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Accueil du site > Tribune Libre > Entretien avec André Comte-Sponville : le plaisir de penser

Entretien avec André Comte-Sponville : le plaisir de penser

Le philosophe André Comte-Sponville nous lègue, dans son dernier ouvrage, intitulé « C'est chose tendre que la vie  »*, une superbe méditation sur « le plaisir de penser ». Un livre-bilan qui prolonge, tout naturellement, son précédent essai, « L'esprit de l'athéisme  », magistrale « Introduction à une spiritualité sans Dieu  »*.

 

Daniel Salvatore Schiffer : Le beau titre de votre dernier livre, « C'est chose tendre que la vie », est, en réalité, une phrase de Montaigne !

André Comte-Sponville : J'ai une grande admiration pour Montaigne, chez qui philosophie et littérature sont intimement liées, presque indissociables, au point qu'elles se nourrissent mutuellement. C'est là ce qui rend sa pensée si forte et si riche. Il est le philosophe le plus singulier et, en même temps, le plus universel. Ses « Essais  » forment, comme disait Léon Brunschvicg, « le livre le plus original du monde ». J'ajouterais qu'ils constituent un sommet de philosophie et de littérature, simultanément, à parts égales dans ces deux genres, qui, chez lui, ne sont distincts qu'en apparence.

 

PHILOSOPHIE ET LITTERATURE : LE STYLE, C'EST L'HOMME

 

D.S.S. : C'est au sein de cette tradition-là, celle d'une philosophie s'écrivant à la première personne, à l'instar des « Méditations Métaphysiques » de Descartes, et qui s'apparente donc à une œuvre littéraire, que vous vous inscrivez !

A.C.-S. : C'est là la raison pour laquelle j'ai tant travaillé sur Montaigne, mais aussi sur Pascal, Kierkegaard et Camus, sans oublier Diderot, Rousseau et Sartre. Quant à Descartes, même si j'apprécie moins son écriture que celle de Montaigne ou de Pascal, deux écrivains de génie, c'était, lui aussi, un auteur remarquable : ses « Méditations  » et son « Discours de la Méthode  » représentent, comme l'avait observé Ferdinand Alquié, « l'histoire d'un esprit ». Ce que ces philosophes racontent, c'est l'aventure humaine d'un individu, nanti de son histoire personnelle, en quête de salut, à la recherche de la sagesse. De quel autre accès à la vérité disposerions-nous sans cette subjectivité incarnée que nous sommes ? D'où, cet intrinsèque rapport à la littérature ! C'est là, à la différence de la philosophie allemande ou anglo-saxonne, une spécificité française : nos plus grands philosophes font presque tous partie de nos meilleurs écrivains. Certes Leibniz et Hegel, comme Locke et Hume, n'ont-ils rien à envier, sur le plan philosophique, à Descartes ou à Pascal. Je considère même Kant, bien que je ne sois pas kantien, comme le plus grand philosophe de la Modernité, à l'instar d'Aristote pour l'Antiquité. Mais il est vrai que je lis plus volontiers, pour la beauté de leur écriture, la précision de leur langue, la clarté de leur expression et la limpidité de leur style, les grands penseurs français, les classiques surtout (j'ai toujours très peu apprécié stylistiquement, même si je leur reconnais une indiscutable intelligence philosophique, Derrida, Barthes, Lacan, Deleuze ou Foucault), au premier rang desquels émerge Montaigne : « le style, c'est l'homme », comme le réputait Buffon, avec, concrètement, son vécu et son ressenti, sa pensée mais aussi son corps, sa culture et sa biographie. Ce sont donc ces auteurs-là qui me parlent et me touchent le plus, qui m'aident à mieux vivre et à penser. Ils sont, pour moi, comme autant d'exemples à suivre. Je me nourris d'eux et, en particulier, de Montaigne, ma référence principale en matière de réflexion philosophique. C'est surtout de lui, de son œuvre écrite, que me vient, dans ma vie de philosophe, le plaisir de penser, qui s'avère l'un des plus intenses qui soient !

 

D.S.S. : Est-ce de ce « plaisir de penser » que vous vient également ce fait que, pour paraphraser le titre de votre dernier livre, la vie soit, pour vous, une « chose tendre » ?

A.C.-S. : Oui, en grande partie ! Je souhaiterais cependant compléter ici, afin de la rendre plus juste et plus vraie, plus authentique et plus profonde, cette formule de Montaigne : « C'est chose tendre que la vie, et aisée à troubler...  », dit-il exactement !

 

D.S.S. : Qu'est-ce à dire, de manière plus circonstanciée et précise ?

A.C.-S. : Le fait que cette tendresse puisse être troublée, par les circonstances de la vie comme par les aléas de l'existence, la rend d'autant plus précieuse, plus nécessaire à chérir et à préserver. Si, comme le notait Montaigne, « c'est chose tendre que la vie », la philosophie, quoi qu'ait prétendu Épicure, n'abolit pourtant pas la possibilité de ce trouble. D'où, la nécessité de rendre cette tendresse plus consciente, plus réfléchie et plus libre à la fois. En un mot : plus sage !

 

PENSER SA VIE ET VIVRE SA PENSEE

 

D.S.S. : Vous venez d'énoncer là une notion essentielle - la sagesse - au sein de votre philosophie, dont ce que l'on appelle « l'éthique », le sens de la morale, s'avère pilier fondamental, ainsi que l'indique un de vos anciens ouvrages, le « Petit traité des grandes vertus »**, dans lequel Spinoza occupe, avec son « Éthique », une place de choix !

