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Accueil du site > Tribune Libre > En France, nous n’avons plus de Constitution

En France, nous n’avons plus de Constitution

Le Parlement (Assemblée Nationale plus Sénateurs) est une émanation de la démocratie censée représenter la souveraineté du peuple, en même temps qu’il est un contre-pouvoir capable de lutter contre le pouvoir exécutif. Il détient le pouvoir législatif (celui de voter les lois) et doit fonctionner de manière indépendante : ce qui signifie qu’il doit se mettre au service du peuple au lieu d’être au service de l’Etat (qui est n’est autre que le pouvoir exécutif, le gouvernement). Or depuis la modification constitutionnelle qui a permis le passage du septennat au quinquennat, le Parlement se transforme peu à peu en une simple « chambre d’enregistrement » du pouvoir exécutif : la majorité à l’Assemblée Nationale est de fait acquise au président élu, et permet en pratique à celui-ci de contraindre le parlement à voter les lois proposées non pas en conscience mais suivant les directives imposées d’en haut, au nom de la majorité.

Sauf qu’en théorie le Parlement doit pouvoir s’opposer au gouvernement : sinon quel intérêt y a-t-il à élire nos députés ?

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photo par asynrix (CC BY-NC 2.0)
http://www.flickr.com/photos/asynrix/6088702705/sizes/o/in/set-72157627411727963/

Forts de ce constat, nous pouvons donc affirmer que la République actuelle n’a pas de Constitution, comme le précise l’article 16 de la déclaration universelle des droits de l’homme et du citoyen qui sert de fondement à nos institutions : »Toute Société dans laquelle la garantie des Droits n’est pas assurée, ni la séparation des Pouvoirs déterminée, n’a point de Constitution. » En l’absence de cette séparation -et en la présence d’un défaut de garantie des droits (la propriété des fonds d’épargne sont de par la politique économique menée menacés par la faiblesse des fonds propres autorisés par le gouvernement aux établissements bancaires), il nous faut admettre l’évidence : nous ne respectons plus nos textes fondateurs.

Le Parlement pourrait (et devrait) donc s’opposer à cette mort de la démocratie, et demander la destitution du président (il faut une majorité de deux tiers de l’Assemblée Nationale puis des deux tiers du Sénat pour réunir la Haute Cour autorisée à statuer)
 : car il est clair désormais que le chef de l’Etat manque à ses devoirs et se trouve manifestement en contradiction avec son mandat (il applique le programme de Sarkozy !)

Pour comprendre l’immobilisme du Parlement, je rappelle à titre informatif que les députés, comme les sénateurs, gagnent plus de 13 000 euros chacun (en tout, sénateurs plus députés réunis, cela revient à 150 millions d’euros par an, le tout sans compter la réserve parlementaire ni les retraités), ce qui pourrait constituer un début d’explication, mais pas une excuse… A ce prix là, les parlementaires devraient au moins faire leur boulot correctement (certains diraient même que c’est leur devoir !).

Mais comment dans de telles conditions financières ne pas abandonner le service du peuple au profit de celui de l’Etat (lui-même au service de l’ennemi du peuple, la finance) ?

Au lieu d’être un contre-pouvoir, on s’aperçoit qu’en réalité le pouvoir législatif que représente le parlement est devenu l’esclave du pouvoir exécutif, et que cela implique sinon la fin de la République, au moins son agonie.

Que cela signifie-t-il ?

Et bien tout simplement que si le gouvernement français ne respecte plus la Constitution, et que le parlement est soumis au gouvernement, le pouvoir Français devient illégitime, même au regard de la Loi. Et puis surtout, que nous ne sommes plus tenus de respecter un gouvernement qui lui-même ne respecte pas ses propres principes.

Pourtant, si les parlementaires étaient moins lâches et moins cupides, ils auraient le pouvoir de s’y opposer. Malheureusement ils ne le font pas : ils préfèrent voter des lois dites « d’habilitation » pour se défaire de leur pouvoir législatif (d’une durée qui va sans cesse croissant) au profit de ces « ordonnances » quasi « royales » (elles-aussi en constante augmentation).

Mais que nos corrompus de tous bords ne se réjouissent pas trop vite : vu le prix qu’ils coûtent et au regard du travail qu’ils fournissent, il se peut qu’ils fassent bientôt partie des prochains cortèges luttant contre les licenciements économiques !

 

Que faire maintenant ?

Et bien la solution est simple : puisque notre société n’a pas de Constitution, il nous en faudra bien en rédiger une ! et comme ni le gouvernement ni le parlement ne veulent écouter la voix du peuple, le peuple doit se choisir une autre voie ! Il faut refaire une nouvelle Constitution nous-mêmes, et cesser de nous occuper de ces « bons-à-rien ». Se regrouper, se rassembler, et réfléchir ensemble au meilleur moyen d’éviter que nos futures institutions permettent ce genre de dérives…

Cela va prendre du temps, mais cela est indispensable. Autant nous y mettre maintenant, non ?


 

Caleb Irri
http://calebirri.unblog.fr

 


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65 réactions à cet article    


  • Grandloup74 20 mai 2013 10:52

    Si les grands principes ne « valent rien » aux yeux d’un exécutif, c’est preuve que cet exécutif est méprisant des valeurs humaines et du precepte de notre République : Liberté, égalité, fraternité. Elle est donc de fait illégitime. Il ne suffit pas de modifier à la sauvette l’esprit d’une constitution ni de faire voter nuitamment des lois scélérates pour empêcher un gouvernement de sombrer dans la trahison.


  • Rensk Rensk 20 mai 2013 13:01

    C’est quand la dernière foi que la France a été condamnée question droit de l’homme ? Combien de fois la France a été condamnée dans ce domaine ?

    Puis viennent les suites : La France a-t-elle répondue positivement a ses condamnations ?


  • caleb irri 20 mai 2013 22:44

    @ Lg

    Tout à fait juste, encore que dans le préambule de la Constitution de 1958 il y est clairement fait référence ( "Le peuple français proclame solennellement son attachement aux Droits de l’homme et aux principes de la souveraineté nationale tels qu’ils ont été définis par la Déclaration de 1789, confirmée et complétée par le préambule de la Constitution de 1946, ainsi qu’aux droits et devoirs définis dans la Charte de l’environnement de 2004. « )

    Vous remarquerez que c’est bien »le peuple français" qui proclame cela, et qu’on pourrait aussi arguer que le peuple est différent de l’Etat et que ce qui vaut pour l’un ne vaut pas pour l’autre... Mais en définitive l’attachement du peuple français (et pas seulement français d’ailleurs) à cette déclaration de 1789 impliquerait dans une véritable démocratie que le gouvernement s’y soumette.

