Un directeur adjoint qui tient également le 10 décembre un bien étrange propos au sujet des listes "apparues" par miracle dans son bureau :
"Nous les avons posées sur un coin de bureau, affirme Sébastien Proto. Nous avions le droit de les recevoir mais, pour les exploiter, il fallait que la justice nous saisisse." Les six mois pendant lesquels Bercy n’aurait "rien fait". Entre fin 2008 et juin 2009, le ministère du Budget affirme avoir gardé sous le coude les révélations d’Antoine. Les dénonciations anonymes, nous ne les prenons pas. Quand elles ne sont pas anonymes, nous les vérifions un peu", explique Sébastien Proto". Antoine, quel Antoine ? Est un lapsus révélateur ? L’homme concerné a pour prénom... Hervé ! Et c’est là où nous pouvons affirmer que Sébastien Proto était déjà au courant, et roulait déjà pour... son cabinet. Cette fois-ci, pas de listing inventé, mais un listing visiblement volé... et laissé sous le boisseau pendant au moins une année et demie, au cas où, avant qu’il n’éclate au grand jour, en raison avant tout des frasques du dépositaire, vite repéré contrairement à ce qu’avance Sébastien Proto. Tout le contraire de Clearstream et son tambour lancinant ! Le dircab adjoint, avait été nommé à l’extinction des feux ou aux enterrements discrets, car ce dossier ultra "chaud" pouvait mettre le feu... à son bureau, à savoir par proximité celui d’Eric Woerth. Il y avait bien davantage que les "6 mois" annoncés. Au bas mot, donc, une année et demie. Et pas d’Antoine au bout, mais un Hervé.
L’affaire, annoncée par le ministre lui-même, fait tout de suite un barouf d’enfer. Dès le 11 décembre 2009, le procureur toujours à l’affût, Eric De Montgolfier, annonçe aussitôt qu’il porte plainte pour "blanchiment d’argent", et révèle aussi qu’il y avait
"600 azuréens" dans le lot. Et "8 000 français de
concernés" au total, annonce le gouvernement, alors que De Montgolfier parle lui de 130 000 noms répertoriés
(il sera vite dépité, le bougre !). Bigre, la différence est énorme. A la chambre ou au Sénat, des
élus tempêtent, dont surtout l’UMP Philippe Marini, rapporteur de la commission des Finances du Sénat. Et sénateur-maire de Compiègne, impliqué dans le débat de la vente d’un terrain de l’Etat par... Woerth (
"Ici, le microcosme local trouvait que le prix était même trop élevé" essaie de se défendre le maire pris dans la tourmente).Tout cela, une nouvelle fois, sentait fort un sacré défaut de maîtrise du sujet : cette fois-ci, l’UMP s’emballait un peu vite contre Eric Woerth, mais ne savait pas à quel point ce dernier était parti prenante de l’histoire. Bien entendu, l’annonce tonitruante de Sébastien Proto tombait vite à l’eau :
"l’homme qui a risqué sa vie, selon les enquêteurs" (c’est la version officielle vendue aux médias avec des accents dans la voix) est vite dégotté : il s’appelle Hervé Falciani, et il
"aime à se présenter en réparateur de torts de la grande finance" nous dit la presse. Falciani, alias Ruben Al-Chidiack, à ses heures libanaises
. Ce n’est déjà plus un "inconnu", et la révélation de son nom et de ses agissements n’est pas vraiement faite pour aider le gouvernement qui a ouvertement tenté de le... protéger.
Hervé Falciani, le fameux "monsieur H", qui, au Liban, se réclamait en effet de la société Palorva, de Hong-Kong, sous le pseudo de Ruben Al-Chidiack, une société qui avait comme étonnante devis
e "les affaires, c’est l’art de prendre de l’argent dans la poche de quelqu’un d’autre sans avoir recours à la violence." Une bien étrange société, donc, surveillée étroitement par les banques suisses, et la justice du pays, dont le procureur annonce à l’Agence France Presse que
"l’enquête a permis de déterminer que déjà en juillet 2008, Hervé Falciani a transmis des données ainsi que les codes permettant de les déchiffrer aux autorités françaises." Les fameuses listes "pas regardées" par le ministère de Woerth ! Au Liban, où Falciani avait tenté ce qui était bien une escroquerie, sinon plusieurs, en allant proposer ses listings... à des banques en échange d’argent !
