Ecoles : la journée de Môquet ou de... Guaino ?
Ce lundi, c’est jour de lecture officielle. Une décicion personnelle du président de la République sur une idée de sa « plume », M. Guaino, qui parle de plus en plus... une controverse politicienne ? Pas seulement...
« Alors cette lettre de Guy Môquet, vous la lisez ? »... Comment ne pas comprendre les hésitations ou les refus des enseignants de la République qui n’ont pas à subir et à faire subir à leurs élèves (en bien ou en mal) les caprices, les coups de cœur, le lubbies ou les phobies d’un président qui a été élu pour diriger la France, mais non pour jouer les maîtres de lecture, rendre la justice sous un chêne, ou imposer une morale de vie...
L’initiative de Sarkozy pour son investiture était on ne peut plus respectable. J’ai eu les larmes aux yeux en écoutant cette cérémonie bien orchestrée par Max Gallo : les symboles nationaux ou autres n’appartiennent qu’à ceux qui savent en prendre la mesure. Mais pourquoi imposer ce texte, tel une page d’un catéchisme, dans les classes, le même jour à la même heure... A quand le retour à la prière matinale pour la patrie et son chef ? « Maréchal, nous voilà... vaccinés » !
Le sentiment national (et européen) doit effectivement être développé dans les écoles. Comme les règles du « Vivre ensemble ». Comme l’apprentissage du respect de soi et des autres (y compris des différents, des « étrangers »). L’instruction civique peut et doit recouvrer toute sa place. Comme l’Histoire, base de toute culture. Comme tant d’autres disciplines abandonnées, négligées ou mal pratiquées : la récitation, le calcul mental, les analyses de texte et d’image, la grammaire, l’art du bien écrire et du bien parler, l’organisation de nos sociétés et de nos institutions. Elémentaire ? Dès le primaire...
Mais, de grâce, un peu de pudeur dans la communication officielle autour de tout ce qui fait « l’âme de la France », pour reprendre le titre du livre de Gallo qui a été tellement pillé pendant la campagne présidentielle par la « plume » de Sarkozy, Henri Guaino, ce « négro de la République » selon son dernier surnom bien trouvé !
On oublie à l’Elysée (et ce n’est pas vrai que pour l’Education nationale ») qu’une « vérité officielle », est officielle, non véritable... Déjà, Bernard Laporte, cette caricature de « Sarkoman », a franchi la ligne jaune du ridicule en imposant la lecture de la lettre de Moquet dans les vestiaires du XV de France... Contre les Anglais, il aurait dû implorer Jeanne d’Arc, ce « gagneur » perdant !
Face aux troubles, aux réticences et aux refus d’obtempérer des enseignants (qui ne sont pas tous « de gauche », « corporatistes », « conservateurs »), c’est la « plume » de Sarkozy qui sort son flingue.
Mais de quoi se mêle-t-elle cette « éminence grise » qui fait de plus en plus tache noire sur notre tapis « bleu, blanc, rouge » ? « Tout ça est très triste, mais amène à s’interroger sur ce que doivent être au fond à la fois l’éthique et les devoirs d’un professeur dont la nation a payé des études, dont la nation paie le salaire et auquel la nation confie ses enfants », ose clamer sur RTL ce populiste qui enfile des habits de maître à penser de la France d’aujourd’hui ?
Etre traité de « petit con prétentieux » par ce collectionneur de citations qui se prend pour un intellectuel cultivé a été pris comme un véritable hommage par Bernard-Henri Lévy. Il a raison BHL. « Nos jugements nous jugent », redirait Paul Valéry. Et les lambris dorés du pouvoir ne transforment pas en rivière de diamants la bave des crapauds.
Il n’y a pas que la solitude qui peut être « poisseuse ». L’inspiration peut l’être aussi... Surtout chez des « plumes » qui ont plus de verve que de verbe, de tripes que de cervelle, de (faux) savoirs que de (vraie) culture.
Il est vrai que par rapport à d’autres « flèches » qui brillent à la Cour, Guaino, l’habile, peut nourrir quelques sentiments de supériorité... « J’existe, donc je parle », dit-il. Voilà qui nous permet au moins de lui répondre : son drame, sans doute, c’est « qu’il n’est pas assez entré dans l’Histoire », qu’il « vit avec les saisons » et « ne connaît que l’éternel recommencement du temps rythmé par la répétition sans fin des mêmes gestes et des mêmes paroles ». Dans son « imaginaire où tout recommence toujours », y a-t-il une place « pour l’aventure humaine » et « pour l’idée de progrès. » ?
Selon Yasmina Reza, le président le juge indispensable parce qu’il est « fêlé ». Tout est dit, en effet. Ou presque. Un « fêlé » à l’Elysée, ce pourrait être drôle : le retour du fou du roi... Mais ce rôle est trop étroit pour ses prétentions : c’est en fou de la République qu’il fait (et peut faire) des dégâts. Il paraît que le secrétaire général de l’Elysée (qui est sérieux, lui) en a conscience. Tant mieux.
46 réactions à cet article
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Où veut en venir l’auteur ?
On peut reprocher à Sarkozy de ne pas être, dans sa politique réelle pro-traité européen et pro-Bush, conséquent avec les valeurs patriotiques qu’il dit défendre. C’est ce que font, par exemple, ces deux articles :
http://blog.360.yahoo.com/quicalt?p=228
http://blog.360.yahoo.com/quicalt?p=235
Mais, en même temps, la plus élémentaire honnêteté intellectuelle impose de reconnaître que cette initiative de Sarkozy nous change par rapport aux gerbes au Maréchal Pétain de Mitterrand ou par rapport aux « Français innocents » de Barre.
