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Accueil du site > Tribune Libre > Du porno à l’école ?

Du porno à l’école ?

A peine en fonction au Bureau de l’égalité du canton suisse de Zürich, le délégué aux questions masculines lance un pavé dans la mare. J’ai failli éclater de rire. D’abord, disons-le tout net : les hommes ne sont pas des cochons et les femmes ne sont pas des pimbêches. Enfin parfois si. Mais c’est normal. Hommes et femmes n’abordent pas la sexualité sous le même angle. Et ce n’est pas que cul-turel. Non, je ne ferai pas de dessin...

Expliquer cela aux adolescents, leur dire quelles sont les modes de fonctionnements prévalents et les règles du jeu, pourquoi pas ? Si cela peut améliorer les relations entre femmes et hommes, j’abonde.


Le fond

D’un côté je me dis que si les ados regardent de toutes façons du porno, autant que ce soit dans des conditions pédagogiques. Car les images servent bien sûr à éveiller une excitation normale à cet âge, mais aussi à voir comment l’autre est fait ou faite et comment cela marche. Quand j’avais 13 ans, avec mes copains on fauchait un magazine de mode à l’une de nos soeurs et on regardait les pubs de femmes en soutien-gorge ! La curiosité pour le sexe et le corps est normale.

L’intérêt des images est de montrer les représentations de la relation sexuelle selon chaque sexe. On montrerait que les femmes ont souvent besoin de temps, de montée progressive, même si parfois elles sont aussi excitées par un coït vite fait à la hussarde à la cuisine avant que les pâtes ne débordent, ou dans un ascenseur (il faut quand-même plus que deux étages...). On montrerait aussi que les hommes ont une belle impulsivité mais qu’ils gagnent parfois à prendre leur temps. Le plaisir partagé est plus intense. On déculpabiliserait ceux qui ne tiennent pas plus de quelques minutes : les acteurs qui durent une heure se sont beaucoup entraînés ! Et ils font des pauses.

A partir des images on pourrait aussi parler de la taille des pénis, question souvent angoissante pour les jeunes mecs. Les acteurs pornos étant choisis dans les haras, couple2.jpgils n’ont que peu à voir avec l’humain lambda. Mais un pénis moyen peut être tout aussi efficace. D’autant que le vagin s’adapte et que la conjonction des désirs fait monter les sensations.

De l’autre côté, on demande encore à l’école d’éduquer à la place des parents. Ce qui me dérange. Et puis mettre ensemble les filles et les garçons ne serait peut-être pas une bonne idée. Il me paraît préférable que chacun connaisse les mystères de la sexualité mais qu’à deux ils aient l’impression de les découvrir. Si les deux ont fait le même cours, on peut s’attendre à ce que l’un ou l’une dise à l’autre : « Non, pas comme ça, tu as vu ». Et qu’en place d’inventer leur propre modèle, ils se moulent dans les images et soient moins eux-mêmes.

Et puis il me semble avoir lu quelque part que les hommes seraient assez sensibles à l’excitation par les images, et les femmes le seraient plus aux mots et aux situations. Ce n’est pas absolu. Et bien des femmes aiment se voir pénétrées. Il faudrait donc choisir des films où il y a un vrai érotisme, pas seulement un mouvement de piston avec des cris surajoutés. Il faudra enfin que les profs femmes et hommes sachent ne pas montrer d’émotion après le film...


La forme

Je trouve très amusant que ce soit Monsieur Egalité de Zürich, Markus Theunert, qui lance cette proposition. Lui, homme fin et sensible, psychologue de métier, montre aussi de l’audace et ne craint pas la confrontation. Un mec, quoi ! Pour faire le pendant des fémrads professionnelles qui ont décrété que l’égalité leur appartenait en propre, il faut bien un mâle qui sache marquer son territoire. (ô‿ô)

couple5.jpgEt là il le marque fort. Surtout quand on sait que nombre d’abolitionnistes de la prostitution se recrutent chez les fémrads. Les voici devant une question qu’elles contournent habituellement : la pornographie est-elle de la prostitution ? Vont-elles se dresser contre cette proposition au nom de la représentation de la femme dans le porno ?