Selon Le Monde, c’était bien exact, et Falciani n’était selon le journal en fait qu’un
banal maître chanteur ayant tenté sa chance un peu partout auparavant :"Le 8 mars 2008, il envoie par exemple un e-mail à la BND, les services secrets allemands : "J’ai la liste complète des clients de l’une des cinq plus grandes banques privées, cette banque est basée en Suisse." Pour preuve, en juillet 2008, il transmet un échantillon de sept noms à l’administration fiscale française. Selon Le Parisien d’hier, c’est un certain Patrick Jean-Martini qui aurait joué le rôle "d’officier traitant" auprès de Falciani." Se sachant découvert, Falciani quittera la suisse précipitamment pour s’installer... à Nice (d’où le Montgolfier !) :
"Au matin du 23 décembre 2008, Hervé Falciani loue une voiture. Sa femme prend temps de préciser aux voisins qu’ils passeront les fêtes à Monaco. La voiture sera retrouvée abandonnée à l’aéroport de Nice. Hervé Falciani se réfugie dans un premier temps dans un hôtel de Menton. Et ne remettra plus jamais les pieds en Suisse. " Si l’on comprend bien, nous étions alors dans un cas de figure jamais vue : un ministre de la République qui brandit des feuillets pour défendre sa politique d’intrusion dans les systèmes bancaires alors que ses feuillets ont été volés, ce qu’il reconnait, en prime !. Saisissant. Et assez incompréhensible, éthiquement. Sans oublier la tête de la Suisse et de ses banquiers, qui peuvent s’estimer trahis, ce qu’ils ne vont pas se priver de clamer. En quoi un ministre français a-t-il pu tenter manœuvre aussi... suicidaire ? fallait-il qu’il y ait le feu au lac (de Genève ?)...
Car dans le cas d’un escroc simple, il se cache une deuxième escroquerie : l’étouffement de l’affaire par le cabinet d’Eric Woerth, en raison du contenu de ses listes, qui sont donc... exactes et vraies, et non falsifiées, mais bel et bien volées : tout l’inverse de ceux de Clearstream, traficotés par Lahoud, ce qu’il a déjà été obligé de reconnaître à son procès. Comme le dit le magazine Le Point, le 1er juillet e cette année-là, sa pose en effet une seule question à propos cette affaire trouble de listes bancaires suisses :
"Question : dans le cadre de ses fonctions à Bercy, Eric Woerth a-t-il vu le nom de la milliardaire sur la liste des évadés fiscaux qu’il s’était miraculeusement procurée ? Interrogé sur une radio, le ministre a obstinément refusé de répondre. C’est un des mystères de la bombe " H " (au départ Falciani avait été seulement appelé "Hervé" par les services de com’ de Woerth)." Le Patrick Jean-Martini, homme décrit ainsi par Falciani n’en étant plus un non plus, d’inconnu, comme le reconnaît le principal intéressé :
"Ils m’ont renvoyé sur un membre de la Brigade de lutte contre la corruption. Ce policier m’a mis en contact avec un correspondant d’Interpol à Lyon, lequel m’a présenté un certain Martini, surnommé l’Apéritif, qui s’est dit chargé de mission interministérielle, représentant du gouvernement. " L’homme au nom d’apéritif était bien de la Direction nationale des enquêtes fiscales (DNEF), et les listings avaient bien été... volés, semble-t-il à la faveur d’un changement de matériel informatique chez HSBC remontant à 2007. La DNEF une fois mise au courant, il devenait impossible alors pour notre Proto de garder ses infos pour lui seul, et c’est pourquoi l’affaire a été alors sortie... par
Eric Woerth en personne. A ce stade, le pompier ne suffit pas, et la Suisse, c’est visiblement
trop haut pour y envoyer des Canadairs... le mal était fait et la Suisse pouvait bien enrager. Produire l’annonce de la détention de listings n’était pas les montrer, bien au contraire. C’était avant tout... pouvoir en sortir ceux qu’il conviendrait, si besoin était. Le tout restant noyé dans une vague notion de secret d’Etat au nom du respect des fortunes... Bref, du chou complet pour signifier à la presse : "
messieurs, inutile, vous n’en saurez pas davantage" !