A propos de Mitterrand, je ne peux qu’insister sur l’opportunité de lire l’ouvrage « La main droite de Dieu », Seuil 1994, dont un extrait se trouve à l’adresse :
http://michel.delord.free.fr/maindroite.pdf
Quant à la journée d’aujourd’hui, la moindre des choses est de rappeler le texte de Darcos :
bulletin officiel [B.O.] n° 30 du 30 août 2007 - sommaire MENE0701517N
22 OCTOBRE : COMMÉMORATION DU SOUVENIR DE GUY MÔQUET ET DE SES 26 COMPAGNONS FUSILLÉS
N.S. n° 2007-138 du 2-8-2007
NOR : MENE0701517N
RLR : 554-9
MEN - DGESCO B2-3
Texte adressé aux rectrices et recteurs d’académie ; au directeur de l’académie de Paris ; aux inspectrices et inspecteurs d’académie, directrices et directeurs des services départementaux de l’éducation nationale ; aux inspectrices et inspecteurs d’académie, inspectrices et inspecteurs pédagogiques régionaux d’histoire et de géographie et de lettres ; aux inspectrices et inspecteurs de l’éducation nationale de lettres, d’histoire et géographie et de lettres-histoire ; aux proviseures et proviseurs
Le 22 octobre 2007, le président de la République commémorera le souvenir de Guy Môquet, cet élève résistant du lycée Carnot arrêté à 16 ans en octobre 1940, puis fusillé le 22 octobre 1941 après avoir adressé, la veille de sa mort, une lettre poignante à sa mère. Cet épisode n’est malheureusement pas le seul moment tragique de cette période sombre, mais il fait partie des temps forts de l’histoire de notre pays et, à ce titre, mérite de servir d’exemple à la jeune génération.
La commémoration de la mort de Guy Môquet, de ses 26 compagnons d’infortune et de tous les autres fusillés est en effet l’occasion de rappeler aux élèves des lycées l’engagement des jeunes gens et jeunes filles de toutes régions et de tous milieux qui firent le choix de la résistance, souvent au prix de leur vie. Tous méritent que l’on se souvienne : ainsi Gilbert Dru, cet étudiant de lettres engagé très jeune dans le combat contre l’occupant nazi assassiné le 27 juillet 1944 par la Gestapo ; ou encore Jacques Baudry, Jean-Marie Arthus, Pierre Benoît, Pierre Grelot et Lucien Legros, élèves de première au lycée Buffon à Paris, qui furent fusillés par les Allemands le 8 février 1943 pour faits de résistance accomplis depuis l’âge de 15 ans.
Tous ces jeunes Français d’alors, passion nément attachés à la liberté au point de sacrifier leur propre vie pour défendre celle des autres, constituent un formidable exemple pour les jeunes d’aujourd’hui. Leur mémoire évoque les valeurs de liberté d’égalité et de fraternité qui font la force et la grandeur de notre pays et qui appellent le sens du devoir, le dévouement et le don de soi. Ce sont ces valeurs que le Chef de l’État a souhaité honorer le jour de son investiture, lors d’une cérémonie au Monument de la Cascade du Bois de Boulogne en évoquant le souvenir de Guy Môquet : “Soyez fiers de vos aînés qui vous ont tant donné ; aimez la France car c’est votre pays et que vous n’en avez pas d’autre”.
Ces valeurs de courage et d’engagement furent partagées par d’autres, à l’instar de ces jeunes allemands comme les fondateurs de la “Rose blanche”, Alexander Schmorell, Hans et Sophie Scholl décapités le jour même de leur condamnation pour avoir lutté contre le nazisme dans leur propre pays ou de tous ceux qui, un peu partout en Europe, surent faire passer leurs idéaux de liberté et de justice avant toute autre considération.
Individuelle ou collective, nationale et européenne, la mémoire de la Seconde Guerre mondiale est encore aujourd’hui une condition du vivre ensemble et c’est pourquoi le ministère de l’éducation nationale entend s’associer avec force à la commémoration du 22 octobre. C’est pourquoi je demande aux chefs d’établis sements de mobiliser les équipes éducatives autour de ce souvenir et de ce qu’il signifie.
La commémoration au cours de la matinée du 22 octobre commencera par la lecture, en classe ou en grand groupe selon le choix des établis sements, de la lettre de Guy Môquet. Cette lecture pourra être confiée à tous ceux qui, résistants ou déportés, peuvent aujourd’hui encore témoigner directement des sacrifices consentis. J’invite à cet effet les équipes éducatives à se rapprocher des fondations et associations de mémoire afin d’établir ce lien tangible entre les générations. Il sera également possible de solliciter toute personnalité dont l’engagement, le rayonnement ou la notoriété pourraient sensibiliser les élèves. Cette lecture pourra être suivie d’autres, laissées à l’initiative de chacun et choisies par exemple parmi les textes ci-joints.
Le programme se poursuivra par une réflexion collective menée dans le cadre de la classe. On exploitera notamment les thèmes liés à la mémoire de la Seconde Guerre mondiale dans les programmes d’enseignement notamment d’histoire, de lettres, de philosophie. Ce sera également l’occasion de mobiliser les équipes éducatives sur l’édition 2008 du Concours national de la Résistance et de la déportation : “L’aide aux personnes persécutées et pourchassées en France pendant la seconde guerre mondiale : une forme de résistance” (B.O. n° 17 du 26 avril 2007).
