Eric Dupond-Moretti et Nicolas Demorand sur France inter, bien loin du tribunal des flagrants délires !
Dans quels pays menace-t-on les avocats, ou leur famille ?... C’est un métier à grand risque dans les dictatures. « Amnesty international » dispose d’une liste de professionnels n’ayant pas pu aller au bout de leur défense.
Depuis quelques jours, le fait d’associer « menace de mort » et « avocat » sur un moteur de recherche ne vous envoie par vers une kyrielle de dictatures, de régimes honnis d’Afrique, d’Asie ou d’Amérique du sud, il vous met sur les rails de Dupond-Moretti. France. Démocratie de 67 millions d’habitants. Combien de salauds parmi eux, et de méchants, et de corniauds, et de manipulateurs ?
Je dis cela car certains ont cru bien faire et affirmer que cet avocat était un salaud ! C’est un fait grave, en dehors du café du commerce, et que ce genre de déclaration se répand sur les médias. On se rappelle que Maurras désignait Jean Jaurès comme l’homme à abattre, avant qu’un illuminé ne passe à l’acte. Que reproche-t-on à Eric Dupond-Moretti ?… D’abord d’avoir osé accepter d’être l’avocat d’un accusé honni par la France entière. Ensuite d’avoir déplu par ses interventions lors du procés, au point que certains lui reprochent d’avoir « manqué de dignité ».
C’est le frère d’un des militaires assassiné par Merah qui par exemple a ainsi égratigné un peu plus la légitimité de l’avocat. http://bit.ly/2yxFCAo
On lui accordera le bénéfice d’une grande douleur. Mais si c’était les familles des victimes qui rendaient la justice, nous serions sous le principe de la charia, de cette barbarie qui nous révulse.
Faut-il inviter un membre de la famille à parler de ses émotions et de son ressenti, où la colère est perceptible, à la veille du verdict d’un procès, livrer sa conception de ce que doit être l’avocat de l’accusé : « Humble et respectueux »… On objectivera que ce n’est pas en regardant par terre, que l’on peut modifier la perception que le public a d’une telle affaire. Perdue d’avance pourrait-on dire. Accepter ce genre d’affaire, où l’on va au casse pipe, exige au contraire une vraie pugnacité.
En faire le reproche à Dupond-Moretti est la marque d’un manque de recul dans cette affaire, le reproche lui étant fait ainsi d’être trop bon professionnel. L’émotion bien sûr d’une victime doit être entendue. Mais ses éléments ne doivent-ils pas être circonscrits et canalisés dans le périmètre du procès ?...
Plateaux télés et radios n’osent remettre en cause la légitimité à s’exprimer des ces « archanges de la vérité » que sont devenus les victimes, leur famille. Il semble que ce postulat permette de dire tout et n’importe quoi, sans se faire reprendre !
Mais c’est une chose de reconnaître la légitimité de la douleur des familles, c’en est une autre de la prendre au mot pour exiger que les avocats de l’accusé se censurent, dans une forme de respect qui serait une forme de mise au pas. Laisser l’émotionnel diriger les débats, au nom de l’expression de la douleur « incommensurable » des victimes est en effet le grand piège à éviter.
Le statut de victime, naguère honteux, est devenu un postulat intéressant pour certains. On a même vu de fausses victimes lors de l’attentat de Nice, tenter de faire valoir des blessures fictives, afin d’obtenir des compensations, en termes d’images et de revenus.
Mais je m’inquiète : Mes propos sont-ils obscènes, irrespectueux ?. Ai je dépassé les limites, bafoué la mémoire des victimes ? Le pire est quand on se censure soi même dans ses propos, dans ce grand garde à vous lacrymal obligé qui est une sorte de catharsis, et que les plateaux télé entretiennent. L’air du temps possède à chaque époque ses conventions. Les années 70 prônaient la provocation ; la nôtre sous ses aspects égotistes et ses exigences de soumission à des diktats, impose la soumission à des protocoles sournois. S'en démettre, c'est risquer l'oppropre, se faire taxer de sexiste, de ringard, d'anti progressiste, d'obscène. L'anathème se subsitue à toute forme de débat et désigne le monstre !
