Enfants des banlieues et des Antilles
Pendant la première semaine d’août, l’événement que j’ai le plus aimé, a été la réussite des athlètes français sur le stade d’Helsinki. Ladji Doucouré et d’autres enfants des banlieues et des Antilles y ont brillé. Je n’ai pratiquement rien lu ou entendu sur l’organisation et les entraîneurs qui les ont encadrés, remarquablement si l’on en croit les résultats.
Pourquoi les banlieues et les Antilles sont-elles capables de produire des sportifs de classe internationale, faisant preuve d’intelligence et de caractère, mais pas ou peu de patrons ou de dirigeants d’entreprise ?
Laurence Parisot, la nouvelle Présidente du Medef, serait bien inspirée de faire plancher les organisateurs, entraîneurs et champions de l’équipe de France, pour comprendre les mécanismes et les méthodes qui permirent une telle réussite. En les transposant dans la vie des affaires pour faciliter la promotion des minorités, le Medef remplirait un rôle social, que le monde de l’entreprise aux Etats Unis assume depuis longtemps vis-à-vis de celles ci.
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