Enfin les établissements pourront mettre en place d’autres initiatives à leur convenance (évocation de lieux de mémoire, jumelages interculturels, expositions, productions de documents, etc.). Afin d’aider à la mise en œuvre de ces projets la direction générale de l’enseignement scolaire met en ligne, en partenariat avec l’association Civisme et Démocratie, des ressources pédagogiques dédiées (http://eduscol.education.fr/D0090/parcours_liste.htm).
J’invite les chefs d établissements à adresser, à titre d’information et à fins de valorisation, copies ou descriptifs de leurs projets à la direction générale de l’enseignement scolaire (DGESCO B2-3, 110, rue de Grenelle, 75357 Paris SP 07).
Je remercie l’ensemble des équipes éducatives de s’associer à cette commémoration et je demande aux corps d’inspection territoriale de suivre avec attention les modalités de sa mise en œuvre.
Le ministre de l’éducation nationale
Xavier DARCOS
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Encore un commentaire vite caché par une « mobilisation militante » ou par une « fluctuation électronique ». Mais aucune réponse à ses arguments. Je trouve peu décent de cacher un commentaire qui rappelle, notamment, le contenu de la circulaire que l’article critique.
Ajoutons aussi cette déclaration de Sarkozy :
« Ce qu’ils incarnent est invincible. Ils ont dit non : non à la fatalité, non à la soumission, non au déshonneur, non à ce qui rabaisse la personne humaine et ce non continuera d’être entendu bien après leur mort, parce que ce non, c’est le cri éternel que la liberté humaine oppose à tout ce qui menace de l’asservir »
Daniel Riot ne le nie pas, mais il écrit :
« Mais pourquoi imposer ce texte, tel une page d’un catéchisme, dans les classes, le même jour à la même heure... A quand le retour à la prière matinale pour la patrie et son chef ? « Maréchal, nous voilà... vaccinés » ! »
C’est de la démagogie à l’état pur. Rendre hommage, dans l’enseignement scolaire, aux jeunes résistants tués par l’occupant est une initiative en soi irréprochable. La lettre de Guy Môquet est un texte unique. Alors, qu’y a-t-il de choquant dans le fait qu’elle soit lue dans une journée d’hommage à ces jeunes résistants ?
D’ailleurs, quelle « vérité officielle » ? L’activité résistante de Guy Môquet a toujours été reconnue. C’est un résistant de la première heure (arrêté à seize ans le 15 octobre 1940), ce qui n’a pas été le cas de tout le monde. Guy Môquet a été cité à l’ordre de la Nation et, dès 1944, le général de Gaulle signe le décret qui fait de lui un résistant à part entière.
Mais, vu l’allusion inadmissible de Riot au Maréchal, on peut comprendre que le commentaire de Scarlet qui suit pour rappel ait dérangé :
Encore un article de pur dénigrement
par Little Scarlet Pimpernel (IP:xxx.x04.133.85) le 22 octobre 2007 à 10H49
[Cacher le texte]
Où veut en venir l’auteur ?
On peut reprocher à Sarkozy de ne pas être, dans sa politique réelle pro-traité européen et pro-Bush, conséquent avec les valeurs patriotiques qu’il dit défendre. C’est ce que font, par exemple, ces deux articles :
http://blog.360.yahoo.com/quicalt?p=228
http://blog.360.yahoo.com/quicalt?p=235
Mais, en même temps, la plus élémentaire honnêteté intellectuelle impose de reconnaître que cette initiative de Sarkozy nous change par rapport aux gerbes au Maréchal Pétain de Mitterrand ou par rapport aux « Français innocents » de Barre.
A propos de Mitterrand, je ne peux qu’insister sur l’opportunité de lire l’ouvrage « La main droite de Dieu », Seuil 1994, dont un extrait se trouve à l’adresse :
http://michel.delord.free.fr/maindroite.pdf
Quant à la journée d’aujourd’hui, la moindre des choses est de rappeler le texte de Darcos :
bulletin officiel [B.O.] n° 30 du 30 août 2007 - sommaire MENE0701517N
22 OCTOBRE : COMMÉMORATION DU SOUVENIR DE GUY MÔQUET ET DE SES 26 COMPAGNONS FUSILLÉS
N.S. n° 2007-138 du 2-8-2007
NOR : MENE0701517N
RLR : 554-9
MEN - DGESCO B2-3
Texte adressé aux rectrices et recteurs d’académie ; au directeur de l’académie de Paris ; aux inspectrices et inspecteurs d’académie, directrices et directeurs des services départementaux de l’éducation nationale ; aux inspectrices et inspecteurs d’académie, inspectrices et inspecteurs pédagogiques régionaux d’histoire et de géographie et de lettres ; aux inspectrices et inspecteurs de l’éducation nationale de lettres, d’histoire et géographie et de lettres-histoire ; aux proviseures et proviseurs
Le 22 octobre 2007, le président de la République commémorera le souvenir de Guy Môquet, cet élève résistant du lycée Carnot arrêté à 16 ans en octobre 1940, puis fusillé le 22 octobre 1941 après avoir adressé, la veille de sa mort, une lettre poignante à sa mère. Cet épisode n’est malheureusement pas le seul moment tragique de cette période sombre, mais il fait partie des temps forts de l’histoire de notre pays et, à ce titre, mérite de servir d’exemple à la jeune génération.
