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Accueil du site > Tribune Libre > Enseigner le fait religieux, peut-être mais comment ?

Enseigner le fait religieux, peut-être mais comment ?

Durant les cinq années que j'ai passées en Afrique du Nord, j'ai côtoyé dans mon commandement des hommes de cultures diverses et il ne m'est jamais venu à l'esprit de blesser qui que ce soit dans ses croyances. Il n'empêche qu'aujourd'hui, les fantastiques avancées dans le domaine des connaissances, notamment historiques, nous obligent à la réflexion concernant les religions. C'est ce que j'ai voulu dire dans mon précédent article (1). Je crains que M. Manuel Valls commette une erreur en décidant d'apporter, dans la précipitation, la caution de notre République à des représentants religieux qui enseignent des "interprétations", au moment même où la recherche historique les remet en question. 

Je connais les textes fondateurs des trois religions du Livre, mais soyons clair ! Comme pour l'immense majorité de mes concitoyens, mes guides et mes modèles ne sont plus aujourd'hui Jésus ou Mahomet. Les belles figures qui marquent mon esprit sont, par exemple, le centurion qui, face à l'empereur Maximien, se brûle la main droite portant l'épée plutôt que d'exécuter un acte contraire à l'honneur et à l'humanité (2). C'est Cyrano de Bergerac qui préfère le parler vrai plutôt que la compromission ou le renoncement. Ce sont les femmes intelligentes du débat télévisé, qui, bien souvent, sont plus "voyantes" que les hommes.

Après avoir lu et compris (plus ou moins bien) les thèses des auteurs islamologues que j'ai cités dans mon précédent article, chouette, me suis-je dis, voici une "édition(s) de Paris" à laquelle je pourrais proposer, avec quelque chance de succés, mon "Prophète au visage voilé" dont le manuscrit dort dans mes tiroirs depuis 1987. 

La collection est dirigée par Mme Marie-Thérèse Urvoy, licenciée en langues orientales, islamologue reconnue, experte consultante auprès du Parlement et du Sénat. Premier écueil, la tendance de la collection est, sauf erreur de ma part, de minimiser l'influence dite essénienne dans le processus historique qui a conduit à l'islam et au christianisme alors que je l'estime déterminante. Le deuxième écueil est, en contrepartie, l'invention d'une idéologie judéonazaréenne messianiste et d'un judéochristianisme qui auraient existé en parallèle avec le christianisme fondé par Jésus-Christ.

Si j'ai bien compris la thèse "scientifique" qui aurait, aujourd'hui, le vent en poupe, il y aurait eu un courant messianiste prolongé par l'islam, prosaïquement historique, et puis, vers l'an 30, un événement extraordinaire : un dénommé Jésus dit des choses étonnantes. Recueillies dans les évangiles, elles donnent un nouveau sens à l'humanité. Cet homme, Jésus-Christ, est crucifié, mais phénomène absolument inouï, il est ressuscité, véritable clef de l'histoire, clef des siècles à venir. (3)

Si j'ai bien compris l'état de la recherche, il y aurait d'un côté un courant messianiste prolongé par l'islam, prosaïquement historique, que les historiens peuvent décortiquer, remettre en question, dégager de leurs oripeaux, et d'un autre côté, une vérité révélée dans les évangiles, parole de Jésus-Christ.

Mon approche est tout autre. Précisons d'abord que les Esséniens ne se sont, eux-mêmes, jamais appelés ainsi, mais pieux, saints ou parfaits (4). Le mouvement dit "essénien" n'est pas, je cite, un simple arbre qui cache une forêt judéonazaréenne messianiste (5). Il s'agit, en réalité, du judaïsme revenu de l'exil de Babylone qui s'est étendu comme une tâche d'huile depuis la Galilée et l'arrière-pays de Damas. Le livre de Jacques (6), les quatre évangiles, l'Évangile/apocalyse de Jean (7), le Coran, sont comme les branches principales d'un tronc. Ce tronc s'enracine dans le judaïsme ancien du royaume d'Israël, plus particulièrement dans la prophétie de Daniel (8), dans le réglement (essénien) de la guerre et dans l'écrit de Damas (9) où sont annoncées la guerre ultime et la fin des temps (ou d'un temps). Avec toutefois une différence radicale de stratégie entre le christianisme et l'islam de Médine. Dans le cas du christianisme (et de l'islam de La Mecque), le choix a été la conversion/persuasion pacifique par la Parole, dans le deuxème cas, ce fut par l'épée. Les versets qui avaient recommandé jadis la patience (à La Mecque) furent abrogés et remplacés (à Médine) par d'autres versets “à cause des violences dont ils avaient été victimes”. (10)

Revisiter l'histoire des origines de l'islam, oui, mais sans le faire auparavant pour les quatre évangiles et l'Évangile/apocalypse de Jean me semble d'un parti-pris extrêmement dangereux. Bien sûr qu'il faut tenir compte de l'influence des textes apocryphes et de la gnose. Mais l'important, dans la situation de notre monde actuel, n'est-il pas surtout de mieux comprendre - pour mieux l'exorciser - cette croyance utopique, et ô combien mortelle, de la prophétie de Daniel ? Pour ceux qui ne le savent pas, cette prophétie ancienne annonce que le Seigneur devait venir (doit venir ?) dans une période de désordre ultime, pour établir le royaume de Dieu sur terre avec l'aide armée ou non armée de ses saints, de ses pieux et de ses parfaits (11). Nous sommes soit dans un djihad, soit dans une évangélisation généralisée.

Le grand danger de cette prophétie, il fallait s'y attendre, c'est qu'elle est fausse. En refaisant le calcul, temps par temps, tels que Daniel les a prophétisés, on tombe sur l'année - 130 ou - 95 pour le grand affrontement annoncé qui devait voir la victoire éclatante des fils de lumière sur les fils des ténèbres. Or, à ces dates-là, il ne s'est rien passé. En admettant que Dieu ait été en retard, on arrive à l'an + 70 ou a eu lieu, à Jérusalem, le grand affrontement entre les Juifs et les Romains, mais Jésus n'est pas apparu et ce fut une grande défaite juive. Non seulement Dieu ne s'est pas manifesté mais il a laissé les Romains détruire le magnifique temple que les habitants lui avaient consacré. Ont suivi quelques insurrections sans que le messie se décide à venir. En 614, les Perses s'emparent de Jérusalem et massacrent la population. Toujours pas d'intervention divine. Le calife Omar décide de reconstruire le temple mais Dieu ne se manifeste toujours pas. C'est vraiment à désespérer, non pas de Dieu, mais de la nature humaine qui se laisse ainsi manipuler. SI NOTRE RÉPUBLIQUE EN A LE COURAGE, C'EST CELA QU'IL FAUT ENSEIGNER AUX ÉCOLES.

Au sujet de Jésus.

Bizarre, cette conscience qui est en nous et qui, comme une voix intérieure, nous dit : "Écris !". C'est ce qui s'est passé dans l'esprit de ceux qui ont écrit les premiers versets du Coran (ceux ou celui ?). C'est, de même, ce qui a motivé les auteurs des textes évangéliques. Ils y ont écrit leur vérité, une vérité que je respecte mais qu'il nous appartient, aujourd'hui, de comprendre un peu mieux que cela n'a été fait jusque-là.

