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Accueil du site > Tribune Libre > Entretien avec Pascal Boniface : Les intellectuels faussaires

Entretien avec Pascal Boniface : Les intellectuels faussaires

 C’est une sévère critique des intellectuels les plus médiatisés de France à laquelle Pascal Boniface, directeur de l’Institut de Relations Internationales et Stratégiques (IRIS), s’adonne dans son dernier livre, «  Les Intellectuels faussaires »*. Un essai pamphlétaire dont le très corrosif sous-titre, «  le triomphe médiatique des experts en mensonge  », s’attaque aux dérives du débat intellectuel d’aujourd’hui.

 Daniel Salvatore Schiffer : Votre dernier ouvrage a comme très explicite et critique titre « Les Intellectuels faussaires ». Son sous-titre n’est pas moins corrosif, ni dévastateur : « Le triomphe médiatique des experts en mensonge ». Qu’est-ce à dire ?

 Pascal Boniface : Je ne m’attaque pas, dans ce livre, à des gens avec lesquels je règle là des désaccords idéologiques, même si j’en ai avec la plupart des personnes que je cite. J’ai voulu y démasquer ces « intellectuels faussaires » uniquement dans le domaine de spécialisation qui est le mien : les relations internationales. Je ne m’aventure pas, par exemple, sur le terrain de l’économie, que je ne connais pas assez. Non : ceux que j’y critique, ce sont ces gens qui prétendent se faire une spécialité, alors qu’ils n’en ont pas les connaissances, des questions stratégiques. Et, ce, en employant des arguments qui, non seulement sont faux, mais dont ils savent, chose plus grave, qu’ils sont fallacieux ! 

 DSS : Pourquoi ? A quelle fin se rendent-ils coupable de pareille forfaiture intellectuelle ?

 P.B. : Leur but est d’influencer le public, pour une triple raison : soit pour les amener à des idées qui sont les leurs ; soit par intérêt professionnel ; soit, plus dommageable encore, parce qu’ils vont dans le sens du vent. Ils ne font que suivre, tout en se présentant comme de courageux résistants, la pensée dominante.

 DSS : Un conformisme médiatique, doublé d’un dogmatisme politico-idéologique, en somme ?

 P.B. Oui. Ils se gardent bien de dire certaines choses, même lorsqu’ils pensent qu’elles peuvent être vraies, car ce qu’ils craignent par-dessus tout, c’est de subir des représailles de la part de ce système médiatique dont ils ne sont, en réalité, que les porte-parole. Cette malhonnêteté intellectuelle, dont j’ai été souvent le malheureux témoin lors de débats télévisés, s’avère particulièrement néfaste pour nos démocraties. C’est contre ce genre de mensonges délibérés que mon livre s’insurge : livre qui s’est vu par ailleurs refusé par quatorze éditeurs !

 DSS : Avez-vous des exemples concrets quant à ce genre d’attitude, particulièrement répréhensible sur le plan moral et intellectuel ? 

 P. B. : On peut avoir un réel et très légitime débat sur le concept d’ « ingérence ». La Libye du colonel Kadhafi nous en fournit, ces semaines-ci, une nouvelle occasion. De même pour l’Irak. Au moment où Saddam Hussein était à sa tête, on pouvait avoir un véritable débat sur la nécessité ou non, pour nos démocraties occidentales, de s’ingérer dans les affaires internes de ce pays afin d’y renverser son dictateur. Les questions, de ce point de vue-là, sont aussi nombreuses que fondées : est-ce la meilleure méthode pour libérer un pays de la tyrannie ? est-ce que le remède est pire que le mal ? comment atténuer les souffrances d’un peuple opprimé ? la notion de « guerre juste » est-elle recevable ? Ces problématiques peuvent faire, et doivent faire, l’objet d’un débat, y compris entre intellectuels. Mais à partir du moment où on affirme péremptoirement, sans preuves, que ce même Saddam Hussein possède des armes de destruction massive, et qu’il faut donc une guerre pour l’éliminer et l’empêcher ainsi de nuire, on n’est plus, là, dans le débat intellectuel ; on est, au contraire, dans la volonté d’influencer unilatéralement, dans un sens bien précis et par rapport à des intérêts bien calculés, l’opinion publique : c’est de la pure et simple propagande, destinée à justifier, à travers le mensonge, les fins les plus injustifiables : une guerre, illégale, de surcroît, car menée sans mandat international de l’ONU ! C’est cela qui me heurte le plus dans le comportement de ces intellectuels : la fabrication, à l’instar des politiques et pour leur seuls intérêts personnels, de mensonges.