La commémoration de la mort de Guy Môquet, de ses 26 compagnons d’infortune et de tous les autres fusillés est en effet l’occasion de rappeler aux élèves des lycées l’engagement des jeunes gens et jeunes filles de toutes régions et de tous milieux qui firent le choix de la résistance, souvent au prix de leur vie. Tous méritent que l’on se souvienne : ainsi Gilbert Dru, cet étudiant de lettres engagé très jeune dans le combat contre l’occupant nazi assassiné le 27 juillet 1944 par la Gestapo ; ou encore Jacques Baudry, Jean-Marie Arthus, Pierre Benoît, Pierre Grelot et Lucien Legros, élèves de première au lycée Buffon à Paris, qui furent fusillés par les Allemands le 8 février 1943 pour faits de résistance accomplis depuis l’âge de 15 ans.
Tous ces jeunes Français d’alors, passion nément attachés à la liberté au point de sacrifier leur propre vie pour défendre celle des autres, constituent un formidable exemple pour les jeunes d’aujourd’hui. Leur mémoire évoque les valeurs de liberté d’égalité et de fraternité qui font la force et la grandeur de notre pays et qui appellent le sens du devoir, le dévouement et le don de soi. Ce sont ces valeurs que le Chef de l’État a souhaité honorer le jour de son investiture, lors d’une cérémonie au Monument de la Cascade du Bois de Boulogne en évoquant le souvenir de Guy Môquet : “Soyez fiers de vos aînés qui vous ont tant donné ; aimez la France car c’est votre pays et que vous n’en avez pas d’autre”.
Ces valeurs de courage et d’engagement furent partagées par d’autres, à l’instar de ces jeunes allemands comme les fondateurs de la “Rose blanche”, Alexander Schmorell, Hans et Sophie Scholl décapités le jour même de leur condamnation pour avoir lutté contre le nazisme dans leur propre pays ou de tous ceux qui, un peu partout en Europe, surent faire passer leurs idéaux de liberté et de justice avant toute autre considération.
Individuelle ou collective, nationale et européenne, la mémoire de la Seconde Guerre mondiale est encore aujourd’hui une condition du vivre ensemble et c’est pourquoi le ministère de l’éducation nationale entend s’associer avec force à la commémoration du 22 octobre. C’est pourquoi je demande aux chefs d’établis sements de mobiliser les équipes éducatives autour de ce souvenir et de ce qu’il signifie.
La commémoration au cours de la matinée du 22 octobre commencera par la lecture, en classe ou en grand groupe selon le choix des établis sements, de la lettre de Guy Môquet. Cette lecture pourra être confiée à tous ceux qui, résistants ou déportés, peuvent aujourd’hui encore témoigner directement des sacrifices consentis. J’invite à cet effet les équipes éducatives à se rapprocher des fondations et associations de mémoire afin d’établir ce lien tangible entre les générations. Il sera également possible de solliciter toute personnalité dont l’engagement, le rayonnement ou la notoriété pourraient sensibiliser les élèves. Cette lecture pourra être suivie d’autres, laissées à l’initiative de chacun et choisies par exemple parmi les textes ci-joints.
Le programme se poursuivra par une réflexion collective menée dans le cadre de la classe. On exploitera notamment les thèmes liés à la mémoire de la Seconde Guerre mondiale dans les programmes d’enseignement notamment d’histoire, de lettres, de philosophie. Ce sera également l’occasion de mobiliser les équipes éducatives sur l’édition 2008 du Concours national de la Résistance et de la déportation : “L’aide aux personnes persécutées et pourchassées en France pendant la seconde guerre mondiale : une forme de résistance” (B.O. n° 17 du 26 avril 2007).
Enfin les établissements pourront mettre en place d’autres initiatives à leur convenance (évocation de lieux de mémoire, jumelages interculturels, expositions, productions de documents, etc.). Afin d’aider à la mise en œuvre de ces projets la direction générale de l’enseignement scolaire met en ligne, en partenariat avec l’association Civisme et Démocratie, des ressources pédagogiques dédiées (http://eduscol.education.fr/D0...
J’invite les chefs d établissements à adresser, à titre d’information et à fins de valorisation, copies ou descriptifs de leurs projets à la direction générale de l’enseignement scolaire (DGESCO B2-3, 110, rue de Grenelle, 75357 Paris SP 07).
Je remercie l’ensemble des équipes éducatives de s’associer à cette commémoration et je demande aux corps d’inspection territoriale de suivre avec attention les modalités de sa mise en œuvre.
Le ministre de l’éducation nationale
Xavier DARCOS
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Les bêtes à plumes laissent quelquefois des traces de...guano !
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La mise en oeuvre de cette décision présidentielle crée un précédent. L’on sait que c’est le premier pas qui coûte, en l’occurence ici, à ceux qui obéissent : Ce qui comptera et coûtera, c’est ce « pied dans la porte », comme un aiguillon de l’obéissance enfoncé dans le crâne des enseignants.
Quant à l’autre dont vous écrivez : « »Déjà, Bernard Laporte, cette caricature de « Sarkoman », a franchi la ligne jaune du ridicule en imposant la lecture de la lettre de Moquet dans les vestiaires du XV de France« »
Vous faites bien de le rappeler, on aurait tendance à l’oublier. Il se grandirait, il en a bien besoin, en démissionnant de ce poste de secrétaire d’Etat sur lequel il faisait la fine bouche.
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Rendons hommage à ceux qui auront permis cet hommage humaniste.
Nous aurions aimé que la gauche le fasse depuis mai 1981.
Vous dites
« Mais pourquoi imposer ce texte, tel une page d’un catéchisme, dans les classes, le même jour à la même heure... A quand le retour à la prière matinale pour la Patrie et son chef ? « Maréchal, nous voilà ...vaccinés » ! »
Comment pouvez vous porter ainsi atteinte à un jeune citoyen français assassiné par les nazis !!!!!!!