Et les hommes se dresseront-ils contre la représentation de l’homme dans le porno ?

Non bien sûr, les hommes n’ont rien contre le porno, au contraire. A croire que leurs femmes se sont tellement refusées à eux, ou ont mis tellement de conditions au sexe, qu’ils ont besoin d’images crues pour respirer un peu.

J’exagère, bien sûr. Enfin j’espère. Les filles ne sont pas de simples rabats-joie face à des hordes de fauves en rut. Parce que si je n’exagère pas, alors la proposition de Markus Theunert est peut-être une manière d’aider à comprendre que le désir de l’homme et celui de la femme sont pareillement importants.


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32 réactions à cet article    


  • hommelibre hommelibre 19 juillet 2012 16:13

    Je précise d’emblée, pour éviter les procès d’intention, que la proposition précise de Markus Theunert est la suivante : il propose que le fait de montrer une vidéo pornographique dans un cadre scolaire (ou familial) ne soit pas pénalisé comme c’est le cas, dans la mesure où il s’agirait d’une action pédagogique, et si elle s’impose. Ce n’est pas une incitation à généraliser la chose. Il ne s’agit donc pas de l’introduire à l’école par principe.

    Je ne suis pas trop favorable à ce que l’école éduque à la sexualité.

    Mais la question des ados qui visionnent des images crues sur leur portable reste. On laisse aller ? On en discute ? Mais en discuter, sans les voir, l’analyse aura-t-elle un impact ? Dire simplement que le sexe sans sentiment ce n’est pas terrible, est-ce que cela entrera dans l’oreille des ados ?

    On peut résumer ainsi :

    1. Les jeunes ados ont accès à de la porno sur leur portable. Qu’est-ce qu’on en pense, qu’est-ce qu’on en fait ?

    2. Faut-il en parler avec eux ou laisser faire ? Et s’il faut en parler, : qui, comment, à quel âge, dans quel contexte, avec quel risque éducatif et pénal ?

    3. En parler sans décrypter les images a-t-il un véritable effet pédagogique ?

    4. Faut-il l’imposer à ceux qui ne sont pas captés par ces images ? Séparer les filles et les garçons ? Traiter pédagogiquement les sexes de manière différente ?

    5. D’une manière générale, dans une société ouverte à la sexualité, comment gérer ces sollicitations et éveils précoces ?


    • La mouche du coche La mouche du coche 19 juillet 2012 22:52

      J’adore ces articles. L’auteur dit tout ce qui lui passe par la tête. C’est super. smiley Ces attaques tout azimut sur l’ultra-féminisme qui nous pourrit la vie, sont géniales. Je suis fan. smiley


    • hommelibre hommelibre 19 juillet 2012 23:34

      @ La mouche du coche :

      Yes ! Il faut tenter de dire les choses sans trop s’enfermer dans les clivages et moules. Merci pour votre lecture.


    • dawei dawei 20 juillet 2012 10:45

      un ou une moule ? Bravo pour cette polysémie smiley smiley c’est de la haute voltige !


    • hommelibre hommelibre 20 juillet 2012 10:53

      @ Dawel :

       smiley smiley
      Ce n’était pas intentionnel, mais c’est excellent. Merci de l’avoir relevé... smiley


    • kiouty 19 juillet 2012 16:21

      A croire que leurs femmes se sont tellement refusées à eux, ou ont mis tellement de conditions au sexe, qu’ils ont besoin d’images crues pour respirer un peu.

      J’exagère, bien sûr.

      Non, ce n’est pas une exagération, mais une projection de vous.

      Il y a urgence à explorer votre rapport aux femmes avec un thérapeuthe, je vous assure, ça fait deux articles que je lis de vous, et ça fait deux fois que j’y retrouve la même constante névrotique, ce sentiment de masculinité menacée par des femmes ayant trop de pouvoir.

      Ca fait un peu pitié, quoi, franchement, vous vous rendriez service en soignant ça autrement que par des pamphlets anti-femme.