 DSS : Certains d’entre eux vous rétorqueront, à tort ou à raison, qu’une guerre, aussi abominable soit-elle, vaut parfois mieux que maintenir au pouvoir un dictateur, surtout lorsque c’est la démocratie que l’on veut instaurer !

 P.B. : Dans le cas spécifique de la guerre d’Irak, cela s’est révélé, en tout état de cause, faux ! A l’inverse, toutes les mises en garde que j’avais pu, avec d’autres, adresser, à l’époque, se sont révélées, a posteriori, exactes. Mais le pire, en l’occurrence, c’est que ces mêmes personnes, qui avaient justifié cette guerre au prétexte fallacieux de la présence d’armes de destruction massive, continuent, à ma grande surprise, à être considérés comme des experts en matière de géostratégie et, donc, à occuper le terrain médiatique.

 DSS : Quelles conclusions en tirez-vous ?

 P.B. : De deux choses, l’une. Soit ces intellectuels mentaient sciemment, et donc ils étaient de vulgaires propagandistes, auquel cas il ne faut les considérer que comme tels. Soit ils se sont lourdement trompés, auquel cas ce ne sont tout simplement pas des « experts »… sinon en mensonges éhontés, précisément !

POSTURES MEDIATIQUES ET IMPOSTURES INTELLECTUELLES

 DSS : D’autres exemples de ce genre de manipulation ?

 P.B. : J’ai été frappé par la façon dont ces mêmes intellectuels ont détourné l’irruption de la morale, dont tout humaniste était pourtant censé se féliciter, dans les relations internationales. J’en veux, pour preuve, la guerre du Kosovo, en 1999, qui a été menée par l’OTAN sans, là non plus, de mandat international. En ce sens, la guerre du Kosovo annonçait celle d’Irak. Cela n’a cependant pas empêché, à l’époque, cette sortie incroyablement arrogante de Bernard-Henri Lévy, à la « une » du journal « Le Monde », à l’encontre de Régis Debray. Certes pouvait-on avoir, là aussi, un débat, entre intellectuels, de haute tenue : sur la guerre du Kosovo elle-même ; sur le nettoyage ethnique ; sur les méthodes employées par les Serbes pour résoudre leur conflit avec les Kosovars ; sur le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes ; sur les limites de l’autodétermination ; sur le sécessionnisme, etc. Mais non : toutes ces questions se sont vues transformées, par Lévy, en un sommaire et expéditif article intitulé « Adieu Régis ». Avec, comme conséquence, la condamnation de ce même Debray, intellectuel à l’œuvre pourtant nettement plus conséquente que celle de son accusateur, à une sorte d’exil, de forclusion médiatique. Telles sont les raisons pour lesquelles, indigné, je me suis décidé, après moult hésitations, à écrire ce livre, « Les Intellectuels faussaires » : afin de lever le voile sur ceux qui nous racontent, du haut de leurs postures médiatiques et impostures intellectuelles, des sornettes ! 

 DSS : Votre ouvrage ne se limite pas à une simple, pour acerbe qu’elle soit, galerie de portraits. Il tente de pousser un peu plus loin, dans sa première partie, intitulée « De la malhonnêteté intellectuelle en général », la réflexion : comment se fait-il que des gens, dont l’absence de sérieux tout autant que de crédibilité est connue par le public comme par les journalistes, peuvent continuer, malgré tout, à triompher sur la scène médiatique ? Quelles en sont les raisons profondes ? Quelles sont les causes de cet incroyable paradoxe, du moins en France ?

