Est-ce que vous condamnez les violences ?
Je suis militant d’une association qu’il est convenu de classer dans la « gauche radicale ».
Non pas au sens que lui donnent MM. Darmanin, Lallement et son successeur Nuñez, qui feignent tous de ne rien connaître de l’étymologie. Non pas au sens où nous rêvons de mettre la France à feu et à sang, et de faire du terrorisme un moyen d’action politique.
Mais bien au sens où notre volonté est de remonter à la nature profonde des choix politiques que nous dénonçons. Où notre action vise à éclairer les raisons essentielles de ces choix, à ne pas confondre les effets et les causes.
Pour nous, l’injustice fiscale, le laxisme face à l’évasion fiscale massive, le mépris des enjeux climatiques, la destruction systématique du système de santé et des services publics en général, l’introduction de la marchandisation à marches forcées ne sont pas des faits séparés, ne sont pas des erreurs de calcul, ne sont pas non plus des mauvaises actions perpétrées par des esprits pervers.
Toutes ces facettes de la politique dite néolibérale relèvent en fait la nature profonde des choix de société, des analyses économiques qui les sous-tendent, et de la logique gestionnaire qui en découle.
Tous ces choix mettent en évidence une lutte des classes toujours niée ou masquée, mais parfaitement évidente aux yeux de tous, les bénéficiaires comme les victimes1.
Toutes nos analyses, toute notre action, consistent à exposer ces choix, leurs raisons et leurs conséquences, à produire des argumentaires, à les diffuser, à les faire connaître au plus grand nombre.
L’angle de lutte que nous avons choisi fait que l’âge moyen de nos militants et sympathisants est un âge de raison, l’âge où l’on ne met plus le feu aux poubelles ni aux cars de CRS, et où l’on ne cherche pas à tous prix la confrontation avec la force publique caparaçonnée et solidement armée.
La question se pose pourtant de l’efficacité de nos stratégies, depuis plus de deux décennies de lutte, et au vu du constat évident de la régression sociale, du mépris et de l’hypocrisie des pouvoirs successifs, de l’aggravation des inégalités, du détournement par une infime minorité du produit du travail de tous.
Or, force est de constater que cet échec de la stratégie sage que nous observons depuis toujours, qui est aussi celui du syndicalisme et de tout ce qu’il est convenu de nommer « corps intermédiaires », interroge tout le mouvement social, depuis les mouvements libertaires jusqu’aux centrales syndicales les plus modérées, les plus adeptes du compromis.
Il est aujourd’hui difficile de ne pas entendre l’évolution des discours dans les cortèges actuels, où les manifestants se sentent à la fois dans leur bon droit, se vivent comme l’expression de la démocratie vivante2 , et se savent représentatifs d’une part majeure de l’opinion.
Impossible de ne pas sentir que tous se souviennent que seule la masse, la détermination, l’obstination peuvent faire bouger les choses.
Mais surtout, et cela est nouveau, difficile de ne pas entendre de sages et chenus manifestants, de paisibles manifestantes, se demander s’il peut être utile face à un pouvoir déterminé à imposer ses « contre-réformes », de défiler poliment dans les avenues choisies par le préfet, aux heures qu’il aura fixées, tout en observant les cohortes de cars de police mobilisées pour l’occasion.
Difficile de ne pas noter que certains susurrent : « tiens, ils protègent le Mac-Do ».
Les slogans, maximes et dessins fièrement proclamés par les pancartes improvisées, au de là de l’humour, reflètent une exaspération croissante, une rage qui n’échappe à personne.
Impossible de ne pas entendre évoquer l’épisode des Gilets Jaunes, qui révéla de manière spectaculaire la réaction du pouvoir, son désarroi, et sa reculade devant un mouvement qui ne jouait plus le jeu qu’il avait organisé, qui ne suivait plus les règles, qui envahissait les beaux quartiers. Impossible de ne pas entendre que « finalement, cette violence a fait bouger les choses ».
Impossible de ne pas entendre dénoncer l’hypocrisie d’un pouvoir qui, tout en diabolisant les violences marginales, toujours se réclame de la république et de la démocratie directe, feignant d’oublier d’où elle vient, et par quelles actions elle fut arrachée à un autre pouvoir qui lui aussi se croyait et se proclamait légitime.
Au sein même de notre sage association – si sage qu’elle est reconnue d’utilité publique – la vanité des analyses contradictoires, des propositions, de la dénonciation des injustices les plus flagrantes et des lois les plus scélérates, a conduit à s’interroger sur la pertinence de l’obéissance servile, et fait naître un fort courant favorable à des actions désobéissance citoyenne3.
L’épisode des la bataille des retraites est de ce point de vue le point d’orgue d’une césure sociale majeure, d’une prise de conscience de la lutte des classes impitoyable révélée par l’obstination du chef de l’état, par ses liens avec les intérêts financiers et par sa mansuétude vis à vis des grands possédants, des grands gagnants de toutes les crises.
Le ton dans les cortèges est indiscutablement monté d’un cran, ce que les services de renseignement ne peuvent évidemment ignorer. Ce que très certainement l’on analyse dans les cercles restreints du pouvoir.
Et corrélativement, on observe que les rédactions des médias « mainstream » sont à l’affût de cette potentialité d’exacerbation, suggérant des titres alléchants. Mais sur les plateaux de télé, le ton général est à la mise en demeure de chaque acteur du mouvement social, sommé de « condamner les violences »… malheur à celui qui, ne répondant pas sans nuances « oui », sera classé séditieux, et responsable du désordre. Malheur à celui qui ose évoquer la responsabilité d’un pouvoir incapable de comprendre la marche des événements, incapable de comprendre que sa « légitimité » formelle ne suffit plus ; cet imprudent sera rapidement accusé d’envenimer la situation, classé « ultra gauche ».
Or il convient d’entendre et de comprendre les sens de cette montée du sentiment de révolte.
Ainsi, nous avons pu entendre dans le cortège du 23 mars, l’un des leaders syndicaux d’une grande centrale « responsable », entonner dans le mégaphone, sous les drapeaux de sa confédération, sur le plateau de la camionnette de la confédération, ce slogan tonitruant : « On a décapité Louis VXI, on peut décapiter Macron ».
Cette « violence symbolique », très inhabituelle au mégaphone des grandes organisations, nous a semblé d’une très grande signification, extrêmement révélatrice de l’évolution explosive des consciences exaspérées par le mépris, la surdité, la morgue… et pour quoi ne pas le dire, l’imbécillité politique du chef de l’État.
Et même si, de guerre lasse, la résignation l'emportait finalement, par épuisement, par désespoir, pour cause de difficultés financières, si la résignation offrait à Macron l’amère victoire à la Pyrrhus qu'il supputait en bon boutiquier... et même dans ce cas.
Que vaudrait cette victoire pour notre pays ? Comment ferait-on fonctionner une société violentée, désespérée de sa démocratie, dont l'attente aurait été ainsi méprisée, pas même prise en considération ?
Macron irait sans nul doute valoriser chez Goldman Sachs ou ailleurs ses talents de meneur d'hommes à la baguette, mais comment irait la France ? Pensent-ils tous, les Darmanin, les Véran, les Dussopt, les Philippe, les Macrons en herbe, que la mémoire collective est défaillante au point de les pardonner ? Que peut-on construire de solide, de fier, d’engagé, sur un peuple résigné ?
Eh bien sans nul doute, cette rancœur accumulée deviendrait délétère, acide, et présagerait des lendemains bien difficiles, dans une démocratie déjà emplie de doutes.
1On se souvient que Warren Buffett, affairiste Etats-unien, est connu pour sa fameuse formule (1) évocatrice du « classisme » : « La lutte des classes existe et que ce sont les riches qui sont en train de la gagner » !
2Tandis que sur les plateaux de télé et dans les studios de radio l’on déplore le désintérêt pour la politique, et que l’on s’interroge sans fin sur le désamour pour la démocratie, réduite à une élection tous les 5 ans….
3Concept très vite « criminalisé » par le pouvoir qui tenta de les considérer comme des actes de terrorisme sous le chef d’accusation de « vol en réunion », mais fut fort heureusement débouté par des juges de bon sens.