      • hommelibre hommelibre 19 juillet 2012 16:34

        Je ne vous ai aucunement demandé de vous ériger en psy. Je vais très bien, merci. Par contre je ne peux pas vous obliger à comprendre un texte. Ni à argumenter sérieusement.

        D’ailleurs, si c’était vrai ? On devrait demander aux hommes s’ils ont vraiment la sexualité qu’ils voudraient, si leurs initiatives sont bien reçues, comment leurs compagnes acceptent ou non leurs fantaisies, s’ils ont le sentiment que ce sont plutôt les femmes que les hommes qui freinent dans le domaine de la sexualité (sans préjuger des éventuelles raisons à cela).

        Il faudrait ouvrir les yeux. Pourquoi est-ce les garçons qui regardent le plus ces images sur leur portable, et pas les filles. Ma remarque, bien que de deuxième degré, n’est pas dénuée de pertinence.

        Mais on peut en discuter. Pas besoin de stigmatiser.

        Les relations femmes-hommes ne sont pas simples, elles ne sont pas univoques, les hommes aussi peuvent avoir des choses à dire. Autant en discuter. Si vous le pouvez.


      • La mouche du coche La mouche du coche 19 juillet 2012 22:56

        Kiouty est une ultra-féministe qui souffre de ne plus avoir de vrais mecs, et qui ne comprend pas pourquoi, parce qu’elle ne veut pas lire cet article comme il a été écrit, mais le lit comme elle pense qu’il a été écrit, d’où sa souffrance. smiley


      • Lullaby temet 20 juillet 2012 12:10

        tout a fait d’accord !!!


      • hans 19 juillet 2012 18:32

        Evidement gros problèmes psy , double de yang ????


        • non667 19 juillet 2012 19:56

          en 1869 flaubert écrivait L’ÉDUCATION SENTIMENTALE
          un siècle plus tard jacques lang instituait L’EDUCATION SEXUELLE à l’école (même un temps 2 « pédagogues » demandaient qu’a l’école maternelle on fasse un cours en déculotant des enfants pour montrer la différence !!!! ) et prônait
           la mise en place de distributeur de préservatifs à l’entrée des collèges et lycées !
          quand on sait que le triste sire j.l. à été dénoncé publiquement par roger holleindre pour pédophilie au maroc défiant J.L. de porter plainte ? et le silence médiatique qui s’en suivi , on voit bien le but poursuivi  : banaliser la sexualité charnelle ,  nier la sexualité féminine liée au sentiments , favoriser le machisme ,la pédophilie , l’homosexualité , préparer la suite qui est qui est l’abaissement de la majorité sexuelle en dessous de 8 ans dans un premier temps (évoqué par jacques lang en terme beaucoup plus lang de bois ! ) et expérimenté par cohn bendit qui était « ému » de voir des enfants dont il avait la charge jouer avec son sexe ! (c’est dans son livre ! )    


          • Mmarvinbear Mmarvinbear 19 juillet 2012 23:17

            Qu’une forme d’éducation sexuelle soit dispensée, ok. Mais le visionnage de porno, non.

            On n’éduque pas les élèves en Histoire en leur diffusant « deux heures moins le quart avant JC. »...

            Le défaut de l’éducation actuelle est qu’elle est trop axée sur le physique et la physiologie. Il manque les relations sociales qui découlent inévitablement. Les sentiments devraient aussi être pris en compte.

            Par contre, vu que tout le monde ou presque a de toute façon vu du porno, il serait intéressant de démythifier ce genre de film, de parler des conditions de tournage, des truquages. Tout pour rassurer les garçons qui se demandant pourquoi ils n’ont pas un boa dans le slip. Et tout pour assurer aux filles que ne pas recevoir dix litres de sperme sur le visage, c’est normal aussi.


            • hommelibre hommelibre 19 juillet 2012 23:31

              Mmarvinbear,

              Votre conclusion me parait des plus pertinentes. Là on est dans le coeur du sujet.


            • Christian Labrune Christian Labrune 20 juillet 2012 00:41

              Tous les problèmes viennent, me semble-t-il, de ce que l’homme moderne est encore incapable d’un minimum de rationalité et se conforme à des comportements aussi ritualisés que ceux qui s’observent dans la plupart des espèces animales.