Si, dans mon précédent article, j'ai rappelé la scène de la conversion du centurion, c'est pour montrer comment Simon Pierre a eu l'impression que le Christ du ciel se "manifestait" en s'exprimant par sa bouche (12). Manifestation qui, ajoutée à d'autres, a conduit le cercle des apôtres a rédiger une histoire de Jésus. Je n'invente rien : dans l'une de ses épîtres, Jean évoque les "manifestations" du Seigneur avant que, dans son espérance, il vienne en gloire. (13)

Lorsque l'évangile de Matthieu proclame : En vérité, je vous le dis, vous n'aurez pas fini de porter la Parole aux villes d'Israël que le fils de l'homme viendra, cela signifie que si cette parole du "Fils de l'homme" s'est bien exprimée sur terre, dans les communautés et dans les textes, on attendait toujours que ce "Fils de l'homme" vienne en gloire en apparaissant dans le ciel. (14)

Dans ces conditions, Mme Marie-Thérèse Urvoy devrait plutôt dire que c'est l'islam messianique qui s'inscrit dans le prolongement des évangiles et que c'est le christianisme des pères de l'Eglise qui a dévié en clôturant le mystère par une crucifixion, une résurrection présentée comme réelle d'un corps physique (15), et une attente de retour. En réalité, comme le dit clairement l'épître aux Hébreux, le Christ n'a fait que "goûter" la mort dans le corps d'une communauté sainte, en esprit (16), puis en ressuscitant toujours en esprit, dans une autre communauté, et ainsi de suite. (17)

M. Dupont-Sommer avait raison de dire que le christianisme s'enracinait dans la secte des Esséniens (18). J'irai même plus loin en disant, comme Renan, que le christianisme est un essénisme qui a réussi.

Illustre précurseur, à l'origine de la pensée essénienne devenue chrétienne, Jean-Baptiste a ouvert le chemin en prophétisant, dans l'évangile de Jean, une espérance dans un Jésus qui se serait incarné dans un conseil galiléen essénien réformateur ; un conseil réformateur qui aurait succédé à un conseil essénien ancien, dit de Dieu, qui n'était plus en phase avec l'évolution des idées qu'avait apportée en Palestine la colonisation romaine. C'est à Jean-Baptiste, personnage historique attesté, qu'il faut attribuer le mérite d'avoir inventé un Jésus plus humain que celui du Protévangile de Jacques ou de l'Apocalypse de Jean. Tout cela, je l'ai expliqué dans mes ouvrages (19). C'EST CELA QU'IL FAUT ENSEIGNER À L'UNIVERSITÉ.

Au sujet de Mahomet.

Dans ces conditions et dans ce prolongement, on devine que Mahomet ne peut être qu'un conseil de sept membres, comme l'était le conseil restreint des Esséniens (20), comme l'était aussi, en quelque sorte, le Jésus de Jean. L'âge de 110 ans à laquelle est mort son grand père ne s'explique, en effet, que s'il s'agit de la durée de vie d'un conseil dans une suite généalogique de conseils qui se succèdent dans le temps (21). On devine que si le conseil Mahomet est mort en 632, ce n'est pas par maladie humaine mais parce que l'oumma musulmane, reproduction du grand conseil essénien, l'a conduit à l'éclatement ou à la démission ; une mort que la Sirah de Tabari a relatée dans la sublimation du récit poétique d'un enterrement fictif de première classe ; enterrement fictif dont tous les Juifs encore intelligents de cette époque comprenaient le sens caché : le Prophète avait sept sabres et sept chevaux (22). C'EST DE CELA QUE LES MÉDIAS DEVRAIENT DÉBATTRE.

Dans mon manuscrit, j'ai montré la poésie et tous les sens cachés que Tabari - ou plutôt l'auteur qu'il a copié - à mis dans son texte. Je n'ai pas l'intention de modifier mon dit manuscrit pour tenir compte des récents travaux de recherche des auteurs que j'ai cités. D'autres que moi le feront. En ne donnant principalement à Mahomet que l'intention de réaliser l'unité de l'Arabie, peut-être l'ai-je un peu trop vite exonéré de cette folle ambition expansionniste de guerre sainte qui animera ses successeurs. Dans mon explication de la bataille de Mouta, j'ai bien compris que son objectif était de s'emparer de la forteresse de Macheronte. J'ai bien compris que son intention était de soulever la population des environs, mais je n'ai pas mis en exergue le fait qu'en cas de victoire, il se serait présenté comme un nouveau Josué se préparant à franchir le Jourdain pour reconquérir la terre promise (23). C'EST CETTE STRATÉGIE QU'ON DEVRAIT ENSEIGNER DANS LES ÉCOLES MILITAIRES.

L'évangile de Matthieu.

Cette croyance utopique, et ô combien mortelle, dans la prophétie de Daniel annonçant que le Seigneur allait venir dans une période de désordre ultime pour rétablir le royaume de Dieu sur terre se trouve aussi dans l'évangile de Matthieu (cf extraits de mon Histoire du Christ, tome II, chapitre 15), je cite :

1. « En vérité, je vous le dis, vous n'aurez pas fini de porter la Parole aux villes d'Israël que le Fils de l'homme viendra ».(24)
 2. « En vérité, je vous le dis, il y en a parmi vous qui ne goûteront pas la mort avant d'avoir vu venir le Fils de l'homme avec son royaume ». (25)
 3. « Lorsque vous verrez l'Abomination et la Désolation annoncée par le prophète Daniel, si quelqu'un vous dit : “Voici le Christ”, n'y allez pas, car il s'élèvera de faux Christs. Comme l'éclair qui traverse le ciel du Levant jusqu'au Couchant, ainsi viendra le Fils de l'homme. » (26)
 4. « Soyez vigilants, car c'est au moment que vous n'y penserez plus que le Fils de l'homme viendra. Veillez ! » (27)
 5. « Lorsque le Fils de l'homme viendra en gloire, avec son cortège d'anges, il s'asseoira sur son trône et il jugera les nations ». (28)

Soyons clair ! Je ne dis pas que Jésus n'est pas venu. Je dis qu'il est bien descendu, mais anonymement, invisible et inconnu dans le corps et dans l'esprit de la communauté. En fait, Mathieu n'en sait pas trop. Il semble laisser au lecteur, s'il le souhaite, la possibilité de croire que le mystère s'est accompli dans la résurrection d'un membre de la communauté. Anonymement ? À la vue de tous ? N'oublions pas que cet évangile est le fruit d'un concile, donc le résultat d'un compromis. Et l'épître aux Hébreux semble aller dans ce sens. 

Là où il n'y a aucun doute, c'est que l'évangéliste s'est trompé dans son estimation du temps. Cet événement extraordinaire qui devait se produire avant que sa génération ne meure s'est trouvé en effet précédé par tous les signes auxquels on pouvait s'attendre (les premiers troubles, la guerre de Jérusalem), mais il ne s'est pas produit. Jésus, qui était venu dans les consciences, n'est pas venu “en gloire”.

Ces Juifs se sont aussi manifestement trompés sur la forme sous laquelle Dieu pouvait surgir dans le monde... L'esprit nourri par la lecture des textes sacrés, l'âme angoissée par les signes annonciateurs de la fin d'un monde centré spirituellement sur Jérusalem, ils ont cru que la fin des temps était arrivée. On mesure combien grande fut leur déception lorsque le feu transforma en ruines fumantes la Ville sainte et son temple sans que Jésus vienne “en gloire” comme l'avait annoncé l'Apocalypse de Jean. Bien sûr, il ne faut pas mettre tout le monde dans le même sac. Paul et Philippe ont fait tout ce qui était dans leur pouvoir pour empêcher le conflit, et la communauté chrétienne de Jacques a eu raison de quitter la ville quand il était encore temps. 

Si ces hommes, dont nous ne sous-estimons pourtant pas l'intelligence, pouvaient revenir dans notre époque, voyant la percée formidable et glorieuse de l'évolution, quelles seraient leurs réactions ? « Oui, nous diraient-ils probablement, notre espérance dans la venue apocalyptique d'un Fils de l'homme en gloire était peut-être trop simple et un peu naïve. Peut-être aurait-il fallu davantage comprendre dans l'esprit, dans l'évolution et dans le symbole plutôt que dans la lettre. » Puis, constatant l'extraordinaire cheminement suivi par la Parole et ses fruits innombrables, conscients de s'être trouvés à un moment unique de l'Histoire sur la flèche de l'évolution, que pourraient-ils ajouter sinon ceci : « Seigneur, pardonne-nous nos erreurs ; ne regarde que la foi de ton Eglise. » Fin de citation.