86 réactions à cet article
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Est-ce que vous condamnez les violences ?clairement, réponse OUI MAIS toutes les violences !bien sur celles qui conduisent à des blessés (ou morts !) quel que soit le camp (manifestants et forces de l’ordre)
mais aussi ces violences que sont
- les grèves (avec piquets éventuels) et manifs qui prennent en otages de simples citoyens innocents
- la non prise en compte de l’opinion du peuple (par exemple le rejet d’un report de 2 ans pour retraites)
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@lecoindubonsens
Il va falloir arrêter à un moment donné avec cette hypocrisie de l’argument de la « prise en otages » . On sait très bien qui est à l’origine de ce type de formules toutes faites ...
La grève (et toutes les formes d’actions de protestation) implique une gêne momentanée pour monsieur et madame Tout-Le-Monde, mais ce couple de bien pensants est très content quand à la suite de ces actions, des améliorations profitables à tous émergent ... Ces améliorations ne sont jamais données de bonne grâce mais sous la pression .
D’accord en revanche pour la condamnation de TOUTES les violences (réelles)...
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@Lynwec « hypocrisie de l’argument de la « prise en otages »
peu importe le terme, mais comme déjà écrit par ailleurs- quand mon petit fils stresse pour savoir s’il va passer normalement son bac la semaine dernière,
- quand ma belle soeur ne va plus voir sa mère à l’ehpad car plus de carburant, etc,
- etc.
c’est bien une violence réelle imposée à certains.
Vous devriez donc être ok si « D’accord en revanche pour la condamnation de TOUTES les violences (réelles)... »
Par ailleurs
"monsieur et madame Tout-Le-Monde, mais ce couple de bien pensants est très content quand à la suite de ces actions, des améliorations profitables à tous émergent"
stop à l’hypocrisie de cet argument !
monsieur et madame Tout-Le-Monde ne vous demandent rien, ne vous croyez pas investi d’une mission (même s’ils peuvent partager certains objectifs comme la lutte contre cette reforme pourrie des retraites). Laissez les simplement vivre en paix. Car d’autres moyens d’expression pacifiques existent. -
@lecoindubonsens
c’est trop facile. quand une clique au pouvoir nike tout le monde depuis des décennies au point que notre pays se partage de plus en plus entre ceux qui ne savent plus quel yatch choisir pour leur week end et les autres qui vont chercher leur bouffe aux restos du coeur, la violence en retour est elle justifié ?? -
@lecoindubonsens
"quand ma belle soeur ne va plus voir sa mère à l’ehpad car plus de carburant, etc,«
etc, c’est la formule pour » les visites sont interdites au prétexte d’une épidémie bidon« ? » ...interdites au prétexte que vous n’êtes pas vaxxiné « ?
De même que pour »prise en otage« qui est un abus de langage, utilitaire ( à but d’ostracisation), »violence« en est un autre quand on l’emploie à propos d’une mise en difficulté pour passer le bac (les confinements inutiles et destructeurs, on en parle ?) .
Mai 68 correspondait à l’année de mon BEPC, ça m’a gêné indiscutablement . Je n’ai pas pour autant »raté" ma vie . Relativiser, c’est la sagesse...Parler de gêne volontaire ou justement mise en difficulté est plus réaliste, mais quand on veut disqualifier, on se moque bien de la réalité, on noircit le trait ...
Certes, Monsieur et Madame Tout-Le-Monde ne demandent rien, mais on ne les voit pas renoncer aux améliorations obtenues et les redistribuer à des caisses de solidarité, je me trompe ?
Je ne suis plus en situation de faire la grève, ou autres actions perturbatrices du ronron, étant retraité, mais je les soutiens, je ne chouine pas parce que je ne peux pas momentanément aller au restaurant ou au cinéma... (d’autant que l’inflation aidant...)
Les moyens d’expression moins perturbateurs, l’oligarchie s’assied dessus en ricanant ...
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@Lynwec
J’espère que vous êtes remis du trauma du Bepc. Je me demande comment j’ai pu passer à travers, car moi aussi je l’ai passé cette année là.
Je suis passé par des épreuves plus difficiles dans ma vie. De Mai 68, je me souviens surtout des journées de grève, du collège fermé. Le BEPC n’a pas trop été difficile à obtenir en 68 pas plus d’ailleurs que les autres examens.
Je n’ai jamais joué autant au foot, ni fait de ballades en vélo avec les copains que cet année là. Moins triste sûrement que l’année du covid, pour les gamins. Les grandes vacances, à rallonge, ce rêve que les gamins ont tous fait, ont leur limite...On peut toujours ergoter sur les décisions gouvernementales, après coup, liées à plusieurs facteurs x...La mondialisation, les virus mutants, la rationnalisation économique, faisant que le roi se retrouve nu, sans masques, sans médicaments de base, sans soignants. Nier la pandémie, a les limites du constat, qu’on fait en voyant les morgues se remplir. Les pays ont tous réagi de façon diverses. La Chine a certainement été le pays qui l’a fait de façon la plus débile, et autoritaire, selon sa manière habituelle..... Le covid a été le révélateur des politques de chaque pays, en fait.
Taïwan, à qui les observateurs prévoyaient l’enfer, a été le pays qui s’en est sorti le mieux, utilisant à la fois l’information, la réactivité, l’intelligence, pour s’en sortir....
L’intelligence semble avoir disparu en tout cas de l’intendance Française. On commence à nous regarder de façon consternée. A force de murmurer à l’oreille de Poutine, il semble bien que Macron a été finalement plus influencé par celui ci qu’il n’a réussi à faire changer de cap Vladimir.
Toujours avoir une gousse d’ail dans la poche quand on fréquente les vampires. -
@velosolex
Je n’ai jamais parlé de « trauma » à propos de mai 68, mais de gêne indiscutable .
Et j’y ai tout de suite associé la notion de « relativisation » ...La chouinerie, pas mon rayon ...Ce sont les suites politiques et leurs conséquences pratiques qui ont causé un traumatisme à la France, qui ne s’en est à ce jour pas remise .
Sinon, la conclusion inévitable « C’est la faute à Poutine » m’a beaucoup amusé , bien que son caractère prévisible, vu le rédacteur, ait atténué la force comique du trait ...
Le passage sur « la négation de la pandémie » était lui aussi très modérément distrayant, à relativiser en observant la « négation des conséquences vaxxinales »...Certains types de négationnismes sont mieux perçus que d’autres, le rapport de force, probablement...
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@Lynwec
L’histoire bégaie, et la mégalomanie de Poutine rappelle celle d’autres dictateurs, s’ennivrant de victoires trop faciles.
Chacun fera sa liste. La connaissance de l’histoire ramène à la modestie. Libre à vous de prévilégier l’autisme et l’ironie. Nous avons indiscutablement, en dehors de votre avis, très accessoire, le retour de deux fléaux qu’on pensait à tort appartenir au passé révolu. La potentialisation avec les crises environnementales semblent suicidaires, et inaugurent d’un retour aux angoises majeures, mais cette fois non religieuses, bien réelles, d’un aller simple vers l’anéantissement
-Celui des grandes pandémies, liées à la libération des frontières, à la loi des marchés, mettant tout un chacun sans défense.
-Celui des guerres de première intensité, qu’on pensait révolues, pensant qu’on pensait déplacées sur des pays secondaires, l’économie faisant loi, et permettant à certains de penser que les rapports entre états étaient trop connectés. -
@lecoindubonsens
Vous avez une idée de ce qu’est une prise d’otage ?
Vous pensez que cela ressemble à ce que vivent les gens gênés par une grève ?
La violence c’est aussi d’interdire ou de restreindre les libertés fondamentales, comme le droit de grève ! Vous êtes contre cette violence là aussi ? -
@velosolex
Passons rapidement sur l’arrogance consistant à affubler l’interlocuteur « d’autisme et d’ironie », celle-ci s’avérant particulièrement plaisante quand on considère les deux thèmes choisis pour illustrer votre propos :
-le retour des grandes « pandémies », quand on sait que l’OMS a consciencieusement modifié les critères d’identification d’une pandémie, juste pour permettre la classification du covid en...justement...pandémie . Quand on sait également que pour une population mondiale immensément plus nombreuse, avec des vitesses et possibilités de voyage incomparables, la récente « grande pandémie » a fait moins de victimes (et encore, en comptabilisant à la louche...) dans le monde que la peste noire en Europe vers 1350 .