              Dans « Le fantôme de la liberté », de Bunuel, il y a une scène extraordinaire : autour d’une grande table comme on en trouve dans les salles à manger, une douzaines de sièges en porcelaine munis de chasses d’eau sur lesquelles il convient de se déculotter avant de s’asseoir. Sur la table, des journaux, des magazines. Et les conversations vont bon train, comme dans les latrines romaines. De temps à autre, quelqu’un se lève et va s’enfermer dans une petite pièce, pousse pudiquement le verrou, ouvre une petite trappe qui fait apparaître une assiette bien garnie et une bouteille d’un bon cru. Tout cela sera très rapidement avalé avant de retourner à la grande table de ce qui n’est plus, à proprement parler, une salle à « manger ».

              Bunuel oppose la bouffe et la sctatologie pour qu’on perçoive très immédiatement l’opposition du remplissage et du vidage, mais il va de soi que si l’on compare d’un point de vue purement esthétique, et sans aucune autre prévention, un gros plan pornographique et un gros plan sur la tête de quelqu’un qui est en train d’ingurgiter un plat de spaghettis, c’est probablement cette dernière séquence d’images qui sera la plus obscène et la plus dégoûtante. Et pourtant, on voit ça tous les jours, même dans la rue et à travers la vitre des restaurants.

               Personne ne paraît s’offusquer de ce qui m’apparaît tout de même comme à Bunuel, lorsque j’y songe, comme un grossier attentat à la pudeur. Cela me semble même absolument répugnant, mais on ne songe pas à commenter pédagogiquement la chose pour les petits enfants, cela fait partie du réel. Il n’y a donc pas lieu de faire un sort particulier aux images sexuelles qui traînent désormais un peu partout, cela aussi fait partie du réel et cela n’a donc pas à être caché non plus. Et je doute en tout cas que les enfants en soient plus « traumatisés » que je ne le suis lorsque je vois un gros plein de soupe attablé dans un restaurant. 


              • gaijin gaijin 20 juillet 2012 08:40

                « Et les hommes se dresseront-ils contre la représentation de l’homme dans le porno ?
                Non bien sûr, les hommes n’ont rien contre le porno, au contraire »

                navré mais certains si !
                le porno montre une image de la sexualité qui réduit le rapport a l’acte physique et qui est avilissante autant pour l’homme que la femme
                ( entendons nous bien je n’ai rien contre cette partie de la chose bien au contraire )
                il correspond en effet a une certaine phase du développement de l’adolescent mais la puissance des images sur l’esprit est telle qu’il a une tendance a fixer les gens dans cette phase ....
                ( souvenez vous qu’à l’époque de la télé en noir et blanc les gens rêvaient en noir et blanc .....)
                face a ça les éventuelles explications quoique nécessaires sont de peu de poids

                Il n’est bien sur pas envisageable de supprimer le porno et on sait que bien qu’essayer d’empêcher les ados d’y accéder serait contre productif
                cela dit utiliser le porno sous quelque manière que ce soit dans les écoles ne ferait que renforcer son pouvoir et faciliter son accès pour les ados qui ne s’y intéressent pas .....
                donc non !
                si des cours de base sur la physiologie sont nécessaire le reste est de la responsabilité des parents ....( de manière générale l’école ne devrait pas être la pour éduquer mais pour instruire , autre débat )


                • byle 20 juillet 2012 08:42

                  A choisir entre un porno, ou l’abrutissement par un episode de la star ac...


                  • travelworld travelworld 20 juillet 2012 10:29

                    L’idée de séparer garçons et filles à l’école est une très mauvaise idée !
                    Après la maternelle, les garçons et les filles étaient séparés, j’ai vécu ça comme une véritable mutilation étant enfant !!!
                    En plus j’étais, malheureusement fils unique et était coupé de mes petites copines quelle tristesse !!!
                    L’éducation sexuelle marche très bien dans les pays scandinaves et ceci depuis longtemps !