Pour se défendre (plutôt très mal !), l’homme aux listings ira jusque raconter qu’en Suisse et au Liban, il avait été "agressé" : "Le 24 août 2007, je marchais tard le soir dans les rues du quartier de Champel, à Genève, quand des individus armés ont surgi d’une fourgonnette et m’ont obligé à monter à bord. Ils m’ont dit appartenir au Mossad et avoir une mission pour moi : repérer des islamistes infiltrés à HSBC, qui utilisaient la banque pour financer des activités terroristes". Et c’est cet individu qu’aurait cru un proche de ministre ? En gelant son dossier, le dircab lui reconnaissait en effet une importance, malgré ses propos de pure mythomanie ! Pour la seule raison que ses listings volés étaient vrais, et qu’ils contenaient donc obligatoirement trois comptes marqués Bettencourt, retrouvés autrement par recoupement, une vieille dame n’ayant plus toute sa tête dont la fortune était en partie gérée par... la femme du ministre concerné ! Une gestion sur place, en Suisse, qui plus est !
Entretemps, il fallait éteindre l’ire sénatoriale UMP, qui sera passée à l’extincteur. Asphyxié, recouvert de neige carbonique, le feu qui couvait avait été promptement éteint. Et par qui, je vous le demande ? Par un pompier en chef s’appelant... Eric Woerth en personne !!! Venu les supplier d’arrêter leur fronde avec des accents larmoyants :
"Les sénateurs français se dégonflent" annonçaient les Suisses
."Ils ont renoncé hier soir à placer la Suisse sur une liste noire hexagonale des paradis fiscaux. Ils n’ont en effet pas résisté aux supplications du ministre du Budget, Eric Woerth : "Ne faites pas mon bonheur contre mon propre gré !" Une décision du gouvernement helvétique se trouvait à l’origine de ce grand émoi. Le chef du Département fédéral des finances, Hans-Rudolf Merz, avait indiqué jeudi que la Suisse allait suspendre le processus de ratification de la future convention bilatérale de double imposition (CDI) avec la France, signée l’été dernier. Il s’agissait en fait d’une mesure de protestation contre l’utilisation par les autorités françaises de fichiers informatiques volées à HSBC Private Bank (Suisse) SA." Le bon Eric était tombé sur un rocher, qui n’avait rien de monégasque, celui-là, mais avait su habilement s’en dépêtrer et mieux s’en faire une arme :
"calmez-vous, messieurs les sénateurs, laissez-moi m’occuper de comptes suisses des grandes fortunes françaises", en quelque sorte, à savoir aussi ce qui signifiait
"protégeons avant tout ma femme" : ce n’est pas la première fois qu’il s’opposait à son propre parti
: déjà dans l’Oise... (il
proposait des breloques). C’était habilement joué : au nom du risque de l’incident diplomatique, Woerth venait d’inventer le secret bancaire limité dans le temps. Celui de mettre sa dame à l’abri. Le tout, bien sûr, sans oublier de surveiller tout ce petit monde grâce à des écoutes :
"tout cela dans un climat de plus en plus lourd. Certains enquêteurs sont convaincus d’avoir été mis sur écoutes par des officines, voire par la police. Ils s’interrogent à haute voix : une fois l’enquête préliminaire pour blanchiment bouclée, qu’adviendra-t-il du dossier ?" La police française au service d’un parti politique ? Allons bon, c’est bien impossible (à part que Charles Pasqua, véritable mentor de Sarko, qui l’avait doublé pourtant, l’avait fait en beauté). Il n’y a que dans les pays de mafieux où ça peut se passer... allons, allons...comment vous y allez,là.
On le comprendrait presque notre bon Eric. Surtout qu’en 2008, année où les listings de Falciani auraient été sortis, un autre résident suisse devenu célèbre a aussi à voir avec ce mic-mac :
"Les langues se délient à Genève. Selon un banquier de la place, "depuis 2008, Florence Woerth était presque à demeure à Genève", souligne le journal La Tribune (de Genève). Selon le financier interrogé par le journal,
"Eric Woerth, durant ces deux dernières années, ne pouvait pas ignorer que sa femme se trouvait très régulièrement à Genève. Et que ce n’était certainement pas pour voir son jet d’eau !". "
La femme du ministre français y gérait les fonds de la milliardaire. Son mari ne pouvait pas l’ignorer", souligne en "Une" le journal suisse, un tantinet sarcastique. Difficile de ne pas la trouver, ou de la repérer, en effet, et pas simplement grâce à ses chapeaux : à Genêve, Florence Woerth habitait à.... "Château-Banquet", dans un dix-neuf pièces de 433 m2, au huitième étage, un appartement acheté par les Bettencourt.