    Si les grands principes soutenus par le peuple ne valent rien, alors se pose la question suivante : que vaut le peuple ?


  • lulupipistrelle 21 mai 2013 16:37

    Vous ne confondriez pas la Déclaration des Droits de l’homme et du citoyen de 1789 et la Déclaration Universelle des Droits de l’homme de 1948 ? 


    La première est le préambule de notre constitution et donc prime sur tout, l’autre n’a qu’une valeur symbolique, et n’a aucune valeur juridique mais la justice ordinaire, elle, peut s’en inspirer chaque fois qu’elle défend nos libertés publiques et privées... parce qu’un juge se pénéètre de l’esprit de la loi, pas de la lettre. 

  • pergolese 20 mai 2013 10:51

    Sauf qu’ici, il s’agit de l’article 16 de la Déclaration de 1789...Et ici il s’agit de droit positif...

    Maintenant, au-delà de certains points discutables, il y a quand même un sacré problème : le seul contre-pouvoir réel, c’est le Conseil Constitutionnel.


    • pergolese 20 mai 2013 14:26

      Il est le seul organe susceptible de faire échec à l’application d’une loi...


    • Jean-Louis CHARPAL 20 mai 2013 10:55

      Il est certes évident que le Parlement est sous la coupe de l’ exécutif.

      Mais le mal est bien plus profond encore.

      Depuis plus de 30 ans, les démocraties européennes sont sous la coupe de Bruxelles qui n’est plus que le bras armé, le chien de garde, de l’ultra libéralisme, c’est à dire des spéculateurs, des banquiers, des grosses multinationales et des rentiers en tout genre.

      Le vrai pouvoir est tout entier entre les mains de gens dont aucun n’est élu (ne pas oublier le FMI, l’OMC et la BCE).

      Une nouvelle Constitution est nécessaire, mais ne devra pas se limiter à un équilibre formel des « pouvoirs apparents ». Elle devra édicter des principes et prévoir des mécanismes juridiques interdisant des tranferts de pouvoir au bénéfice de non élus, comme par exemple, le TSCG, le MES , la règle d’or qui désaisissent le Parlement du pouvoir incontournable de voter en toute liberté le budget du pays.

      Des idéologues, déjantés et cyniques, de l’ultra libéralisme ne se cachent même plus. Ils affichent leur volonté d’ ôter tout pouvoir aux élus, trop à l’écoute des peuples ( par les temps qui courent ça fait sourire ...) au profit de certains acteurs économiques et surtout financiers, non élus.

      Ecarter les élus et les principes démocratiques, pour mettre au pouvoir des gens non élus, sans aucun contre pouvoir , ni compte à rendre à qui que ce soit, est la définition même du fascisme ! 

      Il faudra donc, parallèlement à l’ élaboration d’ une nouvelle Constitution, que le Gouvernement en place, dans l’ attente que la nouvelle Constitution soit adoptée et mise en oeuvre, fasse reculer la finance.

      C’est possible. C’est une question de volonté politique. 


      • lambda 20 mai 2013 12:52

        quoi d’étonnant si l’on connait les buts poursuivis lors de la création de l’Europe ?


        Le second volet était la chute du mur de Berlin et dès 1990 furent préparés les premiers traités du Marché Transatlantique est la finalité de la destruction de l’Europe qui n’a été construite que pour être détruite et tomber dans les mains des E.U., ce qui sera fait des 2015 et ainsi grâce aux articles des traités, c’est le droit américain qui a primauté sur le droit européen

        Et tout dans le plus grand silence des médias et des élus  smiley

      • Rensk Rensk 20 mai 2013 13:06

        Ce que tu as marqué en rouge est prouvé « tout bêtement »... la Suisse n’a pas eu besoin du plan Marshall et donc est une île en Europe !!!


      • lambda 20 mai 2013 13:26

        @ Rensk


        Bien vu ! en effet, une preuve de plus !

        Les archives déclassifiées (que d’ailleurs M.F. Garraud a dénoncé dans l’émission de Taddéi) ont prouvé l’appartenance de R.Shumman et Jean Monnet à la CIA qui a financé la construction européenne et fait transité les fonds par la Fondation Rockfeller

        Elle dit sans détour que l’Union Européenne ne s’est faite qu’avec le but d’être détruite - voir vidéo 




      • colza 20 mai 2013 13:42

        « C’est possible. C’est une question de volonté politique. »

        C’est tellement vrai et, en même temps, cela fait tellement rire smiley

      • T.REX T.REX 20 mai 2013 13:54

        En complément de ce que dit si justement Charpal , il faut écouter les 10 bonnes raisons pleines de bon sens d’Etienne Chouard pour laisser choir l’Europe :

        http://www.youtube.com/watch?v=fEwCJEbJ9Pc


      • lambda 20 mai 2013 14:09

        @ T Rex


        et on peut ajouter cette édifiante démonstration d’E Chouard sur le bulletin de vote 




      • T.REX T.REX 20 mai 2013 15:19

        Tout à fait Lambda,

        Il faut réécrire la constitution en s’inspirant de la sagesse des Athéniens qui atteignirent l’équilibre démocratique parfait !


      • caleb irri 20 mai 2013 22:54

        @ Jean-Louis CHARPAL

        effectivement s’ajoute la contrainte européenne, mais cela aussi est du ressort des Etats : si l’Europe disparaît demain, la France existera toujours. Et si, au sein de l’Europe, la France décide de n’en faire qu’à sa tête la contrainte n’ira pas bien loin...

        Cela dit je ne milite en aucun cas pour la sortie de l’Europe, mais bien pour une « autre » Europe, et je ne serai pas fâché que ce soit la France qui, comme cela s’est déjà produit, ouvre la voie vers le renouveau démocratique. Après, si c’est un autre Etat j’y trouverai mon compte aussi...


      • Mmarvinbear Mmarvinbear 21 mai 2013 00:33

        Ce que tu as marqué en rouge est prouvé « tout bêtement »... la Suisse n’a pas eu besoin du plan Marshall et donc est une île en Europe !!!


        A ce qu’il me semble, le territoire helvétique n’a pas été envahi et ses infrastructures n’ont pas été détruites lors de la dernière guerre.

        Le pays n’avait donc nul besoin du Plan Marshall pour se relever car il n’est jamais tombé.