                    • Soi même Soi même 20 juillet 2012 10:51

                      Ce qui est dramatique, c’est de voir comment les adultes volent la période la plus sacré des adolescents qui est plein de mystère et de contradiction !
                      Ce ne sont pas les adolescents à éduquer, mais bien les adultes avec leurs libidos impulsives !


                      • cathy30 cathy30 20 juillet 2012 13:05

                        homme libre

                        suite à ton article d’hier, je pense qu’il est bon de se poser quelques questions sur certaines théorie de l’évolution de l’homme, tout cela est vraiment navrant, mais cela a été fondée par des eugénistes.

                        "Théorie de l’évolution ? L’inventeur de l’eugénisme racial était Francis Galton, le cousin de Charles Darwin. Ils viennent tous deux d’une riche et puissante famille de Quaker. Le bout que vous ne savez pas encore est que démontrer un filiation avec les singes, avait de l’importance dans la grande image".

                        http://fr.wikipedia.org/wiki/Francis_Galton


                        • gébé gébé 20 juillet 2012 13:23

                          le problème de la pornographie, comme souligné d’ailleurs dans l’article, est de donner une vision fausse de la sexualité : hommes aux pénis démesurés, hyper-endurants, femmes pratiquement toujours soumises, aux corps modélisés et siliconés, etc..

                          Chez un ado, cette représentation peut facilement être confondue avec la réalité, ou ce qu’elle devrait être.

                          D’où des comportements névrotiques ultérieurs de frustration, timidité, ou au contraire recherche d’actes déviants (partouzes, zoophilie ou autres) pris comme la normalité.

                          De plus l’adolescence est un âge où, si les hormones travaillent les corps, les esprits sont aussi et encore empreints d’une forme de romantisme.

                          Il est à craindre que l’exemplarité de la pornographie ne laisse qu’une pauvre part à l’amour (au sens platonique du terme, ou à l’érotisme libertin) par rapport à une forte prédominance d’une seule sexualité réduite à l’acte, qu’il soit normal ou plus ou moins déviant.


                          • gébé gébé 22 juillet 2012 07:40

                            très simple : le « porno », comme toute oeuvre cinématographique, n’est que du cinéma. C’est à dire peut parfaitement montrer des images qui ne correspondent pas à la réalité, ou qui ne peuvent être que très marginalement réelles.

                            Non, la taille moyenne d’un pénis ne correspond en rien à celle des « hardeurs », très généreusement gâtés par la nature. Ce n’est qu’un exemple.

                            les « gang-bang » où une femme seule se fait saillir par une nuée d’homme est la représentation fantasmée de tournantes, elles malheureusement réelles, où une fille non consentante se ce qu’il faut bien appeler violée par des garçons.

                             des visions cinématographiques peuvent avoir un effet très pervers sur certains qui entendent les transporter dans la réalité.

                            La tuerie américaine - dans le domaine de la violence - en est un parfait exemple. Il en est de même pour la sexualité à travers la pornographie.

                            La vie, c’est pas du cinéma !


                          • Loatse Loatse 20 juillet 2012 13:23

                            « Il faudra enfin que les profs femmes et hommes sachent ne pas montrer d’émotion après le film... »

                            et pourquoi donc  ? c’est la nature nan ???

                            Et les cours de travaux pratiques, histoire de vérifier que les élèves ont tout bien compris ? smiley


                            • docdory docdory 20 juillet 2012 13:37
                              @ hommelibre
                              J’ai beau avoir lu et relu votre article, je constate que vous n’y dites pas quelle est la nature de ce « pavé dans la mare » lancé par ce fonctionnaire « délégué aux questions masculines » du canton de Zürich !
                              Vous écrivez en particulier, je vous cite : « Je trouve très amusant que ce soit Monsieur Egalité de Zürich, Markus Theunert, qui lance cette proposition » , sans préciser de quelque façon que ce soit que ce soit dans votre article ce qu’est cette proposition ! ( qui ne figure pas non plus dans le texte que vous mettez en lien )
                              Cela rend évidemment le reste de votre article incompréhensible...

                              • xmen-classe4 xmen-classe4 20 juillet 2012 15:12

                                ça me fait penser à ces hommes qui vont nu sous leur imperméable montrer leur attribut à la sortis des écoles.