Mais aujourd'hui, après tout ce que j'ai écrit et publié, sept livres, 296 articles Agoravox, je me pose la question : Foi ou mauvaise foi ? On ne peut pas demander aux citoyens français dont les pères ont vécu dans l'islam de se couvrir la tête de cendres et à ceux dont les pères ont vécu dans le christianisme de ne pas le faire ; d'un côté, les damnés de la terre, de l'autre, les enfants du bon Dieu.

Qu'on ne se trompe pas sur l'auteur de cet article, qui, autant que faire se peut, n'a cherché qu'à remplir sa tâche d'historien. Qu'on me pardonne mes quelques erreurs mais qu'on me reconnaisse, au moins, le mérite d'avoir replacé les illustres capitales gauloises de Gergovie et de Bibracte sur leurs véritables sites. Mais je ne sais pas si cette ultime satisfaction me sera donnée dans mes vieux jours.

Emile Mourey, 16 février 2015, http://www.bibracte.com

Copie à Mme Najat Vallaud-Belkacem, Ministre de l'Éducation nationale
M. Bernard Cazeneuve, Ministre des cultes
Ministère de la Culture
DRAC Bourgogne
Mme Marie-Thérèse Urvoy 
Mme Leila Qadr 

Renvois
1. http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/les-textes-musulmans-sont-ils-162994
2. En 507 avant JC, à Rome, Mucius Scaevola se brûle la main droite en défiant l'empereur qu'il voulait assassiner. Sur un autel semblable, saint Maurice, en 286, agit de même, refusant d'exécuter les révoltés de la légion thébaine.
3. Le grand seret de l'islam, par Olaf, page 21. Les "Éditions de Paris" ont publié du père Édouard-Marie Gallez, "Le messie et son prophète" tome I et II, de Olaf, "Le grand secret de l'islam" , de Leila Qadr et Arrun Amine Saad Edine, "les 3 visages du Coran".
4. Rouleau de la Règle, V, 5.
5. Le messie et son prophète, tome I.I. Le dossier "essénien" ; une forêt que cache un arbre.
6. Cité par Origène vers 249 (Commentaires sur Matthieu 10, 17)
7. L'Apocalypse de Jean - rien à voir avec les évangiles - est, en réalité, la prophétie à l'origine du soulèvement de Jérusalem, comme l'explique Flavius Josèphe (Guerre des Juifs, 6, 31).
8. Ancien Testament, 12, 1-13.
9. Documents de Qoumrân, Règlement de la guerre. Écrit de Damas, fragments. Texte complet retrouvé en Égypte. 
10. "Tuez les infidèles où vous les trouverez" Sourate IX, vers. 74, Tabari , page 125, éditions Sinbad.
11. 1 Maccabées, 2, 27 et Écrit de Damas.
12. Actes des Apôtres, 10, 1-48, mon interprétation : lien, note 1.
13. Première épître de Jean, 3, 8.
14. Évangile de Matthieu, 10, 23
15. Alors que Paul doutait encore : "si le Christ n'est pas ressuscité, notre foi est vaine", épître aux Corinthiens, 1 Co 15.
16. Épître aux Hébreux, He 2, 9.
17. Les évangiles en sont les témoignages.
18. Je remercie Mme Dupont-Sommer de m'avoir remis quelques documents après le décès de son mari.
19. Mon "Histoire du Christ, tome I ", chapitre 11, publié en 1996.
20. La grande assemblée de Dieu rassemblait tous ceux qui s'étaient engagés dans la nouvelle alliance après un stage de deux ans. Le conseil de Dieu comprenait 15 membres. 12 représentaient les 12 tribus, 3 représentaient les lévites. Rouleau de la Règle, Vi, 14 - 20.
21. Généalogie du Prophète, Tabari, page 37. Son grand aïeul, Ismaël, a vécu 137 ans, son grand père Abd al-Muttalib, 110 ans.
22. Tabari, page 335.
23. Tabari, page 269.
24 à 28. Évangile de Matthieu, 10,23 - 16,28 - 24,15 - 24,24 - 24,27 - 24,44 - 25,13 - 24,31


Moyenne des avis sur cet article :  2.9/5   (21 votes)




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50 réactions à cet article    


  • Albar Albar 16 février 2015 11:12

    Comme toujours, trop de peine pour rien, c’est de l’entêtement pur et simple, une hantise qui tourne à l’obsession quand il s’agit du dernier des prophètes ! 


    • Robert GIL Robert GIL 16 février 2015 11:39

      contrairement à une idée reçue, les ennemis des gens qui croient en Dieu ne sont pas les athées, mais des croyants en un dieu concurrent. Plutôt que de s’allier pour nous prouver son existence, ils se battent entre eux, ce qui nous confirme que même ceux qui passent, parmi eux, pour les plus « intelligents » ne croient pas en ce qu’ils professent. Ils sont les premiers non-croyants. Avant de chercher dans les différents livres saints leur haine contre les autres croyants, il me plaît de rappeler que la manifestation de la haine n’a pas la même virulence une fois qu’il y a moins de concurrents sur l’échiquier pour se disputer les zouaves au supermarché des âmes crédules. Ainsi, les juifs vont ouvrir les hostilités en se définissant peuple élu de Dieu. Les chrétiens vont suivre en affirmant que les juifs étaient maudits ainsi que tous leurs descendants pour avoir participé à la mort du fils unique de Dieu. Il s’agit d’une mise en scène, parce que s’il fallait qu’il meure pour effacer les péchés et sauver la planète, pour y parvenir, il fallait bien qu’à 33 ans il périsse d’une façon ou d’une autre, puisque Dieu décide de tout à l’avance...
      .
      voir : ET SI DIEU N’EXISTAIT PAS ?


      • soi même 16 février 2015 16:19

        cela, il est évident, il faut la coulé dans le bronze "contrairement à une idée reçue, les ennemis des gens qui croient en Dieu ne sont pas les athées, mais des croyants en un dieu concurrent. "

        Il faut dire Gil à l’oreille Agile, et il oublie ses copains ;

         Marx, « la religion est l’opium du peuple »

        Et le grand pourfendeur des libertés disait dans : Socialisme et religion

        Lénine

        3 décembre 1905

        " La religion doit être déclarée affaire privée ; c’est ainsi qu’on définit ordinairement l’attitude des socialistes à l’égard de la religion. Mais il importe de déterminer exactement la signification de ces mots, afin d’éviter tout malentendu. Nous exigeons que la religion soit une affaire privée vis-à-vis de l’État, mais nous ne pouvons en aucune façon considérer la religion comme une affaire privée en ce qui concerne notre propre Parti.  "

        De l’attitude du parti ouvrier à l’égard de la religion

        13 mai 1909

        " En second lieu, en Occident, après la fin des révolutions bourgeoises nationales, après l’institution d’une liberté plus ou moins complète de conscience, la question de la lutte démocratique contre la religion a été, historiquement, refoulée au second plan par la lutte menée par la démocratie bourgeoise contre le socialisme, au point que les gouvernements bourgeois ont essayé à dessein de détourner du socialisme l’attention des masses en organisant une «  croisade » pseudo‑libérale contre le cléricalisme. Le Kulturkampf en Allemagne et la lutte des républicains bourgeois contre le cléricalisme en France ont revêtu un caractère identique. L’anticléricalisme bourgeois, comme moyen de détourner l’attention des masses ouvrières du socialisme, voilà ce qui, en Occident, a précédé la diffusion, parmi les social‑démocrates, de leur actuelle « indifférence » envers la lutte contre la religion. Là encore cela se conçoit et c’est légitime, car à l’anticléricalisme bourgeois et bismarckien, les social‑démocrates devaient opposer précisément la subordination de la lutte contre la religion à la lutte pour le socialisme. «  

         »

        "Des millions de péchés, de méfaits, d’oppressions et d’épidémies sont...moins dangereux que la plus vague idée, la notion la plus ténue d’un quelconque dieu, fût-elle déguisée sous l’apparence du plus bel idéal" (Œuvres complètes de Lénine, édition en russe, volume 48, p 226).

