougeur sur la fourchette". Il précise encore la localisation : "5 and 7 o’clock." Entre "5 et 7 heures", comme sur le cadran d’une montre. Le reste du feuillet est occupé par une "check-list" de la zone vaginale de Nafissatou Diallo, requise pour toutes les victimes de viol. Seule la ligne consacrée à la "fourchette postérieure" comporte un commentaire : "Trauma" (traumatisme).
Le rapport conclut : "Diagnostic : agression. Cause des blessures : agression. Viol."
Il s'agit d'un rapport après avoir examiné Diallo et même photographié la zone vaginale. N'oublions pas les traces de cellules épithéliales sur les élastiques de la culotte et de deux collants ainsi que sur l'entrejambe du collant interne, du reste déchiré en deux endroits.
DSK en hyper-communicant avait avec lui le rapport. Voilà de la mise en scène.
Il a trouvé sa défense à deux niveaux : je vais à Canossa, je fais un acte de contrition, mais j'ai souffert le démon, moi que Vance a innocenté. Ensuite il y a un complot là derrière et son ami Taubman va s'en charger d'en écrire le roman.
Pour terminer, il n'a évidemment donné aucune version et Chazal ne lui a pas demandé pourquoi cette femme aurait accepté et comment cela s'était passé concrètement. Diallo n'a pas été, elle, ménagée par les journalistes américains.
Comme disaient les avocats de Diallo, cela n'a été qu'une opération de communication avec tous les journalistes, une grande part d'entre eux, jusqu'à aller au club DSK où les 40 membres ont applaudi leur chef, qui se sont faits complices et, plus, porte-parole de DSK la victime, courageuse et meurtrie qui se réserve un avenir politique. J'ai même entendu le terme d'inapproprié qui aurait été choisi pour faire référence à Clinton et pour qu'on lui pardonne comme on a pardonné à l'ancien président des Etats-Unis d'Amérique. Ce qui est révoltant c'est cette contrition démagogique car il avait déjà fait le coup après Piroska Nagy et on avait vu les amoureux sur toutes les couvertures des magazines. On peut donc dire qu'on peut lui faire confiance comme à un alcoolique : non je ne recommencerai pas. Je t'aime, excuse-moi. Comme si cela effaçait tout. Le héros grec n'est qu'un acteur qui n'a pas répondu aux questions essentielles :
- pourquoi a-t-il eu par deux fois deux versions différentes ?
- Que s'est-il passé dans la suite du Sofitel puisque la relation était consentante ?
- Pourquoi parle-t-il de faute morale pour un acte privé, consenti entre adultes, sa femme sachant de longue date ses infidélités qu'elle a même défendues publiquement, en en étant même fière ?
DSK a menti en public et vous en avez la preuve. Vance est un lâche et il a refusé à la justice la possibilité de se prononcer en comparant deux versions dont celle toujours inconnue de DSK, deux crédibilités.
- La première année de Sarkozy
- La biographie de Sarkozy apocryphe
- La Biographie de Lefebvre
- L’affaire Tapie
- Les petites affaires de l’Immaculé Eric
- l’affaire Karachi
- l'affaire Takieddine (patrimoine de 40 m€ non imposé, Karachigate, SAWARI II, MIKSA (350 millions d'euros), contrats avec la Libye et commissions occultes, tractations obscures avec la Syrie, la protection qu'il a ou a, eu selon Mediapart, de la DGSE
- l’affaire GDF
- l’affaire Tapie, enrichie d'évasion fiscale du magot vers la Belgique
- l’affaire Clearstream
- l’affaire Bettencourt
- les affaires Wildenstein
- l'affaire César
- l'affaire Pleyel
- l’affaire de Compiègne
- l’affaire Peugeot
- l'affaire Abdallah Senoussi, bras droit de Kadhafi, patron des services spéciaux libyens et beau-frère de Kadhafi, condamné à une peine de perpétuité en France dans l'affaire de l'attentat contre le DC10 d'UTA et visé depuis lors par un mandat d'arrêt international., que Guéant et Sarkozy ont tenté de protéger
- les affaires Djourhi, Takkiedine
- les micros partis de Copé, Wauquiez, Woerth, Sarkozy etc.
- l'affaire du Fetia Api
- les discours de Dakar, Riyad, Latran et du Puy en Velay, la lettre de Guy Môquet, le parrainage d'un enfant de la Shoa, sur la mort de Ben Laden
- l'invitation des dictateurs pour le 14 juillet, celle de Kadhafi avec les ors, le tapis rouge, les petits plats dans les grands, celle d'El Assad en décembre 2010, le copinage avec Dos Santos, les silences sur le Tibet, le Darfour, le prix Nobel de la paix, la présence l'ouverture des JO de Pékin et le fils Louis dans les bras de Poutine
- les fils Pierre et Jean invités dans les voyages officiels à l'étranger (Mexique, Maroc) alors qu'ils ne représentent aucun intérêt pour le bien de la nation.