                                à défaut d’enseigner l’économie, la médecine ou le droit, il faudrait que les élèves soit concerné par le porno pour mieux comprendre les contraintes de la rue . Et cela se ferraient entre les pages de publicité, expliquerai le feminisme et innanilerai toute contestation sur l’apprentissage des savoirs inutiles.

                                l’école n’est pas là pour conditionné les élèves.

                                • mortelune mortelune 20 juillet 2012 16:06

                                  l’école n’est pas là pour conditionné les élèves.« 


                                  Pourtant l’école est un moteur du conditionnement à devenir un citoyen travailleur. L’idée de regarder et de commenter/expliquer/débattre sur des extraits de vidéos pornos dans certains cours serait plus intéressant que de savoir que »mummy is in the kitchen" ou que Bonaparte a pris le pont d’Arcole quasiment tout seul (voir ici).
                                  Il reste cependant que le prof doit ’introduire’ son cours dans un contexte pédagogique précis et en fin psychologue (qu’il n’est pas). Tous les jeunes ne réagissant pas de la même façon et il pourrait y avoir de très mauvaises surprises au final.
                                  Apprendre aux jeune à développer l’estime de soi et la confiance en soi me parait être de loin prioritaire. 


                                • hommelibre hommelibre 20 juillet 2012 16:35

                                  @ Docdory et altri :

                                  Désolé. En Suisse cela a été relayé par des quotidiens, avec parfois des réactions excessives. Il y a un présupposé que je n’ai pas assez explicité. Avec mes excuses.

                                  La proposition est de dépénaliser le fait qu’un adulte montre du porno à des ados, dans certains cas et dans un but pédagogique, et y compris à l’école.


                                  • franc 20 juillet 2012 20:54

                                    Je suis aussi favorable au « porno » à l’école du moins au collège ;j’ai mis porno entre guillemet car il ya porno et porno , je veux dire porno hard pour adulte averti simple représentation d’une scène d’amour classique entre deux personnes comprenant explictement l’acte sexuel avec pénétration montrant les organes sexuels actif et passifs en activité ,c’est cette représentation à caractère scientifique et d’acte sexuel purement pédagogique , avec des adolescents eux-mêmes comme acteurs dans un scénario qui comprend des scènes d’amour sentimentaux et de tendresse , qui pourrait être montré et non pas le porno à caractère masturbatoire commercial .Il n’ ya rien de plus beau que l’image deux adolescents faisant l’amour .

                                     

                                    car soit dit en passant le caractère pornographique au mauvais sens de ce terme ne devrait être accolé qu’à des film pornos extrèmement hard comprenant des scènes de SM qui peuvent être interdits aux mineurs ,mais les autres qui montrent seulement des scènes d’actes sexuels classiques peuvent être montrés aux adolescents , qui ne pourraient cependant accessibles que dans certaines conditions seulement notamment pour l’information et l’éducation ,car il faut quand même éviter le porno à caractère masturbatoire pour les adolescents car à cet âge l’on a déjà tendance à l’activité masturbatoire assez facile et trop facile qui enfermerait les jeunes dans des habitudes qui leur couperaient les liens aves autrui en les isolant dans la solitude ,il vaut mieux que les ados aillent au contact de la réalité et apprennent dans le tas, dans l’expérience du vécu réel ,mais aussi que l’inconnu et l’innatendu leur fassent encore rêver dans un certain idéal romantique

                                    autement dit que le caractère pornographique X de porno« hard » seraient interdits aux mineurs tandis que le porno « soft » ne montrant que des scènes classiques non« hard » pouvant être montré aux adolescents ,et ceci serait valable aussi pour tous les films en général où il fautdistinguer les scènes hard X et à caractère masturbatoire et les scènes d’actes sexuels soft qui échapperaient à la censure du X ; pour être encore plus précis le caractère masturabatoire montrerait des scènes d’actes sexuels explicites plus de 30 secondes alors que que des scènes d’actes sexuels de moins de 30 seconde échaperraient au caractère masturbatoire

                                     

                                     