A.C.-S. : Je ne suis pas « spinoziste », mais, effectivement, ce à quoi tend mon œuvre, ma pensée comme mon existence, c'est à une certaine forme, modestement, de sagesse : c'est là, sans que je puisse certes me prévaloir d'y réussir, mon ambition première tout autant que ma quête ultime ! C'est cela même, pour moi, la philosophie : penser sa vie et vivre sa pensée... ou, du moins, essayer !

 

D.S.S. : Vous rejoignez là Socrate tel que Platon le donne à voir dans ses « dialogues » : « une vie sans réflexion ne vaut pas la peine d'être vécue », estimait-il !

A.C.-S. : Je n'irais pas jusque-là, mais il y a tout de même, dans cette assertion, un grand fond de vérité. Amendant cette pensée socratique, je dirais donc, en ce qui me concerne, que la vie vaudra d'autant plus la peine d'être vécue qu'on aura su accroître en soi, grâce aux vertus de la philosophie, le plaisir d'y réfléchir. C'est là la conclusion de mon livre !

 

L'ESPRIT DE L'ATHEISME : UNE SPIRITUALITE SANS DIEU

 

D.S.S. : Cet ouvrage, « C'est chose tendre que la vie », longue suite d'entretiens avec François L'Yvonnet, se veut une sorte de « livre-bilan ». Mais il se présente, également, comme le prolongement idéal à l'un de vos précédents essais, intitulé « L'esprit de l'athéisme » et sous-titré « Introduction à une spiritualité sans Dieu ». Qu'entendez-vous par là ?

A.C.-S. : Je pose, dans ce livre, trois questions essentielles, d'autant plus cruciales en cette époque où nous assistons, sinon à un « choc des civilisations », du moins à un inquiétant « retour du religieux », catastrophique, aussi bien pour les pays musulmans que pour les sociétés sécularisées, avec cette rétrograde et barbare organisation terroriste qu'est l' « État Islamique », Daech.

 

D.S.S. : Quelles sont ces trois questions que vos posez dans ce livre ?

A.C.-S. : Peut-on se passer de religion ? Dieu existe-t-il ? Les athées sont-ils condamnés à vivre sans spiritualité ?

 

D.S.S. : Réponses ?

A.C-S. : Elles sont nuancées. Cela mérite un examen approfondi, sans dogmatisme ni préjugés, sans anathèmes ni idées préconçues. Le sujet s'avère trop sérieux, complexe et délicat à la fois ! Ce n'est donc pas un combat contre la religion que je mène : ce serait là, y compris pour l'athée que je suis devenu après avoir perdu la foi (j'ai été élevé dans le christianisme), se tromper d'adversaire ! Le mien est, au contraire, un combat pour la tolérance et la laïcité, la liberté de croyance comme d'incroyance, pour la pluralité des idées. L'esprit, pas plus que la liberté, n'appartient à personne !

 

D.S.S. : Vous écrivez aussi, dans l'avant-propos de ce livre, que « les athées n'ont pas moins d'esprit que les autres » et que, par conséquent, il n'y a aucune raison pour qu'ils « s'intéressent moins à la vie spirituelle » !

A.C.-S. : Oui ! L'humanité est une : la religion en fait partie, mais l'irréligion aussi ; ni l'une ni l'autre n'y suffisent ! Je n'aime guère le fanatisme, quel qu'il soit et d'où qu'il vienne. J'ai horreur de l'obscurantisme, mais je n'aime pas davantage le nihilisme. La spiritualité est une chose trop importante pour qu'on la laisse aux fondamentalistes. La tolérance est un bien trop précieux pour qu'on l'abandonne aux intégristes. La laïcité est le nom de mon combat ! Reste, pour les athées, à inventer une spiritualité sans Dieu.

 

UN ITINERAIRE PHILOSOPHIQUE : LA SAGESSE TRAGIQUE

 

D.S.S. : C'est là une thématique que vous analysez dans un autre de vos livres, récent lui aussi. Il a pour titre « Du tragique au matérialisme (et retour) »**. Sous-titre : « Vingt-six études sur Montaigne, Pascal, Spinoza, Nietzsche et quelques autres ». Quel en est, pour boucler la boucle, le sujet ?

A.C.-S. : L'histoire de la philosophie est marquée par deux traditions distinctes, qui parfois se rencontrent et qui quelquefois s'opposent : le tragique et le matérialisme. Le but de cet ouvrage est d'explorer ce double cheminement, des origines à nos jours. J'y étudie donc ses principaux représentants, à divers niveaux : l'Ecclésiaste, Épicure, Spinoza, Pascal, Nietzsche ou Marx, que je réfute avec respect. Car je leur préfère, à nouveau, Montaigne, mais aussi Lucrèce et le dernier Althusser.

 

D.S.S. : C'est donc une « sagesse tragique » que vous appelez là de vos vœux !

A.C.-S. : Le matérialisme, pour lequel j'ai depuis longtemps opté, est, en effet, une pensée tragique. C'est là, en d'autres termes, ce que je nomme, de manière plus rigoureuse, la « sagesse tragique » : une sagesse consciente de ses limites, qui se sait insuffisante et insatisfaite, mais qui vaut tout de même mieux, à mon sens, que la suffisance d'une sagesse prétendument satisfaite, arrogante et sans humilité. Bref : sans humanité ni humanisme et, comme telle, contraire à la nature humaine, sinon à l'essence de l'Homme !