 P.B. : Les causes en sont multiples et diverses. Car il n’y a pas à cette incompréhensible dérive - le triomphe médiatique de ces intellectuels faussaires - qu’une seule raison. Il ne faudrait pas tomber, non plus, dans une absurde théorie du complot. Mais il y a là, c’est vrai, une spécificité française.

 DSS : Qu’entendez-vous par là ?

 P.B. : Nous sommes, en France, plus accommodants, avec le mensonge, que dans d’autres pays. C’est peut-être dû à notre culture latine. Ce déplorable état de fait, en Angleterre et, plus généralement, dans les pays anglo-saxons, ne serait pas possible. Surtout pas aux Etats-Unis, où ceux qui sont pris en flagrant et répétitif délit de mensonge ne sont guère appréciés. Davantage : un Bernard Henri Lévy, en Amérique, ne jouirait plus d’aucune crédibilité, et ne serait plus invité nulle part, après l’affaire Botul ! On pourrait multiplier ce genre d’exemples en France, où il y a une sorte de bienveillance négligente, une espèce de laisser-faire ou de laisser-aller, quant au mensonge, surtout lorsqu’il émane de gens qui détiennent le pouvoir. Ils sont intouchables. Peu importe ce qu’ils racontent : on continue, indéfiniment, à les respecter ou à les encenser. Pis : personne, à de rares exceptions près, n’ose dénoncer, tant ils sont craints, leurs petits arrangements avec la vérité !

 DSS : N’est-ce pas aussi là l’image que donne à voir, hélas pour nos démocraties, la classe politique elle-même ?

 P.B. : Absolument ! Nous assistons au même phénomène, en France, avec la politique : ses responsables peuvent mentir et continuer leur activité, comme si de rien n’était, sans que rien ne s’oppose à leurs démagogiques mensonges. Aux Etats-Unis, pays dont les français aiment à se moquer, le jugeant trop rigoriste, le mensonge est disqualifiant dans la vie politique. En France, bizarrement, il ne l’est pas, ni dans la vie politique ni dans la vie intellectuelle. C’est très dangereux !

SERIAL-MENTEURS

 DSS : Pourriez-vous préciser la nature de ce danger ?

 P.B. : Cela conduit, à terme, au populisme, que ces mêmes intellectuels dénoncent pourtant. Cela mène à une sorte de méfiance par rapport aux élites. Il y a, en France, une très grande coupure entre les masses populaires et les élites intellectuelles, du moins celles, privilégiées, occupant le haut du panier. Car il existe aussi des élites intellectuelles qui, bien que très informées, n’ont aucun accès à la voix médiatique : des enseignants, des professeurs, des médecins, des avocats, etc. Il y a, dans l’Hexagone, des dizaines de milliers de gens qui possèdent une excellente information, qui ne sont pas dupes de ces faussaires, mais qui, malheureusement, n’ont pas d’autre choix que de constater, parfois à leur détriment, que ce système leur impose constamment, quotidiennement, les mêmes personnages, les mêmes figures, les mêmes faussaires. Bref : ceux que j’appelle, dans ce livre, les « serial-menteurs », lesquels assènent sans scrupules ni vergogne, chaque soir sur tel ou tel plateau de télévision, chaque matin dans telle ou telle chronique radio, un nombre invraisemblable de contrevérités.

 DSS : La deuxième partie de votre essai, intitulée « De quelques ‘faussaires’ en particulier », nous livre, de ce point de vue-là, quelques exemples concrets !

 P.B. : Effectivement : ces intellectuels faussaires, qui squattent en permanence nos plateaux de télévision et occupent régulièrement nos studios de radio, ont pour nom, principalement, Alexandre Adler, Caroline Fourest, Mohamed Sifaoui, Thérèse Delpech, Frédéric Encel, François Heisbourg, Philippe Val et, bien entendu, Bernard-Henri Lévy, leur seigneur et maître.

