Parce qu’aucun des événements choquants ou scandaleux dont l’actualité abonde - sans excepter ceux qui touchent à la normalité ou aux bonnes mœurs sur lesquelles les sociétés chrétiennes et occidentales se sont fondées ces deux derniers millénaires - n’est en soi anecdotique. Tous ces événements sans exception doivent se lire et s’appréhender comme autant de symptômes d’un actuel détramage accéléré du tissu civilisationnel. Des faits et des phénomènes non circonstanciels, non conjoncturels, chacun ayant sa place au sein d’un tableau clinique qui devrait nous renseigner sur la nature de la maladie et les atteintes du mal pour autant que nous sachions le lire et l’interpréter. Il serait absurde de considérer les signes de cette morbidité qui affecte nos sociétés – mais pas seulement elles puisque la pandémie est quasi universelle - chacun isolément sans les relier les uns aux autres c’est-à-dire sans établir les liens qui les unissent organiquement pour ainsi dire, ou mieux, de manière « fonctionnelle ».
Le monde vacille sur ses bases
D’où l’intensité de l’impact, à travers le monde, de l’annonce de l’incroyable –à première vue - renoncement du Saint Père ce 28 février… chacun ayant ressenti obscurément en son tréfonds, la puissante charge négative de ce coup de tonnerre et de théâtre d’ombres. Chrétiens ou non, chacun aura compris que l’un des piliers assurant la stabilité de l’édifice international était en train de vaciller. Le paysage de nos certitudes ordinaires venait d’être percuté et s’était brutalement assombri… Le monde recelait comme une faille, un déséquilibre, une fragilité jusque là inaperçue. Or cet accident historique est appelé à prendre tout son sens s’il est regardé comme débordant largement les affaires intérieures de l’Église romaine voire de la Chrétienté en général. Épisode qui peut alors apparaître pour ce qu’il est véritablement, à savoir l’une des marques parmi les plus visibles ou les plus spectaculaires d’une décomposition sociétale grandissante à l’échelle du globe.
Quels que soient en effet les causes de cette « renonciation » - et l’on sait ici que les raisons de santé avancées restent insuffisantes – du chef de l’Église à sa « fonction sacrée » 2, l’une des dernières dans un monde où les « grandes transformations » unificatrices en cours sont synonymes de déliquescence universelle, sont singulièrement révélatrices des profonds désordres qui affectent aujourd’hui la hiérarchie ecclésiale. Or il ne faut pas être grand clerc pour imaginer ou subodorer – à bon escient – que l’Église en son sommet n’est pas plus indemne que la base des maux qui assaillent les hommes dans des sociétés où le dérèglement des mœurs est devenu la règle, et même tend désormais à s’imposer comme norme comportementale admise et « éthique » libératoire, démocratique et moderniste… À l’ancien « ordre moral » s’est substitué un ordre inversé autorisant et absolvant tout ce qui auparavant se trouvait prohibé ou tenu en suspicion légitime. Sous couvert de progrès en soi, progrès « moral » vers plus de liberté et d’égalité, la dépénalisation et la « libéralisation » générales entendent éradiquer les crimes et délits, ou tout ce qui faisait l’objet d’une quelconque réprobation collective, d’un simple trait de plume… Autrement dit par simple « déni » : le mal était une illusion d’optique, il suffit dès lors de supprimer la punition et partant, la culpabilité. Plus de crime, plus de coupable ! La solution était simple il suffisait d’y penser : pour fermer les « lieux de privations de liberté », il suffisait de décréter le crime licite et la folie imaginaire.