A vouloir faire du TSS partout,vous en venez à cracher sur la tombe de ce français mort pour son pays.
J’ai honte pour vous et ceux de votre école de pensée qui ne sait faire qu’une seule chose : DETRUIRE
Quand à BHL que vous considérez comme de gauche,demandez donc au Sénégalais si il considére BHL comme un pilleur de richesse en Afrique et si il est normal qu’au Maroc cet « homme de gôche » fasse construire un mur pour éviter les regards de la « racaille »
Décidement ,le TSS aura fait d’énormes dégats dans les esprits
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Oui Lerma, tu as raison ! Et le jour où Sarko précaunisera de se mettre 3 plumes au derche , tu seras le premier à parader sur la place publique !!
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Pour lerma toute critique sur sarkosy ou une de ses décisions est du TSS.
Un peu stalinien comme raisonemment, mais après tout, Moquet était communiste !
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A Lerma :
Ta gueule unterschwein de merde ! Comment sarko et face-de-guano osent-ils instrumentalisés cette page de l’histoire ? Il faut laissé l’histoire aux historiens, et pas laisser les politiciens y patauger comme des porcs a la recherche d’une quelconque popularité.
Les lois sur la memoires sont de conneries, les lois de repentance sont des conneries, et face-de-guano est aussi un con a abattre.
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Bravo Sarkozy !
Bel effort de sa part tout de même quand on constate son anti-communisme primaire. Mais qu’y a t’il derrière tout ça ?
Peut être la volonté de ressouder toutes nos chères têtes blondes pas assez patriotes à son goût, derrière l’étendard de la glorieuse France !
Il a bien raison. J’ai constaté avec effroit que les jeunes ne souhaitent plus mourir pour leur patrie ! J’espère qu’apres Sarkozy les jeunes se presseront à l’entrée de nos casernes !
en avant !
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j’ajoute également que la seconde guerre mondiale n’est plus enseignée au lycée (infirmez moi si je me trompe)
alors comment donner du crédit à cette manoeuvre quand on sait le role joué par la hongrie pendant ces années sombres.
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à Bil, et en passant, à Sarkozy : la patrie c’est ringard : les jeunes doivent désormais vouloir mourir pour leur entreprise ! Les victimes de l’amiante sont des héros. Je propose un jour férié du souvenir en l’honneur de tous ceux qui ont donné leur vie au Cac40. Gloire au Capital !
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EDUCATION "Les arguments du SNES contre la lecture de la lettre NOUVELOBS.COM | 22.10.2007 | 10:21"
Voici les arguments avancés par le Syndicat national de l’enseignement supérieur (SNES, majoritaire) pour justifier leur opposition à la lecture en classe de la lettre de Guy Môquet, lecture demandée par Nicolas Sarkozy.
" Bien des profs d’histoire se demandent comment ils vont contextualiser sérieusement cette lettre en dehors du chapitre consacré à la France pendant la guerre et à la Résistance."
« A combien d’autres commémorations faudra-t-il ensuite se plier ? »
« La circulaire ne nous oblige en rien à participer, aucun prof n’est sommé de lire la lettre »
« Eviter le positionnement politique en classe »
"Il n’est pas défendable de fonder l’enseignement sur le recours à l’émotion, ni d’obéir sans condition à une prescription présidentielle, venant perturber une progression pédagogique construite selon une logique précise s’inscrivant dans le respect des programmes."
" Les enseignants sont associés malgré eux, ne serait-ce qu’en suspendant leurs cours pour accompagner les élèves à une cérémonie qui aurait lieu dans l’établissement. "
En lisant cela,nous pouvons affirmer que ce syndicat ressemble à des collabos d’un régime de Pétain qui n’acceptent pas de dire l’histoire de France et de rendre hommage à un heros de la liberté assassiné par des nazis
Il semble que ce syndicat « pacifiste » à l’image de cette collaboration passif de ce courant de pensée représenté par Jean Paul Sartre (quand pacifiste dans la collaborationn sous l’occupation nazi !) préfére manifester avec leur ami de la LCR et les nazis-islamistes dans leur haine commune des américains et toute idée d’identité française.
C’est vétitablement la honte de la France que d’avoir des pétainistes dans l’éducation nationale qui « oubli » qu’ils sont fonctionnaires d’un pays qui s’appelle LA FRANCE et curieusement quand ces FONCTIONNAIRES défendent leur petit intérêt particuliers ,ils se rappellent qu’ils sont français !
Une honte
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De la manipulation et de l’utilisation des imbéciles : Profitons-en, il y en a pléthore.
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En fait cette commémoration est un avertissement aux jeunes générations qui oseraient se lever contre le pouvoir actuel (les gendarmes et policiers francais de l’époque n’étaient pas clean-clean)
donc Jeune écoute ! oh, ton chef ! T’a intérêt à la fermer fissa et à courber le dos quand je te parle ! sinon tu firiras comme le jeûne Moquet : au poteau !
Je pense aussi aux terroriste de l’Unef qui distribuent des tracts anti sarko et qui finissent au poste ! on devrait les fusiller pour l’exemple
Chargez !
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Tout çà parce que l’unef a carricaturé sarko sur une de ses affiches ?.
ALLONS DONC !La réalité dépasse la fiction. Permettez que l’on mette un point d’honneur à défendre la vérité , à défaut d’un doigt... http://idata.over-blog.com/0/21/77/58/sarko_doi.jpg
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à Beber, Wouaouh, très belle formule !
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Il serait intêressant de savoir à quel titre ce monsieur Henri Guaino aurait le droit de s’investir dans les décisions gouvernementales. Est-il élu ? Est-il représentant d’autre chose que de sa personne ?