 

DANIEL SALVATORE SCHIFFER***

 

*Ces deux livres sont parus chez Albin Michel (Paris).

**Ces deux ouvrages sont publiés par les Presses Universitaires de France (Paris).

***Philosophe, écrivain, auteur de « Oscar Wilde - Splendeur et misère d'un dandy » (Éd. de La Martinière), « Lord Byron  » (Gallimard-Folio Biographies), « Le Testament du Kosovo - Journal de guerre  » (Ed. du Rocher). A paraître : Petit éloge de David Bowie - Le dandy absolu (Ed. François Bourin).


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28 réactions à cet article    


  • Pascal L 2 mai 2016 22:53

    Spiritualité sans Dieu, Dieu sans spiritualité... Tout existe. Certaines formes de Bouddhisme pratiquent une spiritualité sans Dieu, Les Musulmans non Soufis ont Dieu et pas de spiritualité. Les Chrétiens pratiquent une spiritualité en présence de Dieu. Beaucoup de Francs-Maçons que l’on dit athées pratiquent une forme de spiritualité autour de l’occultisme et font appel aux esprits.


    Que peut être une spiritualité athée ? Un philosophe peut y voir l’opposition entre la matière et l’esprit, mais cette séparation découle d’une idée de survie après la mort. Elle peut être un moyen d’échapper à l’idée de sa propre mort. Mais s’il y a une survie après la mort, les mécanismes ont un peu de mal à cohabiter avec l’athéisme. Les intellectuels européens de la fin de XIXème siècle ont été nombreux à faire le voyage de l’Inde. Ils en ont ramené ce qui a fondé les mouvements occultistes ou spiritistes puis plus tard le New Age. Tout cela ressemble furieusement à des religions. Il y a en gros deux grandes catégories de spiritualité :
     - le Christianisme et le Judaïsme se basent sur un Dieu révélé qui n’est pas de même nature que l’homme. L’altérité Homme/Dieu permet une relation d’amour et la vie après la mort dépend uniquement de la volonté de Dieu.
     - la plupart des autres religions pensent que l’homme fait partit d’un grand tout (énergies...) et que la vie spirituelle fait parti des niveaux les plus élevés de ce tout. On peut donc s’élever d’un niveau à l’autre par des exercices et des réincarnations successives si le niveau atteint n’est pas suffisant.

    Dans l’Islam, il n’y a pas de spiritualité (sauf sans doute dans le soufisme que je ne connais pas). Les 5 prières quotidiennes ne sont pas une spiritualité dans la mesure où il s’agit d’un simple rite sans connexion avec l’au-delà. D’autre part, le Dieu des Musulmans ne se révèle pas, donc les deux formes de spiritualité sont théoriquement possibles. On peut d’ailleurs parfois trouver des pratiques magiques qui se rapprochent de l’occultisme. Peut-être des réminiscences d’un chamanisme antérieur.

    • Neymare Neymare 3 mai 2016 11:15

      @Pascal L
      Le concept de Dieu est un concept purement humain. Selon sa propre religion chacun aura une conception de ce qu’est ou devrait etre Dieu. Il est évident qu’aucune de ces conceptions n’est la vérité, tout simplement car la façon de voir humaine ne peut concevoir le transcendant.
      Celui ci ne peut que se vivre, il ne peut meme pas etre expliquer ou analyser.
      La principale erreur que l’on puisse faire est de fixer, de geler son esprit avec des croyances et des dogmes : qu’on soit athée ou adepte d’une religion, c’est la croyance ferme en « quelque chose » (meme en l’absence de Dieu) qui nous plante.
      La véritable religiosité ou spiritualité (qui sera alors la spiritualité de l’agnostique) c’est d’ouvrir son esprit totalement, c’est dire « je ne sais rien » et quand je dis rien c’est absolument rien (càd meme pas qui je suis), il faut redevenir une page blanche pour pouvoir réécrire cette page : car les conceptions humaines, les idées, les croyances, la façon de voir les choses, l’échelle des valeurs etc... tout ce qui fait la pensée humaine devient totalement obsolete et inutile quand on est confronté à la « réalité ».
      Tout est illusion dans ce monde, de A à Z, il faut donc tout virer de son esprit pour déconstruire les mécanismes de l’illusion


    • Pascal L 3 mai 2016 20:24

      @Neymare
      « Le concept de Dieu est un concept purement humain »


      Ce point de vue respectable qui est le votre n’est pas forcément partagé. Vous pensez que Dieu n’existe pas parce que vous n’avez observé aucun phénomène sensible. Or la Bible, entre autres, est remplie de témoignages de l’existence de Dieu ou des esprits. Cela ne prouve rien en soi, mais la spiritualité, c’est faire sa propre expérience. Si vous ne cherchez rien, il n’y a peu de chances que vous trouviez quelque chose, mais vous ne pouvez pas conclure dans un sens ou dans l’autre. Les spirites font appel aux esprits et cela fonctionne suffisamment pour que vous puissiez en être impressionné. Si vous cherchez Dieu, il y a des lieux et des moments privilégiés, mais cela peut être encore plus impressionnant qu’avec les esprits (les deux approches s’excluent mutuellement). Dans tous les cas, vous ne pouvez rien démontrer, mais si Dieu s’adresse directement à vous, vous saurez de manière certaine que c’est lui. De même pour les esprits, ils peuvent également guérir, mais les informations qu’il peuvent donner contiennent une part de mensonge - faites le tri et faites attention aux contreparties. L’expérience de Dieu peut être suffisamment forte pour que notre personnalité s’en trouve modifiée (en bien, plus d’attention aux autres, plus de sourires).