Oh, je sais, j’ai oublié de prendre en compte les progrès médicaux, consistant par exemple à ... refuser de soigner (un Doliprane et au lit), confiner tout le monde (pendant la peste noire, ils ne confinaient que les maisons avec malades, les sots !) , masquer tout le monde (en principe, les malades se masquent pour ne pas émettre, mais bon...les principes, même de précaution, au rebut...), les vaxxiner, à l’huile de moteur, à peu de choses près (, même ceux qui ne craindraient rien (un p’tit billet pour Bourla et Bancel...)
En musique, ça donnait brillamment ça : https://www.youtube.com/watch?v=Z6u64wRbZGk
et ça : https://www.youtube.com/watch?v=_i7Vgv6iJgc
L’art de l’ironie, quoi...-les guerres de première intensité, référence à l’Ukraine, vu les saillies visant le vilain Poutine (classé seul et unique responsable, presque à croire qu’il se battrait tout seul contre lui-même), guerres qu’on n’avait pas observées depuis 1945, tout le monde en est d’accord ...(bon, peut-être pas tout le monde en fait, la liste est longue des pays qui ont été « démocratisés » de manière un peu trop physique...)
Je ne sais pas pour l’autisme, mais rayon auto-aveuglement, il y aurait du monde à soigner...
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@lecoindubonsens
Quand l’unique boulanger de votre village ferme sa boutique, un mardi quelconque (alors qu’habituellement il est ouvert le mardi), pour quelque raison que ce soit, considérez-vous qu’il vous « prend en otage » ?
Non ?
Pourtant, il vous prive bien de la possibilité d’acheter du pain.
Si le même boulanger refuse de payer le minotier et que ce dernier ne lui livre plus de farine, considérez-vous qu’il vous « prend en otage » ?
Non ?
Pourtant, il vous prive bien de la possibilité d’acheter du pain.
Quand une grande enseigne, ne mets pas en vente de pain alors qu’il dispose de farine en stock, et qu’il y a une pénurie, parce qu’il pense le vendre plus cher demain ou parce qu’il veut pouvoir demain être le seul en mesure de vendre du pain, malgré la pénurie, considérez-vous qu’il vous « prend en otage » ?
Non ?
Pourtant, il vous prive bien de la possibilité d’acheter du pain.
Alors pourquoi quand un ouvrier boulanger décide de suspendre son contrat de travail (il ne travaille pas et n’est pas payé en retour), et de ne plus fabriquer de pain pourquoi considérez-vous qu’il vous « prend en otage » ?
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@eddofr et divers intervenants ci dessus sur le terme « prise d’otage »
Bizarre de se battre sur un terme en oubliant l’essentiel !
Je n’ajouterai donc rien sur le terme.
Mais sur l’essentiel, incontestablement les manifs et grèves (et encore plus celles avec piquets) permettent à une minorité (parfois très petite genre EDF ou carburant) d’avoir un gros impact négatif sur une majorité « d’innocents » n’ayant aucun impact direct dans le débat. C’est cette violence que je dénonce alors que d’autres moyens sont possibles.Tant que les 70% de français « trouvant que le décalage de 2 ans de la retraite ne se justifie pas actuellement » n’auront pas signé la pétition déjà citée
https://www.change.org/p/retraites-non-%C3%A0-cette-r%C3%A9forme-injuste-et-brutale-reformesdesretraites?source_location=petitions_browseje trouverais injustifié ces grèves et manifs.
Parlons avant de casser et de gêner, de réduire la production (notre gateau commun à se partager). -
@lecoindubonsens
Vous considérez donc que quelqu’un qui démissionne parce qu’il ne supporte plus ses conditions de travail (ou pour tout autre raison) porte préjudice au peuple, puisqu’il « réduit la production », au moins le temps de lui trouver un remplaçant ?
Vous considérez donc que quelqu’un qui prends sa retraite alors qu’il n’y a pas de remplaçant porte préjudice au peuple, puisqu’il « réduit la production » ?
Et bien Imaginez que demain, tous les agents EDF ou de TOTAL, démissionnent. Pas qu’il fassent grève, non, qu’ils démissionnent purement et simplement.
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@Lynwec
L’arrogance est aussi présente chez vous, quand vous continuez de donnez des conseils après la crise. A l’image de tous ces vieillards qui assis dans un fauteuil distribuent des « sots » à tous les décideurs qui ont tenté de juguler les épidémies, avec leurs connissances, leur peurs, et les moyens parfois dérisoires.
Les pandémies ont au moins l’avantage de ne pas être liées directement à la volonté humaine, contrairement aux guerres. Il y a des moments où la notion de mal absolu est très perceptible, et à ce titre Poutine est un personnage remarquable. Vanité, bétise, psychopathie, mégalomanie, perversion...Avec un tiers de propagande, pour un tiers de terreur, et l’autre de nationalisme, vis à vis de la population, il parvient à imposer le couvercle.
De temps en temps un fait divers fait révélateur. Comme ce père de famille devant être jugé, car sa fille de 13 ayant fait un dessin anti guerre à l’école. Aux dernières nouvelles, il aurait pris la suite....OU a t’il été exécuté, pour couper court à ce qui devenait même en Russie, une affaire génante pour le pouvoir ?....Vous semblez charmé par le bonhomme..... On en voit beaucoup sur ce site, où les soutiens effectivement sont constants. Les influenceurs sont omniprésents, et tentent de faire leur petit boulot de troll...Cela peut marcher auprès d’esprits faibles, en mal d’autorité et d’un leader leur montrant la voie....
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@lecoindubonsens
« Bizarre de se battre sur un terme en oubliant l’essentiel ! »
Ce n’est pas qu’un terme, il s’agit d’une propagande, d’un matraquage qui tourne en boucle..
La minorité qui a un impact négatif sur une majorité « d’innocents » elle est au gouvernement. Avec ses chiens qui aboient tous les jours un peu plus. Pour réprimer et intimider la majorité.
Parlons avant de casser et de gêner ? c’est ce que nous faisons en manifestant, nous parlons, nous nous exprimons, nous nous désinvisibilisons.
Gêner serait plus grave que de battre à mort et de bloquer les secours ?
https://www.mediapart.fr/journal/france/290323/blocage-des-secours-sainte-soline-un-enregistrement-enfonce-les-autoritesLes jeunes bloquent les lycées et les universités pour le retrait de Parcoursup et de la réforme du bac. Qu’est-ce qui vraiment gênant ?
Les parents devraient être vent debout avec leurs gamins pour qu’ils bénéficient de l’accès à l’éducation pour tous.
Tuer des politiques de démocratisation de l’accès à l’enseignement supérieur menées depuis des décennies dans le but d’élargir le nombre de salariés qualifiés, ce n’est pas gênant ? Ce n’est pas cassant ? -
@eddofr "quelqu’un qui démissionne parce qu’il ne supporte plus ses conditions de travail (ou pour tout autre raison), quelqu’un qui prends sa retraite alors qu’il n’y a pas de remplaçant, porte préjudice au peuple«
vous tombez dans la caricature, donc rien à ajouter, restons sérieux.
Quant à »tous les agents EDF ou de TOTAL, démissionnent", c’est naturellement leur droit, leur liberté, vous avez raison. Mais, j’en connais quelques uns, je connais leurs conditions de travail et rémunérations, et ce serait bien maso de leurs parts
ils n’en n’ont aucune intention !@eddofr
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@Adèle Coupechoux
Votre argumentaire est intéressant car il reprend de nombreuses idées reçues qui, à mes yeux, sont contestables.
Quelques exemples.- « il s’agit d’une propagande » : ne traitez pas de propagande (autre terme jugé négatif) chaque fois que quelqu’un émet une idée qui ne vous plait pas
- « gouvernement. Avec ses chiens qui aboient » : je suis absolument ok avec vous pour condamner la réforme actuelle des retraites, tant sur le fond que sur la forme, mais inutile de traiter les humains de chiens (par ailleurs, pas réellement une insulte, car les chiens peuvent être sympas
- « Parlons avant de casser et de gêner ? c’est ce que nous faisons en manifestant » : votre chronologie est « gener/casser pour s’exprimer » alors qu’il serait bien mieux de parler/s’exprimer sans géner/casser. On peut se desinvibiliser en étant plus de 30 millions à signer une pétition, et pourtant seulement un gros million seulement de citoyens a choisi cette voix
- « battre à mort et de bloquer les secours » : vous parliez de propagande ... en voila un bon exemple. Rien n’est prouvé sur votre version.