Aussi, non jugulées et non contenues les éternelles corruptions règnent-elles aujourd’hui presque partout en maîtresses absolues… et sans doute jusqu’au cœur du Vatican. Ces maux sont l’argent roi, le sexe et la peur qui accompagne toujours la présence en coulisses de contre-pouvoirs officieux ou même de pouvoirs invisibles. Les affaires financières du St Siège sont troubles, ce n’est un mystère pour personne ! L’église n’est également pas indemne de l’idéologie de la permissivité sexuelle, notamment homosexuelle, vicieusement assimilée et confondue avec l’amour 3… tendances et appétences qui rendent les hommes tragiquement vulnérables aux pressions occultes. Combien d’hommes publics n’ont-ils pas fait l’objet d’un chantage à ce propos. On se souviendra du président Woodrow Wilson vraisemblablement victime de ses débordements extraconjugaux avec d’infinies conséquences pour l’Europe et le monde 4.
« Benoît XVI, les Juifs et Israël »
La Curie romaine est-elle à ce titre devenue un lieu ou des pouvoirs souterrains font payer cher leur silence ou leurs complaisances ? Il est parmi ces influences, certaines particulièrement pressantes qu’exercent des gens perpétuellement insatisfaits, réclamant à cors et à cris des concessions à perpétuité. Souvenons-nous de feu Mitterrand s’adressant au médiacrate Elkabbach : « Que voulez-vous que je fasse de plus ? Que je me convertisse ? » 5. Pour sa part Benoît XVI est sans doute allé très loin dans la soumission de l’Église de Rome au desiderata vétérotestamentaire. Il n’est pas allé cependant jusqu’à faire intégralement « techouva » et aligner définitivement l’Église sur les exigences aussi illimitées qu’extravagantes de l’État hébreu revendiquant urbi et orbi un droit de regard et de censure sur la vie de l’Église, la canonisation de ses Saints et sa politique extérieure.
« Lorsque Benoît XVI a été nommé à son poste, son élection a été saluée par l’ensemble de la communauté juive mondiale. Aux États-Unis, la Ligue Anti-Diffamation parlait de « sa grande sensibilité à l’histoire juive et à la Shoah ». Cependant… Jonathan Sacks, Grand Rabbin du Royaume-Uni, espérait que Benoît allait « poursuivre le chemin tracé par le pape Jean XXIII ou encore Jean-Paul II dans la tâche d’améliorer les relations avec le peuple juif et l’État d’Israël » [Attente apparemment déçue]… Benoît XVI a été critiqué par Israël pour ne pas avoir « singularisé l’État Juif comme victime du terrorisme »… En 2006, le pape a visité Auschwitz où il a raconté [Sic] le lien vital entre le christianisme et le judaïsme. Le Pape a dit que l’objectif des nazis était « par la destruction d’Israël, l’arrachage de la racine pivotante de la foi chrétienne pour la remplacer par une foi de leur propre invention » [n’est-ce pas ce à quoi nous assistons, l’idolâtrie du martyr juif tendant à s’imposer comme religion universelle dominante, au moins dans la sphère occidentale ?] … « Les relations judéo-chrétiennes ont subi un autre revers quand, en janvier 2009, le pape Benoît XVI a levé les excommunications des quatre évêques de la Fraternité Saint-Pie X [qui] a rejeté tout dialogue inter-religieux avec le judaïsme et s’oppose à la théologie de la double alliance… [In fine] le cardinal Renato Martino avait critiqué la guerre 2008-2009 dans la bande de Gaza, en comparant Gaza « à un camp de concentration ». Cela avait provoqué une crise de courte durée entre le Vatican et Israël » 6.
De quoi nos belles élites sont-elles le nom ?
À l’autre bout de la chaîne, il nous faudrait considérer qui sont exactement ceux qui prétendent constituer « l’élite », ceux qui se revendiquent comme le « sel de la terre » et ce qu’ils sont réellement derrière leurs façades friquées ? Voir en face de quoi se compose notre caste dirigeante devrait nous aider à mieux comprendre la marche du monde. Dans cet ordre d’idées il serait vain de croire que M. Strauss-Kahn, ex président du Fonds Monétaire International, soit affecté d’un simple dérèglement hormonal et comportemental qui le pousserait à une exubérance sexuelle proprement stupéfiante pour un individu de son âge et de sa corpulence.