- la gestion catastrophique de la crise Géorgienne (le Russes y sont encore et ont implanté des bases de missiles), celle de la crise financière, celle de l'Europe, celle des révolutions tunisienne et égyptienne, le fiasco libyen, l'inaction en Syrie
- l’affaire de la Jatte, du Fouquet's payé par Desmarais, du Paloma payé par Bolloré, de la villa mexicaine, de Wolfeboro payé par les dirigeants de Prada et Tiffany, des repas au Bristol 2 fois par semaine, du voyage en Egypte …
- l’affaire Pérol
- l’affaire de l’Epad (et du scooter)
- Gandrange
- les vaccins du virus H1N1
- les accords entre l'UMP et le Parti Communiste Chinois, l'UMP et la mairie de Paris pour payer les frasques de Chirac, l'envoi par l'UMP des bulletins d'adhésion aux restaurateurs dans la période de la baisse de la TVA à 5,5 %
- les affaires Yade, Boutin, Copé, Juppé, Joyandet, Bertrand, Blanc, Estrosi, Lefebvre, Santini, Proglio, Amara, Laporte, Péchenard, Mitterrand, Ouart, Solly, Soubie, Richard, Fillon, Squarcini, Marleix, Charon, Longuet, Bachelot, Mignon, Morano, Giacometti, Besson, Courroye,Tron, Laroque (Baroin), Guéant (contrats avec la Libye), Dupuydauby …
- l'utilisation du contre-espionnage pour des affaires privées
- l'utilisation de l'Elysée pour recevoir les caciques de l'UMP et les satellites jusqu'à plusieurs fois par semaine, l'utilisation des moyens de l'Etat pour la propagande et pour préparer et faire la campagne du candidat Sarkozy, la proposition de Sarkozy à Lauvergeon d'une prime de 2 ans de salaires comme si Aréva lui appartenait et qu'il sortait l'argent de sa poche
- les légions d'honneur (Servier, Widenstein, Desmarais, Frère, Maistre, Peugeot etc.)
- l'Air Sarko One (250 millions d'euros dont 50 % de dépassement selon René Dosière) et ses deux fours à plus de 131 000 € (TTC et avec l'étude), le cocktail de New York à 400 000 euros, le dîner pour l'UPM à 1 million d'euros
- la proposition de loi sur la déchéance de la nationalité française et son extension, et le débat sur la nationalité, le fichier EDVIGE, Wauquiez et son cancer de la société, le RSA
- l’affaire de la rémunération illégale de septembre au 31 décembre 2007 (rémunération comme ministre de l'intérieur alors que Nicolas Sarkozy est président), l'augmentation stratosphérique, le divorce, le mariage, l'inscription hors délai sur les listes électorales, la déclaration des impôts en retard, le tout illégal ou non pénalisé
- la circulaire Hortefeux, ses amitiés avec Takieddine, ses déclarations d'Auvergnat, celles de Guéant dont celles répétées sur l'échec scolaire des enfants d'immigrés, l'autre récidiviste, celles de Guaino (béatification, prison, etc.)
- la nomination à la têtes des chaînes audio et vidéo publiques par le pouvoir
- la réforme constitutionnelle
- les ministres aussi maires ou élus, le mélange des genres, la non séparation de l'exécutif et du législatif avec le retour sans élection des députés virés du pouvoir
- l'irresponsabilité pénale du Président de la république
- la position d'Hortefeux dans la condamnation des 7 policiers, et ses deux condamnations à lui
- l’affaire des sondages
- les classements du parquet
- le site France.fr (des millions d'euros pour rien)
- les évictions des préfets pour crimes de lèse-pelouse ou de sifflets
- la paralysie des villes et les moyens de quasi guerre (2 000 CRS pour 600 habitants par exemple) au coût pharaonique pour les déplacements du président
- l’affaire de l’espionnage des journalistes par le contrespionnage
- l’affaire de la validation des comptes de campagne de Balladur et de Chirac
- la scientologie
- l'affaire Servier dont Nicolas Sarkozy a été l'avocat. Coût 1,2 milliards à la Sécurité Sociale en plus des morts.
- l'affaire Bongo
- la proposition de MAM d'aide à Ben Ali et son pouvoir pendant la révolte tunisienne, les lacrymos et son voyage entre Noël et le jour de l'an et ses quatre mensonges fondamentaux, les petites affaires des parents, et Ollier (ses amitiés libyennes en plus), l'utilisation de la Libye et du Japon par Nicolas Sarkozy pour raison électorale
- les vacances de Fillon payées par Moubarak dont la clique a détourné plus de 45 milliards de $ et dont 3 ministres ont été arrêtés pour corruption et détournement de fonds publics, et sa justification, celles Sarkozy au Maroc. Et la Ferrari prêtée en 2009 en pleine crise à Fillon, ses voyages à 27 000 € pour retourner en Sarthe alors que le train met 1h20
145 réactions à cet article
Ajouter une réaction
Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page
Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.
FAIRE UN DON