- « retrait de Parcoursup ... qu’ils bénéficient de l’accès à l’éducation pour tous »
excellent sujet : jusqu’au niveau bac, je pense qu’il est difficile de contester ’accès à l’éducation pour tous’ quand on regarde le % de jeunes qui atteint ce niveau.
Après le bac, quid de l’education pour tous ? clairement, ce n’est plus de la culture générale mais une certaine spécialisation. Former quelqu’un sur des spécialités a un cout pour le collectif (nos impots). N’est-il pas logique de former en fonction des besoins des métiers et pas en fonction de l’envie des jeunes ?
Même si ce n’est pas un bon exemple puisque nous en manquons, ne serait-il pas stupide de former 10 000 médecins pendand 10 ans si le besoin n’est que de 1 000 ? Pourquoi payer des impots pour en former 9000 qui ne serviont à rien, que deviendraient-ils après leur formation de 10 ans ? Donc le principe de parcourssup n’est pas stupide pour concilier au mieux les besoins de la société et les envies des etudiants. - "démocratisation de l’accès à l’enseignement
supérieur menées depuis des décennies dans le but d’élargir le nombre
de salariés qualifiés«
et dans le même temps, »on" se plaint de la désinsdustrialisation de la France qui n’a que des cols blancs. Soyons cohérents ! Par contre, il y a sans doute un réel problème (encore à traiter) de conditions de travail (dont rémunérations) selon les métiers, sans doute ok avec vous sur ce point.
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@velosolex
L’arrogance est aussi présente chez vous, quand vous continuez de donnez des conseils après la crise. A l’image de tous ces vieillards qui assis dans un fauteuil distribuent des « sots » à tous les décideurs qui ont tenté de juguler les épidémies, avec leurs connissances, leur peurs, et les moyens parfois dérisoires.C’est hallucinant ce genre d’absurdité et de débilité. ça ne vous dit rien le mot responsabilité ? Donc, peu importe les saloperies qu’ils ont faites et vont continuer à faire, il ne faut pas critiquer car ils ont « tentés » des trucs pour juguler une épidémie bidon ? Peu importe les conséquences de leurs actes ? Il faut passer à autre chose comme ça ? Non mais vous êtes sérieux ?
Dans votre boîte, vous pouvez faire n’importe quelle connerie, vous ne serez jamais sanctionné ? Jamais viré ? WTF
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@velosolex
Morale et philosophie modernes :
-donner un conseil, sans avoir rien à y gagner personnellement (hormis quelques quolibets généreusement distribués), c’est de ...l’arrogance .
-exfiltrer en zone « calme » des civils en situation d’être victimes en zone de guerre, c’est de ...la déportation .
-proposer un regard différent, même nuancé, de la pensée « unique » sur des sujets d’actualité, c’est...du complotisme ou du « charme par le bonhomme » (formule policée pour la « poutinolâtrie ») .On notera que dans un élan de « pailleoupoutrisme », les dénonciateurs des crimes ci-dessus considèrent leurs interlocuteurs réticents comme des influenceurs-propagandistes-complotistes-d’extrême-droaaate-antivax-rétrogrades ...
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@lecoindubonsens
Après on se prends la moitié de urgentistes d’un hôpital qui posent leur démission et on se demande pourquoi.
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@velosolex Ce qu’il y a de bien avec les gens comme vous, c’est que d’un seul coup l’histoire devient simple. Il y a les gentils et les méchants. Pas la peine de se prendre la tête avec des recherches sur les causalités. Faire abstraction des agissements en sous main des différents protagonistes. Faire uniquement confiance comme source d’informations qu’aux structures labellisées et sponsorisées par les partenaires du camp des gentils. N’accorder aucune importance ni authenticité à ce qui viendrait du camp des méchants. Et puis surtout, « psychiatriser » toute forme de dissidence qui oserait par son travail de recherche, mettre en doute les affirmations du camp des gentils. Bref, merci de rendre compréhensive, à nos esprits faiblards la terrible complexité des relations géostratégiques. C’est l’histoire pour les nuls, il y a les méchants, souvent d’ailleurs malades de la tête, et les gentils. Voilà c’est simple quand même, pas la peine de chercher à comprendre. D’ailleurs il me semble que chercher à comprendre serait selon vous une forme de dissidence ou de maladie mentale, non ?
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@lecoindubonsens
La propagande sert à diffuser, à propager, à faire admettre une doctrine, une idée, une théorie politique. Son but est d’influencer l’opinion publique, de modifier sa perception d’évènements, de personnes, de produits, de convertir, de mobiliser ou de rallier des partisans. La propagande prend la forme de campagnes de diffusion d’informations toujours partiales et déformées, à grande échelle, parfois insidieuses.
Cela me semble bien correspondre à cette idée de prise d’otage que l’opinion publique reprend suite à des campagnes de diffusion massive et partiales, « d’aboiements » de la part des médias. Puisque des chiens qui aboient vous gênent quand ils sont évoqués pour parler des humains.Signer une pétition n’empêche pas de manifester et/ou de faire grève.
« battre à mort et de bloquer les secours »
, avec quand même 2 personnes dans le coma. Et un enregistrement pour s’interroger sur le fait que les forces de l’ordre auraient donné l’ordre au SAMU de ne pas intervenir. Comme vous j’attends que la justice fasse son travail.
" N’est-il pas logique de former en fonction des besoins des métiers et pas en fonction de l’envie des jeunes ?
"
Si le métier ne plait pas, s’il n’y a pas l’envie, la motivation, alors ce n’est que du gâchis. Quant à la désindustrialisation, elle est organisée depuis des décennies.
La réindustrialisation pourrait signifier une toute autre organisation du travail, de ce qui est produit par exemple. Etes-vous sûr que les cols blancs sont des salariés plus qualifiés que ceux qui sont sur le terrain ? Et faire des études n’est pas incompatible avec travailler sur le terrain. Bien au contraire.Un point d’accord, les chiens comme la plupart des animaux d’ailleurs sont sympathiques.
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@eddofr « on se prends la moitié de urgentistes d’un hôpital qui posent leur démission »
Si votre message signifie que pour certains métiers, il est indispensable de revoir les conditions de travail (dont la rémunération, mais pas que), nous sommes entièrement d’accord (déjà formalisé dans mon projet en 2016) -
@lecoindubonsens
non, je croit que eddo, il dit ,que les gens ne feront plus leur boulot car il ne le peuvent pas
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@Adèle Coupechoux
accords multiples et pas seulement sur les chiens
ok par exemple sur « désindustrialisation, elle est organisée depuis des décennies » et c’est une grosse erreur.MAIS, pas ok par exemple sur « Si le métier ne plait pas, s’il n’y a pas l’envie, la motivation, alors ce n’est que du gâchis »
pour reprendre mon mauvais exemple des médecins, le gachis serait d’en former 10 000 si 1000 suffisent, même si les 10 000 sont motivés par leur métier.Sur le reste, c’est bien, nous nous sommes exprimés, mais nous aurons du mal a nous convaincre mutuellement.
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@Xenozoid
car, pourquoi etre urgentiste si vous ne le pouvez pas
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@lecoindubonsens
Vous avez une vision bisounours de la lutte sociale. En vous écoutant, les grèves ne serviraient à rien, sinon à prendre en otage les grévistes eux mêmes, car une grève de revendication qui dérange personne, ne dérange que les grévistes.
Et c’est bien ce que les évènements actuels prouvent une fois de plus.
Macron le dit lui même très clairement et cyniquement comme il aime le faire, c’est à dire, qu’il veut des manifestations paisibles, où il n’y a aucune gène, c’est à dire, où il y a continuité des services et non blocage de l’activité économique, de telle sorte que seuls les grévistes soient réellement pénalisées et où il peut rester inflexible sans problème.
Mais l’histoire est sans ambiguité, toute revendication pour l’obtention de droits est le fait d’une lutte plus ou moins violente, jamais le fait d’une manifestation bisounours, sauf pour les sujets de société, sans importance économique pour les capitalistes, bien au contraire.
Les citoyens oublient parce que l’instruction publique et la propagande médiatique s’y emploient constamment, c’est que tous les droits sociaux acquis après la seconde guerre mondiale sont le fait des deux guerres mondiales nées et provoqués par la lutte des classes et des revendications ouvrières. C’est à dire, la menace communiste. Croyez vous que les violences actuelles puissent êtres comparés avec ces deux guerres mondiales ? Non, en comparaison on parlera seulement de gêne, petite gêne dans son petit train train quotidien.