    • Emile Mourey Emile Mourey 3 mai 2016 11:28

      Il n’y a pas que M. Comte-Sponville qui pense.


      • franc 3 mai 2016 11:35

        J’ai lu l’Esprit de l’athéisme ,un brillant essai sur la spiritualité athée ,la spiritualité sans Dieu

        -

        le fondement de la spiritualité athée non nihiliste se fonde quand m^me sur l’axiome de la raison qui est incontournable et qui pour le coup peut et doit être considéré comme un absolu sinon on tombe dans le relativisme qui vire inéluctablement vers le nihilisme

        -

        le rationalisme athée ou l’athéisme rationaliste est quand m^me relié à un absolu et donc peut s’inclure dans une forme religieuse au sens large du mot religieux qui veut dire relier à une certaine forme de transcendance ou d’absolu ,relier qui vient du mot latin religere  ;Ici la transcendance ou l’absolu est la raison universelle humaine . 

        -

        il est à noter que pour St-Thomas d’Aquin la raison humaine résulte en quelque sorte d’une projection d’une raison divine dans le monde immanent humain, ce qui fonde l’absoluité ou la transcendance relative de la raison humaine ;la raison universelle humaine a une origine divine .


        • Neymare Neymare 3 mai 2016 11:50

          @franc
          « ce qui fonde l’absoluité ou la transcendance relative de la raison humaine »

          C’est soit absolu soit relatif, soit humain, soit universel, mais jamais les 2 à la fois. Supposons que la raison humaine, ainsi que tout le reste viennent de Dieu. La raison humaine, la façon humaine de voir les choses ne sont en rien transcendantes puisque justement la transcendance est une autre façon de voir les choses (d’un autre point de vue on va dire).
          La raison humaine est absolument relative : elle a cours qu’ici et maintenant, d’ici 200 ans elle aura probablement changé (tout comme elle était différente il y a 10.000 ans), et si vous allez dans une civilisation extra terrestre il y a de grandes chances que celà n’ait rien à voir (ou meme si vous parlez à un etre réalisé, ça n’aura rien à voir).
          On ne peut partir donc se baser sur le relatif pour comprendre l’absolu : il faut partir de l’esprit. Au commencement, et avant toute matière, et avant tout etre humain et toute pensée humaine était l’Esprit. Tout le reste se passe dans l’Esprit et est donc relatif.


        • franc 4 mai 2016 04:13

          je pense que vous confondez entre la raison individuée d’un individu particulier avec son niveau de conscience particulière et la raison universelle commune à tous les hommes et qui transcende chaque appréhension particulière par la raison individuée de chaque individu particulier selon sa perspective individuelle propre. 

          -

          on perçoit la raison universelle humaine dans la mathématique universelle ,mathématique commune avec tous ses principes logiques communs à tous les hommes ; par exemple le principe d’identité en l a relation d’équivalence de propriété réflexive (a=a),symétrique (a=b implique b=a),transitive ( si a=b et b=c alors a=c ) est un principe de raison universelle objective qui s’impose à tous les hommes et non subjectif et relatif à certains hommes particuliers et donc peut être considéré comme un principe absolu qui transcende les individus particuliers .Cette raison universelle objective existe indépendamment de la volonté des hommes ,de la volonté et de l’appréhension de chaque homme ,elle est la même dans chaque homme. C’est ce qui permet aux hommes de se comprendre entre eux et d’apercevoir les choses ,et de percevoir les m^mes choses autours d’eux 

          -

          la raison universelle objective permet de reconnaître le m^me object bien qu ’il soit perçu suivant des perspectives différentes selon la position de l’individu qui le perçoit . Par exemple une boite d’allumettes rectangulaire ne sera jamais vu par un groupe d’individus exactement de la même façon suivant les positions avec des perspectives différentes et cependant tous reconnaissent que c’est la m^me boite d’allumette ,c’est que en plus de l’appréhension par la raison individuée qui perçoit de manière différente suivant s a position particulière il ya intervention d e la raison universelle objective qui se trouve dans chaque esprit humain et qui analyse et compare la structure de l’objet observé en l’occurrence ici la boite d’allumette avec la structure mathématique de la raison universelle et c’est lorsque il y a adéquation en superposition entre les deux structures que l’objet est perçu rationnellement ,et comme la structure mathématique de la raison universelle qui s e plaque et se superpose à la structure d e l’objet est la m^me pour tous les individus , l’objet est structurellement percu de manière unique suivant la mathématique universelle commune c’est alors que tous ces individus perçoivent et reconnaissent le m^me objet 

          -

          la raison universelle transcendantale peut être encore saisie ou induite à partir des Idées de Platon ;

          tout le monde sait qu’en traçant concrètement un cercle avec le doigt ou avec le compas ,le cercle ainsi tracé n’est pas rigoureusement et parfaitement un cercle selon la définition mathématique ;personne donc n’a concrètement vu un cercle parfait ,un cercle mathématique et le m^me cercle ,et pourtant chacun reconnaît là que c’est un cercle grâce à l’idée du cercle mathématique qui se trouve dans son esprit ; C’est par la réminiscence de l’idée du cercle parfait que l’on reconnait le cercle particulier dans le cercle imparfait concret dit Platon . Le cercle parfait,ou le cercle en soi , comme le carré parfait ou le carré en soi et toutes le s formes parfaites aussi bien physiques comme la chose en soi que idéelles , comme le vrai en soi ,le juste en soi ,le beau en soi , sont des idées absolues ,appelées Idées de Platon ,et appartiennent au monde des Idée de Platon formant l’espace transcendantal .Tous les principes mathématiques appartiennent à l’espace transcendantal de la raison universelle