Un journaliste est-il là pour surfer sur l’opinion publique, faire du rentre dedans à celui qu’on désigne comme « un méchant », sorte de Dupont Lajoie armé d’un micro, ou pour poser des questions avec intelligence ?...
Il convient pour être respecté dans la profession de respecter soi mêmes certaines règles, semble-t-il…. http://bit.ly/2AkrKa9
“Il doit dire sans nuire, montrer sans choquer, dénoncer sans condamner et informer sans décourager”, résume Syfia international, une association qui regroupe 15 associations travaillant dans les médias en Afrique et en Europe. Car ses propos peuvent nuire gravement à certains groupes ou personnes.
Il aura donc le choix entre élever les débats, ou les rabaisser ! Soit décrypter, prendre du recul, et rendre compréhensible. Ou ajouter en la confusion en surenchérissant dans l’émotionnel, en reprenant les cris de la foule, ou en les devançant.
A chacun de juger la méthode qu’avait choisi Nicolas Demorand, en recevant Dupond-Moretti, qui visiblement fut ébranlé par cette attaque en règle.
Voilà donc lors de cette matinale de france inter, http://bit.ly/2hHIUXy, un dialogue entre Nicolas Demorand et maître Dupond-Moretti.
« On m’a reproché une phrase, sur cinq semaines de procès. Une phrase que je ne regrette pas. C’était au bout du long témoignage de la mère de mon client – qui a d’ailleurs été entendue trois heures, alors que Bernard Squarcini, patron des services de renseignement, a été entendu une demi-heure. Cette femme, coincée entre la situation de son fils et la vérité, a copieusement menti. C’était évident pour tout le monde et je suis le premier à l’avoir dit. Mais j’ai également rappelé une chose toute simple : elle est une mère. Cela a soulevé des protestations que je ne comprends pas. Car je persiste : elle a donné la vie. Ses enfants sont devenus ce qu’ils sont devenus – l’un est mort, un autre est en prison, une autre encore est je ne sais où, peut-être en Syrie- mais elle est leur mère. Et certains de mes confrères de la partie civile ont oublié que dans le serment que nous prêtons, il y a le mot humanité. Après une interview où on m’avait accusé d’obscénité, j’ai reçu près de trois cents messages de soutien. Et quatre, seulement, d’insultes. »
"Vous l'avez dépeinte en mater dolorosa, accuse Nicolas Demorand.
– Pas du tout. Ça c'est vous qui le dites, ce ne sont pas mes mots.
– Ce sont mes mots, et je les revendique, il n'y a pas de problème."
–[...] J'ai dit : 'Mais enfin elle a quand même perdu un fils, l'autre est en taule'...
– Vous trouvez pas ça obscène, de le dire comme ça, devant les familles de victimes ?
– Monsieur Demorand, je ne sais pas si vous pensez réellement que c'est obscène, ou si vous me posez la question juste pour me provoquer.
-Je pense sincèrement que c’est obscène.
C’est drôle, comment les mères se trouvent au centre des procès. Camus en a fait la cause principale de la condamnation de Meursault, dans son roman « l’étranger ». On apprend en effet que l’accusé ne s’est pas déplacé pour aller à l’enterrement de sa mère.
Les premières phrases du roman sont les suivantes :
« Aujourd’hui, maman est morte. Ou peut-être hier, je ne sais pas. J’ai reçu un télégramme de l’asile : « Mère décédée. Enterrement demain. Sentiments distingués. » Cela ne veut rien dire. C’était peut-être hier. »
L’introduction du livre laisse ainsi apparaître un personnage principal (Meursault, le narrateur) étranger aux événements. Il ne semble éprouver aucun ressenti à propos de la mort de sa mère. Cet homme s’exprime de façon froide, détaché, comme s’il était absent, justement étranger à l’action, indifférent presque à sa vie.
