En Grèce, les instituts de sondage ont menti
À la veille du scrutin, les instituts de sondage ont tenté en Grèce de manipuler la population. L’un, réalisé par la société Alco, donnait le oui gagnant « d’une courte tête », avec 44,8 % contre 43,4 % pour le non. Un autre, réalisé par l’Université de Macédoine, affirmait que le oui et le non étaient à peu près à égalité avec 42,5 % pour l’un et 43% pour l’autre. On appréciera le sérieux de ces « sondeurs », quand on voit que le non l’a emporté avec plus de 61 % !
Un tel écart entre les prévisions et les résultats sur une question aussi simple – répondre oui ou non à une seule question – ne peut pas s’expliquer par les aléas des sondages. Il faut y voir certainement une volonté de duper la population en cherchant à lui enlever tout espoir dans l’issue du scrutin.
Mais ces sondages ne sont qu’un aspect de cette tentative du capital pour décourager la population grecque. Comme ce qui s’est passé en France lors du référendum sur le TCE (traité de fonctionnement de l’Union européenne) en 2005, toute la presse a fait une intense campagne pour le oui dès qu’elle a compris que le référendum aurait bien lieu.
Dans le cas de la Grèce, l’Union européenne a cherché à faire renoncer Tsipras dès l’annonce de la tenue du référendum par ce dernier. Il faut se souvenir qu’en 2011, le Premier ministre de l’époque, Giórgios Papandréou, avait eu lui aussi l’intention d’avoir recours à ce genre de consultation populaire mais, sous la pression des instances européennes, il y avait renoncé en à peu près 24 heures !
Mais là, Tsipras a tenu bon et les médias comme les sondeurs se sont déchaînés. À la télévision (privée), non seulement les temps de paroles en faveur du non ont été ridicules par rapport à l’exposé des motifs du vote oui, mais les conditions d’expression n’avaient pour simple but que de ridiculiser les tenants du non. La cohorte des experts, les journalistes, le patronat, les « citoyens responsables »… Bref, tous ceux qui ont du bien ont expliqué que le peuple était face à une alternative : le oui ou le chaos ! C’est exactement ce que nous avons connu en 2005.
Remarquons que le Parti communiste grec (KKE) a appelé sans grand succès au vote nul (en Grèce, le vote étant obligatoire, un appel à l’abstention est illégal). La participation n’a d’ailleurs pas été si mauvaise avec deux tiers de votants. C’est-à-dire que les Grecs (le peuple, et particulièrement les jeunes) se sont prononcés en faveur du non, et ce en dépit des pressions, des intimidations et des humiliations. Comme en France en 2005…
Ce « comme en 2005 » signifie aussi que ce scrutin ne nous éclaire guère sur l’avenir. La résistance des Grecs va surement être mise à rude épreuve. Le capital bancaire ne renonce pas à mettre dans sa poche chaque euro retiré des salaires, des pensions de retraites, des hausses de fiscalité, et toutes ces douceurs qui font ses délices autant que le malheur des peuples.
Ne faisons bien évidemment pas dire à ce scrutin ce qu’il ne veut pas dire. Les Grecs n’ont pas dit « non à l’euro », ni « non à l’Union européenne ». Ils ont simplement (mais fermement) dit « non aux conditions de remboursement d’une dette illégitime qui nous jette dans la misère ».
Remarquons également que les Grecs n’ont exprimé aucune volonté d’abandonner l’euro pour la drachme. Actuellement, ce sont plutôt certains stratèges des banques européennes qui envisagent d’expulser la Grèce de la zone euro, dans le but de lui faire regretter son vote. Un peu comme un mafieux qui assassine tout en le faisant savoir son débiteur devenu insolvable du fait de prêts forcés, dans le seul but de terroriser ses autres débiteurs.
