Durban : Sommet du ridicule
L’obscurantisme écologique bat son plein : à Durban des messies de la cause verte réunis en grande pompe et persuadés d’être au bord du gouffre climatique veulent “sauver la planète”, c’est à dire faire barrage aux rayons de l’astre Râ, détourner les flux aériens autour du globe, canaliser les éléments cosmiques, lancer des ordres aux océans, donner des cours de sagesse aux saisons...
Et cette titanesque entreprise de contrôle des éléments, ils veulent la faire à coups de décrets, de mesures hygiéniques, morales, politiques...
Signe de la maladie de notre Terre, prémices de la fin des temps possibles : les glaciers fondent.
La catastrophe est, en effet, totale, terrible, définitive...
L’apocalypse.
Il fait chaud en été, il est tombé trop peu de neige l’hiver dernier à Chamonix pour contenter les skieurs parisiens, une tempête se lève par-ci, par-là , un ruisseau déborde à Trifoullis-les Oies, il n’en faut pas plus pour que les verts s’alarment, s’affolent, crient à l’assassinat de la planète par nos cheminées !
Il faut savoir que, curieusement, l’écologiste de base déteste voir fondre un glacier. Dans la tête d’un défenseur de la verdure la glace des pôles est éternelle. Sauf si vous allumez une centrale électrique. En ce cas le système solaire entier est perturbé par ces machines infernales, et bientôt le chaos devient universel. Le soleil brille encore mais pour combien de temps ? Il va finir par tout brûler, transformant la planète en désert. A moins qu’il ne fasse fondre la neige et que celle-ci engloutisse les terres... Avec les écologistes, le cataclysme est tantôt aqueux, tantôt sec. Ou les deux extrêmes en même temps.
Spécialement créés pour faire joli, les glaciers doivent, selon les amoureux de la planète, rester à leur place aux pôles et n’en jamais bouger. C’est la loi verte. Ou blanche. Enfin c'est la loi quoi !
Et si jamais nos conduits d’évacuation des fumées détraquent la banquise, font larmoyer les montagnes, noient les îles et même peut-être bientôt l’Australie si on continue de craquer inconsidérément nos allumettes, notre dernière chance sera de faire du vélo, manger bio, trier nos déchets, alors le climat fera marche arrière, les banquises regèleront, les montagnes reblanchiront leur front et l’Australie sera sauvée.
Et les kangourous sauteront de joie pendant encore dans 100 000 ans.
Raphaël Zacharie de IZARRA
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