                                    • franc 20 juillet 2012 21:33

                                      petite erreur de frappe ci-dessus ,il manque la conjonction ET dans la phrase :

                                      j’ai mis porno entre guillemet car il ya porno et porno , je veux dire porno hard pour adulte averti ET simple représentation d’une scène d’amour classique entre deux personnes comprenant explictement l’acte sexuel avec pénétration montrant les organes sexuels actif et passifs en activité ,c’est cette représentation à caractère scientifique et -------

                                       

                                      J’en profite pour dire que l’éducation sexuelle ne doit pas trop entrer dans le détail mais simplement informer dans la généralité en particulier qu’il y a trois tendances fondamentales dans la sexualité :l’hétérosexualité ,l’homosexualité et l’asexualité ,et que ces trois tendances avec la variable de l’intensité se combinent pour former de multitudes de cas particuliers et variés comme les trois couleurs fondamentales avec l a couleur d’intensité noire ou blanche donnent toute une variétés de couleurs métissées ;Ainsi par exemple la bisexualité est un mélange d’hérosexualité et d’homosexualité ,en général la plupart de gens sont naturellement bisexuels ou trisexuels dont la répartition se fait en forme de la courbe de Gauss, mais cette répartition naturelle peuvent être artificiellemnt déformée par l’éducation et la morale d’une société avec une idéologie particulière ;jusqu’à présent et depuis des millénaires c’est l’idéologie hétérosexuelle qui est dominante et c’est pourquoi la proportion d’hétérosexuels est largement majoritaire ,mais cela est de moins en moins vrai avec une plus grande acceptation et reconnaissance de l’homosexualité en même temps que l’évolution naturelle de la nature humaine et du progrès de la société humaine 

                                       

                                      il faut donc que les hérérosexuels ,les homosexuels et les asexuels (ceux qui ne sont pas attirés par par aucun des deux sexes et qui se dévouent en sublimation dans d’autre domaines que l’activité sexuelle ,par exemple la dévotion à l’activité artistique ou religieuse) se respectent les uns les autres et ne dénigrent ni les uns ni les autres. La sexualité au sens freudien soit dit en passant comprend toutes les activités humaines liées à l’hétérosexualité ,à l’homosexualité et à l ’asexualité mais aussi à toutes formes d’amour comme l’amour sentimental , l’amour familial ou de la fraternité universelle ,toute formes de jouissance et de plaisir ,comme la jouissance du manger ou de faire simplement plaisir aux autres ,autrement dit même à des activités qui ne seraient pas à première vue d’ordre strictement sexuel. 

                                       


                                      • ALasverne ALasverne 21 juillet 2012 10:43

                                        L’élément fondateur de l’article n’est même ps cité.
                                        De plus, l’auteur croit intelligent de faire de l’écrit sur un mode parlé. Mode parlé lui-même complètement artificiel puisqu’il mélange le langage soutenu et relâché. Ce qui donne à peu près - avec les mots de « l’auteur » - « Eh, les mecs, quelles modalités doivent prévaloir pour un coït vite fait ? ».
                                        Précision : c’est pas parce que les images déclenchent une excitation que les hommes aiment le porno et pensent que celui-ci est représentatif de leur relations dites « sexuelles ».


                                        • Nangala 21 juillet 2012 13:35

                                          @ Homme Libre : vous êtes toujours aussi entravé du bulbe, n’est-ce pas ? 


                                          Outre le fait que vous feignez (ou ne vous ne vous donnez pas la peine, c’est tellement plus confortable) de comprendre ce que c’est que l’abolitionnisme dans la prostitution, vous nous abreuvez encore et toujours plus de ces clichés éculés sur ce que doit être la sexualité, et le saint partage du genre (« les hommes sont excités par les images, les femmes par les mots, mais l’inverse est parfois possible ») vous laissant ainsi une bonne marge de manœuvre pour que l’exception confirme la règle.

                                          Les hommes sont globalement pour la pornographie ? Ecrivez-nous un article sur eux pour changer, ça nous ferait des vacances : http://www.antipornmen.org/ (mais c’est sûr que votre habituelle acrimonie à l’égard des femelles féministe risque de s’en trouver fort bouleversée).