Voyons néanmoins le côté positif des choses ! Imaginons que, de gré ou de force, la Grèce soit amenée à renouer avec une monnaie nationale déconnectée de l’euro. Ce serait un véritable pied-de-nez pour le capital grec (les banques, les armateurs et leurs amis). Parce qu’une monnaie déconnectée de l’euro rendrait ce même capital déconnecté du soutien européen, de la BCE, de la Commission européenne, du FMI grâce auxquels il pouvait jusque-là s’en mettre plein les poches. Exit donc le pillage des finances publiques ! Seul face au peuple grec, il lui faudrait de nouveau se lancer dans la production industrielle, mais en ayant affaire à une classe ouvrière expérimentée. Voilà la réalité de la souveraineté nationale retrouvée !
D.R.
http://www.resistance-politique.fr/en-grece-les-instituts-de-sondage-ont-menti/
27 réactions à cet article
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>>> En Grèce, les instituts de sondage ont menti ...<<<
Mon Dieu ! Comment est-ce possible ?Ce n’est pas en France que de pareilles choses pourraient se produire !!!-
Comme si le PCF/FG et les autres Partis de la Gauche européenne, ne mentait pas sur les origines américaines de la construction européenne..., sur la toxicité des Traités européens dont ils ne veulent pas sortir..., sur les divergences économiques et les ravages sociaux provoqués par l’euro ?
« Il faut lentement, mais sûrement comprendre qu’il n’y a plus en Europe de politiques intérieures nationales ».-
Ce n’est certainement pas en sortant de l € que le petit quidam de base ce portera mieux. Le basique quidam achète made in RPC et si il sort son pouvoir d’achat lui permettra à peine de manger !!!!!
Maintenant un peu ras le bol de bisounoursland ou tout va pour le mieux avec une bonne vielle monnaie nationale : Stupide présupposé illusion comme une autre, qui fait perdre un temps précieux et oriente vers le triste passé du 20 eim siècle !!!! Certes pas celui des babyboomer qui foisonnent sur ce site et qui jamais n’ont eu à faire quoi que ce soit hormis à suivre comme les moutons qu’ils sont les dictât des 30 glorieuses.......Cet article à le mérite de nous informé sur les outils (armes) utilisés par l’oligarchie pour maintenir la camisole sur l’ensemble des Peuples d’Europe. Ben prenons simplement acte, souvenons nous de l’histoire qui certes nous arrange (1789 n’étant elle aussi qu’une manip) et agissons avec les outils....En clair, la Bastille est vide, mais les armes sont ailleurs ! Ou ? Au sein même de la BCE avec ses tuyaux en accès direct avec toutes les chambres de compensation de la sphère des finances !Ici les esprits non lobotomisés peuvent imaginer l’impact d’une tel prise.......Les bottes avances et sagement avec des slogans et des vœux pieux nous les attendons. Alors petits nationaliste de tous bord qu’attendez vous ????A mes yeux, tant qu’une masse plus que critique de l’ensemble des quidams d’Europe ne porte pas intrinsèquement en elle l’idée et la volonté de changer de paradigme nous continuerons comme depuis 40 ans à sombré jour après jour après jour après jour.Laissons la main......Wake Up-
@babadjinew
Si vous voulez comprendre les questions monétaires :
« La tragédie de l’euro » .
- Une monnaie = une économie = un peuple.
- Toutes les monnaies plurinationales ont éclaté.
- De nombreux pays ont changé de monnaie sans problème. -
Bonjour, babadjinew
Je partage votre point. A cet égard, les (rares) partis comme l’UPR qui préconisent un retour vers le 20e siècle des nationalismes dépassés et dangereux font fausse route.
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« Il faut y voir certainement une volonté de duper la population en cherchant à lui enlever tout espoir dans l’issue du scrutin. »
Quel bande d’abrutis
On peut faire l’analyse exactement inverse : du moment que le OUI était donné vainqueur par tous les instituts de sondage, c’était une incitation à voter NON pour tous ceux qui en avaient envie, mais qui s’apprêtaient à voter OUI par peur des conséquences.Annoncer la victoire du OUI revenait à envoyer aux électeurs le message suivant : - Vous avez envie de voter NON, mais vous hésitez, alors lâchez-vous, de toute manière, vous n’avez aucune chance de l’emporter.Je ne suis pas sûr que ce raisonnement puisse faire son chemin dans un crâne de piaf bolchevique.-
Bonjour, César Castique
Avec ce genre de sondage effectué dans une période de grande incertitude et de profond désarroi, toutes les interprétations sont possibles, y compris les plus improbables. Et aucune ne démontre qu’il y a eu manipulation !