        "Si pour l’œuvre du communisme il nous fallait exterminer les neuf dixièmes de la population, nous ne devrions pas reculer devant ces sacrifices« -Lénine

        Avec de tel référence j’ai un doutes Gil sur ta bonne foi !

          »


      • Robert GIL Robert GIL 16 février 2015 17:00

        c’est qui ce lenine que tu a l’air de trés bien connaitre ... quelqu’un de ta famille. C’est bien de me creer des references, mais laisse moi penser par moi-meme ;


      • soi même 16 février 2015 17:12

        Pas de problème Gil, je te met juste en référence ta conception du monde sur quoi, elle se fonde, et après que tu as bien reconnue ce fait, alors l’on pourra ouvrit le débat, et non pas avec des préjugés qui avance masqué et donne l’air d’être raisonnable à lors que tu as déjà un approprie de son exclusion !

         


      • Robert GIL Robert GIL 18 février 2015 18:46

        @soi même,
        c’est une idée fixe, tu continue a me cataloguer dans une de tes boites ! Lorsque quelqu’un dit une chose, tu essai de la faire correspondre a l’une de tes références et tu la classe ... c’est une pratique qui rappel de triste souvenir !


      • Antenor Antenor 16 février 2015 12:14

        Tentative de résumé :

        Vers -175, les Juifs se divisent en deux courants principaux : Les Assidéens fidèles à Onias III (dont le père, Simon le Juste était sans doute le Maître de Justice des écrits de Qumran) et les Saducéens qui reconnaissent son frère Jason comme Grand-Prêtre.

        Après la victoire des Macchabées/Asmonéens auxquels ils étaient alliés, les Assidéens se divisent à leur tour entre Pharisiens qui acceptent les Asmonéens comme Grand-Prêtres et les Esséniens qui veulent le retour de la branche légitime.

        Les Nazaréens sont les Esséniens qui reconnaissent Jésus de Nazareth comme le messie d’Israel.

        Les Nazaréens se divisent entre Chrétiens « pagano-nazaréens » et Ebionites « judéo-nazaréens »

        Les Chrétiens se diviseront entre ariens, nestoriens, catholiques...

        Les Ebionites lancent un grand mouvement de conversion des Arabes (comme l’avait sans doute déjà envisagé Jean-Baptiste avec Arétas) d’où naît l’Islam.

        L’Islam se divise à son tour entre Chiites et Sunnites.


        • Antenor Antenor 16 février 2015 12:25

          Questions annexes : les Nazaréens étaient-ils le courant majoritaire chez les Esséniens ? Et que sont devenus les Esséniens qui n’ont pas reconnu Jésus de Nazareth comme le messie ? Leur courant a-t-il disparu après la destruction de Jérusalem en 135 ?

          Emile, vous avez un « fan » au JSL :

          Montceau-les-Mines | Mont Saint-Vincent : l’histoire de la Grosse pierre - Le Journal de Saône et Loire


        • Mohammed MADJOUR (Dit Arezki MADJOUR) Mohammed MADJOUR 16 février 2015 12:17

          Colonel, votre crainte concernant l’ignorance totale de Valls est bien fondée mais je crains de mon côté que votre « interprétation » de la religion est aussi erronée que dangereuse : Vous n’avez ni la culture ni la langue qui vous permettraient d’analyser et de comprendre et par suite de faire une synthèse scientifiquement valable qui passerait sans le risque d’opposition et de résistance !

          La France véhicule une fausse culture, une fausse histoire et par conséquent reproduit les mêmes erreurs d’interprétation et de comportements depuis plusieurs siècles
           ! Voilà un verdict qui doit servir de base de discussion si toutefois la France est capable de se remettre en cause !

          Votre passage en Afrique du Nord l’a été au moment où l’imaginaire français baignait dans les mythologies et dans les histoires pour enfants ! Moi je ne cesse de vous dire ceci : La France s’est gourée, elle se goure encore aujourd’hui, si par le passé elle s’était trompée, aujourd’hui elle refuse d’admettre la vérité par obstination et suite à un orgueil démesuré !

          Colonel des Zouaves, le fait religieux ne s’enseigne pas, il s’est enseigné dès le début de la révélation en produisant les événements que tout le monde connait ; aujourd’hui c’est une autre histoire, une histoire qui ne peut culpabiliser ni la religion ni l’histoire des religions ! Il faut avoir le courage de faire face à la vérité et s’empecher la lâcheté qui consiste à remettre les fléaux humains sur le compte de la religion qui au contraire avait enseigné comment les combattre !


          • Antenor Antenor 16 février 2015 12:26

            Vous voulez rétablir le Christianisme obligatoire pour tous ?


          • Allexandre 16 février 2015 14:04

            # M. Madjour


            Vous aussi vous vous gourez. Ce ne sont pas les religions en elles-mêmes, mais les hommes qui les accaparent et les interprétent. Les religions, inventées selon moi par les humains, ne peuvent transcender de dernier. Elles sont donc l’objet d’interprétations multiples et variées, elles-mêmes cause de violences et de guerres. Et dieu dans tout ça ? Si seulement il existait !!! Il pourrait intervenir et remettre chacun à sa place !! suivez mon regard. Personne ne détient une once d’embryon de vérité en la matière. Mais que la religion soit instrumentalisée par certains à des fins guerrières et lucratives, c’est ce qu’il ne faut plus accepter. En ne répondant plus à ces appels au meurtre.

          • Diogène diogène 16 février 2015 14:17

            En latin, « religere » signifie « relier ». La religion, étymologiquement, est ce qui relie :


            - ce qui relie les hommes entre eux dans une société homogène, grâce à des rites collectifs à l’occasion de la naissance, du mariage, de la mort, .... ce qui relie les membres d’une même société pat l’intégration d’un code moral plus ou moins contraignant (tabous, interdits, encouragements), permettant ainsi la régulation et le contrôle des relations sociales.

            - ce qui relie le naturel au surnaturel, ce qui permet d’établi une connexion avec une puissance supérieure qui explique les phénomènes naturels mystérieux (équinoxes, solstices, saisons procréation) , qui garantit leur pérennité mais ne livre pas les explications.

            Toutes les religions intègrent ces deux fonctions et ont permis aux hommes, être sociaux, de fonder des communautés cohérentes et rassurantes pour leurs membres.

            Etudier ces constructions de l’esprit humain pour mieux comprendre notre histoire est salutaire, mais de l’extérieur, et sans porter de jugements de valeur. Par contre, vouloir rechercher la « vérité » dans une version plutôt qu’une autre est vain et dangereux. Vain parce qu’il s’agit de toutes façons de productions humaines et rien d’autre (aucune « révélation »). Dangereux parce qu’il ne s’agit de rien d’autre que de manipulations et d’instrumentalisation.