 DSS : Ne croyez-vous pas qu’il y ait là, en cet arbitraire éventail de noms disparates et même hétéroclites, quelque amalgame un peu trop rapide, facile ou simpliste ? C’est là un des reproches adressés, par une certaine critique philosophico-littéraire, à votre livre. Qu’ont en commun, par exemple, une Caroline Fourest et un Bernard-Henri Lévy, un Alexandre Adler et une Thérèse Delpech, hormis ce fait, par-delà leurs différentes sphères de compétence, qu’ils publient tous, même si cela n’est probablement pas un hasard, chez Grasset, maison d’édition germanopratine par excellence ?

 P.B. : Ce à quoi on a affaire là, avec ces intellectuels faussaires, c’est, pour reprendre l’heureuse et célèbre expression de Julien Benda, une nouvelle « trahison des clercs », où l’intérêt personnel prime, moyennant une série de mensonges les uns plus énormes que les autres, sur l’intérêt général. C’est là une menace qui pèse aujourd’hui, non seulement sur l’information, mais sur la démocratie elle-même. Il est donc impératif, à l’heure actuelle, de se montrer vigilant : c’est là, face à ce danger qui nous guette, une nouvelle forme de résistance intellectuelle, alliée à une exigence sociale en même temps qu’à un devoir moral ! 

*Publié chez Jean-Claude Gawsewitch (Paris).

DANIEL SALVATORE SCHIFFER


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30 réactions à cet article    


  • Le taulier Le taulier 5 octobre 2011 14:56

    Kinin,

    Quand on est interviewé on ne choisi pas les questions (enfin si cela arrive mais c’est une forfaiture de la part du journaliste dans ce cas).

    On a un peu de mal à comprendre ce que tu écris. Peut-être toi non plus n’as-tu pas lu le livre de Boniface.

    Heureusement pour toi je l’ai lu et si tu veux avoir une idée de ce dont l’auteur parle voici un papier que j’ai écrit il y a quelques temps le concernant :

    Les intellectuels faussaires : 14 refus d’éditeurs !

  • Jean-Fred 6 octobre 2011 11:31

    J’ai lu son livre pendant les grandes vacances que j’ai trouvé très moyen, rien de bien folichon à se mettre sous la dent, je rejoins l’avis de Kinini Abdellatif.
    Il s’agit plus d’un règlement de compte avec certaines personnalités avec qui il a eu des différents.

    La première partie intitulée « De la malhonnêteté intellectuelle en général » est d’un ennui terrible, je pensais que la seconde partie serait meilleure et que l’on apprendrait des choses intéressantes, mais il n’y a rien.

    Bref, l’auteur cherche à se faire mousser sans prendre aucun risque (il reste dans le politiquement correct), résultat un livre qui laisse un goût d’amertume sans intérêt particulier.

    A éviter ...


  • maddle maddle 5 octobre 2011 15:53

    Monsieur Boniface a toujours été d’ une grande droiture et d’ un fine analyse des problemes du monde.J’ ai lu le livre mais ce n’ était pas nécessaire, il suffit d’ écouter les interventions va t en guerre de ceux cité pour s en rendre compte.


    • Richard Schneider Richard Schneider 5 octobre 2011 15:57

      à Kinini :

      Je ne vois en quoi on peut qualifier cet interview de « populiste ». Pascal Boniface, il n’est pas le seul, dénonce avec raison la mainmise de la « pensée unique », à travers les médias, sur les opinions. 
      Quand Régis Debray critique l’intervention de l’OTAN au Kosovo - intervention voulue par BHL et Kouchner - il a été immédiatement mis à l’index ; quand on émet la moindre critique sur l’intervention occidentale en Lybie, on se voit reprocher d’être pro-Khadafi !
      Malheureusement pour Adler - qui est un anti-communiste primaire - BHL and Co, le temps des Camus ou Sartre (qui, lui aussi, a bien souvent excommunié et menti) est révolu. Leur influence reste confinée aux allées du pouvoir (économique, financier, politique etc ...), mais ne touchent plus réellement le peuple. Et surtout personne ne les connaît à l’étranger. Ils n’ont aucune chance d’être « nobélisés » un jour ...