Bref, si effectivement 70% de la population est contre ce projet de réforme et de la manière dont il a été imposé, alors, face au refus du gouvernement Macron il n’y a pas d’autres solutions que les blocages et résistance aux réquisitions et où ces mêmes 70% de la population doivent apporter leur soutiens. Ici, il n’y a pas ou plus de force de l’ordre, car à aucun moment les grévistes sont des activistes du désordre, mais il faut parler de force de soumission où la politique gouvernementale consiste à provoquer la violence pour justifier la répression et ainsi casser le moral des manifestants les plus faibles, dans l’espoir de les démobiliser et ainsi donner l’impression d’un essouflement du mouvement.
Pour finir, j’aime bien quand vous écrivez
- quand mon petit fils stresse pour savoir s’il va passer normalement son bac la semaine dernière,
- quand ma belle soeur ne va plus voir sa mère à l’ehpad car plus de carburant, etc,
- etc.
euh, cette violence là a été déjà éprouvé et employé par Macron avec la crise covid et ce, en toute conscience qu’il s’agissait d’une violence volontaire et non justifié par la situation sanitaire, mais uniquement motivé pour contraindre la population à la soumission de se faire vaxxiner. Ici, il a volontairement bloqué toute l’activité économique du pays avec le confinement qui a été d’une violence extrème pour la partie de la population la plus pauvre et pourtant, quel silence Il a poursuivi sa violence avec le pass sanitaire, la ségrégation entre vaxxiné et non vaxxiné sur la base d’argument fallacieux et ce, en toute connaissance de cause !
Bref, un homme capable d’organiser une telle violence pour servir des intérêts privés en toute conscience, ne saurait se laisser intimider par des grèves bisounours.
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@Hervé Hum.
Merci pour cette longue participation au débat.Tout d’abord une précision sur votre « prendre en otage les grévistes eux mêmes » : si les grévistes et/ou manifestants consacrent effectivement temps et argent pour s’exprimer (donc une « gène » pour eux), il sont loin d’être les seuls ! Par exemple dans le cas d’une coupure EDF ou blocage d’une raffinerie, les acteurs sont minimes par rapport au nombre de personnes gênées. C’est de la violence envers ces personnes innocentes qui ne joue aucun rôle sur le sujet, si ce n’est « être otage » même si le terme ne plait pas à certains.
Ensuite, vous déplorez un certain nombre de décisions de notre président et gouvernements. Pas de problème, nous pensons la même chose. Vous auriez pu ajouter l’exemple du va-t-en-guerre qui pousse au conflit en Ukraine, qui nous prive de l’énergie et multiples autres produits, etc.
Vous dites que de nombreuses choses ont été obtenues par la lutte et avec plus ou moins de violences. Bon, historiquement, vous avez raison.
Mais ce n’est pas être bisounours que de préférer une évolution vers des moyens d’expression (et même de contestations) autres que grèves, manifs et casses.
Sinon restons à la loi de la jungle, celle de celui qui a les plus gros muscles. Je préfère la civilisation. un système dans lequel on s’exprime (éventuellement avec de forts désaccords) mais sans « se taper dessus ».Un des gros problèmes est sans doute le fait que trop nombreux son ceux qui sont guidés par les idéologies, les idées toutes faites / fausses évidences, l’absence de sens critique (même si tout le monde râle).
Un exemple : les entreprises du CAC40 viennent de verser 150 milliards en dividendes. Nombreux sont ceux qui disent que c’est trop, qu’il faut taxer, etc.
Mais quand j’écris qu’il ne faut pas taxer, mais SUPPRIMER les dividendes (et baisser les tarifs de vente de l’entreprise, par exemple carburant moins cher chez Total), la réaction est du genre « il est fou », car il faut des investisseurs pour faire tourner les entreprises. Même ceux dits « de gauche » l’affirment !. Et pourtant, l’essentiel des actionnaires n’ont jamais rapporté un euro a l’entreprise (leur argent va au vendeur de l’action). Donc dividende = argent reçu sans rien en contrepartie = scandale que tout le monde accepte. Que des bisounours. Pourquoi aucun parti n’organise t-il pas une question/referendum sur ce type de sujet, même pas LFI et JLM ! Et si +70% des français réfléchissaient et disaient STOP, la loi changerait obligatoirement, ce serait une révolution sans grèves ni manif. -
@lecoindubonsens
Disons qu’il convient de faire la différence entre une grève corporatiste et une grève concernant l’ensemble du monde du travail et qui donc implique toute la population et non une petite fraction. Ici, nous somme dans le second cas.
Perso, je préfère aussi une lutte autour de la table avec comme juge, l’équité salariale et sociale et non le rapport de domination du fort au faible où le président et la majeure partie de la classe politique, dont les membres du conseil constitutionnels consultés, sont du coté des gros actionnaires des multinationales (qui sont des outils et non des personnalités juridiques, sauf pour les cons) contre les salariés non cadre.
Ceci étant dit,vous faites usage d’une idée fausse parce que reprise sans une analyse critique suffisante. En effet, la loi est toujours celle du plus fort, peu importe qu’on parle de la jungle ou de la civilisation (entre parenthèse, les plus grands génocides ont été perpétrés au nom de la civilisation et jamais au nom de la sauvagerie). Comprendre que la différence est de savoir à qui et quels intérêts défend celui qui détient la plus grande force. A preuve du contraire, la police, la gendarmerie ou l’armée sont des outils en tant que « force de l’odre » ou dans le cas présent ’« force de soumission » entre les mains de celui qui en a le contrôle, c’est à dire, le gouvernement (et certainement pas l’Etat !). Dans la constitution actuelle, les forces de l’ordre n’obéissent pas à la loi, mais à celui qui ordonne, peu importe que l’ordre soit contraire à la loi, un outil n’a pas à poser la question du respect de la loi, (mais d’exécuter l’ordre reçu) pour cela, il faudrait une forme de contre pouvoir ayant autorité à s’assurer en temps et heure de la justification de l’usage de la force. Avec des situation d’état d’urgence permettant au gouvernement d’engager sa responsabilité, mais devant faire l’objet d’une enquête postérieure avec poursuite judiciaire en cas d’abus et tromperie manifeste.
Encore qu’il faut comprendre que le véritable et seul contre pouvoir aux trois pouvoirs que sont le pouvoir législatif, judiciaire et exécutif, est la transparence totaler vis à vis du peuple souverain, car sans cette condition, il n’y a pas de souveraineté qui tienne, mais soit la dictature soit la mise sous tutelle du souverain car déclaré immature ou sénile. Mais là encore, c’est l’opacité du processus de la décision politique. Qui caractérise le pouvoir exécutif. Quid du secret défense apposé sur la gestion de la crise sanitaire, alors que cela demandait au contraire la plus totale transparence pour obtenir la confiance de la population. Sauf si vous considérez que le virus est un ennemi conventionnel à qui il faut cacher sa stratégie de défense et d’attaque !!! Pour moi, toute forme d’opacité pour quelque raison que ce soit constitut de fait un complot contre le souverain peuple. QUELLE QUE SOIT LA RAISON, car la seule raison est la guerre et donc, la dictature de fait.
Pour ce qui est de la question des dividendes, je suis d’accord avec vous, mais cela implique de fait, l’abolition de la propriété privé de ces entreprises, outils de productions, car sans le profit, la propriété privé est vide de sens, aussi, cela va bien au delà d’un simple référendum, mais d’un changement de paradigme socio-économique où la France peut montrer la voie et soit la remise en question du modèle se propage aux autres pays en s’appuyant sur les classes salariales non dirigeantes (savoir qu’un artisan est un salarié, tout comme un agriculteur et in fine, ce qu’on appelle les profession libérales, car le principe du salariat repose sur l’échange du temps de vie dédié où seule la forme diffère).
Pour arriver à convaincre une large majorité de la population, il y a tout un travail portant comme vous l’écrivez sur la dénonciation des biais logiques qui permet à une minorité de dominer tous les autres. Et pour l’instant, j’ai du mal à voir la population prête à se remettre en question. Par exemple, allez faire comprendre aux petits épargnants que la recheche de profit via l’intérêt ou le dividende est soutenir le système actuel (donc, justifie les 150milliards de dividendes, la primauté aux gros acionnaires, etc) et qu’on ne peut changer de système pour instaurer l’équité salariale qu’en décrétant l’intérêt comme une escroquerie et donc, que l’épargne doit avoir sa valeur fondante avec le temps. Que la spéculation boursière portant sur les matières ou les biens est formellement interdite et est une escroquerie.