            • Mohammed MADJOUR (Dit Arezki MADJOUR) Mohammed MADJOUR 16 février 2015 16:13

              Voilà donc une vérité qu’il ne faut plus rechercher ! Autrement dit, le mal d’aujourd’hui n’est pas à mettre sur le dos des religions d’hier, il faut le mettre sur le dos des responsables politique qui ne font plus leur travail honnêtement ! C’est simple non ? L’erreur de la France et ensuite de l’Occident est d’avoir collé le terrorisme à la religion, jamais la paix ne sera de ce monde avant que cette erreur ne soit corrigée par le dialogue HONNÊTE ET RESPONSABLE LOIN DE LA POURRITURE POLITIQUE  ! Mais ne pensez surtout pas que je le veux, c’est surtout parce que la politique satanique a déjà destabilisé des millions d’individus qui réagiront de manière irrationnelle en solo ou en « groupe » à des moments et en des lieux imprévisibles !


            • colere48 colere48 16 février 2015 16:24

              ...L’erreur de la France et ensuite de l’Occident est d’avoir collé le terrorisme à la religion....

              Vous ne lâchez jamais l’affaire : la France source de tout vos malheur !

              Loin de moi toute idée d’amalgame mais,
              Je trouve simplement que votre réaction est caractéristique du problème , votre phrase est édifiante : tout est là , le doute, le déni, et c’est la fautes des « autres » de tous les autres...
              Comme l’a si bien dit Erdogan « il n’y a pas d’islam modéré, il y a l’islam tout court »
              Ce n’est pas à nous, laïques ou autres religions à régler le problème.
              C’est au monde islamique et musulmans de le faire, c’est une affaire interne.
              Il est a craindre que cela se fasse au prix d’immenses douleurs !


            • soi même 16 février 2015 16:33

              @ diogène , il y a pas de meilleurs définition que cela pour avoir un apaisement , En latin, « religere » signifie « relier ». La religion, étymologiquement, est ce qui relie !

              Si tous en été avait une véritable compréhension philosophie, il aurais de puis longtemps plus de véritable terreaux pour les fondamentalistes de tous poils !

              ,


            • Mohammed MADJOUR (Dit Arezki MADJOUR) Mohammed MADJOUR 16 février 2015 16:49

              Je n’ai pas dit que c’est la faute aux autres mais la faute à la propagande française qui veut tout remettre sur le dos de le religion alors que le fléau est de la responsabilité politique des dirigeants hors la loi qui n’honorent pas leur devoirs ! Aujourd’hui que le monde est profondément déstabilisé et que les problèmes sont cernés à dessein par ce qui n’admet pas le dialogue (parce qu’on ne doit pas dialoguer sur les religions qui ont donné ce qu’elle devaient donner à l’humanité et surtout qu’on ne culpabilise pas les religions qui ont des dizaines de siècles d’existence), quelle est la solution si ce n’est l’amélioration de la gouvernance et le renforcement de la justice sociale ? 

              LA RELIGION N’EST PAS RESPONSABLE DE LA SITUATION MONDIALE ACTUELLE, IL FAUT ARRÊTER LA DIVERSION !


            • Esprit Critique 16 février 2015 15:25

              L’enseignement du "Religieux n’a strictement rein a foutre dans l’école laïque, sous aucune forme !

              Pas plus que la France n’a , a s’occuper de la formation des imams comme certains cons qui nous gouvernent le prétendent. Les imams qui ne parlent pas le français auraient déjà du être parachuté dans leurs pays d’origine depuis le jour de leur arrivée !


              • soi même 16 février 2015 16:22

                L’enseignement du "Religieux n’a strictement rein a foutre dans l’école laïque, sous aucune forme !
                justement si, cela éviterait à l’évidence beaucoup de chose en autre ta penses de génocidaire !


              • Esprit Critique 16 février 2015 16:48

                Le Nazislamisme est déjà enseigné dans des écoles comme l’a été le Nazisme, on connait et on voit les résultats


              • soi même 16 février 2015 16:58

                Dans la même veine le Communisme et cela à donnée le même résultat !


              • Alren Alren 16 février 2015 15:55

                M. Mourey,


                Je salue votre grande érudition. 
                En comparaison M. Madjour se grandirait en nous montrant la sienne en regard au lieu de (tenter de) flétrir en permanence la France et les Français !

                Ceci dit, et en dehors même de tout notion de laïcité, ne pensez-vous pas M. Mourey, qu’avec l’explosion des connaissances, les élèves et les étudiants n’aient pas à apprendre autre chose de bien plus important pour leur conscience de citoyen et leur emploi futur ? 

                Même en histoire, ce domaine des croyances et mythologies de la région palestinienne dans l’Antiquité n’est qu’une parcelle des connaissances historiques, pas plus importante que la mythologie égyptienne ou grecque.
                Dans le bagage intellectuel de « l’honnête homme » (femme) du XXie siècle, en histoire, on ne peut tout mettre et il est des faits et des connaissances plus importants que cela.



                • velosolex velosolex 16 février 2015 16:43
                   On peut trouver beaucoup de grands penseurs qui se sont servis de cette vigne vierge qu’est la religion pour tenter le monter jusqu’au ciel. 
                  Actuellement la religion n’est qu’un prétexte pour instrumentaliser les imbéciles, et de fait, on n’a jamais trouvé mieux, au fil des siècles. 

                  On peut se demander si ces loufoqueries et mises au pas, décrétés par une bande d’escrocs, sont encore compatibles avec les grands enjeux. 

                  En sachant qu’on peut garder l’esprit du sacré, tout en restant agnostique.

                  • lsga lsga 16 février 2015 16:59

                    intéressant.

                     
                    Mais enseigner l’Histoire des religions, c’est d’abord et avant tout rappeler que l’ancien testament est une mythologie, que Salomon n’a pas existé, que Jésus est le fils d’une prostituée et du légionnaire pandora, et qu’il a existé plusieurs versions différentes du Coran qui ont été écrites sur 200 ans.
                     
                    Voilà ce qu’on devrait enseigner dans toutes les écoles primaires : l’ancien testament est un tissus de mensonges, jésus est un fils de pute, et le coran n’est pas unique. Vivement. 

                    •  C BARRATIER C BARRATIER 16 février 2015 18:03

                      Les écoles confessionnelles enseignent une religion et font du prosélytisme. Les écoles publiques abordent des religions sous la forme de mythes, Zeus, Aphrodite, Appolon, Mithra, tous les dieux égyptiens, etc.Elles font un régime spécial pour les religions du livre, et ne présentent pas celles là, qui représentent des productions imaginaires comme les précédentes. Ce régime spécial est qu’on n’en parle pas. C’est très bien, car les 3 religions du livre sont dangereuses : plus on en parle, plus il y a de dégâts, des adultes deviennent haineux. 

                      La première chose à enseigner est que chacun a sa vérité, que des hommes ont des dieux, d’autres pas, chacun fait comme il veut, et il faut le laisser libre comme on souhaite être libre soi même.
                      Avec les croyances anciennes, il n’y a pas de remous, cela fait partie de la littérature, de l’art. 
                      J’aime bien l’approche ouverte ci dessous :
                      En table des news :

                      Laïcité, « mes chers élèves » Fanny CAPEL

                       

                      http://chessy2008.free.fr/news/news.php?id=276

                      Dans ma commune, j’ai vécu ce questionnement, cela ne changera jamais, un croyant chrétien ou musulman est d’abord un prosélyte


                      Solstice d’hiver inconfisquable ?

                      http://chessy2008.free.fr/news/news.php?id=248

                       


                      • soi même 16 février 2015 18:08

                        « car les 3 religions du livre sont dangereuses  » au vue de vos propos, j’ai un doute sur votre santé mental !


                      • soi même 16 février 2015 18:36

                        @ Mon cher Emile Mourey, ce que j’ai toujours admiré chez vous c’est votre grand esprit, il y a pas de doute vous avez embrasé la carrière militaire par défaut, d’autre voie était bouché, ceci dit, comme toujours vous faite preuve aussi d’un raffinement subtile , il ne s’agit surtout pas de versé de l’huile sur le feux, non, cela ne vous êtes pas venue à l’idée, ni l’esprit de caricature, non plus vous êtres trop sérieux, vous ne dites jamais de bêtise, vous ne courez jamais après le dahu !