Il conviendrait à ce sujet de ne pas détourner la tête ni de penser à autre chose, mais de regarder les choses en face et d’en tirer toutes les conséquences. Il semblerait pourtant que la plupart des Français préfèrent regarder ailleurs, ricaner et, in fine, ne pas y penser ! Mais justement il faut, il est catégoriquement impératif de s’interroger sur la façon dont cet individu « Politiquement un imposteur, sentimentalement un infirme, conjugalement un gigolo » 7 a pu devenir l’un des membres décisionnaires de l’hyper-classe mondiale et ce, au même titre qu’il était destiné – sans coup férir – à occuper en Hexagonie la « magistrature suprême »… Ce qui signifie entre autres, disposer du droit de vie et de mort sur quelques dizaines de millions de concitoyens… Le président des Français de souche et d’ailleurs ne dispose-t-il pas de la capacité de déclencher le feu nucléaire en tant que chef des armées ? On l’oublie trop souvent !
Or tout ce ramdam et cette apocalypse – dévoilement – parisianistes consécutifs à la publication sous la signature de Marcela Iacub, juriste, Directrice de recherche au Cnrs (!), écrivaine, « fille d’avocat et arrière petite-fille de rabbin » dotée dit-on « d’une stupéfiante puissance littéraire »(Le dégueulis publicitaire dans ces milieux est sans limites) vient à propos pour éclairer nos lanternes… en traçant un portrait d’anthologie de l’un des hommes hier encore - et peut-être demain - les plus puissants de la planète, lequel fut sept mois durant son partenaire sexuel au cours d’un longue orgie festive dont la description relève, cela va sans dire, du « merveilleux », dixit Mme Iacub ! On reste, soit dit en passant, interloqué que cette femme, dont les préoccupations essentielles se concentrent à l’évidence sous le niveau arrière de la ceinture, soit grassement rétribuée sur les fonds publics au titre du Centre national de la recherche scientifique. 8 Rien que cela devrait en principe soulever d’indignation le bon peuple qui pourtant ne souffle mot… Écœuré, blasé peut-être ou indifférent, fuyant la sordide réalité dans l’opium quotidien télévisuel. Une drogue frelatée, mais bon marché déversée à pleins robinets plasmatiques…
Poursuivons l’examen du portrait en pieds - quadrupèdique plutôt - que nous trace l’exhibitionniste qui « fait de son intimité boutique »… car il est indubitable que l’opération « Belle et bête » ne soit d’un très haut rendement financier… Donc dame Iacub « aime que cet animal répugnant lui permette de ne plus être une “humaine véritable” qui lui révèle « à quel point c’est beau d’être une truie dans le rêve interminable d’un porc »… « J’étais amoureuse de l’être le plus méprisé du pays, le plus méprisé de la planète… Je voulais créer une théorie de l’amour à partir de ma situation : une nonne (ailleurs elle s’auto qualifie de « sainte ») qui tombe amoureuse d’un cochon. Une nonne qui se détourne de la grandeur de l’amour divin pour se vautrer dans les ordures » 9 ! Quel grandiose sens poétique !
Tout un programme. Une apologie de l’ordure pas si anodine cependant qu’il n’y paraît. Cela correspond mots pour mots à la théologie de la transgression – la Rédemption par le péché et le mal – préconisée par les deux grands messies kabbalistes de l’histoire moderne Sabbataï Zevi et Jacob Frank 10. Il serait évidemment stupide de croire que la cabale messianique n’a plus aucune descendance au XXIe siècle. Elle n’a jamais été aussi vivante, aussi active, aussi pugnace que de nos jours et l’on peut la voir à l’œuvre un peu partout dans le monde fleurissant tout spécialement sur la décomposition des sociétés occidentales, afin, dans la mesure du possible, d’en hâter et d’en achever la complète destruction. Mais tel n’est pas précisément notre propos, revenons à ces pourceaux immédiats qui nous gouvernent… « C’est un artiste des égouts, un poète de l’abjection et de la saleté »… « Il maltraite le cochon qu’il y a en lui, il le méprise. Il est peut-être le citoyen le plus puritain de ce pays ». Principe d’inversion radicale propre à la théologie nihiliste disions-nous, Iacub qui se voit en “nonne“, en “sainte“ et voit le monstre en “puritain“… lequel s’émeut violemment et se porte devant les tribunaux pour faire valoir l’atteinte à la vie privée que constituerait ce livre impie… Ce faisant il se présente en victime reconnue par la Justice républicaine. « Malheur à celui par qui le scandale arrive »… ici, dans le monde réel, trop réel, c’est celui qui trouble l’ordre public par ses débauches et son inconduite qui est protégée et indemnisée par la machine judiciaire, incroyable mais vrai ! A contrario, remercions Mme Iacub d’avoir fait œuvre pie, à son corps défendant, en publiant un témoignage de première main ou plutôt de « première bourre » si édifiant pour les tenants de l’ordre naturel, de la morale d’antan et de la normalité normalement intangible !