          -

          Tout peut bien se passer dans l’esprit et pourtant tout n’est pas relatif ou subjectif ;Ce n’est pas parce que tout est perçu par l’esprit que la perception est relative ou subjective ,car il ya un esprit universel objectif absolu comme il existe une raison universelle absolue comme cela a été montré ci-dessus et qui transcende tous les esprits individués particuliers qui ne sont que des individuations de cet esprit universel ;.La raison universelle objective et absolue appartient à l’Esprit universel qui forme l’Homme Universel ,les raisons individuées particulières appartiennent aux hommes individués particuliers qui sont des individuations de l’Homme universel .L’Homme est à la fois universel et individuel ,chaque individu humain est une individuation d e l’Homme universel , et il en est de m^me pour la Raison Universelle qui s’individualise par individuation en raisons individuées particulières dans chaque individu particulier

          -

          Il ya donc dans le cerveau humain deux parties dont l’une loge l’esprit universel objectif et l’autre l’esprit individué relatif .C’est la partie du cerveau contenant l’esprit universel objectif fonctionnant en appareil de raison universelle objective qui projette le monde extérieur en structures objectales ,tandis que c’est la partie du cerveau contenant l’esprit individué fonctionnant en appareil de raison individuée de conscience relative qui projette l a lumière de sa conscience sur le monde extérieur objectif pour pouvoir apercevoir les structures objectales extérieures et du m^me coup les font exister on objets phénoménaux.

          -

          L’appareil de raison universelle objective est le m^me et identique chez tous les hommes individués et c’est pourquoi tous les hommes peuvent reconnaître les m^mes objets et se comprendre entre eux ;mais les appareils de raison individuées de conscience relative peuvent plus ou moins varier en puissance ou performance de la conscience et c’est pourquoi il peut arriver qu’il y a it des petites variations de perception suivant la position particulière et les perspectives particulières , ce qui donne une certaine relativité relative à la perception ou une certaine forme de subjectivité relative apparente mais qui peut être corrigée grâce à l’activation d e l’appareil de raison universelle commun à tous les hommes comme dans la perception de la boite d’allumette suivant des perspectives différentes mais qui peuvent être reconnue identiquement grâce à l’activation immédiate de la raison universelle commune à tous les hommes individués.

          -

          quant problème de transcendance relative on peut en saisir quelque peu le sens dans les exemples suivants :

          on peut dire que le divin transcende l’humain ,l’humain transcende l’animal ,l’animal transcende le végétal,le végétal transcende le minéral

          il ya donc transcendance relative entre les règnes humain ,animal ,végétal et minéral ;la transcendance absolue appartient au divin. 

          un autre exemple de transcendance relative :Dieu ,crée les hommes ,les hommes créent les humanoïdes ,les humanoïdes créent les robots intelligents ,le s robots créent les objets

          Dieu transcende les hommes qui transcendent les humanoïdes qui transcendent les robots qui transcendent les objets créés par les robots

           


          • barthelemy2 (---.---.122.172) 4 mai 2016 19:23

            Affligeant de voir à quel point ce soi disant philosophe, revendiquant une certaine sagesse, amour de la vie, nuance et prétendant lutter contre les préjugés, l’obscurantisme, et bla et bla... tombe platement dans le piège grossier tendant notamment à associer la religion à daesh. 


            Quelle tristesse de voir que ce monsieur, essayant pourtant tant bien que mal de passer pour quelqu’un d’extrêmement cultivé (en se référant dans un seul entretien à la plupart des grands philosophes de l’histoire), se débat tragiquement dans une pensée ronflante, sans but et tournant donc à vide (cf : sa « sagesse tragique » parfaitement ridicule, tout comme l’est l’oxymorique « sagesse arrogante »).

            Un peu de systémique et d’humilité (il la revendique pourtant, ce qui est cocasse) permettrait à ce monsieur d’ancrer sa pensée dans le réel et de comprendre ce qui se joue réellement dans notre monde. Il représente à lui seul la pauvreté intellectuelle contemporaine de nos pseudos penseurs qui renoncent à la pensée complexe pour s’enfermer dans des délires pompeux... 






            • Wakizashi Wakizashi 8 mai 2016 10:48

              « Le plaisir de penser »

              La condition humaine, c’est d’être immergé dans la pensée. Chez l’être humain, la pensée n’est pas contrôlée ; elle est compulsive. L’homme pense tout le temps ! Il est incapable de s’arrêter de penser, ne serait-ce que quelques minutes dans la journée.

              André Comte-Sponville se fourvoie, parce qu’il assimile l’esprit à la pensée, et donc, la spiritualité à la pensée. Et fort logiquement, être spirituel selon lui, c’est penser beaucoup, vite, bien, subtilement. Donc sa spiritualité est définitivement inaccessible à tous les gens simples d’esprit, les trisomiques, les enfants, et finalement à une bonne partie de l’humanité. La spiritualité à la sauce athée est donc loin d’être universelle, c’est une spiritualité sélective, au mérite, une spiritualité finalement à l’image de notre société athée-matérialiste : désastreuse.

