Encore un bon mot du Président Candidat
Les premières semaines de son mandat présidentiel avaient laissé entrevoir les bons mots et la faculté habile et élégante qu'il avait de manier la langue de Molière avec une maestria qui en disait très long sur sa culture.
Qui ne se souvient en effet de son "...descends voir me le dire si tu es un homme ..." à un brave pêcheur ronchon, sur un quai de protestataires contre le gas oil bien cher. Et de son "...casse-toi pauvre con...." envers un quidam l'ayant peut-être interpellé vulgairement parmi les basses cours du Salon de l'Agriculture ?
Cette fois c'est le "Figaro" l'un de ses plus importants soutiens médiatiques qui, dans son édition en ligne du 16 mars, ajoute au palmarès des bons mots de son favori, le Président Candidat Cultivé. Sous la forme d'une brillante "apostrophe" lumineuse envers un jeune journaliste qui avait osé, lors d'une promenade en public, lui poser une question pour le moins déplacée. Dans cette dernière il était question de l'usage des gaz lacrymogènes employés à Paris devant le siège de campagne de Nicolas Sarkozy par la police contre les gréviistes de Florange.
"Que pensez-vous de l'usage fait aujourd'hui des gaz contre les ouvriers de Florange" lui demanda en substance le jeune homme. " Que voulez-vous que celà me foute", lui répondit le Président Candidat Cultivé, juste avant de laisser échapper de son vocabulaire chatré, genre vieille France aristocratique, un nouveau mot ruisselant de beauté "...faut-il être couillon pour me poser une question pareille ! " Le beau parleur devait d'ailleurs en rajouter une couche un peu plus tard, croyant pouvoir s'excuser, lorsqu'il déclara "pardonner" au jeune huluberlu de l'avoir ainsi interpellé laissant entendre "qu'il pouvait être couillon car encore bien jeune..."
Malheureusement pour lui, notre lettré de Président avait dû oublier, qu'une fois encore les micros et caméras étaient tendues vers lui et c'est ainsi qu'une vidéo mise en ligne par le "Figaro" est apparue sur le web, mettant en lumière la variété insoupçonnée du vocabulaire du Candidat. Ainsi que son élégance et son éducation. Tout comme sa proximité et son respect pour ses sujets.
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