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En Italie, le blocus des camionneurs pour protester contre le pass sanitaire

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En juillet dernier, sur ce site nous donnions des nouvelles des protestations qui ont éclaté en Italie contre l'imposition du pass sanitaire et le silence relatif des médias. Hormis des reportages télévisés sporadiques sur certaines des nombreuses manifestations de rue qui se sont poursuivies sans relâche ces derniers mois, les journaux et la télévision italiens ont gardé le silence sur les nouvelles des manifestations des camionneurs du 27 septembre 2021. Très peu de journaux l’ont fait, comme Scenari EconomiciLa Verità et Stop censura.

Une source fiable de ce qui s’est passé au cours des dernières heures est Twitter, où il est possible de trouver des photos et des vidéos en quantité des files d’attente qui se sont formées dans toute l’Italie. Pour les trouver, il suffit d’utiliser le hastagh #camionisti.

À partir du 15 octobre en Italie, le pass sanitaire sera obligatoire dans les secteurs public et privé et les les camionneurs se plaignent que, alors qu’au milieu de la pandémie ils ont travaillé trois fois pour assurer l’approvisionnement dans toutes les parties de la péninsule, la nouvelle loi les veut tous vacciné.

En fait, une furie vaccinaliste comme celle italienne ne se trouve dans aucun Pays européen, à part la France, et les restrictions liées au pass sanitaire sont certainement les plus strictes par rapport à d’autres Pays, tandis que des nations comme le Danemark, l’Espagne et l’Angleterre a déjà abandonné les restrictions liées à la pandémie de Covid-19.

A ce stade, on se demande à quoi sert un pass sanitaire dans un Pays, l’Italie, qui a dépassé 90 % des vaccinés. Il est légitime de se demander pourquoi l’information nationale est muette sur le malaise de nombreuses catégories de travailleurs qui disent non au pass sanitaire et demandent à pouvoir se déterminer en termes de protection de leur santé.

Ces derniers jours, sur la question du pass sanitaire, la commissaire adjointe de Rome, Nunzia Schilirò s’est exprimée publiquement (ici la vidéo de son intervention).

Schilirò a déclaré que la Constitution italienne, sur laquelle la Police a juré, reste la loi suprême de la République et, par conséquent, il n’est pas possible, avec un laissez-passer sanitaire, de limiter le droit au travail, le droit à la liberté et le droit de circulation. Pour ces mots, prononcés lors de la manifestation du 25 septembre sur la Place San Giovanni à Rome, Schilirò fait désormais l’objet d'une procédure disciplinaire et risque le licenciement.

Le climat en Italie est vraiment pesant, car la liberté de choix ne semble pas envisagée : les médecins qui ont refusé le vaccin ont été suspendus, le sous-commissaire risque d'être licencié, les chauffeurs routiers risquent d’être laissés chez eux. Et la question est : qui dirigera le Pays ?

Monseigneur Carlo Maria Viganò a tonné contre les journalistes serviteurs du pouvoir : « Les journalistes - a dit Viganò - acceptaient sans aucun scrupule de conscience de se prostituer au Pouvoir, allant jusqu’à censurer la vérité et à diffuser des mensonges éhontés. Aujourd’hui, ceux qui décèdent après avoir été vaccinés, sont toujours et seulement “tombées malade”. Et avant même les autopsies, ils décident d’office qu’il n’y a pas de corrélation avec l’administration du sérum génique. Ils tordent la vérité en toute impunité, quand elle ne confirme pas le récit, le pliant à leurs fins ».

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