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@César Castique
« Et aucune ne démontre qu’il y a eu manipulation ! »
C’est précisément ce que je voulais démontrer. Parce qu’il y en a marre des explications par l’intervention de puissances occultes, agissant dans la coulisse. -
Bonsoir, César Castique
Entièrement d’accord avec vous. Lesdites « puissances occultes », tapies dans l’ombre, sont très souvent une explication définitive, facile et orientée. Sauf que rien ne démontre la réalité de leur influence dans les sondages. Si tel était le cas, les protestations contre les instituts ne viendraient que d’un seul bord. Or, elles viennent de tous les côtés, au gré des questions posées ou des personnalités concernées.
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@César Castique
C’est pas trop la peine d’aller chercher midi à 14 heures, et de s’étourdir de théorie du complot quand les choses sont si simples.Je parle des causes, évidemment pas des conséquences qui sont redoutables.Mais la dynamique de la Grèce et cet éclatement de la bulle, il est évident. C’est même le troisième rappel. On peut pas dire qu’il y a lieu d’être surpris. Un peu comme au japon quand la terre se met à trembler.Pour rester dans cette métaphore, juste une remarque : Comment se fait il qu’on n’est pas construit plus tôt avec des règles antisismiques ?On en revient tout de même à l’autonomie des états. A la naissance de l’euro. Mitterand sera le défenseur acharné de l’indépendance politique des parlements nationaux, la BCE ne devant être qu’un truc économique. Et voilà où l’on arrive, dans un pays par terre, et qui n’a pas même de cadastre ! -
@Fergus, Cesar et les autres idiots utiles du systeme.
Faut être complètement con pour ne pas comprendre que les puissants utilisent les statistiques pour influencer l’opinion publique. Les stats sont un outil marketing performant, un peu comme le « vu à la TV » d’antant, ils donnent l’impression de refléter la réalité et orientent le choix du consommateur en lui donnant l’impression que « les autres » ont pris une décision. Les faibles d ’esprit évitant ainsi de penser par eux-même avant que les autres pensent à leur place, comme le dit JPP.Donner l’impression que les grecs étaient indécis était clairement une façon de décourager le choix le plus risqué. Quand vous êtes sur le point de vous lancer dans une aventure commune difficile, le fait d ’avoir un groupe partagé est évidemment destabilisant.En outre, il suffit de voir qui est propriétaire des instituts de sondage grecs pour comprendre que ce sont toujours les mêmes quelque soit le pays qui sont aux manettes : ceux qui ont tout intérêt à garder le système actuel qui les enrichi année après année, transférant les richesse des classes inférieures par le biais de la dette et des plans d’austérité vers eux, les puissants profitant des paradis fiscaux communs à tous les oligarques, quelquesoit leur pays d’origine. Que vous le vouliez ou non, il s’agit bien d’un complot. Des riches contre les pauvres. Et vouloir ridiculiser celui-ci en évoquant d’improbables réseaux « occultes » ne demontre que votre imbécilité. -
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@Le p’tit Charles
Bonjour le manichéisme !
En sommes les Grecs ont tous les défauts et les autres peuples aucun ... !
Personnellement je me sens « grec » car je sais qu’après la Grèce quelques pays , dont le notre , subiront leur sort , menteurs ou pas menteurs .
Et ce n’est pas en continuant de lécher le cul de la finance ou des Allemands que cela changera quoi que ce soit .
Ca au moins l’histoire nous l’apprend . -
@chantecler
Désolé, mais c’est justement parce que les grecs sont restés justement à léché le cul de la finance, et en redemandant sans cesse une ligner, en jurant qu’ils n’avaient encore rien eu, rien vu, et en trichant sans cesse sur leurs comptes, en tout cynisme, comme un escroc ordinaire, qu’on en est arrivé là.