              Je ne suis pas Chrétien, mais je vais quand-même citer une des paroles les plus fameuses de Jésus, qui contredit frontalement M Comte-Sponville : « Heureux sont les simples d’esprit car le royaume des cieux leur appartient. »


              • Wakizashi Wakizashi 8 mai 2016 10:50

                « Le plaisir de penser »

                La condition humaine, c’est d’être immergé dans la pensée. Chez l’être humain, la pensée n’est pas contrôlée ; elle est compulsive. L’homme pense tout le temps ! Il est incapable de s’arrêter de penser, ne serait-ce que quelques minutes dans la journée.

                André Comte-Sponville se fourvoie, parce qu’il assimile l’esprit à la pensée, et donc, la spiritualité à la pensée. Et fort logiquement, être spirituel selon lui, c’est avoir une pensée complexe, rapide, subtile. Donc sa spiritualité est définitivement inaccessible à tous les gens simples d’esprit, les trisomiques, les enfants, et finalement à une bonne partie de l’humanité. La spiritualité à la sauce athée est donc loin d’être universelle, c’est une spiritualité sélective, au mérite, une spiritualité finalement à l’image de notre société athée-matérialiste : désastreuse.

                Je ne suis pas Chrétien, mais je vais quand-même citer une des paroles les plus fameuses de Jésus, qui contredit frontalement M Comte-Sponville : « Heureux sont les simples d’esprit car le royaume des cieux leur appartient. »


                • franc 8 mai 2016 13:31

                  @Wakizashi

                  -

                  Attention au risque d’extrapolation indue sur la parole de Jésus  : « Heureux sont les simples d’esprit car le royaume des cieux leur appartient. »,car cela ne signifie pas que Jésus condamne les gens intelligents et instruits en général car on peut être intelligent et très instruit et garder en m^me temps la spontanéïté d’une âme d’enfant et simple d’esprit comme les poètes et les prophètes, ce la ne s’oppose pas nécessairement même si c’est extrêmement rare ,au contraire c’est là le signe d’une plus grande et réelle intelligence comme le génie.

                  -

                   Il y a des petits qui sont orgueilleux ,jaloux et mesquins et de s grands humbles et charitables ,il ne faut pas confondre humilité et fausse modestie.

                  -

                  c’est ainsi que Jésus a pu dire  : « à celui qui a on donnera encore plus et à celui qui n’a pas ou très peu on enlèvera même le peu qu’il a » et « ne donnez pas de perles aux pourceaux de peur qu’ils ne les jettent à terre et les piétinent »

                  -

                  Jésus n’est pas pour une égalité stupide ou l ’égalitarisme nihiliste .Il ya une hiérarchie des valeurs à respecter.


                • Wakizashi Wakizashi 8 mai 2016 14:16

                  @franc

                  "Attention au risque d’extrapolation indue sur la parole de Jésus : « Heureux sont les simples d’esprit car le royaume des cieux leur appartient. »,car cela ne signifie pas que Jésus condamne les gens intelligents et instruits en général car on peut être intelligent et très instruit et garder en m^me temps la spontanéïté d’une âme d’enfant« 

                  Tout à fait, je suis bien d’accord. Mais vous aurez noté que nulle part dans mon propos, je n’ai dit ou sous-entendu que Jésus condamnait les gens instruits et/ou intelligents (il faudrait voir ce que l’on met derrière le mot »intelligence« soit dit en passant).

                  Ce que je dis, c’est que la »spiritualité athée" de M Comte-Sponville est une éloge de la pensée, à fortiori de la pensée élaborée, et que donc, conséquence qui n’est sûrement pas volontaire de sa part, mais qui montre l’incohérence de sa thèse, cette spiritualité est inaccessible aux enfants et aux simples d’esprit.

                  C’est une spiritualité réservée à une élite, et qui n’est donc pas universelle. En bref, c’est un attrape-couillons, tout ça par attachement idéologique à l’athéisme, ce qui est d’autant plus dommage que M Comte-Sponville a connu une authentique expérience mystique. Là où il se fourvoie, c’est que c’est un intellectuel qui réagit en intellectuel : il intellectualise tout, même ce qui est inconceptualisable. Or le propre d’une expérience mystique, c’est d’être indicible...


                • franc 8 mai 2016 19:52

                  @Wakizashi

                   attention aussi aux sens des mots qui ne sont pas le m^me pour tous et en particulier au sens des mots utilisés par un auteur et qui n’est pas nécessairement le m^me que celui des lecteurs ;

                  -

                  ainsi le sens des mots « esprit » ou « pensée » ne sont pas tout à fait le m^me entre vous et mr André Compte-Sponville ,pour celui -ci « penser » peut avoir un sens plus large que simplement un raisonnement de la dialectique et purement logiciste comme aussi de s expression des intuitions humaines qui manifestent la nature spirituelle de l’homme comme le vrai en soi ,le juste en soi ,le beau en soi ,des valeurs platoniciennes.

                  -

                   Ainsi par exemple avec le mot sexualité employé par Freud et qui signifie toute relation affective en liaison ave c l’Eros au sens de l’Amour qui n’est pas seulement manifestation sexuelle génétique au sens strict mais aussi relation esthétique et éthique ,ainsi l’amour du beau ou l’amour familial ou l’amour de la patrie voire m^me l’amour du divin en l’amour du parfait par sublimation font partie de la sexualité au sens large freudien ,représentant l’économie sexuelle humaine .