      • AlainV AlainV 26 mai 2013 17:40

        Nous n’avons plus de Constitution, c’est acquis ... et sommes totalement dépendants de l’OTAN, ce dont on a moins conscience.
        Et avec le traité commercial Europe-USA, sans aucune protection ni militaire ni commerciale.
        Pieds et poings liés devant toutes les lois ultralibérales des USA. Avec interdiction de s’attaquer aux grandes entreprises comme Monsanto qui, elle, peut induire la mort de qui elle veut par ses semences OGM qu’elle fait acheter à prix d’or aux paysans indiens par exemple.

        On peut fermer les yeux et cracher sur « tous ces pessimistes ».
        Se mettre la tête dans le sable, est-ce la solution ?

        Est-il trop tard pour une prise de conscience et le refus de l’intolérable ?
        Relisez bien « Gouverner par le chaos » et sa première version de 33 pages. Il y a des suggestions quant à la lutte à mener.


      • taktak 20 mai 2013 11:25

        Le fait que 80% des lois sont issue de transposition obligatoire et directe des directives produites par la Commission Européenne n’est pas pour rien dans la transformation du Parlement en chambre d’enregistrement.

        C’est d’autant plus totalitaire que les commissaires politiques de cette CE sont choisis en bonne intelligence par la classe capitaliste, bien à l’abri de l’influence obligatoirement néfaste de ces Nations qui pourraient céder sous la pression de leurs peuples des concessions aux travailleurs ; Bien heureusement, l’UE capitaliste dans le moindre de ses atomes permet d’enchainer d’autant plus solidement les travailleurs, qu’à gauche certains continuent de défendre le mirage de l’europe qui protège et de sa réforme sociale lors des calendes grecques, repoussant ainsi la possibilité du changement révolutionnaire à la date fort loingtaine où les conditions de la révolution mondiale seront réunies.

        Pour s’en sortir, pour faire place au peuple, il faut sortir de l’UE, de l’euro, de l’Otan et du capitalisme pou construire la République sociale et aller vers le socialisme. C’est ce que propose depuis dès années déjà le PRCF.

        Je tiens à signaler que le nombre de partis communistes et de gauche évoluant vers cette analyse politique explosent de façon exponentielle, la réalité des faits confirmant la justesse de l’analyse du PRCF, menée sur des positions de classe.jeunes du PCE, Lafontaine, Anquita d’IU, CSP PC d’italie.

        Sur la page facebook Sortons de l’UE par la gauche, vous trouverez toutes ces informations, de même que sur le site du PRCF, les actes d’une conférence internationale et internationaliste organisée par le PRCF au début du mois sur le sujet.


        • mac 20 mai 2013 13:43

          Le socialisme pur et dur on a déjà essayé. 

          Il y a moyen de trouver une troisième voie qui ressemble plus à l’organisation de la France des années 60 avec , entre autre :
          - un état fort , bien géré et entreprenant ce qui lui permet de prendre part activement au dialogue social.
          - une démocratie plus participative ( en 8 ans : 4 référendum puis sur les 40 ans qui ont suivi seulement 4 autres dont celui de 2005 qui n’a pas vraiment été respecté)
          - une initiative personnelle qui soit tout de même encouragée.

          C’est une voie qui n’était peut-être pas parfaite mais qui a fait ses preuves à l’époque et il n’y a aucune raison que cela ne soit plus le cas actuellement.
          Mais pour cela il faut se débarrasser d’une grande partie de la classe politique qui ne croit plus au modèle français depuis des lustres...


        • taktak 20 mai 2013 18:26

          L’encouragement de l’initiative individuelle n’est absolument pas incompatible avec le socialisme. Ce qui est interdit c’est l’exploitation du travail d’autrui.


        • mac 20 mai 2013 22:34

          L’encouragement de l’initiative individuelle n’est absolument pas incompatible avec le socialisme. Ce qui est interdit c’est l’exploitation du travail d’autrui.


          En théorie l’initiative individuelle n’est pas incompatible avec le socialisme mais en pratique on a vu qu’il en était tout autrement. Un égalitarisme exacerbé ou une trop grande collectivisation des richesses tue l’initiative individuelle. Tout est une question de juste milieu...


        • AlainV AlainV 26 mai 2013 17:52

          Mac, que savez-vous de l’initiative personnelle dans les pays de l’Est, avec la chute du rideau de fer ?
          Pour avoir vécu 7 ans en RDA, je puis vous dire que ça existait, et heureusement. Sinon le pays se serait écroulé économiquement beaucoup plus tôt, les dirigeants le savaient, mais ils n’ont pas su faire évoluer le régime en parallèle à ce que faisait Gorbatschef. Puis il y avait la propagande de la RFA, l’aspiration à voyager, le ras-le-bol des agissements de la Stasi.
          Le régime était beaucoup plus à l’écoute du peuple qu’aujourd’hui en France, en mai 2013. Il le craignait d’autant plus que beaucoup de gens croyaient à la possibilité d’un socialisme à visage humain. Mais pour parler de cela, il faut vraiment connaître tout ce qui s’y passait...


        • lulupipistrelle 21 mai 2013 16:39

          Bof, c’est sans importance... La Grande Bretagne n’a pas de constitution, elle a quand même des lois. 


        • soi même 20 mai 2013 11:39

          Faux nous avons toujours une constitution, même si dans les faits elle reste lettre morte pour ceux qui sont censés la représenter.
          Car si cela était le cas, et bien cela voudrait dire tous simplement que le pouvoir est purement illégitime si y avait plus de constitution.
          Donc si je suis bien votre raisonnement, du fait que vous estimez qu’il y a plus de constitution, nous devons en créez une autre, à votre avis qui va en réalité entérinée cette nouvelle constitution, cela même qui actuellement nous représente, et comme ils ont faits pour la précédente de la vider de ses substances où le peuple est souverain sur la politique. Et bien je vous laisse imaginer la suite !

          Un bon cas de réflexion en le désir d’être et la volonté de devenir !
            


          • daniel paul 20 mai 2013 12:06

            je n’arrive pas a comprendre ce besoin de chef ,de mots écrits sur du papier....et tout le reste....

            personne ne doit forcer un autre quelqu’un à quoi que ce soit me semble suffisant...


            • Rensk Rensk 20 mai 2013 13:14

              Ah Napoléon... que vous virez de vos lois si vite !

              Saviez-vous que nous avons gardé plus de lois en Suisse de lui que vous en France ? Serais-ce une raison de la relitive « tranquillité » du pays ?


