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Economiser plus de 30 milliards d’euros de dépenses publiques et revoir les retraites

Avec 3300 milliards de dette, François Bayrou veut économiser « plus de 30 milliards » d’euros de dépenses publiques. Cela signifie que Pour un Euro dépensé ici, il faut réaliser un euro d’économie ailleurs et pour ne pas aggraver la fiscalité, si l’on est contraint de créer un prélèvement fiscal plus juste, il faudra en supprimer un autre qui l’est moins. C’est vrai aussi pour les retraites.

Pour revoir la réforme des retraites dans l’esprit souhaité par le premier Ministre, il convient toutefois de donner davantage du temps au temps, et compenser son coût est possible

Pour rappel, selon le système de répartition français, ce sont les travailleurs actuels qui doivent payer les pensions des retraités actuels, et qu'ils bénéficieront de la même façon, lorsqu'ils seront à leur tour à la retraite. La contribution se fait sous la forme de cotisations sociales, salariales et patronales versées par les employeurs. Mais aussi par un financement de l’État.

Hausse du nombre de chômeurs, augmentation des pensions moyennes des retraités, versement des pensions sur une plus longue durée... Autant de facteurs qui expliquent pourquoi les régimes de retraite français ne parviennent pas et demain ne parviendront pas à l'équilibre financier à cause de l’évolution numérique par l’intelligence artificielle (IA) qui se substituera sans cesse davantage à l’activité humaine, donc chômage en perspective et dépense de solidarité en plus...

En 2022, les ressources du système de retraite se sont élevées à 374 milliards d’euros y compris produits financiers. La part de ces financements varie d’une année sur l’autre en fonction des évolutions législatives, des spécificités propres à chaque régime, mais aussi de leur situation financière et démographique.
La Caisse nationale d’assurance vieillesse (CNAV), qui sert les prestations vieillesse des salariés du secteur privé, des travailleurs indépendants, des contractuels de droit public et des artistes-auteurs, était financée en 2023, selon un rapport de l’assurance retraite par :

- 66,6 % de cotisations sociales patronales et salariales soit 249 milliards d’euros. Les cotisations sociales en 2023 ont augmenté de 6,4% par rapport à 2022. Cette progression résulte de celle de la masse salariale du secteur privé.

- 14,2 % taxes affectées (Itaf), dont la CSG et des transferts de TVA en provenance de l’Urssaf à l’Agirc-Arrco en compensation des allègements de charge sur les bas salaires, transferts issus du « Fond de solidarité vieillesse au titre de l'ASPA ou des trimestres portés aux comptes de salariés en arrêt de travail soit 53,1 milliards d’euros.

- 12,8% d’impôts et de taxes affectés soit 47,9 milliards d’euros.

- 6,6 % de transferts issus principalement, de la Caisse nationale des allocations familiales (CNAF) au titre des avantages familiaux pour retraite et de l’assurance chômage (Unédic) au titre de la validation des périodes de chômage soit 24,7 milliards d’euros.

Selon la cour des comptes une abrogation de la réforme des retraites coûterait 15 milliards d’Euros si l’on tient compte, d’un côté des ressources nouvelles et de l’autre des dépenses nouvelles.

Concernant les ressources nouvelles, il est prévu 19 milliards d’euros. Il s’agit essentiellement des rentrées accrues de cotisations, liées au fait que les personnes restent plus longtemps en activité. Mais faut-il encore ne pas oublier les avantages certains de l’évolution du numérique avec « l’intelligence artificielle » (IA), mais aussi ses inconvénients, tant par rapport aux métaux rares qui sont issus de ressources fossiles, donc épuisables (détenus à 90 % par les Chinois) et surtout par rapport à l’emploi avec des entreprises qui pourront fonctionner sans ou très peu d’intervention humaine, ce qui signifie des rentrées de cotisations en moins.

Les dépenses nouvelles ont pour but d’atténuer les répercussions de la réforme (pour les carrières longues par exemple), on estime que cela représente environ 6 milliards d’euros au total. Sur ces 6 milliards, la revalorisation des petites retraites représente près de 2 milliards. Resterait donc environ 4 milliards d’euros de coûts nouveaux, qui deviennent, eux, caducs, avec le retour à 62 ans.

De quelle marge de manœuvre dispose donc L’organisation d’une conférence sociale sur les retraites pour trouver un compromis avec les partenaires sociaux ?