Maitres du monde
Dans un courrier adressé à Jean Daniel, l’un des fondateurs du Nouvel Observateur, Strauss-Kahn, toujours mis en examen pour « proxénétisme aggravé en bande organisée » dans l’affaire dite du Carlton, dit son « dégoût…[quant à cette] atteinte méprisable à ma vie privée et à la dignité humaine » 11. Certes ce triste personnage – au demeurant un personnage public – se trouve véritablement bien placé pour parler de dignité humaine… Reste aussi que suivant l’adage « qui se ressemble s’assemble » - voire s’acoquine et s’accouple - Dominique, nique, nique et Marcela formaient la paire. Celle-là dont l’une des plus profondes pensées subventionnées est que « le pire ennemi d’une femme, c’est l’enfant, c’est la famille » 12, résume ainsi de ses grandioses « amours » : « Tu étais vieux, tu étais gros, tu étais petit et tu étais moche. Tu étais machiste, tu étais vulgaire, tu étais insensible et tu étais mesquin. Tu étais égoïste, tu étais brutal et tu n’avais aucune culture. Et j’ai été folle de toi… » 13…
On notera l’absence de « culture », ce qui est un comble pour l’un des « maîtres du monde » comme Marcela Iacub se complaît à le désigner, un homme qui n’aurait jamais eu au demeurant qu’une seule et unique idée gribouillée « sur un coin de nappe de restaurant » 14, « les 35 heures », improprement attribuées à cette malheureuse Martine Aubry… Au reste « DSK ment beaucoup et tout le temps, jamais je n’ai rencontré un individu qui mente comme lui… Avec Anne Sinclair j’ai compris à quel point elle est convaincue qu’elle et son mari – car je rappelle qu’ils n’ont toujours pas divorcé – appartiennent à la caste des maîtres du monde »… Yakub rapporte alors une conversation avec Sinclair au sujet de « l’affaire » du Sofitel : « Il n’y a aucun mal à se faire sucer par une femme de ménage », et s’en émeut « pour elle, le monde est séparé entre les maîtres et les serviteurs, entre les dominants et les dominés, et c’est normal » 15.
Résumé du film et programme existentiel
« L’homme redevient singe » Alfred de Vigny 1832 ! Si l’on résume le livre-programme pour une culture du « bonobo » – des chimpanzés sexuellement très libérés et passablement délurés - il s’agit du récit de sept mois de partouze dont « le personnage principal est un être double, mi-homme mi-cochon… Ce qu’il y a de créatif, d’artistique chez Dominique Strauss-Kahn, de beau, appartient au cochon et non pas à l’homme. L’homme est affreux, le cochon est merveilleux… C’est un artiste des égouts, un poète de l’abjection et de la saleté [bis repetita placent]… Le cochon, c’est la vie qui veut s’imposer sans aucune morale, qui prend sans demander ni calculer, sans se soucier des conséquences… Le cochon, c’est le présent, le plaisir, l’immédiat, c’est la plus belle chose qui soit, la plus belle part de l’homme. Et en même temps le cochon est un être dégueulasse, incapable d’aucune forme de morale, de parole, de sociabilité… L’idéal du cochon, c’est la partouze : personne n’est exclu de la fête, ni les vieux, ni les moches, ni les petits… Alors que DSK m’a toujours semblé être franchement à droite, ce communisme sexuel auquel il aspire en tant que cochon me réjouit… La liste de tes maîtresses, de tes conquêtes d’un jour, de tes putes successives et concomitantes montrait un autre aspect émouvant de ta vie de cochon. Ces femmes étaient laides et vulgaires »… Finalement pour ceux qui peineraient à comprendre : « Tu aurais transformé l’Élysée en grande boîte échangiste, tu te serais servi de tes larbins, de tes employés comme de rabatteurs, d’organisateurs de partouzes » 16. On comprend l’indignation du sieur Strauss-Kahn de se voir ainsi mis à nu, aussi nu que la vérité transie sortant de son puis !