            • daniel paul 20 mai 2013 13:23

              je n’habite pas en france....mais en Irlande pays autrefois du « celtic tiger » aujourd’hui du « celtic snail »,ou « escargot celtique » malgré des lois écrites malgré des dérèglementations partout ou c’est possible et cela ne change rien au fond de ma question : pourquoi accepter un chef ,je ne comprends pas..
              D’où vient cette autorité de toute façon pour me dire ou je peux ou pas habiter, la terre n’est pas la propriété d’un humain ....
              et si personne ne force un autre quelqu’un ,tout est réglé ....
              je confirme cela !


            • daniel paul 20 mai 2013 13:41

              Où accéder à la propriété est le rêve de 92% de la population ? Oui, 8% sont propriétaires dans votre pays...est il dit ...c’est faux mais à un point qui montre que vous dites absolument n’importe quoi..le taux de propriétaire avec ou sans hypothèque ( emprunt) est de 73 % en Irlande...

              voir ici

              la france elle est péniblement à 48%, le taux les plus faible d’Europe à égalité avec les pays bas...

              les pays dit de l’est sont là ou l’on trouve le taux le plus fort de propriétaires....les mefaits du communisme je pense


            • Rensk Rensk 20 mai 2013 13:55

              @ LG,
              Faut suivre, la Suisse a dédommagée les juifs (pas la France) sur la base d’un faux rapport « Bergier », les juifs ont tout donné a un autres des leurs, Bernard Madoff... (Ils ont eu le culot de venir nous demander de payer une deuxième fois !)

              24’500 réfugiés refoulé selon ce rapport et aujourd’hui plus que 3’000... C’est bien-là qu’ont voit leurs influence ! PS : ce sont des études de juifs qui contredisent le rapport Bergier, France, USA, Canada et Israël !


            • Rensk Rensk 20 mai 2013 14:04

              8% dans vos rêves..., en 2010 c’est du 36.8%...

              58% pour le Jura et 56.8% pour le valais / contre / Bâle-ville a 14.6% et Genève a 17%


            • daniel paul 20 mai 2013 14:09

              je me suis planté entre lg et rensk sur qui répondait à qui...
              désolé du cafouillage, principalement du à de l’étourderie et au fait aussi que sur avox on ne peut répondre que à un commentaire sur l’article ,mais pas à un reponse à un commentaire..


            • daniel paul 20 mai 2013 14:53

              conclusion la suisse est le pays d’Europe avec le plus bas taux de proprietaires..


            • Rensk Rensk 20 mai 2013 15:39

              Très probablement vu qu’on est de droite... et qu’on préserve ainsi la possibilité de changer d’employeur plus vite que les proprios coincés avec leurs avoir (où vente a perte ?)...

              PS : sachez que nous sommes tous proprio car notre loi interdit de jouer avec la bourse avec nos retraites... il faut bien que les assureurs puissent investir quelque part... et donc c’est dans la pierre principalement...


            • caleb irri 20 mai 2013 23:05

              @ daniel paul

              je suis bien d’accord avec cette façon de voir les choses « en théorie », mais la réalité est plus délicate à gérer. Car la démocratie est sans doute le régime le plus difficile à établir et à faire fonctionner. Pour cela qu’il faut naturellement que les « règles du jeu » soient écrites (même si elles peuvent être modifiées), mais surtout qu’elles soient acceptées par tous - ou au moins la majorité que le peuple a décidé de considérer comme valide. Sinon ce n’est plus la démocratie mais l’anarchie, et c’est un autre sujet

              Pour ce qui est du chef, qui a dit qu’il y en avait besoin d’un, et qui dit qu’une nouvelle Constitution devait nécessairement déterminer la sélection d’un chef ?


            • T.REX T.REX 20 mai 2013 12:15

              En complément à cet article très lucide sur l’état de notre démocratie « parlementaire » il faut écouter la causerie d’Etienne Chouard à la recherche de La cause des causes ! Et laisser choir
              la Vème république :

              http://www.youtube.com/watch?v=oN5tdMSXWV8


              • eric 20 mai 2013 12:56

                C’est beaucoup plus grave que vous ne le dites
                En réalité, l’exécutif n’est pas l’État.
                L’état est un instrument que se donne la collectivité pour mettre en œuvre des politiques.
                L’exécutif est une des émanation du politique pour gérer cet outil.
                Or, les organisations internes a l’État, tels que lobbies, syndicats, ont plus de temps, plus de personnel, plus de disponibilités et plus de capacité de nuisance que les citoyens et leurs élus.
                Mais cela touche les élus eux mêmes. Et toutes couleurs politiques confondues. Le gouvernement actuel est compose d’un minimum de 70% de fonctionnaires et si on ajoutait ceux qui vivaient de la dépense publique sans avoir le statut on dépasserai ce chiffre. Pour les élus on est sur la même tendance. Et ce phénomène touche également la droite.
                Faire de la politique dans les conditions actuelles est très difficile pour toute personne qui n’est pas soit très riche, soit fonctionnaire.

                Nos politiques, tous élus confondus reposent sur un impératif majeur, ne pas toucher a l’État en tant que classe sociale organisée et consciente de ses intérêts. Cela va tellement loin que ce sont ces forces qui décident en réalité ce que l’on a le droit ou pas de reformer. Pour les retraites sous Sarkozy, elles ont obtenu non seulement de limiter la reforme pour les autres, non seulement qu’elle ne s’applique pas vraiment a elles, mais comme l’a montre la revue commentaire, leur propre situation relative soit devenue plus favorable après la reforme.

                Sarko a commence a s’attaquer a cela avec diplomatie et doigte. Ainsi, avant lui, l’essentiel de la dépense publique, c’était des mesures votées. C’est a dire qu’une fois qu’un truc est acte, il est a peu prêt impossible de revenir dessus. Le parlement parlait longuement sur quelques pourcents du budget de mesures nouvelles....C’est a dire rien, au regard des masses en jeux. A bien des égards, il en allait de même pour les ministres. Il a tente de limiter l’emballement des finances publiques avec la RGDP. Ok, on laisse en place les inutiles etles improductifs, et on fait un deal avec les syndicats. On sacrifie la jeunesse. Au lieu de virer les incompétents, on les paye jusqu’au bout, mais on embauche moins de plus, plus jeunes, plus qualifies, plus dynamiques.