      • Outsider Outsider 6 octobre 2011 09:57

        Bonjour
        Je suis tout à fait d’accord avec vous, et malheureusement on peu aussi constater ce genre de pratiques si bien répandue dans les milieux universitaires par exemple. Où la parole des mandarins règne en maitre et leur vision, ligne à suivre et le politiquement correct s’impose parfois avec la « terreur ». Et malheur à qui se rebellé, ca peu couter la peau.


      • JP 5 octobre 2011 16:13

        BHV ne serait donc qu’une grosse nouille ?!?!?!


        • Serpico Serpico 5 octobre 2011 16:44

          « Qu’ont en commun, par exemple, une Caroline Fourest et un Bernard-Henri Lévy, un Alexandre Adler et une Thérèse Delpech »

          ***************

          Ils ont en commun d’être des menteurs, tout simplement !


          • at974 at974 5 octobre 2011 17:33

            L’auteur du billet a-t-il vraiment rencontré et interviewé P.BONIFACE ?


            • Bulgroz 5 octobre 2011 17:34

              Boniface est d’autant plus à l’aise pour nous donner des leçons de morale que celles ci sont payées par l’argent du contribuable.

              IRIS Institut de relations internationales et stratégiques à Paris (n° Siren 382778009) : Subvention d’état : 400 000 euros

              Boniface devrait faire suivre toutes ses interventions de la mention : « Payée par l’argent du contribuable »


              • Richard Schneider Richard Schneider 5 octobre 2011 18:15

                à Bulgroz,

                Votre réflexion ne vous honore pas : vous pouvez bien sur ne pas être en accord avec Boniface, mais lui reprocher de travailler à l’IRIS n’est pas digne d’un débat. Si je devais, parce que je ne suis pas d’accord avec BHL, me référer à la fortune (acquise dans des conditions particulières) par la famille Levy en Afrique dans le commerce du bois, je crois que vous seriez en droit de me le reprocher.
                J’ai lu pas mal de bouquins du « philosophe ». Son Baudelaire, passable - c’est trop long.La Barbarie à visage humain, intéressant - peut-être son meilleur ouvrage.
                Ce qui m’insupporte chez lui, comme chez Kouchner, c’est qu’il balaie d’un revers de main toute critique sérieuse. Comme il est bien introduit, il donne donc le tempo dans tous les domaines ... 
                Ce que Boniface dénonce, c’est que les personnages cités dans son livre assènent dans tous les médias la pensée unique, pro-occidentale éclairée, anti-marxiste sans retenue (comme l’ancien communiste Adler), et quelquefois trop pro-sioniste : il est pour les rebelles de Benghazi (je l’approuve, mais je critique la guerre en Lybie)), mais anti-Hamas ou Hezbollah (ça se discute).
                Je reconnais que Boniface est un peu injuste avec Caroline Fouret. Bien que j’aie trouvé son livre anti-MLP un peu « court » et quelquefois à la limite de la mauvaise foi (elle veut trop démontrer que Marine Le Pen est une affreuse fasciste), elle mène malgré tout un combat courageux pour la laïcité.


              • Bulgroz 5 octobre 2011 18:27

                Les leçons de BHL sont gratuites, celles de Boniface, non.

                Pour moi, cela fait une grande différence.

                Désolé, je zappe ce genre d’individus incapables de s’autofinancer.


              • tomatoketchup 6 octobre 2011 09:26

                D’une certaine facon de nouveau vous fabriquez , un certaine menace a l’encontre de pascale boniface .
                Justement cet homme pourrai ce permettre de fermer sa gueule vu sa place à L’ Iris
                il faut au contraire encourager cette personne.


              • Serpico Serpico 6 octobre 2011 13:37

                Bulgroz

                Oui mais BHL et la clique mentent sur un service public à leur botte. Service public payé de ma poche.

                Plus que l’IRIS.


              • Luc-Laurent Salvador Luc-Laurent Salvador 5 octobre 2011 20:24

                Interview très intéressante bourrée de vérités bonnes à entendre.
                Bravo à l’auteur.