Ce monsieur qui taxe BHL de « con », peut-il prouver ses capacités à ne pas l’être lui même ? Raté 3 fois de l’ENA, en veut-il à l’administration qu’il l’empoisonne avec ses caprices surannés ?
Entre Henri Guaino et Claude Guéant, Pinocchio a su s’entourer d’élus..., il a su aussi démontré son imagination débordante qu’il n’ait besoin de ces éminences grises, n’appelle-t-on pas Guéant, le Cardinal ?
A quand les mousquetaires du Sarkoroy ?
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Franchement, je trouve qu’être recalé à l’ENA est une qualité rare parmi les politiques. On doit à Guaino tout de même d’avoir écarté un tant soit peu Sarko des sirènes ultra-libérales. Quant à son apostrophe envers BHL, je trouve qu’il était temps que quelqu’un dise tout haut ce que nous sommes nombreux à dire tout bas. En d’autres temps on aurait eu un duel, mais je ne crois pas que BHL soit de cette trempe-là. Guaino, c’est pas sûr.
Quant à l’importance grandissante des ’spin-doctors’, Gazi a raison de souligner cette dérive. Comme par hasard, USA, GB, France, dans les trois cas il s’agit de présidents et d’un PM (même pas élu, swi’là !)qui court-circuitent le Parlement pour imposer leur ’agenda’ avec un minimum de discussion. Pour résumer, on en arrive à tellement sacraliser la réactivité, la rapidité, la (pseudo) efficacité que ces qualités (?) justifient la pratique d’un pouvoir quasi-absolu et sans contre-pouvoirs (jusqu’au jour où ceux-ci se réveillent... comme aux USA).
En somme, pour paraphraser Mme Pécresse qui souhaite faire de chaque président d’université un mini-Sarko, un homme ’porteur d’un projet’ (c’est le maître-mot) dès lors qu’il est élu, doit pouvoir l’appliquer sans tarder. Et pour ça, quoi de mieux que des missi dominici qui n’ont de comptes à rendre qu’au chef. Jadis cet absolutisme pouvait se parer d’une métaphysique, de nos jours c’est la culture managérielle de l’entreprise qui sert de modèle.
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avant chaque conseil des ministres (enfin pour vous)
j’exige que la musique du film (de francis ford coppola) le parrain soit joué
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Henri Guano a des idées de merde !
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Communiqué de presse de la section syndicale SNES-FSU Du lycée Guy Môquet de Châteaubriant.
Le 22 Octobre 2007, la dernière lettre de Guy Môquet sera lue dans tous les lycées de France. Suite aux paroles présidentielles, une directive du Ministre de l’Education Nationale en a décidé ainsi ! Le Recteur de l’Académie de Nantes s’est déplacé à cette occasion dans notre établissement pour une cérémonie de commémoration. (Une première !)
Guy Môquet fonde l’identité de notre lycée depuis trente ans. Aussi nul d’entre nous ne saurait se plaindre d’une si éclatante reconnaissance, quoique bien tardive. Il y a en effet une ironie de l’histoire. Peu se souviennent sans doute qu’à l’époque, il a fallu la détermination des enseignants et des parents d’élèves pour que l’établissement puisse s’appeler Guy Môquet. Le maire d’alors, (père de l’actuel maire UMP), voire l’administration ,étaient bizarrement peu favorables à ce nom, pas assez politiquement correct à leurs yeux ! Ainsi la plaque nominative qui se trouve à l’intérieur du lycée n’a jamais vu de commémoration ni de cérémonie officielle pendant tout ce temps.
Chaque année pourtant, et sans attendre les instructions du ministre, les enseignants du lycée intègrent l’histoire des fusillés et de la résistance dans leurs projets pédagogiques et s’efforcent de transmettre les valeurs qu’ils représentent. D’autre part, tous les ans des élèves du lycée participent avec d’autres jeunes des établissements publics de Châteaubriant à l’évocation théâtrale qui a lieu lors de la commémoration à la Sablière. La plupart du temps sans que tout cela ne suscite un grand intérêt en haut lieu ni d’articles autres que dans la presse locale. Mais il est vrai que Guy Môquet n’était pas encore le héros national qu’il est devenu en quelques mois par la grâce présidentielle !
Depuis que tous les Français connaissent son nom, nous avons bien du mal cependant à retrouver derrière toute cette médiatisation l’esprit de la résistance. Alors que certaines mesures actuelles peuvent risquer de nous rappeler des heures bien sombres de notre histoire (expulsion de familles d’enfants scolarisés en France, identité des seuls étrangers confiée aux tests génétiques), le message de Guy Môquet et de ses camarades apparaît en effet d’une actualité urgente, ailleurs que dans le simple soutien à l‘équipe de France de rugby !
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le préjugé est au raisonnement ce que le frein à main est au véhicule.
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@ calmos
Rien à voir. Si certains profs refusent de lire cette lettre c’est parce qu’elle relève du fait du prince : Sarko dit « Je veux qu’on lise cette lettre dans tous les lycées » et paf, faut la lire ! On se croirait à la Cour... (surtout avec les talonettes, manque plus que la grosse perruque
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Sarko en se servant de l’image du martyr de guy moquet laisse à entendre qu’il est respectueux de la résistance, et par conséquent de ses idéaux.
Pourtant, Le CONSEIL DE LA RESISTANCE a toujours préconisé l’indépendance des médias , car la soumission des médias a de grands intérets financiers facilitent les conflits. lE CAS DE LA PROPAGANDE américaine dont bien des journaux sont aux mains de quelques magnats a prouvé dans un passé récent que le mensonge DEVENAIT crédible du moment qu’il est omniprésent ( cas des soit disantes armes de destruction massives irakienne ).