                Hollande fait comme Sarko sur le plan des finances, des moyens ? C’est l’évidence, notre politique, c’est de trouver en fin de mois l’argent nécessaire pour payer les bénéficiaires de la dépense publique. C’est pour cela qu’on augmente les impots. C’est pour cela que l’on s’endette. C’est pour cela que l’État investit et même entretien de moins en moins, aide de moins en moins, et a de plus en plus de dépenses de fonctionnement.

                Si les marches n’ont plus confiance et ne prêtent plus, alors on ne peut plus payer en fin de mois. Ce n’est pas pour faire plaisir au marches que Hollande fait semblant de faire de la rigueurs. Des emprunteurs dansle monde, il y en a, et la plupart payent mieux que la France.

                Mais hollande lui le fait pour préserver l’immobilisme, quand Sarko tentait de reformer.

                Il a finalement perdu pour deux raisons. Le raidissement de ces lobbies. Le fait que notre presse d’opinion en fait partie. Elle est la plus subventionnée du monde non communiste et en réalité, d’un point de vue financier apparait comme une émanation de la dépense publique. Peu lue, elle a des journaliste peu payes et donc demauvaise qualite. C’est un cercle vicieux. Ils ne survivent pour la plus part que grâce a des avantages fiscaux. Des lors la survie de la profession es lie a la bonne volonté de l’État et a l’ampleur de la dépense publique.

                5 ans de matraquage sur le Fouquet’s et le président des riches, sont la réponse politique que ces gens ont trouve pour éviter que les citoyens ne mettent leur nez dans les comptes publiques.

                Et ils font tout pour le cacher. Toutes les statistiques publiques sont marquées par cette volonté. On nous dit par exemple que la dette puis l’éducation et la défense sont nos principales dépenses. mais c’est faux. C’est un artifice de présentation qui aligne les chiffres par budget et non par nature. En réalité, le deuxième poste des dépenses publiques, ce sont les traitement puis les retraites des fonctionnaires. (ainsi celles des profs sont incluses dans le budget EN)

                Le cout de ces retraites est de l’ordre de 13% du budget, l’Éducation nationale, c’est de l’ordre de 15, mais cela inclut les retraites.....L’effort pour les quelques millions d’agents publics retraites est très nettement plus considérables que l’effort éducatif de la nation pour les 14 millions de jeunes concernés.

                Les retraites fonction publique sont en médiane deux fois supérieures a celle du prive. Elles sont financées a 77% par les impots et non les cotisations. Mais les salaires sont aussi en moyenne de 17% supérieurs et la payes exclusivement par les impots.

                Cela fait quand meme dans les 10 millions d’électeurs au moins, qui ont un interet tres direct a ce que ne soit jamais vraiment poses la question de la vraie justice sociale et de la vraie justice fiscale ou de la vraie reforme de l’État.

                La caricature c’est sans doute Hidalgo qui a du toute sa vie emmarger pour son salaire a une administration sans y être présent pour cause de politique et a pris sa retraite a 53 ans ...

                Ils se trahissent en nous rabattant les oreilles avec les couts des élus. Allez voir le budget du Sénat et le rapport entre les rémunération des élus et les autres couts....(de mémoire 10%). L’entretien du jardin du Luxembourg par des fonctionnaires coute une bonne partie du budget....

                On comprend bine pourquoi ils veulent limiter les moyens des politiques qui sont censé les diriger et les contrôler...

                C’est cela notre vrais grand problème démocratique


                • Rensk Rensk 20 mai 2013 13:22

                  Je me demande si vous savez ce que veut dire « démocratie »...

                  Un de la droite essaye d’y donner une réponse (vidéo de 26:15) et là il ose dire que l’on parle de la gauche...

                  Regardez le truc, l’UE autorise des initiatives mais pas contre des lois déjà votés (alors qu’en Suisse nous pouvons le faire si assez de signatures)... il sous entend donc que la Suisse est de gauche ???


                • wesson wesson 20 mai 2013 13:35

                  bonjour eric,


                  il y en a un peu marre de cette lithanie libérale. Les gens - fonctionnaires ou pas - qui sont à la retraite ont cotisé pendant tout le temps ou ils travaillaient, ils ont droit maintenant à toucher cette retraite. Et ceux qui ne cessent de geindre comme quoi leur retraite est misérable n’ont en fait jamais voulu cotiser.

                  Car le véritable problème des déficits, c’est justement que les cotisations ont été asséchées par 30 ans de néolibéralisme. « Il faut que les entreprises soient compétitives pour qu’elles vendent » gnagnagni, non ! Pour vendre, il faut des clients solvables, c’est la base.

                  Les régimes de retraite des députés et surtout des sénateurs est effectivement objectivement scandaleux, mais il est totalement faux de prétendre que le régime général des fonctionnaires est financé par l’impot. Il fut un temps ou d’ailleurs la caisse des fonctionnaires a servi à financer des caisses du privé, comme par exemple celle des commerçants. Il n’y avait alors personne pour trouver ça anormal.

                  Vouloir flinguer les retraites, c’est totalement stupide et c’est encore vouloir flinguer un peu plus du pouvoir d’achat. Comme si c’était cela dont nous avions besoin. 





                • T.REX T.REX 20 mai 2013 14:03

                  Eric écrit : « elle a des journaliste peu payes et donc de mauvaise qualité. »

                  Il nous fait bien rire avec les journalistes mal payés !! Je ne savais pas qu’ils étaient smicards !


                • T.REX T.REX 20 mai 2013 15:26

                  A éric,

                  La qualité du travail des journalistes dépend donc de leur salaire ?
                  Cela me rappelle une blague :
                  Tant que mon patron fera semblant de bien me payer, je ferais semblant de bien travailler ! smiley

                  Mais plus sérieusement vous voulez certainement dire qu’ils seront moins corruptibles, non  ?
                  Je ne sais pas si cela changerait grand chose à part faire monter les enchères...

                  La corruption n’a pour seule limite que l’intégrité !


                • Rensk Rensk 20 mai 2013 15:51

                  Silvia Cattori en est l’exemple pour mon pays... elle a dû se déclarée « indépendante » comme journaliste (en France vous avez même un journaliste réfugié au Liban) pour qu’elle puisse continuer sa profession garantit par les « droits de l’homme »...

                  Elle a fait plier sur l’affaire de Youssef Nada l’ONU, mon État et les USA avec ses articles... mais elle ne déclare pas des millions aux impôts...