                @ Bulgroz

                Si vous cherchez le degré zéro de la rationalité, arrêtez de creuser, vous l’avez dépassé.
                Avec votre logique, on ne lirait bientôt que des traders et des banquiers et les enseignants-chercheurs des universités et autres institutions financées par la puissance publique n’auraient plus qu’à aller se rhabiller.
                Pleins de qualificatifs fleuris me viennent à l’esprit mais ils n’ajouteraient rien. Je pense que vous avez saisi le fond de ma pensée.


                • Bulgroz 5 octobre 2011 20:50

                  Purée, ça plaisante pas avec Boniface et l’argent du contribuable.

                  allez, pour calmer les esprits, je propose que seul Boniface a le droit de penser, parler et de dire tout le mal de ceux qui ne pensent pas comme lui.

                  en plus, ça rentabilise l’agent des impôts, ça vous va ?


                  • Sat is Fay 5 octobre 2011 21:07

                    Qu’est ce que j’en ai a battre de c’ qu’il gagne ! ce putain d’ Sarko il gagne combien lui pour nous enculer à sec ? et ces merdes elles gagnent combien pour nous dire dire qu’il faut éclater du bougnoule ? allez retourne brouter tes fions !!


                  • lloreen 5 octobre 2011 20:56

                    Message révolutionnaire à partager sans modération !!!

                    http://mahamudras.blogspot.com/2011/10/un-physicien-en-colere-parle-denergie.html


                    • Sat is Fay 5 octobre 2011 21:04

                      Mais il a raison Boniface, ces experts de mon derche nous polluent les neurones !! perso je préfère ses conseils payants que les stupidités gratuites de tous ces avortons, encore que j’ vois pas où elles sont gratuites, quand on voit les désastres qu’elles infligent, les morts, la haine de l’autre et j’en passe.


                      • joelim joelim 5 octobre 2011 21:05

                        Je ne peux résister à citer l’article, sans commenter car tout est dit :

                        Mais le pire, en l’occurrence, c’est que ces mêmes personnes, qui avaient justifié cette guerre au prétexte fallacieux de la présence d’armes de destruction massive, continuent, à ma grande surprise, à être considérés comme des experts en matière de géostratégie et, donc, à occuper le terrain médiatique.

                         DSS : Quelles conclusions en tirez-vous ?

                         P.B. : De deux choses, l’une. Soit ces intellectuels mentaient sciemment, et donc ils étaient de vulgaires propagandistes, auquel cas il ne faut les considérer que comme tels. Soit ils se sont lourdement trompés, auquel cas ce ne sont tout simplement pas des « experts »… sinon en mensonges éhontés, précisément !


                        • LE CHAT LE CHAT 5 octobre 2011 21:41

                          Boniface a joliment entarté le Botul et la Fourest  ! parce qu’ils le valent bien !


                          • adam 5 octobre 2011 21:52


                            Rien n’à ajouter... Ce sont des hommes de cette trempe dont la France à besoin aujourd’hui !


                            • U.corsu 6 octobre 2011 01:17

                              @ kinini

                              Monsieur, je comprend votre réaction et je trouve vos critiques
                              d’un point de vue « technique » tout à fait fondées.
                              Néanmoins je trouve dommage d’attaquer monsieur Boniface
                              sur des éléments justement purement technique.
                              Il me semble qu’il serrait plus judicieux et bien meilleur pour notre « démocratie »
                              de privilègier son « Message »
                              Qu’avons nous le plus à craindre ? Un Boniface à l’argumentaire un peu « foireux »
                              ou bien cette propagande va t en guerre d’une olligarchie financière et militaro industrielle ?
                              Personnelement mon choix est fait depuis de nombreuses années ^^

                              Monsieur Boniface évite le coté « complot », il a bien tord.
                              Que nos elites nous mentent, c’est un fait.
                              Que nos elites nous volent, c’est un fait.
                              Que nos elites se vautre dans notre passivité aussi.
                              Que nos élites possèdent nos médias et en usent pour arriver à leur fins est aussi un fait.

                              Alors que monsieur Boniface ne fasse pas des intellectuels faussaires des complotistes,
                              après tout je lui pardonnerai tant l’epoque est troublée.
                              Cette petite flamme et se courage sont devenus tellement rare que je prefere grandement les
                              valoriser que d’en faire une analyse technique et par trop intellectuelle....