                        Bon après votre article qui est évidement un monument de sincérité objective sur le sujet, quel est votre impression de devenir célèbre au près d’une bande de crétin ?


                        • Claude Courty Claudec 16 février 2015 19:00

                          Pour mettre tout le monde d’accord, en ramenant le rôle des grandes religions à leur rapport avec la condition humaine au sens strict, le point de vue d’un agnostique :


                          • Auxi 16 février 2015 20:03

                            Je suis athée, Dieu merci !


                            • Emmanuel Aguéra Emmanuel Aguéra 16 février 2015 22:21

                              Bonsoir Emile (ke vous appelle Emile, ce soir)

                              J’en ai lu des billets de Mourey. Des sur Bibracte, des sur Caesar, mêmes une lettre ouverte, ou des exégèses, ou pas loin !
                              Des plans, des envolées, des colères, de l’invective, de la révolte, même.

                              Mais là, respect. C’est la cerise sur le gâteau. Voici l’humanisme.
                              Vous êtes un philosophe Emile, établi par votre propre affirmative.


                              • Emile Mourey Emile Mourey 16 février 2015 23:19

                                @ Emmanuel Aguéra


                                Merci

                              • soi même 17 février 2015 13:47

                                Le filou, il a dit merci !
                                 smiley


                              • eau-du-robinet eau-du-robinet 17 février 2015 05:33

                                Bonjour,
                                .
                                Vous pouvez enseigner ce que vous voulez, tant que l’occident voire l’OTAN crée des conflits au proche et moyen orient, et tant qu’on provoque et stigmatise le monde musulman l’enseignement ne changera pas grand chose. Il faut s’attaquer à source de l’extrémisme, la « politique occidentale qui est un générateur de conflits » qui est à l’origine de la plupart des conflits au proche et moyen orient.
                                Hillary Clinton : Nous avons créé Al-Qaïda, Nous avons financé les Moudjahidin
                                .
                                Les pays occidentaux voire l’OTAN, en tété de liste les États-Unis et Israël ont mis le proche et moyen orient à feux et à sang due au projet diabolique de balkanisation des pays du proche te moyen orient . Les américains sont devenu des serviteurs d’Israël et les sionistes abusent de leurs instances de lobbying comme l’AIPAC (American Israel Public Affairs Committe) ou l’AJC (American Jewish Committee) une composante du lobby sioniste américain notamment pour infiltrer et orienter la politique américaine ; l’argent est le moyen pour hisser un candidat pro Israélien sur les postes clés dans les hautes sphères...
                                .
                                Le problème actuel des oligarques réside avec l’Afrique et le Proche et Moyen-Orient, d’où la planification néoconservatrice reprise par l’administration Obama du remodelage du Moyen-Orient (projet si cher a Bush) en mettant à bas les vieilles marionnettes de l’empire qui prenaient trop de liberté au sein du système et n’acquiesçaient pas a tous les diktats et facéties impérialo-sionistes.

                                C’est aussi contre les inégalités qu’il faut se battre, les riches sont toujours plus riches et les pauvres sont toujours plus pauvres !
                                .
                                Il faut arrêter la politique de gethorisation de la banlieue ....
                                .
                                Le projet américano-sioniste d’instaurer une gouvernance mondiale, projet ou les sionistes voire pro-sionistes occupent quasiment toutes les postes clés dans la société, comme les grands médias, la politique, le système financier (banques) et de la culture est et sera encore plus source des conflits pré-programmé ! Même les services secrets français sont infiltré....
                                Ce projet de gouvernance mondiale est déjà très avancé, surtout en France, et j’ai constaté, depuis l’affaire Dieudonné, que la justice est na nouvelle cible des sionistes. 
                                .
                                Même le Général De Gaulle c’est déjà heurte au sionistes !
                                .
                                Je ne trouve pas normal qu’une communauté qui présente 0,75% de la population française occupe 99% des postes clés dans cette société surtout dans les médias .... et qui nous impose leur idéologie !
                                .
                                Ce qu’il faut combattre avant tout, c’est également l’avis de Jacob Cohen, c’est le sionisme.
                                .
                                C’est le comble qu’un état nationaliste comme Israël veut imposer au monde à se soumettre à ses désirs d’une gouvernance mondiale.... avec, comme le rêve Jacques Attali, Jerusalem comme capitale du monde.
                                .



                                • Crab2 17 février 2015 09:09


                                  Enseigner le fait religieux sans enseigner en contrepartie le fait athée est une tentative des fous de dieu de ramener notre pays au moyen-âge

                                  http://laicite-moderne.blogspot.fr/


                                  • Antenor Antenor 17 février 2015 15:32

                                    @ Emile

                                    N’avez-vous jamais envisagé que Simon-Pierre et Simon Bargiora puissent être la même personne ?

                                    http://fr.wikipedia.org/wiki/Simon_Bargiora

                                    http://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre_%28ap%C3%B4tre%29#Son_nom


                                    • Emile Mourey Emile Mourey 17 février 2015 17:10

                                      @ Antenor


                                      Jamais posé la question. Simon, à cette époque, c’était le nom à la mode, probablement essénien. De toutes façons, le Simon Pierre dont je parle dans mon article a été crucifié en 48, sous Tibère Alexandre, cf Flavius Josèphe, quelques années après la scène de Césarée. Normal ! Les Romains n’ont pas digéré l’appel subversif qu’il avait adressé à la centurie gauloise qui s’y trouvait en garnison.

                                    • soi même 17 février 2015 18:07

                                      @ Emile, une question d’où tenez vous cs informations sur les esséniens, car cela m’intrigue, c’est confrérie juive hétérodoxe qui à une connaissance ésotérique qui est justement pas propagé dans le monde Juif de l’époque et qui n’est pas perçus en odeur de sainteté par les Sadducéennes et les Pharisiens !

                                      Donc comme il y a très peut d’écrit qui témoigne de cette secte juif, d’où vous tenez ces informations de premières mains ?


                                    • Emile Mourey Emile Mourey 17 février 2015 23:33

                                      @ soi même


                                      du ciel.

                                      • Antenor Antenor 18 février 2015 11:40

                                        @ Emile

                                        Comment expliquer la non-intervention du grand conseil essénien en 70 ? Entre la stricte organisation militaire décrite dans le Rouleau de la Guerre et l’anarchie généralisée entourant le siège de Jérusalem, quel contraste !

                                        Dans la partie consacrée aux étendards du Rouleau de la Guerre, un type d’unité porte le nom de MRRY. N’avez-vous jamais envisagé que les « Marie » du Nouveau Testament puissent être des unités militaires ?


                                        • Emile Mourey Emile Mourey 18 février 2015 12:38

                                          @ Antenor


                                          Le grand conseil de Dieu (des Esséniens) est attesté dans les documents de Qoumran La vie des Esséniens est expliquée dans d’autres textes. C’était des groupes qui vivaient en petites communautés réparties en Galilée, dans l’arrière-pays de Damas, vers la mer Morte. Ces Esséniens travaillaient, mais comme le laissent entendre les documents, ils constituaient l’armée secrète d’une nouvelle alliance capable de prendre les armes au signal donné. Au moment du déclenchement de la guerre de Jérusalem, rien ne dit que l’ordre du soulèvement ait été donné par le conseil restreint de la communauté. On a l’impression d’un soulèvement spontané mais anarchique, ce qui explique que le terme d’essénien n’apparaisse pas mais ceux de certaines factions. 