                • eric 20 mai 2013 16:14

                  Wesson, ce n’est pas une litanie libérale, c’est la panique des fonctionnaires des finances publiques.
                  Vous apprécierez les litotes pour emballer le tout. ( genre, une gestion dynamique des retraites...)
                  http://www.fonction-publique.gouv.fr/files/files/statistiques/jaunes/Jaune2012_pensions.pd f
                  77% des retraites versées a la fonction publique sont payées non par des cotisations mais par nos impots et de la dette.
                  Faire œuvre de justice sociale en la matière favoriserait la consommation puisque cela permettrait d’augmenter les retraites des plus pauvres....


                • eric 20 mai 2013 16:18

                  Journalistes:c ’est évident, il n’y a pas d’autre catégorie de gens ayant de telles responsabilités sociales qui soit recrutes a un si bas niveau de diplôme dans l’ensemble. C’est bien parce que les titres n’ont pas les moyens de se payer des gens plus formes.


                • Rensk Rensk 20 mai 2013 16:54

                  Lol, là tu rigole... ne sais-tu donc pas le nombre de titres perdu dans les pays germains pour plagiat ? C’est dû au fait qu’en Allemagne les titres ont plus de valeurs qu’en France ; Doktor est pour les juristes, les notaires, les historiens reconnus (par qui ?) bref, a tous ceux qui ont fait un doctorat quelconque...


                • Dolores 20 mai 2013 19:50

                  Les fonctionnaires, ces suppôts de Satan !.....

                  Les fonctionnaires comme tous les employés cotisent pour la caisse de retraite. N’avancez pas des choses que vous semblez ignorer totalement.
                   
                  Petite fonctionnaire de seconde zone, j’ai cotisé toute ma carrière. C’est l’état qui percevait mes cotisations et les impôts ne paye pas ma petite retraite.

                  Maintenant, j’ignore si l’état versait bien mes cotisation pour abonder la caisse de retraite ou les utilisait à d’autres fins....


                • Manu Manu 20 mai 2013 16:54

                  Mais comment donc le parlement est-il « constitué » ?

                  À vous entendre, le parlement nous serait imposé. Ça n’est pourtant pas le cas.

                  Nous ne sommes pas en dictature. Les parlementaires sont des élus.

                  J’ai beau regretter souvent le choix de mes concitoyens, je m’incline devant le résultat des urnes (à moins que vous ne pensiez qu’elles soient truquées).

                  À partir de là, il est toujours possible de protester, revendiquer, etc.

                  Selon moi, il serait plus productif de lancer un nouveau parti, ou à défaut de s’engager dans un parti existant en essayant de faire changer les choses (personnellement, je ne m’en sens pas le courage, ce qui ne m’empêche pas d’essayer de faire bouger les idées autour de moi).

                  Tout autre action n’est selon moi qu’un vain combat contre des moulins à vent.


                  • Rensk Rensk 20 mai 2013 17:28

                    Je vois en toi un démocrate... c’est dès fois très dur et d’autres fois « ouf ; on-l’a-échappé-belle » ...

                    Vous n’avez dans les faits... pas vraiment le choix vu que le parlement marche... avec les mots d’ordres... (Haut-Bas, Droite-Gauche ; Nord-Sud, Est-Ouest ; riches-pauvres, malades-handicapés ; jour-nuit, avec-nous-contre-nous)...

                    Chez-vous c’est juste un peu plus « marqué » (au fer ?) que chez-nous...

                    J’ai voté pour X mais, Y apporte-là... la « bonne réponse » selon moi... et donc je vais voter pour la proposition d’Y ne gêne personne autour de moi, nous ne virons pas les gens pour un truc pareil chez-nous...

                    PS : Pour lancer un nouveau parti... il faut une chose sur laquelle les gens peuvent se « reposer »... Si vous faites avec d’autres les « règles du jeux » du nouveau parti... vous ne pourriez jamais entrer en politique, diriger un nouveau parti, car vous seriez en conflit d’intérêts « probable »... A vous de faire la fondation sur laquelle construire la villa smiley


                  • Captain Marlo Pilou Camomille 20 mai 2013 17:48

                    Rensk,

                    Je crois comprendre que vous êtes suisse ?
                    Auriez-vous l’amabilité d’expliquer aux Français que la Suisse n’est pas dans l’ Union européenne, n’est pas dans la zone euro, qu’elle fait ses propres Lois, contrôle ses frontières, que le chômage y est de 3,4% alors qu’il est de 12,1% dans la zone euro ?

                    Vous rendriez un grand service à tous ceux qui ne comprennent pas ce qu’est un Etat indépendant et souverain...


                  • T.REX T.REX 20 mai 2013 18:33

                    Pour lancer un nouveau parti il faut surtout du fric et il serait comme les autres financés par les grandes Entreprises, les financiers et les puissants de ce monde qui ne tarderaient pas ensuite à lui imposer leur loi ! Celle du libéralisme et de la mondialisation de l’économie pour le seul profit des possédants , pour protéger leurs acquis et leur puissance grace à leur pouvoir et leur influence..... financière


                  • caleb irri 20 mai 2013 23:15

                    @ Manu

                    Pardonnez-moi mais je ne dis pas que le parlement nous est imposé, mais que le gouvernement impose au parlement de voter les lois proposées par lui ou ceux de sa majorité

                    Pour ce qui est du résultat des urnes, il n’y a pas besoin de les truquer : le système électif est lui-même truqué, empêchant les petits partis de devenir gros, et les inconnus sans soutien de devenir députés (à quelques exceptions près, il n’y a qu’à regarder la composition de l’Assemblée Nationale depuis quelques mandatures), sans parler de celle des sénateurs...

                    Et si c’était de vouloir participer au système pour l’améliorer qui était vain ?


                  • Manu Manu 21 mai 2013 19:45

                    Je ne vois pas du tout comment le gouvernement impose quoi que ce soit !

                    Ce qui est vrai, c’est que l’on a mis dans la tête de l’électeur qu’il fallait être cohérent : président et majorité parlementaire de même bord.

                    Rien n’oblige à cela : j’étais très triste lors des dernières élections de constater que ceux qui ne voulait pas voir François Hollande président « renoncer ». Or rien n’était joué avant les élections législatives : c’est là que se tient le vrai pouvoir.

                    Je continue donc à affirmer que notre pays dispose de vrai outils démocratiques : reste à chacun de s’investir un minimum pour un faire « bon usage », en tout cas un usage tel qu’il ne vitupère pas ensuite sur la classe politique : les hommes politiques ne nous sont pas imposés, nous les choisissons.

                    En un mot : responsabilisons-nous !