Si l’initiative prise par le premier ministre va dans le bon sens, il n’en demeure pas moins que la France, comme tous les pays de l’UE, doit faire face au même défi : celui du vieillissement de la population dû à l’augmentation de l’espérance de vie, donc du temps plus long pendant lequel on perçoit une retraite, alors que le nombre d’actifs cotisants, qui selon le système intergénérationnel qui prévaut en France depuis 1945 et qu’aucun gouvernement n’oserait remettre en cause, n’augmente pas et aura même tendance à baisser à cause de la croissance démographique et de l’intervention progressive de l’IA dans l’entreprise en substitution du travail humain qui génèrera inévitablement des suppressions d’emplois, donc des recettes de cotisations employeurs-salariés en moins. Cela signifie qu’on ne peut faire l’impasse sur une réforme des retraite qui doit être à la fois équitable, innovante et la plus réaliste possible par rapport aux évolutions de la société, mais aussi donner davantage du temps au temps pour sa mise en place.

En Suède par exemple, Le système des retraites issu des années 1990 a la particularité d'avoir été préparé dans un laps de temps long. Il a été mis en place après une concertation nationale qui a duré 13 ans, amenant à un consensus politique (le parlement suédois a voté la réforme à l’unanimité). Il a ensuite prévu une période de transition qui s'est étalée de 2001 à 2018

Dans l’urgence, avec une dette de plus de 3300 milliards d’euros de dette, il faut agir, pour la réduire et faire face aux dépenses sociales inévitables, éducation, santé, sécurité, recherche, transition écologique, défense, retraites... il convient de rechercher des financements, notamment par des économies qui soient les plus équitables possible.

La remise en cause du quotient familial qui a un coût non négligeable permettrait des économies importantes

Le quotient familial désigne le nombre de parts affectées à chaque foyer fiscal pour le calcul de l’impôt sur le revenu. L'objectif est d'ajuster le montant de l'impôt aux capacités contributives de chaque foyer : situation, charge de famille, etc. Le système français du « quotient familial », prenant en compte la composition de la famille avec des « parts » et des « demi-parts » pour l’impôt, « fait figure d'exception à l'international » observe la Cour des comptes dans un rapport. C'est l'impôt sur le revenu (IR) qui tient le plus compte de la famille, avec un impact de 27,6 milliards d'euros en 2023 sur les recettes, mais celle-ci est aussi prise en compte dans l'impôt sur la fortune immobilière (IFI), ou la contribution exceptionnelle sur les hauts revenus (CEHR). A lire : https://www.moneyvox.fr/impot/actualites/94779/impots-le-systeme-francais-du-quotient-familial-coute-28-milliards-euros-a-etat# : :text=Imp%C3%B4ts%20%3A%20le%20syst%C3%A8me%20fran%C3%A7ais%20du,d'euros%20%C3%A0%20l'Etat

Mettre fin également à la majoration des retraites à partir de trois enfants qui a un coût certes bien inférieur au quotient familial, mais aussi non négligeable

Dans tous les pays européens, les systèmes de retraite comportent des droits spécifiques attachés à la situation familiale des affiliés, de nature et d’ampleur variés. Certains pays accordent des majorations de pension aux retraités qui ont encore des enfants à charge, sous condition d’âge ou de handicap de l’enfant. C’est le cas en France, les retraité(e)s qui ont eu 3 enfants ou plus, le montant de la pension personnelle est augmenté de 10%. La majoration est accordée lorsque le troisième enfant, élevé pendant au moins neuf années, a atteint l'âge de 16 ans ou aurait atteint cet âge pour l'enfant décédé. De même, les suppléments de 5 % par enfant, à partir du quatrième, sont dus lorsque l'enfant concerné a atteint l'âge de 16 ans. Cette majoration pour enfants nés ou élevés est définitive. https://www.la-retraite-en-clair.fr/parcours-vie-retraite/maternite-paternite-retraite/maternite-paternite-quels-avantages-pour-retraite

Ce dispositif peu équitable, outre qu’il a un coût non négligeable pour le budget des retraites, il récompense de façon abusive la natalité... En France, ce dispositif nataliste ne doit plus avoir lieu et doit être supprimé. Les avantages divers dont peuvent bénéficier les handicapé(e)s doivent toutefois être préservées et être soumis aux augmentations conformes à celles de l’inflation. S’ils sont encore à charge des parents, actifs ou retraité(es, les prestations qui leur sont allouées éventuellement doivent aussi faire l’objet d’augmentations régulière conforme également à celle de l’inflation.