                                          Concernant Marie, il n’y a pas de mystère. Le protévangile de Jacques est très clair. Anne étant l’ancienne population pieuse restée sur place pendant l’exil de Babylone, Marie est la jeune population pieuse qui est « née » à leur retour. Ce qui explique qu’il y ait plusieurs Marie, dont une est évoquée dans les fresques de Gourdon. En revanche, il est exact que le contingent qui a été envoyé pour participer à la construction du temple d’Hérode portait le nom de « Marie ». C’est d’ailleurs de ce contingent de travailleurs, mais aussi combattants (de l’ombre) que le Protévangile de Jacques prophétise que Jésus sera enfanté. Quant au nom inscrit sur l’étendard, c’est très possible que cela soit Marie, ou plutôt, que cela évoque son nom.

                                          • Antenor Antenor 18 février 2015 15:37

                                            "Au moment du déclenchement de la guerre de Jérusalem, rien ne dit que l’ordre du soulèvement ait été donné par le conseil restreint de la communauté."

                                            Ce qui appuierait l’hypothèse d’une reconnaissance de Jésus de Nazareth comme messie par ce conseil. Par contre, si Simon-Pierre symbolise ce conseil essénien rallié au Jésus des Evangiles, il ne peut absolument pas correspondre au Simon, fils de Judas de Gamala condamné comme un vulgaire fauteur de trouble (ant. jud. XX. 5. 2.). Une mise à mort du conseil essénien aurait aussitôt mis la Judée à feu et à sang. Il suffit de voir les réactions qui ont suivi la lapidation de Jacques le Juste (ant. jud. XX. 9. 1). Le Grand-Prêtre a immédiatement été destitué.


                                            • Emile Mourey Emile Mourey 18 février 2015 16:46

                                              @ Antenor


                                              Ce qui appuierait l’hypothèse d’une reconnaissance de Jésus de Nazareth comme messie par ce conseil.

                                              Tout à fait d’accord.

                                              Si Simon-Pierre symbolise ce conseil essénien rallié au Jésus des Evangiles, il ne peut absolument pas correspondre au Simon, fils de Judas de Gamala 

                                              Je pense que si. D’une part, le fait que Josèphe mentionne cette crucifixion montre qu’ils s’agissait de personnages très importants. D’autre part, que c’étaient les adversaires du Sanhédrin et donc des Romains, ce qu’était le mouvement essénien dur de Pierre contrairement à Luc et même à Jean. Et enfin que cela a été suivi de l’évangile de Matthieu qui célèbre la nouvelle crucifixion du Jésus qui se trouve dans Pierre. Autrement dit, Alexandre a décapité la tête du conseil essénien en crucifiant Jacques et Simon Pierre. Quant à Judas de Gamala, c’était un révolutionnaire et un brigand dans l’esprit des Romains. Mais il ne faut pas oublier qu’il a été chassé de Séphoris quand les Romains s’y sont installés en garnison, et qu’il n’a pu se rétablir qu’à Gamala. Et Gamala c’est justement la place-forte des Esséniens.

                                              Quant au Jacques le juste, c’est avant que Simon Pierre soit crucifié, donc quand l’évangile de Luc cherchait une conciliation avec le pouvoir romain.

                                            • Antenor Antenor 18 février 2015 23:44

                                              @Emile

                                              Flavius Josèphe fait quand même bien le distingo entre les Esséniens et les partisans de Judas de Gamala. Il rapproche même ces derniers des Pharisiens. (ant. jud. 18.1.6)
                                              Deux des meneurs de la guerre, Menahem et Eleazar ben Jair, sont des descendants de Judas de Gamala. Ils n’étaient manifestement pas chrétiens. De plus, si Simon-Pierre était l’héritier légitime de la branche de Sadok et qu’il était fils de Judas de Gamala, cela signifie que Judas de Gamala était le chef du conseil essénien de son époque.

                                              Gamala était-elle vraiment le principal centre essénien ? Dans votre Histoire du Christ page 207 vous citez le Rouleau des Hymnes « Tu m’as placé dans un lieu d’exil parmi de nombreux pêcheurs, qui étendent leurs filets sur la surface des eaux ». Ce passage pourrait désigner l’exil d’Onias III à Daphné au bord de la Méditerranée et non la Mer de Galilée. (Drôle de coïncidence, Hérode fait aussi venir les cavaliers babyloniens de Daphné pour les installer en Batanée, capitale Ecbatane)

                                              La ville de Kaukab a aussi des arguments à faire valoir :
                                              http://fr.wikipedia.org/wiki/Naz%C3%B4r%C3%A9ens#Kaukab_.C2.AB_au_pays_de_Damas_.C2.BB

                                              La localisation de Kaukab n’est pas assurée. Je me demande s’il ne s’agit pas de l’Ecbatane de Syrie. Kaukab signifie étoile : « Une étoile est venue de Jacob » (exhortation du Rouleau de la Guerre) Gamala n’était peut-être que l’avant-poste d’Ecbatane. Le récit de Flavius Josèphe le laisse supposer. Judas de Gamala représenterait alors une faction essénienne dissidente basée à Gamala et ayant fait sécession vis à vis d’Ecbatane.

                                              Si on combine le texte des Acte des Apôtres et Flavius Josèphe, on se retrouve avec trois Jacques :

                                              D’abord Jacques (surnommé plus tard Le Majeur), frère de Jean, dont l’exécution en 44 sous Hérode Aggripa I est narrée dans les Actes des Apôtres (chapitre 12)

                                              Ensuite Jacob, fils de Judas de Gamala, exécuté avec son frère Simon par Tibère Alexandre vers 45-48 (ant, jud. 20.5.2)

                                              Et enfin, Jacques frère de Jésus (surnommé plus tard Le Juste) mort en 62 juste avant l’arrivée d’Albinus. (ant. jud. 20.9.1.)

                                              Le premier et le troisième étaient chrétiens, pour le second c’est moins évident.


                                            • Emile Mourey Emile Mourey 19 février 2015 09:13

                                              @Antenor

                                              Dans mon Histoire du Christ, je cite le Rouleau des Hymnes « Tu m’as placé dans un lieu d’exil parmi de nombreux pêcheurs, qui étendent leurs filets sur la surface des eaux »

                                              Oui, mais je cite aussi Hymnes VII, 8-9 : « Et tu as bâtis sur le rocher ma bâtisse… .je ne me rappelle plus à quelle page. » et je dis aussi que Simon est surnommé Képhas, le rocher etc… En fait toute l’affaire se centre autour de la mer de Galilée. Or, sur le plan militaire, il faut trouver le point fort du terrain de la région. C’est Gamala avec ses ruines et son histoire. La ville qui prospère au bord du lac sous sa protection tout en la nourrissant, c’est Bethsaïde Julias. C’est donc à partir de là qu’il faut tout reconstituer.

                                              Vous dites : Flavius Josèphe fait quand même bien le distingo entre les Esséniens et les partisans de Judas de Gamala. Il rapproche même ces derniers des Pharisiens. (ant. jud. 18.1.6)

                                              Si, dans mon livre, je n’ai fait que suggérer le lien entre Judas de Gamala, les Esséniens et les évangiles, c’est que l’affaire est particulièrement complexe et que cela aurait tout embrouillé, d’autant plus qu’en citant un Flavius Josèphe peu précis, on pouvait m’apporter facilement la contradiction. Déjà, quand je dis que les 600 crucifiés ne pouvaient être qu’Esséniens alors que Josèphe dit qu’à la mort de Jamnée, c’était des Pharisiens qui lui reprochaient cet acte ? Mais comment Jamnée, qui était pharisien à cette époque avant d’être sadducéen aurait-il pu commettre cet acte, d’autant plus que tout le contexte montre qu’il y avait guerre du sud contre le nord, Judée contre Galilée ? Et puis, ces 8000 qui ont émigré dont il dit, dans une version qu’ils sont revenus et dans une autre, non.