                  • Captain Marlo Pilou Camomille 20 mai 2013 17:39

                     S’il y a bien quelque chose qui n’est responsable de rien dans la situation actuelle, c’est bien la Constitution....

                    Préambule :« Le peuple français proclame solennellement son attachement aux droits de l’homme et aux principes de SOUVERAINETE NATIONALE tels qu’ils ont été définis par la déclaration de 1789, confirmée et complétée par le préambule de la Constitution de 1946. »

                    « Le principe de toute souveraineté réside essentiellement dans la Nation. »
                    Traduction : la souveraineté nationale est la base de la République, quand on est contre la souveraineté, on est contre la République.

                    Tous les gouvernements depuis le Traité de Rome ont violé la Constitution en transférant les droits régaliens à des Instances extérieures. Droit de battre monnaie, de faire les Lois, de contrôler les frontières, de décider de la paix ou de la guerre, de défendre l’intérêt national... Tout cela est terminé.

                    Supprimer la démocratie en refusant d’acter le résultat du referendum de 2005, et vider de son contenu la souveraineté nationale relèvent du crime de Haute trahison.

                    C’est la raison pour laquelle Sarkozy, en 2007, avant de transformer le NON au referendum en OUI, s’est dépêché de supprimer le crime de haute trahison.

                    Pour mémoire, si nos aïeux on raccourci Louis XVI, c’est qu’il avait comploté avec les armées étrangères contre la France.

                    Que reste-t-il des pouvoirs de décisions de n’importe quel gouvernement ?
                    RIEN ! RIEN DU TOUT !

                    C’est Viviane Reding, Vice Présidente de la Commission européenne, invitée par Claude Bartelone, qui est venu récemment l’expliquer à l’ Assemblée Nationale, ce haut lieu du pouvoir, transformé en coquille vide :

                    « IL NY A PLUS DE POLITIQUES INTÉRIEURES NATIONALES, il n’y a plus que des politiques européennes dans une souveraineté partagée. »

                    Le théâtre du « pseudo pouvoir » fonctionne encore, puisque certains continuent à croire qu’en changeant la couleur de la coquille tout peut s’arranger...

                    Citation de Mendès France 1957 à propos du Traité de Rome :
                    « L’abdication d’une démocratie peut prendre deux formes, une dictature interne, soit une délégation de ses pouvoirs à une autorité extérieure qui exercera en réalité la puissance politique.

                    Car au nom d’une saine économie, on en vient aisément à dicter une politique monétaire, budgétaire, sociale et finalement une politique au sens le plus large du mot, nationale et internationale. »

                    On ne peut pas dire plus clairement ce qu’est l’Union européenne : une dictature extérieure à laquelle nos gouvernements consentants ont transférés les pouvoirs régaliens.
                    Quelle démocratie et quelle Constitution peut-il y avoir dans une dictature ?

                    Les euro-régions vont terminer de disloquer les Nations européennes pour nous intégrer dans le grand marché Transatlantique.

                    Vidéos de François Asselineau sur le site de l’ UPR :

                    « Les 10 raisons de sortir de l’Europe »
                    « Ce qui se cache derrière le referendum en Alsace. »

                    UPR = Union du peuple pour rétablir la démocratie et sauver la République.


                    • Xenozoid 20 mai 2013 18:07

                      caleb,on est d’accord le system est faussé depuis le début, toute constitution sera condannée a la coruption,ce n’est pas un changement de constitition qui changera la done,non et tu le sais comme moi, c’est un changement de mentalité,je ne vais pas m’étaler sur les choix politiques, depuis que ceux ci sont faussés aussi,c’est un changement radical du paradigme dont nous avons besoin, crier dans la bassecourt, n’aidera persone,,,,,le problem c’est le pouvoir,il fabrique les robots nécésaire a la servitude, on aura bon changer le pouvoir, on en reviendra toujours au même point, la constitution n’est qu’une réforme de plus, sans émacipation on est condamner, a émetre des hypotheses et theorie sans jamais les appliquer, parceque tous les dés sont truquer d’avance,le fascism bienveillant fera place au fascisme tout court, constitution ou pas,c’est la loi du pouvoir, et la servitude des autres


                      • Peretz1 Peretz1 20 mai 2013 20:21

                        Un modèle de Constitution réellement démocratique représentant réellement la diversité de la population : www.citoyenreferent.fr


                        • SuperGigaTony Upoz 20 mai 2013 22:26

                          Assemblée proportionnelle, ce n’est que représentation ultime des sensibilités .
                          Assemblées constituantes, contrôle souverain des dérives « députariales », là est la voie d’une république égalitaire équitable .
                          Démantèlement de l’ENA, administration institutionnalisée, élitiste et déconnectée, corrompue par des enseignements pris-partistes .
                          Référendum systématique, sur les questions d’avenir national .
                          Non cumul des mandats, des retraites, preuve d’un dévouement en l’honneur d’un poste national .
                          Justice indépendante, police indépendante, et non-orientées .
                          Audiovisuel Publique impartiale .

                          Liberté,Egalité,Fraternité


                          • SuperGigaTony Upoz 20 mai 2013 22:49

                            Inéligibilité à vie à la moindre incartade prouvée ............


                          • Hervé Hum Hervé Hum 20 mai 2013 23:03

                            Cher auteur, juste pour vous rappeler, mais aux autres aussi, que l’Etat est une machine, une mécanique et donc n’a pas d’âme. Il n’y à pas dEtat d’âme !

                            Il ne faut pas confondre l’ Etat avec le gouvernement qui lui est composé d’hommes et de femmes et comme son nom l’indique commande, pilote la machine étatique.

                            Cela dit, que vous prenez le parlement ou le gouvernement il vous échappe l’essentiel, c’est que l’un comme l’autre sont issu de partis politiques et que ce sont les membres de ces derniers qui composent la majorité parlementaire et présidentielle. On ne peut dès lors pas faire le reproche de la cohérence entre l’exécutif et le législatif. Cela invalide la critique sur le fait que le parlement soit dépendant de l’exécutif, car l’un et l’autre sont l’émanation des partis politiques qui les portes au pouvoir.

                            Donc, c’est le système des partis politiques qu’il faut revoir à la base pour changer quelque chose dans la vie politique. La solution de plus en plus invoqué étant la démocratie directe qui implique de mettre les partis politiques au second plan dans le processus électoral, et de désignation du pouvoir exécutif et législatif.

                            En d’autres termes, le problème ce sont les partis politiques et le passage à la VI ème république est la seule manière de régler le problème des partis politiques.