Tellement bénis des dieux depuis l’euro, avec accès gratuit au crédit au distributeur, ils ne comprennent pas ce qui arrive. C’est pourtant simple, le retour de la réalité. Le ying et le yang,...Le balancier, les vielles paroles des sages : « Fait quelque chose qui ne convient pas, attend toi à une réponse qui ne te plaira pas !.... »Se sentir Grec, ou allemand, comme si c’était le problème. C’est la plus vieille histoire du monde....Le tonneau des danaïde, le mythe de Sisyphe. On est en plein dedans, « au delà du bien et du mal » comme dirait Nietzsche -
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@bakerstreet
Tout cela ce sont des généralités qui ne concernent ni les petits salariés ni les petits retraités .
Or ce sont ceux-ci qui trinquent .
Il y a des profiteurs ?
Des escrocs ?
Des gens qui abusent ?
D’accord comme partout .
Mais le pire c’est qu’ils seront probablement épargnés . -
Ah bon, les instituts de sondage ont menti en grèce !
Peut être serait il plus court de dire qui dti la vérité dans ce pays !-
Il n’ y a pas qu’en Grèce que les instituts de sondages mentent ,en France aussi les instituts de sondages mentent et peut-être encore plus qu’ ailleurs .
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Il faudrait interdire les sondages non seulement avant les élections mais sur toutes les élections.
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Bonjour, Franc
« Il n’ y a pas qu’en Grèce que les instituts de sondages mentent ,en France aussi les instituts de sondages mentent et peut-être encore plus qu’ ailleurs »
En réalité, et c’est un grand classique dans notre pays, les sondages sont jugés valables lorsqu’ils confortent une opinion, et mensongers quand ils sont contraires à cette opinion. Cela vaut pour tous les partis et toutes les sensibilités qui ont, tout à tour, encensés ou vilipendés les instituts !!!
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En réalité, ce sont les crypto communistes grecs qui ont tenté de manipuler leur peuple et y sont parvenu dans une certaine mesure : quelle était en effet la question posée ?
« Faut-il accepter le plan d’accord soumis par la Commission européenne, la Banque centrale européenne (BCE) et le Fonds monétaire international (FMI) lors de l’Eurogroupe du 25 juin, qui est composé de deux parties :
“Reforms for the completion of the current program and beyond” [“Réformes pour l’achèvement du programme en cours et au-delà”, en anglais dans le texte sur les bulletins] et “Preliminary debt sustainability analysis” [“Analyse préliminaire de la soutenabilité de la dette”, en anglais dans le texte sur les bulletins] ? »
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2015/07/06/le-referendum-en-grece-et-ses-consequences-en-5-questions_4672766_4355770.html#JLLWSUbruzUHK29q.99En France, on aurait sans doute même pas eu le droit de poser une telle question. Notre constitution prévoit que notre langue est le français et le CC n’aurait sans doute pas laissé passer une question que l’essentiel de la population n’est pas à même de comprendre faute d’une bonne compréhension de l’anglais.....
Dans l’hypothèse inverse, j’aurai du reste moi même voté non. « De qui se moque t-on de me poser des questions dan une langue étrangère ? »Une grosse manip qui a fonctionné. c’est la seconde. La première, elle, est commune à toutes les gauche, elle consiste à nommer austérité, ce qui n’est jamais qu’une diminution des dépenses publiques.
Bon, de toutes façon, c’est raté.....
http://www.causeur.fr/grece-bce-euro-tsipras-33766.html
Le pouvoir minoritaire ( 36% des électeurs au départ) alliés avec des racistes d’extrême droite a compromis des années d’efforts du peuple grec, a trompé tous le monde, a conduit le pays au bord de la ruine, a mentis à tous le monde et en particulier aux européens.
Mais il est parvenu, pour le moment au seul résultat qui intéresse ce genre de gens, ainsi que conclue très lucidement ses copains de Libération. Il va peut être parvenir à se maintenir un peu au pouvoir.... http://www.liberation.fr/monde/2015/07/10/cinq-idees-vraies-et-fausses-sur-la-crise-grecque_1345415
L’égoïsme de classe, de cs représentant des racketteurs de l’argent public n’a ps de limite. leur habilité à manipuler les autres, malgré l’aide massive de Hollande, semble atteindre les siennes, notamment du fait de leur incompétence économique ;
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Et pendant ce temps Le BIGCOIN arrive sur les médias !
