Du rififi dans le milieu helvètes : Les banques suisses lâchent Eric Woerth...
Lettre de Léon, dit le cafteur.
A une époque, dans le milieu, y’avait une façon d’respect entre malfrats. On se tirait des pralines inoxydables dans le buffet, certes, mais c’était pour une question de marché, de concurrence... Rien de déloyale dans le fond. C’était pas quelques macchabées balancés dans la Seine qui allaient bousiller notre business. Y’avait des règles tout de même. On ne jactait pas sur tous les toits, motus et bouches cousues. « Omertà, capito ! ».
Et maintenant, qu’en dire ? Je suis dégoûté par le milieu d’aujourd’hui, aucune classe, aucun standing. Tin, y’a qu’à voir avec l’affaire Woerth... Que j’vous dise...
Ah, il a bon dos le père fouettard qui, alors ministre du budget, tentait de faire pétocher les 3000 pétés de tunes avec sa liste volée par Hervé Falciani en 2009 chez HSBC Private Bank (Suisse) à Genève. Chez les Suisses, on digère mal cette réputation de blanchisseur de biftons.
Depuis quelques jours, en Suisse, ça balance dans tous les sens.
« Eric Woerth, qui avait fait de l’évasion fiscale sa priorité, nous a longtemps fustigés comme les ennemis numéro un. C’est lui aussi qui, avec Peer Steinbrück, alors ministre allemand de l’Economie, nous a conduits sur la liste grise de l’OCDE, celle des paradis fiscaux non coopératifs. Mais savez-vous qu’au même moment, sa femme Florence, l’une des gérantes de fortune de Liliane Bettencourt, était vue très souvent dans le « family office » de la milliardaire française, qui se situe à deux pas de l’Hôtel d’Angleterre ? », s’exclame un spécialiste des « family offices » (sorte de banques privées pour très grandes fortunes) suisse. (http://www.tdg.ch/actu/economie/genevagate-menace-bettencourt-woerth-2010-07-01).
« Eric Woerth, durant ces deux dernières années, ne pouvait pas ignorer que sa femme se trouvait très régulièrement à Genève. Et que ce n’était certainement pas pour voir son Jet d’eau ! »
Un autre du milieu de la banque genevoise en rajoute une couche au Matin Dimanche en septembre 2009, « Eric Woerth ne cherchait pas alors à savoir si les chèques qu’on lui remettait étaient prélevés sur des comptes suisses non déclarés au fisc français. » La collecte finale avait rapporté, en tout, plus de 7 millions d’euros.
Les 7 millions d’euros, c’était pour bétonner la campagne présidentiel de Sarko dit le Futé, dans le milieu. Je m’interrogationne : "Pourquoi qu’ le président qui se démène pour protéger Eric Woerth avec autant de conviction". Moi, y’a longtemps qu’j’l’aurais lourdé.
Léon le cafteur.
17 réactions à cet article
Ajouter une réaction
Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page
Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.
FAIRE UN DON