                • Wakizashi Wakizashi 9 mai 2016 11:12

                  @franc

                  J’utilise le mot « pensée » dans son sens communément accepté tel que défini dans n’importe quel dictionnaire, et j’espère qu’ACS fait de même, parce que les mots ont un sens. A moins qu’il ait pris la peine de redéfinir ce concept avant de l’utiliser, auquel cas il faudrait voir la définition qu’il en donne.

                  Plus globalement, ACS explique dans l’interview que son but est de tendre vers la sagesse : "ce à quoi tend mon œuvre, ma pensée comme mon existence, c’est à une certaine forme, modestement, de sagesse : c’est là, sans que je puisse certes me prévaloir d’y réussir, mon ambition première tout autant que ma quête ultime !"

                  L’humanité a connu (et connaît encore) de grands sages. Quelle est leur caractéristique première ? Ce sont tous de grands mystiques. Leurs discours sont d’ailleurs étonnamment similaires, ils se recoupent sur de nombreux points, dont l’un des principaux est justement... de se libérer de la pensée, d’aller au-delà de la pensée. Curieux n’est-ce pas ?

                  C’est d’ailleurs le b-a-ba de toutes les techniques de méditation : ce que l’on cherche à faire en premier, c’est de faire cesser le flux de la pensée (en général grâce à la respiration).

                  Si la pensée menait à la sagesse, étant donné que l’être humain est un penseur compulsif, nous serions tous de grands sages, l’humanité vivrait dans la paix et la sérénité. Ce n’est pas le cas, n’est-ce pas ?

                  En réalité, la méditation enseigne que la conscience comporte une dimension qui est infiniment plus vaste que la pensée. La sagesse provient d’un état de conscience qui est plus profond que la pensée. C’est pourquoi la philosophie d’ACS assimilant la sagesse à la pensée est nulle et non avenue.


                • Taverne Taverne 8 mai 2016 12:19

                  Le plaisir de dépenser est infiniment plus répandu dans notre société de consommation, société que le philosophe soutient en s’affirmant matérialiste.


                  • Taverne Taverne 8 mai 2016 12:23

                    Reformulation : Pardon, je me suis exprimé, à tort, sous la forme affirmative. En réalité, je voulais poser un questionnement. Donc, je reformule :

                    Le plaisir de dépenser est infiniment plus répandu dans notre société de consommation. En s’affirmant matérialiste, le philosophe ne cautionne-t-il pas cette société ?


                  • franc 8 mai 2016 13:07

                    @Taverne

                    -

                    Marx aussi est marérialiste mais il ne cautionne t-il pas cette société capitlaiste bourgeoise individualiste.

                    -

                    Il ya différent type de matérialisme, matérialisme mécaniste , matérialisme rationaliste matérialisme historique ,matérialisme humaniste

                    -

                    le marxisme est un matérialisme historique humaniste

                    -

                    de toute façon tout le monde est matérialiste sinon il ne pourrait pas survivre et m^me les motivations de ceux qui se suicident du fait que ce monde ne leur convient pas n’es t pas exempt de matérialisme plus ou moins refoulé .

                    Pour Marx derrière toute l’idéologie spiritualiste éthéree et moraliste se cachent des intérêts ou des motivations bassement matériels ou de pouvoir de domination consciemment ou inconsciemment ,c’est le pharisianisme dénoncé par Jésus qui est lui-même accusé par ces pharisiens d’être un matérialiste glouton qui mangent et boivent avec les païens et fréquentent les femmes de mauvaises vie.

                    -

                    On ne peut pas ne pas donner raison à Marx quand on voit les imams et les ayatollah milliardaires s qui taxent et rackettent les fidèles , qui font la guerre pour le pouvoir e t la domination en promettant aux jeunes djhadistes de recevoir comme récompense après leur explosion 72 vierges qui les attendent au paradis les cuisses écartées


                  • Taverne Taverne 8 mai 2016 14:34

                    @franc

                    Marx a manipulé l’histoire pour forger son idéologie. Ce n’était pas un philosophe mais un idéologue. Il n’est pas surprenant que ceux qui s’en sont réclamés se soient à leur tour autorisés à manipuler la réalité selon leurs propres vues et intérêt.

                    Le monde est matière mais cela ne justifie pas de tout réduire à la matière ni de ne voir le monde qu’à travers elle. Par exemple la poésie et la musique sont immatériels.


                  • Taverne Taverne 8 mai 2016 14:45

                    « immatérielles » of course.

                    Personnellement, je ne développe pas ma pensée par rapport à telle ou telle idéologie ni, contrairement à la tendance actuelle, par rapport à l’Islam radical ou aux religions de façon générale. Penser ainsi n’est pas penser librement. Cela ne veut pas dire que je n’ai pas d’opinion sur ces questions mais que je pense en me libérant de toute contrainte et de tout tendance de pensée ou d’époque.

                     « C’est chose tendre que la vie, et aisée à troubler... » On peut en dire autant de la pensée philosophique d’aujourd’hui ainsi que de la pensée politique qui sont « troublées » et ne pensent plus de façon autonome. Montaigne avait raison et cela sonnait aussi comme un avertissement de sa part.


                  • franc 8 mai 2016 19:26

                    @Taverne

                    oui justement j’ ai bien dit qu’il ne faut pas confondre le matérialisme mécaniste avec d’autres matérialismes comme le matérialisme historique ou humaniste ,le vrai ,le juste ,le beau font partie du matérialisme humaniste ou plus exacte humanitianiste c’est à dire de dimension humaine (humantien),le monde transcendantal où règne la Raison contenant la raison esthétique et éthique peut être aussi considéré comme faisant partie de l’Homme .