Résiter , c’est créer. Aux curieux de découvrir le vrai message de cette résistance dont on cherche à détourner l’esprit en jouant sur le registre trés humain de l’émotion.
Ne soyez pas dupes
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Effectivement, de qui est-ce la journée aujourd’hui ? En tout cas pas la notre. Encore des perturbations dans les transports, des embouteillages, etc. Oui bien sûr tout le monde veut tout le monde à égalité pour tout... mais sur quels critères peut-on définir l’égalité. Celle du citoyen, alors dans ce cas là parce que je suis citoyen je demande aux plus riches de partager équitablement avec moi, la litanie des revendications peut-être longue, etc. Partagez une journée pour quoi, nous souvenir des actions de la résistance, ok, mais alors choisissons des exemples non sujet à polémique ; nous faire pleurer : on pourra trouver mieux et plus poignant, plus mélodramatique ; donnez des exemples de résistances, M. S chercherait-il à nous suggérer d’entrer en résistance, ... ne nous tentez pas, ne nous provoquez pas... Pourquoi, si c’est pour les « jeuns » ne pas leur parler de jeunes de maintenant qui résistent tous les jours aux aggressions qui se produisent dans le monde, vous savez : un jeune palestinien, un jeune du Darfour, un jeune bengalais, un congolais, un jeune rwandais (encore faudrait-il que les catastrophes climatiques leurs en laissent le temps ou que leurs bourreaux leurs donnent du papier un crayon et bien sûr qu’ils aient eu le temps d’apprendre à écrire), un jeune de banlieue qui voit les portes se fermer devant lui, une jeune femme ou une jeune fille qui doivent lutter et résister parfois même au sein de leur propre famille. Les événements d’il y a 60 ans sans les renier bien au contraire, ne doivent faire que nous rappeler ce que nous ne devons pas répéter, et les exemples d’aujourd’hui ce à quoi nous devons faire attention, ce pourquoi nous devons réellement nous mobiliser et là créer une vraie prise de conscience et aider les jeunes à travers une démarche pédagogique réfléchie à se mobiliser et résister, à tout ce qu’un groupe d’humains voudrait leur imposer au nom de principes de droits de protection etc. Alors Guy Môquet a fait à son époque ce qu’il a jugé bon de faire par rapport à sa propre conscience et dans le contexte du moment. Trouvons les Guy Môquet (filles et/ou garcons) de maintenant qu’ils viennent témoigner, cela sera plus vivant et plus profitable
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G.Moquet fut un martyr, mais pas un resistant !En 1941 les communistes(hormis les dissidents du parti) n’etaient pas resistants(pacte germano-sovietique).
quand il fut arreté(par la police française) il distribuait des tracts anti gvt ,son père deputé venait d’être deporté dans un camp de travail pour cause de parti communiste interdit et au moment de l’assassinat du colonel allemand ,il allait etre libéré . il fut designé avec 27 autres, pour l’exemple, par un prefet français.il etait à la mauvaise place ,au mauvais moment !!donc martyr cela ne fait aucun doute mais pas resistant ou alors il faut reecrire l’histoire !!
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Bonjour,
Bil, il y a 5ans, la seconde guerre mondiale faisait toujours partie du programme du lycee si je me souviens bien.
Pour ma part, je me souviendrai toute ma vie d’une reunion dans mon college avec des anciens resistants ou juifs (ou juifs resistants)arretes, tortures puis deportes. Ca m’a enormement marque et je me souviens m’etre jure d’avoir un comportement civique (voter, respecter la loi...) en leur honeur, pour ces gens qui se sont battus et mort pour la france, pour moi.
Je dois reconnaitre ne pas etre pret a mourrir pour mon pays, mais au moins j’en respecte les lois. Tout ca pour dire que je ne pense pas que la diffusion de ce message soit pour rallumer la flamme du patriotisme, mais pour ranimer le respect du a la france, a ses lois.
Mais bien sur, je peux me tromper. L’erreur est humaine.
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Vu que le parti nationaliste le VO est en déconfiture notoire on se lance dans l’ouverture des liste pour garder et sauver qqs Municipalités. On veut donner un grand coup de scalpel dans ces triangulaires dont bénificie la Gauche.
Il y a des blogs politiques de la bonne Droite qui mugissent sans attendre le top départ élyséen
12.10.2007 Pourquoi l’ouverture a droite ne serait impossible qu’à Strasbourg http://strasbourg-compagnie.hautetfort.com/
voire en donnant dans la nouvelle Star suisse le Blocher si copain avec de Villiers 21.10.2007 Le bouc Zottel est ravi : l’UDC a gagné les élections en Suisse http://ladroitestrasbourgeoise.blogspirit.com/ Blocher si copain avec de Villiers avec notre localiste auteur sur Avox http://www.agoravox.fr/auteur.php3?id_auteur=22542
Bref on sait que nombreuses voix populaires de gauche ex PC se nichent dans le cadavre du FN La droite sarkozienne veut les retenir en ses terres par un discours adapté et de circonstances.
Quant à HG et son discours de DAKAR ânonné par NS- nul besoin de la mise au point tardive de BHL
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Au fond, tout ça ne serait-il pas résumable (pardon pour le barbarisme) à l’admirable formule des enseignants opposés à cette intrusion abusive dans les programmes scolaires : « Résister se conjugue ici au présent ». ?