"Un somptueux ensemble d’immeubles cossus immergés dans la verdure, où les appartements se vendent 1,5 million de francs le 5 pièces et 3,5 millions de francs le 10 pièces." Château-Banquet, voilà qui ne s’invente pas...
"Florence Woerth vivait ici, à Château-Banquet, se confie un courtier en immobilier. D’ailleurs, si vous désirez un appartement, le sien est toujours vide !" avoue un agent immobilier du coin à "24 heures".... chez les Woerth, on a toujours vu grand : il faut bien ranger tous ses chapeaux, non ? Vide l’appartement ? Oui, le temps qu’il a fallu à son mari pour entretenir
l’écran de fumée du fameux listing...
Florence Woerth, rejointe régulièrement cette même année par son... mari, venu... collecter des fonds pour son parti.
"Le quotidien affirme également qu’Eric Woerth s’est rendu à Genève en tant que trésorier de l’UMP pour des dîners (encore un), très select. Pierre Condamin Gerbier, responsable de l’UMP à Genève et lui-même gérant de fortune, a organisé, toujours selon le journal, un dîner de gala "avec les plus grandes fortunes françaises exilées en Suisse romande, en mars 2007, lorsque Woerth était venu collecter des fonds pour la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy (...). La collecte finale avait rapporté, en tout, plus de 7 millions d’euros, selon le quotidien suisse.." Un Gerbier qui depuis a décidé de se mettre à table et de tout balancer...
Pierre Condamin Gerbier, passé après à
"Alternative Libérale", interviewé ici par
quelqu’un de son propre mouvement et très intéressé par les... français de l’étranger, autre dada sarkozyste en cas de difficultés en France, surtout en 2012. Un parti qui
"revendique le parrainage d’Alain Madelin" : on retombe sur la même frange dure d’extrême droite, toujours bien présente derrière les coups tordus. En Suisse, il y a
"100 000 exilés français en Suisse inscrits dans les consulats". selon Mediapart : ça se soigne. Mais aujourd’hui, PCG a jeté son maillot, écœuré par les manœuvres d’un Eric Woerth ayant ostracisé les grandes fortunes françaises ayant des comptes bancaires en suisse avec son histoire de listing foireux. Un PCG aujourd’hui, est assez remonté :
"Ce que je reproche à M. Woerth c’est une mauvaise foi évidente, une forme de malhonnêteté intellectuelle et de cracher dans une soupe dans laquelle il a été ravi de tremper ses lèvres." PCG, sans s’en apercevoir nous a donné la clé de l’histoire : Woerth a sciemment attaqué ses propres généreux donateurs pour sauver sa peau, et celle de sa femme, noyés tous deux jusqu’au coup dans une affaire Bettencourt qui révèle toutes leurs évidentes compromissions avec l’argent ! Voilà tout ! Depuis, l’UMP suisse s’est déjà trouvée un nouveau président : Jean-François Pissettaz, grand prosélyte des... "
business angels" et même trésorier des
"
Alpes Léman Angels"... de là à dire que lui y croît encore...
lui, pour l’instant, il est vrai s’intéresse plutôt aux
"panem et circenses"... Pendant ce temps en Suisse, on se pose des questions sur la parole de la France :
"dans ces conditions, que vaut-elle encore, la parole du gouvernement français ? Un jour, la Suisse est balancée sur le banc d’infamie. Un autre, elle est courtisée pour le financement des campagnes électorales" écrit la Tribune de Genêve. Car c’est un fait qu’en 2007, les français de Suisse sont allés en masse cracher au bassinet... sarkozien.