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Que dire de cette surprenante apparition d’un truc connu de quelques initiés seulement ? Peut-être parce que la Grèce va finalement être privé d’euros ! (Le BIGCOIN sera-t-il la solution pour limiter les dégâts dans l’Union, à savoir un début d’émancipation limité puisque sans retour obligé à une monnaie nationale ?)-
Pour information.
Une initiative de citoyens a entamé une action pour rassembler les 100.000 signatures nécessaires pour organiser une demande de referendum sur la question de la sortie de l’ Autriche de l’ UE.
Il y a eu 261.000 signatures alors qu’ aucun grand média ni aucun parti politique n’ avaient parlé de cette action initiée par une citoyenne autrichienne.
Une preuve de plus, s’ il en fallait encore, que tout changement viendra des citoyens et jamais d’ aucun parti politique au sein de cette république qui n’ est une forme de société privée destinée à leurrer les masses laborieuses qui acceptent d’ y contribuer.-
La république française ( et toutes les autres aussi !) est une multinationale gouvernementale enregistrée auprès de la SEC américaine (Security &Exchange Commission), c’ est à dire une filiale soumise au contrôle de la City de Londres dirigée par la dynastie financière des Rothschild.
La preuve en lien.
UPIK® Record - L LRegistered company nameREPUBLIQUE FRANCAISE PRESIDENCE
Non-registered name or business unit
LD-U-N-S© Number542472212 LRegistered address55 R DU FAUBOURG SAINT HONORE LPost code75008 LCityPARIS
CountryFrance WCountry code241
Post office box number
Post office box town
Telephone number
Fax number
Name primary executive
WActivity (SIC)9199
Il n’ y a donc rien d’ étonnant que les organismes de sondage agrées par toujours les mêmes désinforment à toute vapeur.
C ’est aussi une preuve de plus, s’ il en fallait encore, que les médias non seulement ne donnent aucune information autre que celle servant leurs intérêts mais qu’ ils lancent systématiquement des campagnes de discrédit sur toute voix discordante.J’ ai trouvé l’ exemple grec magnifique dans le sens où cette meute de loups et d’ hyène s’ est démasquée en sortant du bois.
Les porte parole des consortiums et de cette mafia financière à la tête des multinationales gouvernementales (forcloses pourtant depuis le 25.12.2015 donc n’ ayant plus d’ existence légitime ou légale !) offraient un spectacle absolument hallucinant...Des Verhofstadt, Juncker, Schulz, Macron, et autres appointés vociféraient dans les micros et vomissaient toute leur haine de cette « racaille grecque » voulant s’ émanciper de leur tutelle malfaisante et des exactions continuelles des maîtres qu’ ils servent.
Monsieur Verhofstadt dictant (!) carrément à monsieur Tspiras ce qu’ il avait à faire.
Quant aux autres « démocrates », j’ espère que les grecs leur diront une fois pour toutes d’ aller se faire voir ailleurs que chez eux.-
pardon : forcloses depuis le 25.12.2012...
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Les sondages ont menti. Ils mentent toujours. On fournit a la population une image truquée de l’actualité. . En Irak, en Syrie, en Ukraine.. et partout. C’est devenu évident en Grece, parce que tout s’est fait très vite : on n’a pas eu le temps de faire mijoter une version crédible On va vite acheter Trsipras et les autres emmerdeurs .. et on tuera ceux qui ne se vendront pas.
C’est a chaque contestataire résistant de faire la révolution. Elle ne se fera pas em=n mettant des bombes ; elle commence quand on cesse de consommer n’importe quoi pour faire tourner inutilement les roue d’un système de production absurdePJCA-
@Pierre JC Allard
Allez, je commence à m’y coller....