Bref, si tout part d’une base élémentaire simple qu’est le principe du mérite personnel qui interdit l’exploitation du mérite d’autrui à son profit, tout se complexifie très vite et se heurte au déni humain sur le fait que dans la réalité, c’est le principe de causalité qui fait la loi et non pas l’imaginaire, ce dernier (dont chacun en est le maître ou l’esclave d’un autre imaginaire), ne pouvant que savoir mieux que les autres utiliser les lois de la causalité pour contrôler l’imaginaire des autres.
Mais si vous ne le savez pas, une personne instruiite du principe de relations de causalité ne peut pas être manipulé trant qu’il suit la causalité et non pas l’inverse, car c’est se retrouver dans son propre imaginaire !
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@lecoindubonsens
Vous avez oublié la mère de toutes les violences : la violence économique qui génère toutes les autres.
Ça c’est du bon sens... -
À l’origine de la violence : la colère
La colère est l’expression violente de la révolte de l’homme contre tout ce qui gêne les manifestations de son instinct.
La susceptibilité est le premier mot de la colère. L’homme susceptible se fâche quand il a tort, et quand on lui prouve qu’il a tort ; il se blesse surtout quand il s’aperçoit qu’on le prend pour ce qu’il est, c’est-à-dire quand il voit qu’on n’accepte pas le masque, dont il se couvre, comme le représentant réellement.
L’impatience, l’emportement, l’irascibilité viennent d’une impulsion motrice non coordonnée. Ce qui équivaut à dire que ce sont des manifestations qui ne sont pas guidées par le raisonnement ; elles sont spontanées et se produisent chez les individus dont l’intellectualité n’intervient pas dans la direction des actes. On les appelle des impulsifs, ils ne savent ce qu’ils font, leur violence prouve ce qu’ils veulent nier : leur déchéance.
La colère est donc le fait de l’homme qui a perdu presque toute sa vie intellectuelle en la dépensant dans la vie sexuelle.
Les caractères physiques de ces hommes les rapprochent des anthropoïdes. C’est pour quoi l’homme affirme que le singe est son ancêtre, pour justifier cette ressemblance.
Loin d’être irresponsables de leurs actes, ils ont une immense responsabilité ; celle de leur déchéance, qui devrait, dans une société bien organisée, les priver de toutes espèces de droits, c’est-à-dire, comme dans l’antiquité, les mettre à l’interdit.
L’impulsivité a ses degrés. Elle commence à l’impolitesse et finit au crime.
La colère se manifeste même sans cause déterminante : l’homme mécontent de lui-même est continuellement prêt à s’en venger, et nous sommes destinés à être ses victimes, ne fût-ce que parce que nous devons supporter la vue de ses laideurs morales.
La politesse a été instituée pour corriger l’impulsivité.
La valeur des hommes se mesure par le degré de politesse qu’ils mettent dans leurs relations sociales.
Les sots prennent un ton positif et tranchant que l’homme intelligent ne prend jamais, et qui donne la mesure de leur valeur négative. Refuser de saluer ceux que l’on doit respecter, c’est se classer, soi-même, parmi les inférieurs.
Lien-
@Étirév
L’homme n’a pas la même opinion des faits, selon qu’il habite un chateau ou une chaumière. Ou selon le fait tout simple qu’il a le ventre plein, ou vide, comme Hugo l’évoquait dans « les misérables ». Avec une famille à charge ou sans.
Le point de vue est important, dans l’art, dans la politque, mais aussi pour n’importe quel homme au cours de sa vie. Et l’estomac nous indique au moins aussi souvent la voix à suivre que l’intelligence. Ne parlons pas du coeur, à ceux qui ont « les foies » !
Ne pas parvenir à les faire varier, est lié à la raison sociale, au manque de curiosité, à l’atavisme, et peut vous mettre en danger.
Car c’est la mère de la bétise, de la cécité, et du dogmatisme. Macron en est un exemple type. L’autisme qui en découle peut déclencher une dialectiique mortelle, entre deux dynamiques contradictoires.
C’est ainsi que la révolution française a commencé. A un moment l’homme est en colère, et s’aperçoit qu’il n’a rien à perdre. Quand cent autres lèvent le poing avec lui, voilà le début d’une émeute.
C’est que la politesse ne suffit plus à se faire entendre des puissants....Seul le crachat qu’on leur lance à la figure peut les amener à évoluer.
Les aristocrates en 89 furent longs à prendre la mesure des faits. Si la réunion des états généraux fut possible, c’est qu’ils donnèrent eux aussi leur accord.
C’est dire qu’ils avaient eux aussi des vélleités de réformes, et voulaient le faire savoir. Les frais de perruques, leur avaient été retirés par Necker...N’était pas insupportable. Ils entendaient bien de nouveau se faire rembourser par le régime ces frais de « représentation ».
Non seulement ils ne les retrouvèrent pas. Et perdirent leur perruque. Mais aussi leur tête qui était dessous.
C’est la plus vieille histoire du monde, avec des variations. En Ukraine, la colère et le sentiment de révolte, est lié à une autre affaire. Elle est encore plus potentialisée car un autre état vise non plus le rabaissement, mais l’anéantissement d’un peuple. C’est à ce moment là que l’homme se dépasse, et que né l’esprit commun. -
@velosolex
Une vision quelque peu simpliste de la révolution française qui oublie la longue préparation en amont pour permettre le transfert de pouvoir entre une noblesse souvent désargentée par la nécessité de « paraître » à la Cour et une bourgeoisie affairiste menée en sous-main par les mêmes qui avaient soutenu Cromwell (les historiens parlant d’une promotion « inexplicable » par le Parlement anglais...) dans le but de détruire la Royauté existante en Angleterre et de la remplacer ultérieurement par ses pantins .
https://fr.wikipedia.org/wiki/Oliver_Cromwell
« En 1643, le Parlement le promeut de capitaine à colonel, de manière inexplicable6 »Petit clin d’œil :« Les relations supposées entre Cromwell et la franc-maçonnerie ont donné naissance à des hypothèses jugées minoritaires et fantaisistes10. »
Le complotisme de l’époque...L’opération, à l’identique, a été réalisée en France, et le petit peuple en a fait les frais, comme outre-Manche .
On lui a ensuite « vendu » l’histoire d’une révolution populaire, un peuple qui n’en pouvait plus...bla bla bla... pour masquer la réalité, comme souvent ... -
@Lynwec
Votre billet est aussi simpliste que le mien. On ne peut en dix lignes faire une équatation d’une dynamique se transformant en révolution, même avec le secours de liens internet. L’histoire n’est pas d’ailleurs une science exacte.
Notons, c’est sûr que le retard à l’allumage d’une aristocratie, recroquevillée surs des privilèges, l’apragmatisme d’un roi qui n’était pas fait pour cette charge, et arrivé au pouvoir par le plus grand des hasards, une météo execrable ayant gâché des récoltes ont potentialisé ce qui était ineductable mais bloqué, ont été des élements dynamiques.
Bien sûr, la bourgeoisie de plus en plus puissante ne pouvait prendre que le dessus sur une bande de dégénérés, accrochés à leur titre, et leurs rentes, considérant le travail comme une forfaiture. La marmite explosera et finalement balaiera l’europe avec les guerres napoleonniennes, qui parti d’une politque de défense d’un pays en état de siège, finira par s’abimer dans la mégalomanie. La France a cette époque a été un espoir pour beaucoup. Que ce soit pour les italiens, les espagnols et les allemands qui crurent que l’idéal républicain pouvait composer un premier rêve européen. Beethoven en ressortit amer, et changera le nom de sa symphonie « l’empereur ».. « La confédération des états du rhin » fut néanmoins le moule de ce qui deviendre l’empire de Bismark.... Les Espagnols comprirent un peu tard que les troupes Napoléonniennes n’avaient pas d’autre but que de mettre sur le trone la famille de Bonaparte, et se soudèrent alors qu’ils étaient divisés....Dans la luttte contre l’opresseur, les gens se fédèrent contre l’opresseur. La même chose qu’en Ukraine. -
@Étirév
Même les Russes finissent par être en colère, quand le régime appuie un peu trop sur la répression totalitaire. L’exemple de cette jeune fille, qui a dessiné un dessin bien anodin, ou l’on voit une fillettte s’interposant entre les bombes allant de la Russie à L’ukraine. Un dessin qui a valu une condamnation du père à deux ans de prison.....« Papa, tu es mon héros » : Maria Moskalev, une collégienne russe âgée de 13 ans, a adressé une lettre de soutien à son père condamné à deux ans de prison à cause d’un dessin contre la guerre en Ukraine et aujourd’hui en fuite.