Le climat du procès sera marqué par ce fait, qui paraîtra accablant aux jurés. Il semble que Meursaut se soit clivé de l’humanité ordinaire dans le fait qu’il ne s’était pas déplacé pour l’enterrement de sa mère.
Parler des mères amène parfois des malentendus, des quiproquos. Les ignorer, ou au contraire les diviniser semble attirer des anathèmes, des incompréhensions. C’est sans doute une la relation d’une mère à son enfant ne peut être vue à travers le discours de la froide cohérence de la filiation de l’état civil, et que cette corde sensible évoquée prend valeur de provocation pour certains, à l'égard des faits bruts..
Camus, encore lui, s’en apercevra un peu plus, lorsque déchiré par des passions apparemment contradictoires, dans une époque particulière, il déclarera, dans une phrase qui portera la polémique : « Je crois à la justice, mais je défendrai ma mère avant la justice. » http://bit.ly/2zyYxeq
Le cœur ou la raison ? Faut-il choisir, au fait ?
La relation mère enfant, devant la mort, est un des mythes les plus anciens de notre culture, et reste dans le champ du sacré, de l’indicible. La mère du christ eut le droit de prendre son enfant mort dans ses bras. Dans la représentation, ce n’est plus un dieu. Rien d’autre que le même enfant qu’elle serre contre son sein quand il est encore un bambin. Les propos de l’avocat présentant la mère des Merah comme une femme déchirée par le destin, et incapable d’objectivité, s’enferrant dans des mensonges et des demi vérités, la replace au centre de l’humanité. « Mais c’est aussi une mère ! »
Où peut on trouver l’obscénité dans son intervention, quand il constate que l’un de ses fils est mort, et que l’autre est en taule ? Il ramène cette femme dans l’universalité de la souffrance, et la rend intelligible aux autres dans sa fonction de génétrice. On conçoit que des dents grincent, sur les bancs des familles, tétanisés par leur douleur. Comment la mère de deux monstres pourrait elle revendiquer sa part de souffrance ? C’est comme si elle osait venir s’asseoir sur les bancs de la partie civile ! Mais y a-t-il des douleurs de mères qui seraient plus légitimes que d’autres. La mère de Judas n’a-t-elle pas eu le droit de pleurer quand son enfant est mort ?
Il n’y a rien de mieux que le personnage d’une mère pour ramener un homme dans l’humanité ordinaire. Maintenant à travers ce rejet proclamé par certains, comme le fit Demorand, il y a le désir inconscient de laisser les Merah à leur place de monstres de foire. J’en vois qui crient à l’obscénité. La vraie obscénité c’est le crime, la violence, les exécutions sommaires dont se rendirent coupable l’exécuteur Merah !.. Mais aussi les menaces contre un avocat. Mais aucunement la parole dans un tribunal !
Tant qu’on peut parler, on ne se tape pas sur la gueule. C’est une forme de thérapie. C’est pour ça que les tribunaux islamiques se réclamant de la charia ne rentrent pas dans ses nuances. L’individu, son histoire, sa compréhension, n’y ont aucune place. Seul compte le pouvoir de quelques individus, d’un sexe, d’une oligarchie, sur les autres. La barbarie de Daesh qui envoie ses comparses en Europe agit ainsi.
Il faut du temps pour comprendre le fonctionnement d’un procès : Que ce jeu à fleuret moucheté alternant avec des coups de sabre moins policés, entre les différentes parties de la cour, juge, procureur, et avocats, sont indispensables dans leur complémentarité à l’élaboration d’une décision, d’un début de réparation. Mais encore faut-il respecter les règles admises.
Voilà la force de la loi et sa justification. Elle nous entrave, mais nous protège, et nous rend libre. Beaucoup d’éducation pour intégrer ses apparentes contradictions.
Il nous faut donc entendre l’autre pour faire valoir nos droits à notre tour. Imaginer qu’on peut à la faveur « d’une émotion », ou d’un sens outrancier de « son bon droit » couper court à cette mécanique, c’est retourner à la vie sauvage.