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Quel message Mr Sarkozy veut-il faire passer aux jeunes ? « Soyez prêts à faire des sacrifices ! »
Des sacrifices les nouvelles génération vont devoir en faire : disparition de notre systeme de retraite, de santé, suppression des services publiques, crise du logement, etc..
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Tiens ça censure sec sur AV !!! J’ai dit et je répète que Guy MOQUET et ses CAMARADES sont tout autant victimes de la barbarie NATIONALE SOCIALISTE que des deux activistes, qui ont eu le COURAGE de tirer dans le dos de l’officier allemand à Nantes. Ils savaient fort bien que ce genre d’actions entraineraient des représailles. Ils l’ont fait en connaissance de cause, comme d’autres d’ailleurs. Je répète donc que se sont des assassins. Le PCF n’a d’ailleurs revendiqué cet attentat qu’en 1950. Guy MOQUET et vous tous êtes des victimes de votre parti, le PCF du déserteur THOREZ.
Dejan
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@TAL.L les anecdotes citées sont connues ,il suffit de lire la trilogie de H.H.Kirst « le caporal Asch » « les etranges aventures de guerre de l’ajudant Asch » et « le lieutenant Asch dans la debacle » il y en a d’ailleurs de plus gratinées ce qui prouve qu’en la matière l’inventivité de l’être humain est sans limite.
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Bien vu, Tall, mais ça vaut depuis plusieurs années : on se vautre dans la Résistance, le Souvenir, la Repentance, on n’arrête pas de bien dire haut et fort que la guerre (ou plus exactement, l’Occupation), ce n’est toujours pas fini pour nous (en France).
Du temps de De Gaulle, c’était : on a tous été plus ou moins résistants, ne parlons pas des autres, c’est fini, on s’allie avec l’Allemagne, mais on parle de la Résistance à toutes les occasions.
Giscard continue sur la lancée, mais moins chargé, c’est normal, c’était un homme moderne. Enfin, bon, on supprime la fête du 8 mai, et puis zut non, on le remet.
Du temps de Mitterrand, changement de cap : allez allez, on a tous été plus ou moins collabos, vous savez c’était une époque compliquée, mais bon, il veut mieux ne plus ne parler, enfin, surtout ne m’en parlez pas, mais allez-y ne vous gênez pas pour moi, parlez-en un maximum, je fais croire que Le Pen est nazi, et j’emm... la droite avec.
Chirac, c’était : enfin, soyons honnêtes, c’était horrible, il faut en parler, repentance, etc.
Et maintenant avec Sarkozy, c’est : surtout n’oublions pas d’en parler, c’était une époque horrible, et on peut la récupérer, et ça fait de l’audience.
Peut-être qu’un 2100, on signera l’Armistice... avec nous-mêmes ?
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.TAL.L 23 octobre 2007 11:25Merci le Canard pour cet historique dans un style que j’apprécie
Ce sac de noeuds me fait penser à l’héritage culturel catho de la France, car c’est très catho de genre de mic-mac. En Belgique, c’est encore pire. -
Tall
Merci pour l’appréciation
...Catho, je ne sais pas, peut-être, oui, après tout, le côté « je me suis bien confessé, mais le péché est toujours là, alors je ne sais plus si je suis coupable ou pas, alors autant aller me re-confesser ».
Mais surtout la récupération tous azimuths du temps où les « héros » existaient encore... Si ils pouvaient récupérer la Révolution de 1789, ou la grandeur de Louis XIV, ils le feraient... Oups ! Ils l’ont déjà fait...
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AH ça, MONSIEUR RIOT,
il me plait beaucoup votre article !
Et pour M. GAINO, je ne lui donne même pas l’excuse de la FOLIE.
COUPABLE à 100 % !
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Merci Monsieur le Président.
Une chose me rassure : la polémique a permis de rappeler à un grand nombre, un TRES GRAND nombre qu’il s’agissait d’un jeune de 17 ans. Je veux croire que c’est ce qui va rester dans les mémoires.
Plutôt que de « conceptualiser » comment lire cette lettre, les enseignants feraient mieux de « méditer » leur 30% d’échec scolaire.
Bon courage à vous, moi j’ai jeté l’éponge.
Respectueusement.
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Ouais, sauf que ce jeune de 17 ans était COMMUNISTE, qu’il se battait avec ses CAMARADES ( et non ses compagnons ) pour ce que SARKOZY détruit,
et qu’il aurait pris pour une provocation cynique la récupération de sa lettre et de son destin à des fins politiciennes de la part d’un adversaire.
Que l’ouverture politique frise l’impudence et l’indécence quand elle se fait courtisane post- mortem envers ses opposants.
Que la grandeur authentique de l’adolescent contraste avec le vide cynique d’une petite âme en quête d’héroïsme.
A part ça, tout va bien...
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Je ne comprends pas cette polémique tout comme BHL qui est pour cette lecture et qu’on ne peut accuser d’être complaisant envers Guaino l’auteur de cette idéée de lecture,tout comme la très grande majorité des enseignants qui ont obéï à la directive et tout comme le peuple français qui ont l’intelligence du coeur de ne pas polémiquer-----c’est seulement quelques individus en mal d’amour propre ou d’amour propre mal placé,professionnels de l’éructation protestataire de pacotille qui crient haut et fort pour ne pas dire gueuler et provoquent ce tintamarre médiatique stérile.-----------------------------------Mesdames,Messieurs----un peu moins d’ingratitudes,un peu moins d’impiétés-----un peu plus de respect,un peu plus de sens du sacré------------------il est vrai que de nos jours il n’y a plus que le Veau d’or qui soit sacré-----le capitalisme triomphant.
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