L’affaire suscite une vive indignation depuis plusieurs semaines en Russie : elle est devenue l’un des symboles de la répression sans merci contre ceux qui s’opposent à l’opération militaire lancée par le Kremlin en Ukraine.
Elle a pris un nouveau tour mardi lorsque le tribunal d’Efremov, à 300 kilomètres au sud de Moscou, a annoncé que le prévenu, Alexeï Moskalev, s’était volatilisé. « Le verdict a été lu en l’absence du prévenu, car il a disparu et ne s’est pas présenté à l’audience », a déclaré à l’Agence France-Presse la responsable de la communication du tribunal, Elena Mikhaïlovskaïa. " extrait du Monde, en live.
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@Étirév
Vous délirez !! Revenez sur terre et gardez vos sermons pour les prières du dimanche. J’y étais mardi, je sortais du boulot, je bosse à République, il n’y avait aucune colère du coté des manifestants, même les jeunes étaient pacifiques. En revanche il fallait voir les comités d’accueils, j’ai halluciné et c’était prévisible que cette manif finirait mal. J’ai longé le bd Voltaire de République à Nation puisque toutes les stations de métro étaient fermées. Toutes les artères autour de la place de la République et à Nation étaient blindées de policiers, gendarmes etc... De mémoire, jamais je n’ai vu 21 camions de gendarmerie ouvrir les manifs, auxquelles s’ajoutent 4 ou 5 des rangs de policiers espacés de 5 m chacun environ. C’est sans compter les contrôles pour empêcher les gens de rejoindre les concitoyens sur la place de la République. Très franchement, j’en ai pleuré parce que çà me paraissait surréaliste, je suis rentrée par Nation vers 16h, les manifestants étaient encore assez loin mais j’ignorais que les agressions avaient commencé entre Voltaire et Charonne d’après les images que j’ai pu voir en rentrant. Je répète, les gens étaient pacifiques, pausés, il n’y avait aucune raison que çà se termine en pugilat. -
Si les français s’étaient mobilisés autant pour venir voter pour, un exemple parmi d’autres, Philippe Poutou, il aurait été élu président de la république et la mafia du fric n’aurait rien pu faire contre. Macron n’a pas violé les règles électorales, il a été élu légalement.
Pour virer du pouvoir des traîtres comme Macron, nous devons constituer une majorité pour le battre aux élections. On ne peut pas constituer une majorité contre les candidats du FRIC sans les classes populaires.
Christophe Guilluy nous a montré que les classes populaires n’avaient plus de mouvement politique qui les représente et défende leurs intérêts.
Il est donc impératif de créer un mouvement politique dans lequel les classes populaires puissent avoir confiance. Sans cette confiance, pas de ralliement des classes populaires et pas de majorité : Macron où son clone est réélu..
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@Attila
Les candidats à l’élection présidentielle ont été parrainés. Donc Macron n’a pas été élu au suffrage universel direct.
De plus ni l’abstention ni les votes blancs ne sont pris en compte.
La difficulté c’est de constituer une majorité, l’intersyndicale est un bon début.
Mais elle commence à se fragiliser.
Comment rester mobilisés pour renverser les rapports de force ?
Les mouvements sociaux qui traversent le pays et aussi l’Europe, sont l’occasion d’en discuter et de s’organiser. Pour créer ce mouvement politique que vous évoquez. Avec toutes les bonnes volontés déjà en place. Et il y en a. En plus de Philippe Poutou. -
Bonjour, Attila
Vous avez parfaitement raison.
Mais ensuite ? Qui ? Sur quel projet ? -
@Fergus
C’est un gros travail qui aurait dû être commencé après la trahison de Hollande.
Il faut une organisation qui étudie tous les mécanismes de trahison et de corruption des dirigeants politiques actuels et mette en œuvre des processus de contrôle ainsi que des barrières contre les infiltrations malveillantes.
Rechercher le consensus populaire et éliminer les positions idéologiques marquées.
Sur le plan économique, il y a déjà un ensemble de mesure consensuelles chez les économistes indépendants : une dose de protectionnisme, sortir du mécanisme européen de fixation des prix de l’énergie pour retrouver des tarifs d’électricité convenables, investir dans l’énergie, etc.
Retrouver une politique étrangère indépendante pour préserver nos intérêts.
Etc..
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@Adèle Coupechoux
Je ne suis pas spécialement partisan de Poutou, c’est pour montrer que les électeurs décident du bulletin qu’ils mettent (ou ne mettent pas) dans l’urne. Les électeurs viennent voter quand ils ont envie et confiance dans un candidat. Visiblement, la pseudo-opposition actuelle ne fait ni envie ni confiance.
En 2017, François Asselineau a obtenu ses 500 signatures. C’est la preuve que même un petit parti peut surmonter les obstacles que les puissance de l’Argent posent en travers de sa route. Il a pu obtenir ses 500 signatures grâce à la force de ses militants de terrain de l’époque..
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@Attila
Si les français s’étaient mobilisés autant pour venir voter pour, un exemple parmi d’autres, Philippe Poutou, il aurait été élu président de la république et la mafia du fric n’aurait rien pu faire contreil aurait été président certes. Mais quel pouvoir aurait il eu ?? La fance a abdiqué sa souveraineté a une mafia financière mondialisée. Si ce n’était que la france ça irait encore, mais toute l’europe, et la plus grande partie du monde est dans le même cas.
Si on avait élu poutou, on aurait simplement été punis, comme la grèce l’a été. Taux d’intérêts plus élevés, nos ploutocrates aux multiples passeport se seraient exilés.... ils n’ont que l’embarras du choix -
Bonjour, sylvain
« on aurait simplement été punis, comme la grèce l’a été »
Certainement pas ! La Grèce a payé son faible poids dans l’Union européenne : 1,3 % du PIB de l’UE. Cela n’arriverait pas à la France qui pèse 17 % du PIB de l’UE.
J’ajoute qu’une menace de Frexit défendue avec détermination suffirait sans doute à rebattre les cartes de la gouvernance continentale dans la mesure où la sortie de la France entraînerait une implosion de l’UE dont aucun état membre ne veut.
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@Fergus
La france aurait eu un peu plus de poids que la grèce, certes. Mais pas de quoi faire bouger l’empire. Nous vivons d’emprunts, nous n’avons pas de matières premières, plus d’industrie... nous n’avons pas grand chose pour négocierCeci dit, je pense que ça aurait tout de même été bien d’en arriver là même si un bon paquet de monde en aurait crevé, ça aurait pu lancer une autre dynamique.
D’ailleurs j’ai voté LFI, mais j’aurais bien pu voter poutou, ce qui revient a peu près au même en terme de punition. -
@Attila
Un exemple concret : aujourd’hui, Philippe Martinez a été mis en minorité au congrès de la CGT ainsi que le successeur qu’il a désigné et qui défend ses idées, Marie Buisson qui, comme nous l’a signalé Chapoutier, est une bobo-écolo.
Que fait un tel personnage dans un syndicat ouvrier ? C’est comme si on s’inscrivait dans un parti libéral en défendant l’économie planifiée. Des études sociologiques ont montré depuis longtemps le côté élitiste de l’écologie : on a bien vu leur opposition aux Gilets Jaunes. Les militants CGT ont refusé que la CGT s’engage dans cette voie.
Dans un mouvement politique défendant les classes populaires, les statuts devront afficher clairement ce que défend le mouvement et ce qui va à l’encontre des intérêts de ces classes populaires afin de ne pas se laisser infiltrer..