Il est vrai que de tous temps les avocats ont fait sourire, et ont autant agacé. Leur image oscille entre celle de Zorro, ange rédempteur, à celle du commandant du fort, cynique et inhumain. Leurs effets de manche et leur impétuosité peut être pris pour de l’arrogance, ou du courage.
Tout dépend s’ils défendent l’accusé ou s’ils se trouvent du coté de la partie civile. On n’est pas perçu par une partie du public de la même façon selon qu’on défend la veuve et l’orphelin, ou un violeur multirécidiviste.
On s’indignera donc, mais on prendra partie en silence, si l’on ne veut pas que le juge « évacue la salle » !.
Rendre la justice n’est pas facile. L’erreur judiciaire est tout autant possible que sectionner un mauvais membre pour un chirurgien. Le cadre juridictionnel dans lequel ils développent à tour de rôle leur rhétorique à priori antagoniste ne l’est qu’en apparence.
On ne plaindra pas pour autant les membres de la cour, trônant derrière leur pupitre. Dans leur costume étrange, il semblent sortir d’un autre siècle, jouant une pièce incompréhensible, que seuls les érudits comprennent. On les dit bien payés, suspectés d’être parfois aux ordres. Mais que l'un d’eux manque, et c’est tout ce mécano patiemment étayé qui tomberait par terre. Remettre en cause la légitimité d’un avocat, sous prétexte qu’on ne peut défendre un salaud, comme certains l’ont dit, c’est s’attaquer au droit, à la pertinence d'un procès qui ne serait plus équitable, et au sens de la démocratie.
En début de procès, des menaces de mort avaient été adressées à Maitre Dupond-Moretti, visant ses enfants. Jeudi soir, après le verdict, des militants de la Ligue de défense juive sont venus le huer dans les couloirs du Palais de Justice de Paris.
Cela ramène aux pires pages sombres de notre histoire, à l’inquisition, à une justice sans justice, basée sur la loi de l’intimidation et du lynchage !
Nous sommes en république. Le droit d’être défendu par un avocat fait partie de l’arsenal de base de toutes les démocraties. En dehors de la passion, de l’émotion, et de la colère, qui ne peuvent être des guides, et qui nous mènent aux régimes féodaux, ceux qu’on rejette, Daesh et consort.
Qu’on soit un héros ou un salaud. Même les nazis ont eu droit à un avocat. Même Eichmann lors du procès de Tel Aviv. Même Barbie de retour de lyon devant ses victimes qui le regardaient droit dans les yeux. Si ses témoignages nous sont chers, s’ils servent à instruire les générations qui courent, c’est qu’ils se passent sous les arcades du droit et de la mesure, l’exact pendant de la conception du droit selon les bourreaux. La meilleure façon de montrer qu’ils ont perdu la partie.
On peut être agacé par la rhétorique et les effets de manche d’un avocat. C’est une chose. D'ailleurs, je le confesse, ce Dupond-Moretti m'a plus d'une fois indisposé. Mais est il là pour plaire, ou pour défendre un homme ? En tout cas, vouloir lui arracher sa robe, le menacer et l'injurier à le propre de rallier ceux qui ont le sens de la mesure et de la justice à sa cause. :
« Monsieur l’abbé, je déteste ce que vous écrivez, mais je donnerai ma vie pour que vous puissiez continuer à écrire. ».. Il n'est pas sûr que Voltaire ait proclamé cette phrase, mais il aurait pu très bien la dire.... C'est pour cette qualité d'indépendance d'esprit, entre autres, qu'on se rappelle de ce grand homme.
Corroborer à l’esprit nauséabond du temps, dans un beau suivisme est malheureusement une chose classique. Un chien aboie, les autres suivent. C’est l’esprit de foules moutonnières et haineuses. Le pire sans doute est quand elles ne doutent pas d’elles mêmes, qu’elles pensent œuvrer pour la justice. A quoi bon respecter les usages contre les salauds, ou ceux qui osent les défendre, rejoignant ainsi leur camp ?
Faisons donc table rase ! On pourra regarder avec profit le film « Furie » de Fritz Lang.