Pour rappel, selon la cour des comptes (rapport de 2023 page 248) Les majorations à partir du troisième enfant s’appliquant proportionnellement aux pensions, la masse financière des majorations pour enfants (MPE) allouées aux mères se chiffrent à plus de 3 milliards d’euros et elle est moins importante que celle qui concerne les pères qui se chiffre à 5 milliards d’euros dont les pensions sont généralement plus élevées, soit un total non négligeable de 8 milliards d’euros. Les majoration pour enfants (MPE) contribuent ainsi à ce qu’à la retraite, les hommes bénéficient de plus du quart des prestations liées aux droits familiaux et les parents de famille nombreuse de plus de 80 % des mêmes prestations

Supprimer également les abattements fiscaux dont sont dispensés les contribuables modestes

L’abattement fiscal est une déduction ou exemption partielle appliquée sur l’ensemble de vos revenus soumis à l’impôt, afin de vous permettre de n’être imposable que sur le montant réduit. L’abattement fiscal se décline sous deux formes : il peut être fixe, ou proportionnel ; et s’applique à de nombreuses situations (salaire, succession, dons, valeurs mobilières, etc). Cet avantage fait partie des différentes façons de réduire les impôts instaurées par l'État. https://expertimpots.com/articles/abattement-fiscal# : :text=Si%20votre%20revenu%20est%20%C3%A9gal,qui%20est%20invalide%20ou%20senior.

En baisse de 4,3 milliards d'euros par rapport à l’année précédente, essentiellement du fait de l’extinction du crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE), en 2023, 467 dispositions fiscales dérogatoires induisent une diminution des recettes fiscales de l’État est chiffrée à 81,3 milliards d'euros (chiffres du projet de loi de finances pour 2024).Sur les 467 niches fiscales prévues par les textes, 443 ont eu un impact sur le budget 2023.

En 2023, une quinzaine de mesures concentre la plus grande partie du coût des dépenses fiscales pour un montant de 43,3 milliards d'euros, soit 53,2% du total. 47,1% de ces dépenses affectent l’impôt sur le revenu, réduisant son rendement net de 43%.

Faut-il encore rappeler que d’autres économies très importantes pourraient aussi être réalisées sur le « mille feuille » territorial et au-delà, à lire : https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/regrouper-les-communes-et-fin-de-l-257221 ou sur le Blog Médiapart : https://blogs.mediapart.fr/danielmartin137588/blog/151024/regrouper-les-communes-et-fin-de-l-intercommunalite-un-imperatif-budgetaire

Taxer ou moins dépenser, certes, mais encore convient-il de ne pas exclure de créer certains prélèvement fiscaux et d’en supprimer d’autres

Comme l’indiquait le 15 Janvier 2024, la ministre Amélie de Montchalin au micro d’une chaîne de télévision : « Dans ce budget, nous allons faire un effort historique sur les dépenses de plus de 30 milliards d’économie de dépense », le plus grand effort de baisse de dépenses depuis 25 ans ». La ministre a par ailleurs anticipé une hausse des recettes de 21 milliards d’euros. « Nous n’allons pas augmenter les impôts pour les classes moyennes et les classes populaires », Les impôts existent, il faut bien qu’ils soient payés par tout le monde », a ajouté la ministre.

S’il ne s’agit pas d’augmenter les impôts, encore pourrait-on répondre a la demandes exprimée par les très riches qui souhaitent participer à l’effort de solidarité 

Faut-il rappeler que parmi les très, très riches, dont des Français, certain(e)s on demandé lors du forum économique mondial de Davos en 2023 d’être taxés pour participer à l’effort de solidarité nationale et qu’un amendement avait été voté par le Sénat dans ce sens pour les 174 milliardaires Français, lequel aurait rapporté 13,6 Milliards d’euros, mais rejeté par le gouvernement de Michel Barnier. Toutefois, si une simple taxation de façon temporaire de 0,70 % et non 2 % sur la fortune comme l’avait voté le Sénat s’appliquait au club des 500 plus grosses fortunes qui totalisaient 1228 milliards d’euros en 2023, cela ferait près de 9 milliards d’euros. Pour compenser cette taxe, cela devrait permettre de supprimer l’impôt sur la fortune immobilière (IFI) qui ne taxe pas forcément les plus riches et n’a rapporté que 1,9 milliards d’euros en 2023. Il resterait quand même près de 7 milliards d’euros

7 milliards d’euros, différence entre la taxe temporaire pour les très, très riches et la suppression de l’impôt sur la fortune immobilière (IFI), 27 milliards du quotient familial et 8 milliards d’euros pour la suppression des majorations à partir du 3e enfant, c’est 42 milliards d’euros. Si on y ajoutait seulement 20 milliards d’euros récupéré pour les abattements fiscaux, avec un total de 62 milliards d'euros, cela permettrait aisément d'économiser plus de 30 milliards d'euros exigées par gouvernement en 2025 et de compenseraient très largement le gel des retraites pour donnes plus de temps à une réforme juste, équitable et objective.

