En Israël la vaccination freine-t-elle le recul de la pandémie ?…
En Israel la vaccination freine-t-elle le recul de la pandémie ?…
https://pgibertie.com/2021/02/07/en-israel-la-vaccination-freine-t-elle-le-recul-de-la-pandemie/
Israël a confiné et vacciné, les plus de 60 ans sont vaccinés avec deux doses et ce à plus de 90%. Deux mois après le début de cette politique qui fait rêver les médecins de plateaux tv des statistiques précises permettent de faire le point et les résultats ne sont pas à la hauteur des espérances.
Les auteurs de l’étude ne concluent pas, mais la vraie vie dont ils parlent n’a rien à voir avec la publicité de Big Pharma…
Alors les 95% d’efficacité, une arnaque ?
Une certitude cependant la maladie recule moins vite qu’en octobre (sans vaccination) et entre les deux injections le virus redouble d’efficacité.
La nouvelle épidémie est plus meurtrière que la première lors de laquelle le pays utilisa massivement le protocole Raoult. Elle est comparable à celle d’octobre. Le maximum de nouveaux cas hebdomadaires est de 60 000 contre 45 000 en octobre. On peut s’interroger sur les effets combinés du confinement et de la vaccination.
Comparons ce qui se passe en octobre et en janvier …
Le confinement est intervenu le 8 janvier, tous les plus de 60 ans avaient eu leur première injection avant le 5 janvier. S’il fallait en croire les médecins français des plateaux la vaccination commencée le 18 décembre aurait dû casser la pandémie.
Celle-ci, comme toutes les autres, avec ou sans vaccin a la forme d’une cloche.
Le pic de l’épidémie est atteint le 15 janvier puis commence un lent recul, mais surprise, bien plus lentement qu’en octobre.
Trois semaines après le pic, la baisse du nombre de nouveau cas était en octobre de 70 % tant pour les plus de 60 ans que pour les plus jeunes.
Début février, trois semaines après le pic et la vaccination, la décrue est bien plus faible : 45% pour les plus de 60 ans, 10% pour les plus jeunes.
Toutes générations confondues nous retrouvons un recul du nombre de cas en février bien moins rapide qu’en octobre.
Paradoxalement au Liban, le voisin qui n’a pas les moyens de vacciner, enregistre un recul plus rapide qu’Israël :
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Mais il y a pire, le Royaume uni, gangréné par ses variants, a vacciné une part de sa population bien moindre qu’Israël. Le recul de la pandémie y est bien plus rapide qu’en Israël…
La vaccination freinerait-elle le recul de la maladie ?
Il y a une autre différence entre octobre et février, en octobre les premiers contaminés étaient les plus jeunes, aujourd’hui c’est l’inverse, les premiers touchés sont les anciens , tiens , bizarre, les premiers vaccinés seraient donc les premiers contaminés…
L’évolution des hospitalisations pour covid sévère permet de douter de la protection vaccinale. Le pic des hospitalisations des plus de 60 ans intervient le 20 janvier avec 700 hospitalisations hebdomadaires. A cette date tous les plus de 60 ans ont reçu une première dose depuis au moins 15 jours et certains depuis 5 semaines. Ajoutons que 40% ont également reçu la deuxième injection.
Deux semaines après les hospitalisations sévères des plus de 60 ans régressent de 30% mais, au même moment, lors de la deuxième épidémie la baisse dépassait les 45%.
Ainsi pour les plus âgés, un mois après la fin de la première vaccination le miracle n’a pas eu lieu et le recul des cas graves est bien plus lent qu’à l’automne….
Pour les moins de 60 ans, c’est pire, les cas graves continuent à progresser un mois après le confinement alors que 40% des 40/60 ans ont reçu leurs deux doses… A l’automne, sans vaccin, un mois après, le confinement, les cas graves avaient chuté de 50%.
Les inconditionnels de la vaccination se consoleront en affirmant que les anciens, premiers vaccinés sont mieux protégés que les autres.
Petit problème s’ils sont mieux protégés avec deux injections qu’une, la période située entre les deux injections serait celle de tous les dangers.
Les documents ci-dessus sont effrayants. Jusqu’au 1er janvier dans les villes les plus précocément vaccinées l’évolution du nombre de cas sévères respecte la normale (plus de cas sévères chez les vieux, moins chez les jeunes mais une progression parallèle).
Puis les effets de la première dose se font sentir, les deux courbes se déconnectent pendant trois semaines, les cas graves explosent chez les vieux.
A la fin janvier la vaccination concerne les plus jeunes, c’est leur courbe des cas graves qui explose. Pur hasard sans doute, le phénomène est moins marqué là où on a moins vacciné…
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