Elections présidentielles : La France est-elle en guerre, oui ou non ?
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Les élections présidentielles de 2017 sont le reflet d'une nostalgie de la France d'hier.
Jusqu'à l'attentat des Champs-Elysées, elles se sont déroulées comme si…
Comme si les Français vivaient en parfaite sécurité. Comme si les attentats n'étaient que des micro-évènements qui ne pouvaient toucher que les autres. Comme s'ils représentaient un phénomène somme toute secondaire et passager.
Nous sommes, paraît-il, en guerre, mais on fait comme s'il n'en était rien.
2017 ressemble quelque peu à 1939, à la période d'avant-guerre où le gouvernement Blum, au lieu de se réarmer massivement face à la menace nazie ne trouvait rien de plus urgent que d'accorder des congés payés au peuple et de permettre aux Parisiens de partir danser et pique-niquer sur les plages normandes.
Cette insouciance de la population suscitée par les politiques a quelque chose de touchant par leur anachronisme par rapport aux urgences de l'époque.
Danser sur un volcan, c'est réconfortant, car cela permet d'oublier un présent désagréable. En 1939, c'était dans la continuation de la politique de Chamberlain parti à Munich négocier la paix avec Hitler et revenu soulagé de l'avoir obtenu en brandissant fièrement l'accord de paix devant une foule enthousiaste.
En 2017, on aurait pu penser que la guerre suscitée par les Islamistes dans le monde entier, et tout particulièrement en Europe et en France allait monopoliser toutes les attentions.
Pas du tout.
Une majorité des prétendants au trône républicain ne parle que de pouvoir d'achat, de budget, d'inégalité, de retraite, etc.
Bien sûr, ces questions sont fort importantes dans un pays où le chômage a explosé ces dernières années, où la place de la France en Europe et dans le monde s'est littéralement écroulée lors du dernier quinquennat.
François Hollande n'avait-il pas fait lors de " Le changement, c'est maintenant " le slogan de sa campagne électorale de 2012. Il n'a pas menti. On a vu, effectivement, le changement !
Nous sommes donc en guerre, mais ni Clemenceau, ni Winston Churchill, ne sont à la barre et le gouvernement Hollande nous demande juste de nous recueillir après chaque attentat en attendant le suivant. Il faut vivre avec et apprendre à mourir dignement. Nous sommes de futures victimes et ce qui importe vraiment, c'est de ne pas avoir peur et vivre tant qu'on pourra.
A l'étranger, on suit aveuglément la politique américaine, elle-même soutenue par l'Union européenne. On s'immisce dans la politique des pays étrangers et on ne respecte plus le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes.
De Gaulle est bien mort et enterré ! On veut bien s'allier aux Russes, mais seulement si on s'engage à choisir par avance le futur dirigeant syrien.
En France, le mot d'ordre, c'est : pas d'amalgame, pas de stigmatisation, pas de problème d'immigration.
Tout baigne.
Que les terroristes soient musulmans, mais pas bouddhistes, pas hindous, pas catholiques, pas protestants, pas orthodoxes, pas juifs, n'est surtout pas pris en compte. Surtout pas de questions sur l'origine des barbares qui assassinent nos enfants et nos femmes. Ce serait du racisme, bien sûr.
Qu'ils soient de nationalité française en font des Français comme les autres. Tout au plus sont-ils des déséquilibrés isolés, juste sortis d'un hôpital psychiatrique.
On peut, et surtout, on doit continuer à accueillir tous ceux qui se présentent aux frontières, puisqu'il ne doit plus y avoir de frontières, ni de murs, ni n'obstacles aux déplacements des hommes sur notre belle planète et que la France est tellement généreuse et tellement riche qu'elle peut prendre dans ses bras le monde entier.
Les châteaux forts, la Grande Muraille de Chine, le limes romain, le mur d'Hadrien, le bouclier, tout ça c'est du passé. Plus de protection. Seulement l'ouverture. Nous sommes à l'époque des open-spaces. On ouvre tout, toutes les portes, toutes les fenêtres. On "vit ensemble". On doit vivre ensemble. Qui qu'on soit.
Même le soldat, l'hoplite grec, n'a plus besoin de lance, une fois son bouclier supprimé.
Il faut vivre avec son temps.
Donc pas de problème à l'immigration de masse de peuples non européens destinés à rester en France. Pas de distinctions culturelles, éthiques, morales ou autres.
Si on revient à ce qui préoccupe les Français aujourd'hui, les élections présidentielles, on peut simplement noter qu'Emmanuel Macron, Jean-Luc Mélenchon ou Benoît Hamon font totalement l'impasse sur cette question vitale.
Seuls François Fillon et Marine Le Pen abordent clairement ce sujet.
Mais Marine Le Pen pense que la France seule et isolée peut régler ce problème, alors que nous ne pourrons y parvenir que dans le cadre d'une Europe totalement refondée, une Europe européenne, c'est-à-dire indépendante, dont une véritable "union dans la diversité" fera la force.
Il est donc clairement établi que c'est François Fillon qui est à même de sauver de nouvelles vies et de redresser la France dans la période critique de guerre que nous connaissons aujourd'hui.
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