Une réforme des retraites repensée en France pourrait s’articuler autour d’un système à points permettant des départs d’âge variables en fonction de la nature des travaux et de de leurs pénibilités pendant l’activité professionnelle. Ainsi des départs à 58,60 ou 62 ans seraient possibles .

Pour conclure

Eviter un glissement vers une situation telle que l’a connue la Grèce, la France avec actuellement une dette de 3300 milliards se trouve dans une situation ou un euros dépensé ici doit être absolument compensé par un euros majoré économisé ailleurs. Mais également dans un souci d’équité sociale, tout nouveau prélèvement fiscal doit être compensé par la suppression d’un autre. C’est d’autant plus urgent que si l’on veut économiser plus de 30 milliards d’euros cette année et exiger de donner plus de temps au temps pour revoir la réforme des retraites, il va falloir remettre en cause certains financement de l’État, telles sont les propositions faites dans ce texte.

 


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20 réactions à cet article    


  • tonimarus45 20 janvier 11:41

    bonjour 80 milliards de baisse de cotisations aux entreprises ,autant d’argent qui ne rentre plus dans la protection sociale et voila que l’on demande une fois de plus aux travailleurs ,pour boucher « le trou de la securite » , de tavailler gratuitement 7h de plus par an qui s’ajouteront aux 7heures deja travaillees gratis ?


    • Eric F Eric F 21 janvier 14:11

      @tonimarus45
      Lorsque la durée de temps de travail a été réduite de 40 à 39h sous Mitterrand, puis de 39 à 35h sous Jospin, et qu’une cinquième semaine de congés payées a été attribuée, cela a été de la rétribution d’heures non-travaillées. Vu le fort décalage de compétitivité avec les autres pays, une légère réintroduction d’heures (équivalent à 8 mn par jour) ne serait pas une abomination.

      Notons, pour aller au devant des remarques, que des ’’efforts’’ ont déjà été demandés aux retraités, en 10 ans, il y a eu 6 fois un gel ou sous-revalorisation, donc décrochage par rapport au revenu moyen. Et hausse des charges sociales pour les retraites > 1200€.


    • Octave Lebel Octave Lebel 20 janvier 12:30

      Voilà le point d’arrivée et le sauve-qui-peut de l’électorat macroniste mis un peu brutalement grâce à ses champions devant le nouveau départ qui dépend de nous les citoyens de ce pays. Le catalogue habituel du mélange d’interpellations pseudo-moralisantes et de mesures économiques dissimulant mal avec quelques sacrifices proposées par ceux-là mêmes qui ont piloté le système la volonté de continuer encore  à faire tourner une économie au service de la concentration des richesses, du gaspillage des ressources et de la perversion de l’usage de la science et des technologies, d’une escalade militaire mondiale aussi. Aboutissant à la concentration du pouvoir médiatique et politique dont l’avenir de plus en plus proche sera, si nous n’y prenons pas garde, celui de nos oligarques nationaux, les Arnault, les Niel, les Bolloré, les Bettencourt, les Pinauilt... (cocorico, nous avons les milliardaires les plus riches d’Europe) se prenant pour des Musk et Zukenberg en dealant avec eux des arrangements , communiant dans la grande fraternité des « élus » avec la petite clientèle des utiles de chez nous, si révélatrice, invitée à l’investiture  d’un Trump qui a tous les défauts d’un Biden plus les siens.


      • Octave Lebel Octave Lebel 20 janvier 12:30

        Je rajoute, pas un mot de l’auteur concernant le piétinement de notre démocratie et de ses institutions .Comme si cela était déjà oublié et considéré comme acquis. Faisant parti dorénavant de notre jurisprudence institutionnelle. Au fond pourquoi se gêner avec tout ce populo inculte de la classe moyenne et populaire se mêlant de problèmes qui de toute façon le dépasse ?