                              Pour ma part je fais de ces intellectuels faussaires au bas mot des complices, des collabos durs et des « salopes ».
                              Le mot « populiste » est bien pratique pour nombreux de ces intellectuels.
                              Qui tour à tour, comme nos politique d’ailleur, l’utilise pour se faire elire,
                              puis l’agite comme le chiffon rouge pour nous toreer.

                              C’est bel et bien l’heure du RASSEMBLEMENT DEMOCRATIQUE ET DONC POPULISTE
                              qui a sonnée depuis longtemps si l’on veut arreter/freiner cette hémoragie qui nous dévore.

                              DECLARATION DES DROITS DE L’HOMME ET DU CITOYEN
                              Article 35. Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l’insurrection est, pour le peuple et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs.

                              Populiste je le revandique.

                              Quand aux autres qui ne voient toujours pas il leur restera à voter Hollande, Sarkozy,
                              ou un autre ^^
                              Nos intellectuels faussaires ne manqueront pas de les en féliciter dès le « vainqueur » désigné....


                              • U.corsu 6 octobre 2011 01:24

                                MERCI
                                Excelent lien.

                                DECLARATION DES DROITS DE L’HOMME ET DU CITOYEN
                                Article 35. Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l’insurrection est, pour le peuple et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs.

                                • kéké02360 6 octobre 2011 10:18

                                  agir pour la liberté d’écrire et apporter votre soutien c’est ici :

                                  http://www.soutien-christianjacquiau.fr/ 

                                  vous pouvez partager largement ce lien ..............................merci smiley


                                  • non667 6 octobre 2011 11:26

                                    à boniface

                                    merci pour votre livre .et votre courage .

                                    "Il ne faudrait pas tomber, non plus, dans une absurde théorie du complot. "

                                    par contre là  ??????????????????????????????????

                                    si davos , bildelberg ,le siècle ne sont pas des complots destinés a gruger les peuples en prétendant œuvrer pour leur bien, qu’est ce que c’est ?

                                    vos attaques ne visent que les valets comparses médiatiques .
                                    ça ne va pas très loin  ! mais à l’impossible nul n’est tenu !

                                    d’autres sont encore plus courageux ou plus lucide !
                                     exemple :de roger dommergue polacco de menasce

                                    ça c’est du lourd !

                                    http://video.google.com/videoplay?d...

                                    • Cercleur de Crop Cercleur de Crop 6 octobre 2011 13:44

                                      "Aux Etats-Unis, pays dont les français aiment à se moquer, le jugeant trop rigoriste, le mensonge est disqualifiant dans la vie politique."

                                      La bonne blague !


                                      • franc 6 octobre 2011 21:16

                                        Boniface a raison de dénoncer les intellectuels faussaires ,sauf que lui aussi en est un ,et c’est là pour lui le meilleur masque qui soit


                                        toute proportion gardée ,c’est comme Patrick Henri qui réclame à grand cri la peine de mort pour les pédophiles meurtriers alors que c’est lui le pédophile meurtrier


                                        • mateo 7 octobre 2011 04:58

                                          @ Franc,

                                          pouvez-vous développer ? Vous pouvez évidemment critiquer Pascal Boniface mais encore faudrait-il argumenter.


                                          • platon613 7 octobre 2011 11:48

                                            Préparez-vous !!!

                                            Les signes du GRAND KRACH

                                            Des choses étranges et suspectes se produisent dans le monde de la finance. Des retraits massifs d’argent de grands investisseurs, des ventes massives d’obligations de certains Etats et non des moindres. Que savent-ils que nous ne savons pas ? 14 signes qui ne trompent pas...

                                            http://www.news-26.com/econmie/1173-les-signes-du-grand-krach.html


                                            • javanabal 11 octobre 2011 14:23

                                              Une interview intéressante, pour promouvoir un livre encore plus intéressant.

                                              Il faut soutenir des initiatives comme celles de Mr Boniface, pour lutter contre la pensée unique et l’escroquerie intellectuelle qui rongent notre démocratie.

                                               

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