Environnement : entre plan américain et devoir citoyen
L’écologie est le problème le plus important a résoudre de nos jours, d’ailleurs a ce sujet il y a quelques jours le président américain Obama disait : « Nous sommes la première génération qui ressent l’impact du changement climatique (…) Nous sommes la dernière génération qui peut faire quelque chose à ce sujet (…) nous n’avons qu’une planète il n’y a pas de plan B ».
Cette citation du président Américain fait écho a son plan visant a lutter contre les émissions de gaz a effet de serre. Néanmoins les Etat-Unis sont très mal placés pour parler d’écologie. Lutter contre les gaz a effet de serre, et lutter contre le réchauffement climatique reviendrait selon Obama uniquement à fermer quelques « minables » centrales électriques.. Mais les Etats-Unis font plutôt penser aux 4x4 ultra polluant, à la très polluante extraction de gaz de schiste, à la firme criminelle Monsanto ( entreprise d’engrais entre autre, mais également créatrice de l’agent orange visant a exterminer la population du Vietnam du nord pendant la guerre du Vietnam ). Mais admettons que cette réforme si minable au vu de l’immense problème écologique auquel nous sommes confronté soit considérée comme une avancée, il serait mal venu de reconnaître en Obama et surtout envers les Etats-Unis un esprit de sauveteurs de l’environnement, en effet, il ne faut pas oublier que les Etats-Unis n’ont toujours pas ratifiés le protocole de Kyoto de 1997 sur la réduction des gaz a effet de serre ( d’ailleurs c’est « drôle » de voir qu’Obama veut lutter contre ce problème alors que des accords vieux de bientôt 10 ans ne sont toujours pas ratifiés ). Il ne faut pas non plus oublier que les Etats-Unis sont une vraie machine a polluer, car gros consommateurs de Charbon ( extrêmement polluant ), et que la nouvelle mode aux Etats-Unis est le « coal rolling » : à savoir rouler avec un moteur usé afin de polluer et ainsi de devenir « anti-écolo ». Et pour finir, Obama non plus n’est pas a mystifier vis à vis de l’écologie, en effet dernièrement il vient d’autoriser le forage du pétrole dans l’Arctique, de quoi participer un peu plus a la fonte des glaces.
Ce plan, ambitieux, mais aussi minime soit-il ne sera de toute manière pas appliqué, tant l’écologie aux Etats-Unis est un « sport de gauche » ( Il en est de même partout dans le monde me diriez-vous et vous aurez raison ). En effet l’ensemble des républicains ( La droite Américaine ) est contre ce plan. Sans doute pour cette droite américaine que lutter contre l’écologie doit inquiéter leur gout pour le profit, car malheureusement l’écologie n’est pas particulièrement rentable.
Ensuite, je pense tous simplement qu’il ne faut pas prendre les citoyens pour ce qu’ils ne sont pas. Fermer quelques centrales nucléaires n’empêchera pas la crise écologique a laquelle nous sommes destiné, et faire de beaux discours est également inutile dans la mesure ou les républicains majoritaires dans les deux chambres feront que ces mesures ne seront pas appliquées.
Ce qu’il faut aujourd’hui, non seulement aux Etats-Unis mais aussi ( et surtout ) dans le monde, c’est une prise de conscience collective. Chacun doit agir en faveur de l’écologie.
En effet ce n’est pas non plus la cop 21 de paris en fin d’année qui réglera le problème du réchauffement climatique, en effet jamais une conférence ou les dirigeants du monde se réunissent pour partager un repas n’a résolue un problème, tant a Rio en 92 qu’a Kyoto en 97. Et enfin pour conclure l’exposé de départ, les Etats-Unis d’Obama ne sont pas à vénérer au vu de ces mesures, Monsanto doit fermer, des entreprises ( Apple… ) doivent changer leurs politiques, les citoyens américains doivent prendre conscience de ce que représente l’environnement et enfin ils doivent commencer par le strict minimum a savoir ratifier les protocoles encore en attente.
Pour conclure, pour lutter convenablement contre les problèmes environnementaux, tant il est tard pour agir, et tant l’heure est grave il est tant de changer notre mode de production et de consommation, pour traduire ce propos, c’est également le moment opportun il me semble de trouver des alternatives au capitalise, grand responsable des maux environnementaux.
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