        • placide21 20 janvier 12:41

          Je suis un retraité ayant commencé a cotiser a partir de 16 ans et demi ( en CDI) et je suis prêt a faire un effort si celui-ci est partagé : Pour redresser les finances on pourrait subordonner le versement de la retraite à la domiciliation fiscale en France  , imposer tout citoyen Français (comme aux USA) ,supprimer la double nationalité , ces trois décisions assainiraient considérablement finances et plein d’autres choses.


          • V_Parlier V_Parlier 20 janvier 19:38

            @placide21
            Imposer tout citoyen français « comme aux USA » (donc si il vit à l’étranger) mais en même temps ne pas lui verser de retraite ? (Même s’il a pleinement côtisé en France ?) Et puis aussi, tant qu’on y est, pourquoi pas la même chose pour vous ? Quand je vois le raisonnement pourri de certains français comme vous, je ne regrette pas d’être parti !

            Et rassurez vous, je ne compte pas sur une hypothétique retraite française quand je vois le chemin que suit l’Europe. C’est pourquoi je suis parti bien avant l’âge. En revanche, si vous croyez que je vais vous entretenir là où vous êtes, vous pouvez toujours rêver ! (Et là où je suis vos « forces du monde libre » ne viendront pas me chercher. Ils ont d’ailleurs eux-mêmes bloqué toute possibilité pour eux de vérifier ce que je gagne éventuellement).


          • Eric F Eric F 21 janvier 14:00

            @placide21
            Le plus simple est d’effectuer une retenue forfétaire à la source pour les retraites versées aux personnes domiciliées à l’étranger (qui ne devraient alors pas être imposées dans leur pays de résidence s’il existe dans ce pays des dispositifs évitant la double imposition)


          • placide21 21 janvier 20:25

            @Eric F
            On pourrait aussi arrêter de continuer à verser les retraites aux décédés à l’étranger en instituant un contrôle de visu aux ambassades une fois l’an .


          • SilentArrow 20 janvier 14:28

            @Daniel MARTIN

            À combien s’élèverait les économies que vous feriez en cessant de financer l’absurde guerre en Ukraine et en levant toutes les sanctions contre la Russie ?


            • Com une outre 20 janvier 14:35

              Des chiffres issus de la Cour des Comptes, organisme hautement politique, n’ont que peu de valeur. Le financement des retraites ne peut être isolé de la politique fiscale et sociale dans son intégralité. Il ne faut pas oublier non plus

              que les retraités restent pour beaucoup « productifs » pour la société et sont des consommateurs comme les autres voire plus. Il serait judicieux de calculer le « retour sur investissement » de l’Etat concernant les retraités, directement et indirectement. Cela changerait très certainement les termes du débat.


              • LeMerou 20 janvier 18:06

                @Daniel Martin

                Bonjour,

                Il est clair qu’en matière fiscale, il y a à faire, comme faire payer l’impôt sur le revenu ou prestations, même si c’est symbolique c’est une mesure égalitaire. Tout le monde s’acquittant de ce dernier.

                Il y a aussi une autre solution pour les recettes, vous avez fait remarquer que nombre de technologie ont supprimé de l’emploi, rançon du progrès.

                Ors à moins de révolutionner tout, notre système de retraite à besoin d’emplois pour perdurer, et tous ces progrès « technologiques » ont eu aussi pour effets outre les suppressions nettes, de réduire les emplois dit « pénibles » mais aussi d’augmenter la rentabilité pour les entreprises, alors pourquoi ces apports ne serait pas affectés de taxes retraites ?

                Un robot remplace deux hommes au smic facile à calculer, l’IA remplace des humains facile à calculer.

                Toute service/production à dans son calcul une part « humaine » c’est donc aisé de calculer.


                • V_Parlier V_Parlier 20 janvier 19:27

                  Les promoteurs de l’extinction des peuples (par la culpabilisation des couples qui font des enfants) doivent apprendre les premiers à se passer de retraite. Ce n’est pas la tranche d’âge juste en dessous qui va tout payer pour se retrouver ensuite sans rien. Alors pour les malthusiens : Plus de retraite dès maintenant ! (Principalement destiné à l’auteur).


                  • titi titi 20 janvier 22:41

                    @V_Parlier

                    Le fonctionnement de la répartition « à la francaise », s’apparente à une chaine de Ponzi.

                    Et comme toute les chaines de Ponzi, ce système est amené à s’effondrer. Depuis les années 90, les gouvernements colmatent comme il peuvent, en réorientant des recettes des impots.
                    Mais l’effondrement est inexorable.

                    Immanquablement il y aura des cocus : ils auront cotisé et n’auront droit à rien.
                    Voire pire : il devront rembourser la dette, donc payer les retraites des Norvégiens, des anglosaxons, dont les fonds de pension prêtent à la Cades.