                    -

                    la sexualité et l’inconscient au sens freudien comme l’inconscient collectif au sens jungien font aussi partie de l’économie humaine du matérialisme humanitien

                    -

                    Il existe m^me un matérialisme transcendant à travers le rationalisme transcendant où la Raison équivalente au Logos par sa raison transcendantale ,Esprit de l’Univers créateur du monde extérieur objectal et du sens de l’Histoire humaine est concentré dans le cerveau humain universel où chaque cerveau individué n’en est qu’une individuation de ce cerveau universel ,le cerveau de l’Homme universel ;

                     Ainsi si la science pouvait un jour connaître les mécanismes de la partie du cerveau universel située dans le cerveau humain créateur des phénomènes objectaux autrement dit tout simplement un objet du monde extérieur selon une certaine théorie d e la connaissance ,on pourrait guérir les malades mentaux comme la schizophrénie et autres maladies sous formes de psychoses, et pas seulement d e névroses , de ceux qui créent et voient des réalités autres que le réel objectif rationnel universel. 


                  • franc 8 mai 2016 20:26

                    @Taverne

                    -« Marx a manipulé l’histoire pour forger son idéologie. Ce n’était pas un philosophe mais un idéologue »

                    -

                     c’est votre opinion ,ce n’est pas le mien ,être idéologue n’est pas contradictoire ou opposé à être philosophe , ,au contraire on n e peut pas être philosophe sans être idéologue politique au sens neutre et noble de s mots « idéologue »et « politique ». Platon est à la fois philosophe et idéologue .

                    -

                    Marx a dénoncé l’intellectualisme et la « Misère de la philosophie » ;

                    Pour Marx la philosophie doit être aussi engagement politique et pratique , partir du réel concret et pratique pour le transformer et l’élever scientifiquement ,rationnellement ,grâce à la science ,(socialisme scientifique) en changeant les conditions réelles et pratiqes de leur existence et de leur manifestation dans la société ; la pensée ,non pas en tant que pur intellectualisme sophistique nihiliste mais activité de l e raison humaine comme force psychique rationnelle qui maitrise et dirige les lois d e l’univers humain aussi bien matériel que psychique et sociologique , est aussi une manifestation du réel et d el a pratique .
                    Le marxisme fait l’éloge du Praxis


                  • lsga lsga 8 mai 2016 20:47

                    Avant Marx, la discipline historique consistait à étudier la vie des grands hommes(les rois, les empereurs, etc), les dates de leurs guerres et sacrements, leur bastringue idéologique type religion ou courtoisie. Ainsi, avant Marx, étudier la Grèce Antique revenait à étudier la vie d’Alexandre Le grand, les frasques sexuelles de zeus, tout en lisant Platon. Après Marx et le matérialisme historique : l’étude de l’Histoire devient l’étude de l’appareil de production et de ses transformations. Étudier la grèce antique, c’est étudier le commerce du bronze, l’esclavage dans l’agriculture antique, le rôle des citoyens et des oligarques. Cette manière de faire de l’Histoire est encore celle que nous utilisons aujourd’hui. Elle fait apparaître clairement UN INVARIANT : la division de la société en classes distinctes organisées selon le mode de production. Cet invariant, que l’on nomme « lutte des classes », comme tout invariant apparaissant dans une science, devient l’objet même de cette science. Étudier la lutte des classes est la seule et unique manière de faire de l’Histoire scientifiquement.


                  • Taverne Taverne 8 mai 2016 20:50

                    @franc

                    J’ai creusé cette piste avec l’étude approfondie de Pi. Il existe dans ce nombre des lois récurrentes et des symétries évidentes et qui font sens. Mon dernier article montrait l’ébauche de cette étude. Mais j’ai beaucoup avancé depuis. Je trouve dommage que les mathématiciens ne s’occupent pas de cette question. En ce qui me concerne, je publierai la 1ère partie de cette étude dans mon livre philosophique. La partie plus avancée restera secrète, le temps que je la peaufine et que je trouve encore des parallèles avec les lois de la vie et de l’esprit. J’ignore encore ce que je peux faire de ces découvertes...


                  • lsga lsga 8 mai 2016 20:54

                    @Taverne Ah les joies des ressemblances et des parallèles... http://youtu.be/gUXB_jLiT3A


                  • Taverne Taverne 8 mai 2016 20:57

                    Le point essentiel où j’ai progressé, c’est ce que sais désormais où chercher dans la longue suite des décimales pour trouver le point de construction d’une nouvelle structure (= un tableau de 300 nombres).

                    C’est la transcendance mathématico-métaphysique ! smiley


                  • Elliot Elliot 8 mai 2016 19:52

                     Le plaisir de penser est la chose au monde la moins bien partagée : la grande majorité s’abstient de penser et préfère digérer le prêt à penser que leur concoctent ceux qui se revendiquent de la liberté d’expression pour brider la libre expression de ceux qui auraient l’audace de manifester une conception du monde qui échappent aux normes qu’ils ont préalablement définies.

                    Penser la liberté et la liberté de penser sont deux branches d’une même alternative dont l’une , devinez laquelle, vous conduit au bûcher ( heureusement ) symbolique.


                    • Elliot Elliot 8 mai 2016 20:05

                      @Elliot.


                      ... manifester une conception du monde qui échappe ....

                    • agent ananas agent ananas 9 mai 2016 09:25

                      Il est ironique que l’auteur, partisan de la pensée unique, nous torche un papier sur le plaisir de penser... lol

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