Ah ! ça ira, ça ira, ça ira, à la lanterne…
En décembre 2012 des gens soi-disant sérieux pleuraient encore la perte du « phénix des hôtes de ces bois » et du « meilleur économiste de France ». À leurs yeux Strauss-Kahn était un philanthrope de l’extrême arrêté en pleine course alors qu’il projetait de réformer un système international favorisant excessivement le grand capital apatride 17. Sous le titre larmoyant « Le monde meilleur avec DSK », des gens savants et prétendument bien informés, affirmaient que « la chute brutale de Dominique Strauss-Kahn, directeur du Fonds monétaire international jusqu’au 19 mai 2011 [aurait] été le résultat d’un règlement de compte, d’une mise à l’écart organisée ?… Le Français voulait réformer le Fonds monétaire international en profondeur. Ses approches macro-économiques, ses doctrines. En vue d’instaurer ce qu’il considérait comme un système financier mondial plus solide, plus équilibré. Il n’en fallait peut-être pas plus pour se faire de solides inimitiés. Du côté des États-Unis en particulier »… Laissons ces braves gens à leurs divagations complotistes eux qui se gaussent ordinairement de toute thèse ou hypothèse non marquées du sceau de l’absolue rationalité. M. Strauss-Kahn présentait de toute évidence un certain potentiel de nuisance, repérable entre autres dans ses comportements déviants, qui ne lui appartiennent d’ailleurs pas en propre mais qui sont ceux de sa caste ou de sa secte, laquelle prétend régenter le monde tout en le conduisant inexorablement à sa perte.
Tant va la ruche à l’eau et Strauss-Kahn au lupanar, qu’à la fin des fins peut-être, icelui et quelques-uns de ses semblables pourraient subir le sort que les convulsionnaires et la racaille de mai 1790 se glorifiaient de réserver aux aristocrates. Un chant qui a traversé le temps et nous rappelle opportunément l’état d’esprit, empreint de droits humains, qui animaient alors ces grands ancêtres de la République une et indivisible… un refrain plein d’aménité à l’égard d’une noblesse au demeurant authentique malgré ses faiblesses et les vices de quelques-uns, laquelle était à l’époque plus au fait de ses devoirs envers le peuple que ne le sont et ne le seront jamais les bourreaucrates d’aujourd’hui… Retenons la leçon ! « Ah ! ça ira, ça ira, ça ira ! - Les aristocrates à la lanterne. - Ah ! ça ira, ça ira, ça ira ! - Les aristocrates on les pendra. - Si on n’ les pend pas - On les rompra - Si on n’ les rompt pas - On les brûlera. Ah ! ça ira, ça ira, ça ira - Nous n’avions plus ni nobles, ni prêtres - Ah ! ça ira, ça ira, ça ira - L’égalité partout régnera. - Ah ! ça ira, ça ira, ça ira, - Les aristocrates à la lanterne ; - Ah ! ça ira, ça ira, ça ira, - Les aristocrates on les pendra ; - Et quand on les aura tous pendus, - On leur fichera la paille au c..., - Imbibée de pétrole, vive le son, vive le son, - Imbibée de pétrole, vive le son du canon… » !