Assister à un procès est une expérience rare. Difficile sans doute, mais qui compte dans l’édification d’un homme. Ne me parlez pas des séries américaines qui utilisent beaucoup ce genre de scénario. Même des images entrevues lors de vrais procès ne restituent pas cette qualité particulière, de frissons, d’incrédulités, d’empathies et de tant d’émotions diverses qui vous parcourent l’échine, quand on se trouve dans l’assistance.
C’est une messe, une expérience républicaine. On en ressort différent, certain d’en avoir appris. C’est un cap douloureux à franchir, autant pour les accusés que pour les victimes. Le respect des règles et la solennité du lieu vous réconcilie parfois avec les institutions républicaines.
Pour la radio, c’est autre chose. Mon oreille en coin a longtemps dérivé de façon aimable, comme en vacances, prise en charge par de grands professionnels qui la câlinait.
José Arthur, Kris, Claude Villers des belles années. Doux souvenirs de vacances à l’ombre d’un platane, quand l’imaginaire se développait, et qu’à l’heure de midi, on se trouvait en connivence avec les comparses du tribunal des flagrants délires, dans des joutes hilarantes, que gonflait les effets de l’apéritif ?...
C’était avant cette chienlit de terrorisme, de religiosité à deux balles, prônant la guerre soi-disant au nom d’Allah lave plus blanc !
On aurait dit le sud.
Cela aurait pu durer des millions d’années ! …..
Il me semble que quelque chose a changé dans le paysage radiophonique, qu’elle fait parfois de la mauvaise télé, cherchant à nous imposer des images faciles. Une sorte de mise au pas totalitaire par le biais d’un journaliste chef se substituant à son invité, posant les questions et donnant les réponses, définissant le champ de l’obscène et par conséquent du droit.
On a beau baissé le volume, les aboyeurs cherchent à imposer leur ton !
Peut-être ont-ils toujours existé ? Peut-être ai je une oreille en coin un peu sourde et une mémoire sélective ? Peut-être que je me souviens plus volontiers du meilleur, des commentaires sur la chute du mur de Berlin que de la bande à Baader.
Une forme de résilience radiophonique. Ou de justice, celle qui préfère le violoncelle de Rostropovitch célébrant l’événement, que les derniers coups de feu de quelques gardes frontières fidèles au régime.
Comme pour les livres. Le temps envoie les mauvais auteurs, les bateleurs, les faux révolutionnaires, et les mauvais prophètes, au pilon et à l’oubli. Non, rectifions : Non pas à l’oubli, mais à l’indifférence !
Il ne faut pas oublier ! C’est la leçon de l’histoire, la justification des procès bien faits. Les procès truqués sont tout autant la preuve de l’infamie, et reviennent comme des boomerangs dans le nez de leur investigateur. On se rappellera ainsi du procès intenté à Léon Blum…. http://bit.ly/2h6beC4 Il y a soixante-dix ans, le régime de Vichy organisait le procès de Riom
L’oubli fait le lit des dictatures, en nous retirant toute référence comparative. Car une mémoire instruite s’aperçoit que les manipulateurs nous ramène les mêmes plats, les mêmes émissions, et les mêmes pièges.
Et voilà qu’on nous invite à prendre position, comme dans ce vieux chef d’œuvre que fut « M Le maudit ». Ou « Les assassins sont parmi nous » (mais ce titre paraît-il n’avait pas été apprécié par Hitler)…. en accord avec la rumeur de la foule, sur laquelle on est convié à s’accorder.
Ca s’appelle l’opinion publique. Rien à voir normalement avec les services du même nom. En espérant qu’ils le demeurent, fidèles à leur principe de démocratie et de droit.
Et que les séquences du tribunal des flagrants délires nous reviennent, comme une vraie soupape de rire et de facétie !.
Il n’y a rien de mieux que le rire pour dégonfler les baudruches, et ramener les terroristes à ce qu’ils sont : De pauvres types !
59 réactions à cet article
Ajouter une réaction
Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page
Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.
FAIRE UN DON