                                              Et puis, ce fameux Saddok ou Sadok et cette fameuse philosophie dont il parle et qu’il exècre, ne serait-ce pas déjà l’Évangile de l’Apocalypse de Jean ou un évangile, en préfiguration ? Et si les quatre évangiles sont des textes d’inspiration essénienne, vous voyez bien qu’il y a des différences « politiques » entre eux par rapport à l’occupation romaine. Judas de Gamala a-t-il été un essénien, un allié puis un dissident, un traitre, un zélote ? Quant à Simon qui fut crucifié sous Alexandre Tibère, était-il son fils de sang, spirituel, politique, toujours essénien, ou zélote, récupéré chrétien dans l’évangile de Matthieu. Tout est flou et dans ces situations troublées, c’est un peu normal. Quant à Onias, je continue...

                                            • Emile Mourey Emile Mourey 19 février 2015 10:02
                                              @ Antenor

                                              Évacuons les Jacques, Jacob, qui sont les noms à la mode de cette époque et dont on ne sait pas si ce sont des noms d’individus ou des prête-noms pour écrire une épître ou quoique ce soit.

                                              Pour en revenir à Onias qui, pour les Esséniens ou pseudo-esséniens de Galilée, devait être celui qui devait recevoir la dernière révélation, ou un de ses descendants, alors que pour ceux de Judée, cela devait être un Jonathan, ou Jean (orthographe à vérifier), c’est le problème de la succession qui s’est posé face au sanhédrin hônni de Jérusalem.

                                              Onias III a-il séjourné à Antioche avant de s’exiler en Égypte, je ne sais pas. Je vois mal des Esséniens authentiques soutenir le successeur d’Alexandre le Grand qui a apporté dans le « pays du joyau » qu’était la Palestine, « l’ordure dévastatrice » qu’était l’hellénisme, selon eux. Mais des Esséniens dissidents, pourquoi pas ? Je ne sais pas. Paul était citoyen romain.

                                              Votre lien est très intéressant mais je n’ai fait que le parcourir. Lorsque j’ai écrit mes ouvrages, l’internet n’existait pas et j’ignorais la thèse de Kaukab. À première vue, cela ne semble pas être en contradiction avec ce que j’ai écrit, à condition de se replacer dans le contexte essénien. Il faudrait, si j’en ai le courage que je l’étudie, mais j’aimerais autant que cela soit d’autres que moi, surtout que cela fait un lien avec l’islam. Je trouve un peu ridicule de continuer à écrire des articles que les spécialistes et les médias ne lisent pas tout en me considérant comme un pestiféré (ce que pensent la grande majorité des archéologues et le ministère de la Culture). 


                                            • Emile Mourey Emile Mourey 19 février 2015 13:16

                                              @ Antenor


                                              Je viens de relire votre lien. Oui, tout cela me paraît assez bien raisonné sauf pour l’évangile de Jean qu’ils devaient mettre en premier comme Claude Tresmontant l’a expliqué. je ne vois rien de fondamentalement contradictoire avec ce que j’ai écrit ; J’ai toujours pensé que les exilés de Babylone s’étaient réinstallés en Galilée et dans l’arrière-pays de Damas. Je n’ai jamais prétendu que l’écrit qui porte ce nom avait été écrit ailleurs que dans cette région, même si je continue à penser que la synagogue de Gamala ait été le lieu de réunion du conseil essénien, et lieu de discussion.

                                              Je répète ce que j’ai dit, à savoir qu’il est ridicule que moi, j’écrive de mon côté et que les universitaires continuent à le faire de leur côté. Le seul obstacle qui fait que les médias ne me prennent pas au sérieux, c’est la mauvaise réputation que les archéologues m’ont faite au sujet de Bibracte et de Gergovie. C’est une honte et j’en ai une profonde amertume.

                                              Et puis, voir les commentateurs politiques et les politiques discutailler sur l’islam comme jadis, au temps des conciles sur le sexe des anges, cela me confirme qu’il n’y a plus rien à espérer de ce monde déculturé et stupide.

                                            • Antenor Antenor 19 février 2015 14:42

                                              @Emile

                                              Pour Onias III, je vous renvoie directement à cette étude très bien faite qui recoupe vos travaux.

                                              http://theologiedelepiscopat.chez-alice.fr/notes/note33.htm

                                              Concernant Alexandre Janée, voyez le paragraphe de même cette étude sur le « Testament de Lévi » (dans le chapitre VI). Il y est question de crimes commis aux alentours de l’époque d’Hyrcan II. Crimes auxquels l’auteur de l’étude a du mal à faire correspondre des évènements connus. Ne s’agirait-il pas justement du massacre des 800 esséniens/pharisiens ?

                                              Si c’est le cas, cela veut dire que Flavius Josèphe a délibérément menti ou alors que les Esséniens et les Pharisiens ne s’étaient pas encore séparés (les pharisiens = les séparés). Peut-être la séparation a-t-elle justement eu lieu à la mort de Janée ? Les Assidéens dits Pharisiens acceptant de revenir à Jérusalem mais pas les Assidéens dits Esséniens. Josèphe n’a peut-être fait « que » remplacer le terme d’Assidéens par celui de Pharisiens, ce serait un demi-mensonge.


                                            • Emile Mourey Emile Mourey 19 février 2015 18:51

                                              @Antenor

                                              Oui, c’est très impressionnant. L’auteur a le même raisonnement que moi mais il l’a repris sans faire la soustraction que j’ai faite dans l’Écrit de Damas et que je n’aurais pas dû faire (page 209 de mon histoire du Christ, tome I).

                                              En revanche, la première visite, en - 197, ce n’est pas Onias III qui l’a reçue mais le grand prêtre Simon (page 174 de mon Histoire du Christ, tome 2). C’est donc bien ce Simon qui a planté la racine de plantation, autrement dit la nouvelle alliance entre Dieu et le nouvel Israël (la Siriacide pour le peuple, le réglement de la guerre pour les volontaires). D’ailleurs, l’auteur de votre lien reconnaît que la plantation a été faite à cette date. Le législateur dont parle Josèphe, c’est Simon le juste. Normalement, ce devrait donc être lui, le Maître de Justice. C’est d’ailleurs lui qui réapparaît comme prévu à la droite du Christ lors de la dernière cène, en tant que Simon Pierre, accomplissant la prophétie des deux messies : messie d’Israël au centre, messie d’Aaron à sa droite. Il y a apparemment quelques contradictions qui pourraient dater, d’ailleurs, de cette époque. Ou bien, le maître de justice est Simon le juste, inconnu avant qu’il se révèle à la table du Seigneur, ou bien il faut admettre que Dieu l’a révélé lors d’une deuxième visite en Onas III. Mais pourquoi ce n’est pas celui-ci qui réapparaît ? Peut-être parce qu’il est Simon, de la semence de Simon ?

                                            • Emile Mourey Emile Mourey 19 février 2015 19:08

                                              @Antenor


                                              Cela m’oblige à rectifier la date prophétisée par Daniel pour le grand chambardement de la fin des temps : l’an - 110 ou - 75, ce qui ne change pas grand chose à mon interprétation, puisqu’à ces dates là, il ne s’est rien passé.

                                              En ce qui concerne le flou de certains passages de Flavius Josèphe, notamment sur les évangiles, je me demande si sa prudence ne serait pas en rapport avec un risque de fatwwa. En effet, s’il a fait un stage chez les Esséniens comme il l’a laissé entendre, il a probablement fait des serments de ne pas dévoiler certains secrets ce qui était puni de mort.

                                            • Minga Minga 20 avril 2015 00:03

                                              Un véritable enseignement du fait religieux ne peut être que scientifique, pour rester laïc : archéologie, datations scientifiques, psychiatrie et sociologie des religions. Il serait inadmissible qu’au début du troisième millénaire on laisse des enfants être victime d’endoctrinements par les superstitions débiles de despotes féodaux.

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