                  • ETTORE ETTORE 21 janvier 19:29

                    @titi
                    «  »« Immanquablement il y aura des cocus : ils auront cotisé et n’auront droit à rien »«  ».

                    ........
                    Surtout que « certains » n’ont cotisé à rien, et pourtant, on DROIT à tout !
                    Faudrait peut être chercher dans ce tonneau des danaïdes, les trous percés, dans la toison d’or des retraites, remplacée depuis un certain temps, par une serpillère essorée, dont on nous dit, avec grandiloquence, que le jus est indexé à la couleur de la vie..


                  • V_Parlier V_Parlier 21 janvier 19:44

                    @titi
                    Ca c’est en plus du reste, oui.


                  • ZenZoe ZenZoe 21 janvier 10:22

                    Quand est-ce qu’on aura le courage en France de mettre en oeuvre le système qui marche le mieux en termes économiques et se rapproche le plus d’une équité véritable, à savoir le versement à tous les retraités d’une retraite publique minimum décente, unique et égale pour tous, plus un complément en capitalisation ?


                    • Eric F Eric F 21 janvier 14:18

                      @ZenZoe
                      Ce serait le rabotage démagogique des ’’droits acquis’’ par cotisation, pour remplacer par le minimum pour tous, et l’individualisme en complément.

                      La capitalisation est déjà prévue comme 3ème étage facultatif des retraites sous forme de Plan Epargne Retraite, et aussi par l’épargne spontanée des ménages, élevée en France (donc le PEP a taux bonifié pour les faibles revenus)


                    • tonimarus45 21 janvier 11:54

                      bonjour -les jours de carence pour les fonctionnaires qui devaient etre de trois jours restent d’un jour comme precedemment mais payes moins ???on donne d’un cote et l’on reprend de l’autre ? la reduction de 4000 enseignants ne sera pas ,mais l’on rabote fortement le budget de l’ecucation ?la aussi on donne d’un cote mais l’on reprende de l’autre ?.Et là je me demande si les socialos on etes pieges ou etant au courant de ce qui allait ce passer son complice ?


                      • Eric F Eric F 21 janvier 13:55

                        ’’Ainsi des départs à 58, 60 ou 62 ans seraient possibles ’’

                        Mais c’est déjà le cas avec les dispositifs de retraite anticipée : dans le système prévu, 40% des salariés partiront avant l’age officiel. Au lieu de ’’carrières longues’’ il faut parler de ’’carrières précoces’’ (départ de 58 à 63 ans selon l’âge de début et la durée de cotisation).

                        Les carrières précoces sont donc prises en compte, ce qui reste ce sont les carrières incomplètes (manque de trimestres cotisés) et carrières tardives, dans ce cas il faut attendre 67 ans (sic) pour pouvoir liquider sans double décote.

                        A propos du financement, il faut élargir l’assiette au delà de la masse salariale pour les activités fortement automatisées et les importations (en addition de la TVA ordinaire, comme cela existe par exemple pour l’éco-participation, mais spécifique aux biens n’ayant pas déjà été soumis à cotisation retraite en France).


                        • ETTORE ETTORE 21 janvier 19:24

                          Avez vous déjà vu cet état «  économiser, QUOI QUE CE SOIT » ?

                          Avez vous déjà vu cet état « utiliser les économies » (disons plutôt, les perceptions obligataires, vignettes, taxes, etc etc) au cadre préalablement annoncé, pour ce que de droit  ?

                          Ils ne sont économes, ni en paroles, ni en mensonges, ni en dilapidation effrénée .

                          Et quand il s’agit de trouver le moyen de continuer à mentir, ( parce que même cela , coute un « pognon de dingue », à l’instant T, comme pour le futur) les doigts noueux et crades, se muent en pick pocket, qui vous font croire, que même chopé en plein flagrant délit, que c’est vous qui lui avait remis le pognon ; qu’il à déjà dépensé.

                          C’est pas parce que, il y a une véritable tournante débridée, de menteurs et bonimenteurs, au peep show ElyséHein ?, que le spectacle change, et que le tenancier de la boite, vas vous faire grâce des jetons de présence,

                          Même si vous lui dite, que ce que vous avez payé pour voir, ramène toujours à la même prévarication, des vices, avec juste un changement d’éclairage, on vous laisseras encore entrer la prochaine fois, pour que ce soit vous, qui soyez mis à nu !

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