                                          Quant à savoir si le porno est cool, ou bien, ou chouette pour la sexualité des hommes, quand écrirez-vous un article sur le visionneur du journal du Hard de Canal, qui après 4 ans de traitement spécifique (certains auraient juré que c’était le métier le plus cool du monde), en est sorti impuissant et traîne maintenant ses guêtres en analyse ? 

                                          Le porno, pour l’éducation des jeunes filles et des jeunes garçons ? En voilà une idée qu’elle est bonne. Vous quand vous aviez 13 ans, vous voliez des images de soutien-gorge pour exciter votre appétit de connaissance, mais vous ne seriez pas contre l’idée de projeter des images autrement plus crues à la génération qui vous suit ? Mon dieu mais pourquoi voulez-vous punir ses gosses qui ne vous ont rien fait ? Laissez les donc avec leurs fantasmes, ils en ont assez pour se satisfaire des pages érotiques de la Redoute, et s’ils le veulent, taper le mot « sexe » sur Google pour se donner des sueurs froides.

                                          Moi je propose sur Agora Vox un sondage à vaste échelle : les hommes qui s’abreuvent de porno sont-ils meilleurs amants que les autres ? En tout cas, je suis un peu près convaincue du résultat : les hommes qui regardent du porno baisent mal, parce qu’ils baisent comme des acteurs porno. C’est à dire : mal.

                                          • Zajijin Zajijin 22 juillet 2012 14:10

                                            Yop Yop.


                                            Ayant 16ans, j’aimerais quand même donné un minimum d’avis, venant de la part d’un ado vis à vis du sujet.

                                            Bon. Mettre du porno à l’école. Pour éduquer. Ok. Je crois n’avoir aucun copain n’ayant jamais regarder de porno dans sa vie. Ou durant les 2dernières semaines. L’intérêt de leurs faire regarder un film de boules à l’école ? 0. Je vois pas. De toute façon, pour être en passe de découvrir toutes ces choses avec ma copine, y a strictement rien à voir avec ce genre de film. Mais rien du tout. L’intérêt du porno ? Support masturbatoire. Ca ne va pas plus loin. Eduquer les jeunes ? M’enfin. 
                                            Pensez sincèrement que même à 10ans on ne sait pas déjà tout ce qu’il y a à savoir sur le sujet ?

                                            Cessez vos redondants discours de :« Mais ce sont que des gosses, ils savent rien, ils sont cons, faut les protéger etc.. » Ouai. J’ai 16ans, et ça me latte les parties d’entendre des vieux raconter ce genre d’âneries, car ils sont incapable de se rendre compte, que nous-même les ado ne somment pas des animeaux et des bêtes de foires dénués d’intelligence (Même si parfois, j’ai moi-même des doutes en voyant le lavage de cerveau qu’on subit mes camarades à la TV). 

                                            Bref. Déstresser. Rien que le fait d’avoir à posé la question montre à quel point ça vous tenaille. Pourtant, il n’y pas lieu d’avoir une question. Internet est une mine d’or d’informations, un jeune qui a besoin d’informations les trouvera en même pas 30secondes.

                                            Je me souviens encore des 2heures d’educations sexuelles que j’ai eu à l’école, lorsque j’avais 12ans.

                                            A 8h, mes copains sont devant chez moi : VITE VITE VIENT ON A COURS D’EDUCATION SEXUELLE TROP COOOOOOOOOL OUAAAAAI.

                                            Bref on y va. On voit quoi ? 2petites vieilles qui nous disent :« C’est normal de se masturber, ça vient avec l’âge etc.. » Bon. Génial. Nous nous somme retrouver dans la cours en train de rigoler suite aux débilités inégalables qu’on nous ressort tout les jours/soirs.




                                            • travelworld travelworld 22 juillet 2012 15:25

                                              Notre société baigne dans la sexualité, ah bon c’est nouveau ?????
                                              le porno (animal) était dans les cours de fermes !
                                              A relire L’enfant et la famille sous l’ancien régime de Philippe Ariès pour relativiser !

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