"Au-delà de la rupture de tendance survenue au milieu des années 1970, entre 1960 et 2008, la hausse des dépenses de consommation des ménages a été quasi continue, et a suivi celle de leur revenu : + 3,2 % par an en moyenne. Par habitant, la progression est de + 2,5 %, ce qui représente une multiplication par trois du volume de consommation en près de cinquante ans. Cette progression globale recouvre de profonds changements dans la structure des dépenses : les parts réservées à l’alimentation et à l’habillement se sont réduites, au profit notamment du logement, des transports, de la santé, des dépenses de communication et de loisirs. Cette transformation traduit des évolutions relatives des prix et des volumes de chacun des biens et services consommés. Outre l’accroissement total du budget disponible par personne, les mutations du marché du travail (taux d’activité), la nette progression du temps libre disponible par personne en emploi, l’évolution des goûts et des modes de vie, les facteurs socio démographiques (type d’emploi, urbanisation, structure familiale…) et les progrès techniques sont autant de facteurs explicatifs de ces changements. Ce déplacement relatif de la consommation depuis les postes d’alimentation et d’habillement vers d’autres postes recouvre un phénomène plus massif encore : les services qui représentaient 30% des dépenses de consommation en 1960, dépassent 50% depuis le milieu des années 2000. Plus de la moitié de cette hausse tient aux seuls services de logement (paiement de loyers, qu’ils soient réels, ou imputés aux ménages propriétaires occupant leur logement).
[…]
Ce déplacement relatif des dépenses des biens vers les services s’explique en premier lieu par un effet-prix : sur longue période, le prix des biens, en particulier celui des biens manufacturés (+ 3,5 % par an), évolue nettement moins rapidement que celui des services (+ 5,9 % pour les services hors loyers). Cela tient au fait que les gains de productivité induits par le progrès technique bénéficient surtout à la fabrication des biens manufacturés, alors même que les augmentations salariales se diffusent dans tous les secteurs d’activité. C’est pourquoi, à structure de consommation inchangée en volume, la simple augmentation relative du prix des services par rapport à celui des biens tend à déformer la structure du budget des ménages.«Source INSEE :
La vérité, c’est que le volume de la conso a été multiplié par trois ( pour tous le monde depuis 50 ans). Mais que c’est la conso de service qui augmente essentiellement.
Une moitié logement ( et pour l’essentiel, c’est l’effet »divorce« (les réformes sociétales sont le pricnipal fatgeur de hausse de la demande de M2) plus augmentation des surfaces par personne...)
Une moitié service service. Là dedans, il y a le culturel sens large et les services à la personne ; Principaux bénéficiaires, classe moyenne »encore jeune". Femmes de ménage et infirmières des hypocondriaques de la nombreuse et riche génération 68 grassement retraitée.C’est pourquoi ils sont :
- Favorables à immigration ( les gosses de prolos français sont moins soumis , moins désireux de les torcher dans leurs maisons de retraite et souvent trop qualifiés pour cela...).
- Favorables aux blocages des loyers là ou ils ne sont pas eux même propriétaires ( en gros Paris) et dénoncent les importations chinoises ( ils n’achètent pas ces trucs de basse qualité de toute façon. c’est fait pour les pauvres). Leurs achats de produits bio de proximité, de luxe donc, sont dans une certaine mesure assimilables à des services de santé à la personne et sont aussi lié à leur hypocondrie...Pour qu’un universitaire parisien socialiste puisse habiter dans le quartier Latin et bouffer bio, il faut d’abord que les loyers parisiens soient bloqués et qu’Hidalgo construise du social sur le moindre lopin au détriment des autres locataires potentiels du marché libre.
Il faut ensuite que quelqu’un accepte de faire pour pas cher le dur travail manuel inhérent au bio.
Aujourd’hui, la différence de prix et le militantisme cachent mal que le recours à des migrants corvéables à merci et la seule possibilité pour assurer l’avenir du bio à des coûts abordables....Les classes sociales fonctionnarisées ou bénéficiaires nettes de la dépense publique que sont les gauches vont devenir de plus en plus esclavagistes avec le temps....
Du reste, Vals veut implante les migrants illégaux dans les villages.....là où le seul emploi potentiel sera de biner à la main et au noir, des haricots bio sous couvert d’économie sociale solidaire, d’insertion associative subventionnée etc....
Il n’y a pas de hasard en ce bas monde.....
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