"PCG", le "ramasseur", qui amenait pourtant en Falcon les porteurs de bidons du peloton Sarkozy :
"ce vendredi 23 mars 2007, c’est en jet privé qu’Eric Woerth et Patrick Devedjian atterrissent à 19 heures sur l’aéroport de Cointrin. L’avion, selon nos informations, un Falcon 10, accueille à son bord les épouses des convoyeurs de fonds de l’UMP, Florence Woerth et Sophie Vanbremeersch (**) (...) De retour à Paris, Eric Woerth rencontre Patrice de Maistre, le gestionnaire de fortune de Mme Bettencourt, qui lui aurait remis ce chèque de 150 000 euros qui agite désormais les esprits de la République" raconte MediaPart
. Sitôt descendu du Falcon avec Patrick Devedjian, le futur ministre, file vers un hôtel cinq étoiles à quelques pas de là, le Crowne Plaza où patientent plus d’une cinquantaine d’adhérents et sympathisants de l’UMP. Avant de rejoindre, vers 21 heures, une petite trentaine d’invités triés sur le volet à la Caviar House, rue du Rhône. Le marathon suisse d’Eric Woerth et de Patrick Devedjian sera bref, mais profitable. Selon nos estimations relues et confirmées par l’ancien président Pierre Condamin-Gerbier, les deux hommes repartent avec des promesses de dons qui frôlent un demi-million de francs suisses. En effet, la trentaine de personnes réunies à la Caviar House paient 3000 euros par personne – limite maximale autorisée par la loi française – en tant que membres du Premier Cercle des donateurs de l’UMP".
Devedjian, le troisième larron du trio Longuet-Madelin...et lui-même. Et leur
"folle jeunesse". "
Dans son livre paru en 2005 au Seuil, Génération Occident, Frédéric Charpier raconte : “Une vingtaine d’invidus, blousons et manteaux de cuir noir a transpercé le brouillard. Ils brandissent des barres de fer, l’un d’eux, un trident. Ils hurlent “Occident vaincra, Occident passera, De Gaulle au poteau !”, se ruent avec une hargne incroyable sur les porteurs de pancarte du Comité Viet-Nâm et s’emparent du drapeau Viet-Cong(...) Certains militants agressés ne se relèvent pas. Ils gisent à terre au milieu des débris de verre, des boulons des barres de fer et des chaises tordues, dans des flaques de sang. Un militant de la JCR, Serge Bolloch (qui deviendra journaliste au Monde) est dans le coma. Un coup de clé anglaise lui a enfoncé la boîte cranienne. On retrouvera dans sa chair un éclat de métal, c’est dire avec quelle violence le coup a été asséné.” Des petites frappes ayant la main lourde, voilà ce qu’était Occident... On n’avait pas dit mafieux, quelque part, dans cet article ?
Tous trois anciens d’Occident, devenus les poches ambulantes d’un parti qu’ils auront au final conquis et détourné à leur seul profit. On dit que Chirac avait déjà tué le gaullisme. Avec ce genre de trio, et leur maître actuel, les descendants de ceux qui ont
attenté un jour à la vie de DeGaulle ont fini par s’emparer de son propre parti. Le
9 novembre prochian il faudra leur rappeler : j’espère bien qu’il y aura bien un vieux gaulliste ou deux pour lui demander de retirer son
ombre de cet endroit, à celui qui a osé se présenter comme héritier du gaullisme. Trois tireurs du petit Clamart étaient
hongrois. Un signe avant-coureur des temps, sans nul doute. Des distributeurs forcenés de breloques, récompenses douteuses pour les petits services menés : telle la fameuse légion d'honneur, si galvaudée, en 2007 octroyée à Patrice de Maistre en échange d'un emploi pour la femme d'Eric Woerth. Du trafic d'inflluence, viennent de déclarer les magistrats... ni plus, ni moins.
La morale (hippique) de cette histoire aussi pliée que le logo d’HSBC, est au final une devise, la nouvelle de l’UMP depuis l’apparition d’Eric Woerth en son sein :
"Pas unis, mais tous bourrins". Aux dernières nouvelles, celui qui dirigeait la clique vient de se prendre une claque financière qui lui pendait au nez depuis des semaines. A peine l'avait-il appris, qu'i
l jouait déjà au martyr. Il a plombé politiquement son propre parti en en faisant l'arrière-cour du FN, il vient de le plomber définitivement en lui enlevant les subsides de l'Etat qui lui permettaient de survivre. Cet homme aura été un désastre de bout en bout pour la France. Le Gengis-Khan du RPR voilà ce qu'il aura été : après son passage pas un gaulliste n'aura survécu !