                            • HELIOS HELIOS 21 mai 2013 01:56

                              ... quoi que vous fassiez, si l’elu, deputé ou senateur, n’a aucun respect pour ceux qui ne l’ont pas choisi, rien ne changera.

                              Il faut que l’elu se souvienne, que pour 1 seule voix, donc 50% des votes exprimes plus une voix, il va represente 100% des electeurs, evidement 50% - une voix qui ne l’ont pas choisi.

                              Et c’est la que le respect doit s’imposer. Un representant du peuple ne peut ni ne doit agir comme un roitelet sur la duree de la mandature et voter comme le lui demande son parti ou même les 50% et une voix qui l’ont choisi.

                              Le representant doit s’assurer qu’une majorité de citoyens parmis ceux qu’il represente et que l’interet de tous est bien preservé dans ses choix au parlement... le vote des lois bien sur.

                              Mais la je parle de republique, je ne parle pas de mafia....


                            • Hervé Hum Hervé Hum 21 mai 2013 09:23

                              Helios, ce que j’écris sont les faits. Sur 577 députés il n’y a que 9 non inscrits c’est à dire hors partis politiques. Déjà, les nommer « non inscrit » est utiliser la même expression que pour les « non inscrits » des listes électorales alors même qu’ils sont des élus de la nations comme les autres. Cela montre que si vous ne faites pas parti d’une organisation politique vous avez entre 1 et 2 % de chance d’être élu (suivant la législature).

                              Qu’est ce que cela veut dire ?

                               Que nous sommes dans un système politique dominé par les partis politiques et non par le peuple. Et que cette domination se retrouve obligatoirement au niveau du pouvoir exécutif et législatif. D’où nécessité de s’affranchir des partis politiques.


                            • Peretz1 Peretz1 21 mai 2013 10:53

                              Hervé Hum . La solution de plus en plus invoqué étant la démocratie directe qui implique de mettre les partis politiques au second plan dans le processus électoral, et de désignation du pouvoir exécutif et législatif. Exact. C’est pourquoi j’ai prévu un « Conseil supérieur de la démocratie » qui serait au-dessus des partis. C’est dans la Constitution que j’ai écrite. Voir les 110 articles sur : www.voiescitoyennes.fr


                              • ecolittoral ecolittoral 21 mai 2013 10:56

                                La température monte et l’auteur de l’article veut changer le thermomètre ! Il fait semblant de parler démocratie et droit du peuple...tout en demandant que le président élu PAR le peuple soit viré. Pour qui se prend t’il ?


                                La présidence est à Bruxelles et les parlements, gouvernements de TOUS les pays de la zone euros doivent se plier aux dictât européen.
                                Changer de constitution, de république c’est proposer de ne rien faire.

                                Supprimer les instances européennes, l’euro, le FMI, l’OMC, la banque mondiale etc et les politiques se retrouveront à poil.
                                Plus moyen de se cacher derrière ces instances. Les politicards de TOUS bords et de TOUS les pays seront obliger de trouver rapidement des solutions.....pour être élus ou réélus.

                                « En France, nous n’avons plus de constitution ». Titre faux et absurde.
                                « les constitutions nationales sont ignorées et combattues ». Ce qui est vrai !

                                • eau-du-robinet eau-du-robinet 21 mai 2013 18:59
                                  « En France, nous n’avons plus de Constitution »

                                  En France nous avons une constitution qui n’est pas respecté !

                                  Un exemple flagrant c’est l’article 5 de la constitution française qui dit :

                                  « Le Président de la République veille au respect de la Constitution. Il assure, par son arbitrage, le fonctionnement régulier des pouvoirs publics ainsi que la continuité de l’État.

                                  Il est le garant de l’indépendance nationale, de l’intégrité du territoire et du respect des traités. »

                                  Une bonne partie des pouvoirs ont été transféré à Bruxelles ... les deux derniers présidents ont donc gravement faillie à leur devoir !!!!

                                  « Il faut refaire une nouvelle Constitution nous-mêmes, et cesser de nous occuper de ces « bons-à-rien ».  »

                                  Je suis entièrement d’accord avec vous.


                                  • viva 21 mai 2013 20:08
                                    Le système n’est pas si mauvais si l’on excèpte la corruption généralisée contre laquelle il faut mettre en oeuvre des moyens performants.

                                    Il faut commencer par interdire les groupes parlementaires.
                                    Et surtout que les absents ne puissent pas voter des lois par procuration, parfoi ils n’ont même pas assistés aux débats.

                                    C’est une abbération totale, de même que l’absence d’anonymat du vote des députés qui se retrouvent sous pression pour prendre les décisions.

                                    • Guyver Guyver 21 mai 2013 21:14

                                      Dans une démocratie, les citoyens votent les lois. Vous ne votez pas les lois ? Vous n’êtes ni des citoyens, ni en démocratie. Même si vous avez l’honneur d’élire vos maîtres issus de l’oligarchie ploutacratique qui vous gouverne.
                                      Pourquoi n’arrivons-nous pas à prendre le pouvoir ? Parce que la constitution nous en empêche. Mais qui a rédigé ce texte, censé nous protéger des abus de pouvoir des élus ? Ah, ben, ce sont des élus justement. Est-ce si surprenant que le texte qui définit les règles du pouvoir soit défaillant, s’il a été rédigé et amendé par les hommes du pouvoir ?
                                      La solution s’impose donc : une assemblée constituante tirée au sort parmi les électeurs ( futurs citoyens) doit être réunie. Ils mettront en place de vrais contre-pouvoir, de vraies règles du jeu qui empêcheront le spectacle que la classe politique nous inflige actuellement.
                                      Faites passer le message !


                                      • ecolittoral ecolittoral 22 mai 2013 09:31

                                        « Refaire une constitution par nous mêmes ». La vôtre ou la mienne ?

                                        « Une assemblée constituante tirée au sort ». D’accord...si je suis tiré au sort à la place du voisin.
                                        Vous vous imaginez peut être que les Français sont des clones, des veaux, des photo copies !!!
                                        Nous serions tellement cons que, plutôt que de choisir des dirigeants compétents, nous ne serions QUE capables de tirer au sort !!!!
                                        Vous croyez que MA constitution est la même que la vôtre !!!!

                                        Nous avons une bonne constitution. Nous avons le DROIT de choisir nos élus (pas de les tirer au sort). Le problème, c’est que les candidats réellement « constitutionnels » sont plutôt rares...ou trop en retrait.

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