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@sylvain
Ne forçons pas le trait tout de même. Premier ou deuxième exportateur agricole, industrie automobile restant importante, ainsi que des entreprises d’inginierie diverses et grosses sociétés à l’internationale tels que Suez, Total..Un gros système bancaire. Des armateurs encore bien actifs, une participation dans airbus...Dassaut....Troisième ou quatrième exportateur d’armes au monde. On pourrait se passer de cet exploit c’est sûr. L’économie du pays en fait tout de même la huitième mondiale, derrière l’inde. Un pays 40 fois plus peuplé. La richesse du pays ne se mesure pas sur la pauvreté du grand nombre, mais sur la richesse des bien nés. C’est au niveau de la distribution, et au niveau des investissement majeurs pour l’avenir, que le bat blesse.... -
@sylvain
C’est évident. Les choses étant totalement bloquées, seule une très grosse crise (économique, financière, écologique (eau, polution...), militaire, pandémique... créera les conditions.
D’ici là, beaucoup de temps perdu, beaucoup de souffrance et d’injustice partout.
Je crois me souvenir que Camus a dit quelque chose comme le monde sera communiste ou ne sera pas. Il ne pensait pas au bolchevisme ou au stalinisme bien sûr.
Quelqu’un connaît -il cette prédiction (ou cet espoir) que je cherche en vain ? -
Prenons une famille qui vit dans la précarité, et dont les options des parents pour nourrir, loger [...] ses enfants se réduisent de jour en jour.
Aurions-nous le réflexe de condamner fermement une action des parents envers un individu, une institution [...] qui leur permettrait de débloquer la situation ?
Par exemple, casser la vitrine d’un supermarché et récupérer de la nourriture.
Cela dit en passant, les produits de première nécessité ont pratiquement tous des antivols, c’est pour dire.
Si ces mêmes parents tombaient sur le vigile et l’assommait pour repartir avec leur butin, pourrions-nous les condamner fermement sans aucune réserve ?
Ce qu’il faut bien avoir conscience, c’est que par le passé on combattait pour des droits, aujourd’hui on combat pour notre survie.
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@Inquiet
"Ce qu’il faut bien avoir conscience, c’est que par le passé on combattait pour des droits, aujourd’hui on combat pour notre survie«
Et bien, vous avez une drôle de connaissance du »passé« ! Croyez vous que l’hôpital de la charité à Lyon, les hospices de Beaune, les dames des bonnes œuvres etc.. et cela partout en France et ailleurs, étaient en activité pour du superflu ! Croyez vous que les grandes disettes du passé (sans serres, OGN, sans subventions bio, sans arrosage industriel etc..) n’ont pas été la cause de grandes misères ! Croyez vous que la révolte des canuts à Lyon n’était pas due au fait que ces ouvriers de la soie n’avait plus rien à manger ! Plus près de nous, mai 68, les étudiants réclamaient effectivement des droits et en tout premier l’amour libre avec le slogan (de luxe) : il est interdit d’interdire.
Aujourd’hui, les étrangers viennent en masse en Europe parce que ils savent qu’ici ils sont sûrs non seulement de survivre mais de vivre mieux que dans leur pays.
Alors parler de »survie" n’est il pas un peu exagéré ? -
@César JULES
" Croyez vous que la révolte des canuts à Lyon n’était pas due au fait que ces ouvriers de la soie n’avait plus rien à manger !
"
Et pourquoi n’avaient-ils plus à manger les canuts ?
Ce n’est pas à cause des salaires qui ne le leur permettaient pas ? Les marchands de soie n’avaient plus rien à manger eux pendant qu’ils faisaient réprimer dans le sang les ouvriers ? Pour continuer de mieux les exploiter en les affamant ? -
« Cela dit en passant, les produits de première nécessité ont pratiquement tous des antivols, c’est pour dire. »
Ils ont collé des antivols aux bouteilles d’alcool ? Les salopiauds
« Aurions-nous le réflexe de condamner fermement une action des parents envers un individu, une institution [...] qui leur permettrait de débloquer la situation ? »
Réponse : nan, ni les parents, ni Poutine, ni les militants, ni les étudiants, ni les leaders syndicaux.
Ça s’appelle des réactions réflexes, c’est naturel, c’est sain, et ça débloque le plus souvent les situations. De toute façon, Macron n’a jamais eu toute sa tête, alors...
Un néolibéral radicalisé usant de toutes les violences possibles et imaginables pour plumer le peuple, en temps normal ça se décapite en deux temps trois mouvements.
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Ne nous voilons pas la face, ces grèves de cheminots et de transports, ces antifas, ces feux de poubelle débiles et ces piquets qui organisent divers blocages ne pénalisent pas beaucoup les ultra-riches, ces derniers s’en contrefoutent. Ce sont essentiellement les actifs modestes qui sont pénalisés. Les petites gens payent les pots cassés ....Les autres continuent de vider leurs caisses de Ruinart.
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@Joséphine
remarque très réaliste !!!
c’est pourquoi je dénonce ces « prises d’otages d’innocents » même si le terme ne plait pas aux grévistes et manifestants -
@Joséphine
Vous délirez !! Revenez sur terre et gardez vos sermons pour les prières du dimanche. !c’est facile derrière un écran de dresser des « clichés »... Les mecs en mode « pleutre » qui ne font rien pour que çà change dans votre genre, çà commence à me gaver...
J’y étais mardi, je sortais du boulot, je bosse à République, il n’y avait aucune colère du coté des manifestants, même les jeunes étaient pacifiques. En revanche il fallait voir les comités d’accueils, j’ai halluciné et c’était prévisible que cette manif finirait mal. J’ai longé le bd Voltaire de République à Nation puisque toutes les stations de métro étaient fermées. Toutes les artères autour de la place de la République et à Nation étaient blindées de policiers, gendarmes etc... De mémoire, jamais je n’ai vu 21 camions de gendarmerie ouvrir les manifs, auxquelles s’ajoutent 4 ou 5 des rangs de policiers espacés de 5 m chacun environ. C’est sans compter les contrôles pour empêcher les gens de rejoindre les concitoyens sur la place de la République. Très franchement, j’en ai pleuré parce que çà me paraissait surréaliste, je suis rentrée par Nation vers 16h, les manifestants étaient encore assez loin mais j’ignorais que les agressions avaient commencé entre Voltaire et Charonne d’après les images que j’ai pu voir en rentrant. Je répète, les gens étaient pacifiques, pausés, il n’y avait aucune raison que çà se termine en pugilat.
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@Joséphine
Une analyse pertinente et forte de la collusion entre les médias et le pouvoir
https://blog.mondediplo.net/l-affrontement
et son illustration
https://twitter.com/Libre_Insolent/status/1640421511726022663
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Au vu des évènements du moment, avec cette onzième application du 49.3 sur l’adoption d’une réforme des retraites impopulaire et les manifestations qu’elle déclenche, sans compter les possibilités de suites institutionnelles, il est utile de faire un instantané sur la personnalité du psychopathe que nous avons à l’Elysée.
Passons rapidement en revue le bilan du « Mozart de la Finance » permettant d’évaluer sa « compétence » :
1. Sur le plan économique, que peut-on énumérer ?
- Déficit budgétaire abyssal alors que les prélèvements fiscaux n’ont jamais été aussi hauts et les services publics aussi mal rendus.
- Endettement record du pays.
- Fraude fiscale endémique (y compris chez les membres du gouvernement), fraude sociale de grande ampleur (avec, à titre de simple exemple, un nombre de cartes vitales qui dépasse celui des habitants...)
- Déficit commercial record. Même le secteur alimentaire, jadis largement excédentaire, est aujourd’hui touché : on importe plus de produits agricoles qu’on en exporte !
- Record du taux de la population sous le seuil de pauvreté.
- Chômage élevé, quoique camouflé par trituration des chiffres.
- Le PIB par tête d’habitant classe aujourd’hui la France au 25e rang mondial !
- Le secteur industriel est passé maintenant sous la barre des 10% du PIB !
- Des fleurons industriels et pépites stratégiques français sont vendus (parfois soldés) à l’étranger. (Alstom, STX, Arcelor, Pechiney, Alcatel pour ne citer que quelques-uns).
SP
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Personnellement, la seule violence que je vois , c’est celle de Macron et de son gang mafieux sourd et inflexible au refus catégorique des Français de se voir imposer de travailler 2 ans de plus, alors qu’il n’y a aucune justification à cette réforme ! Quand le peuple dit NON, c’est NON !
Donc, j’estime que, face à un pouvoir qui ne veut rien lâcher, qui fait preuve d’une extraordinaire brutalité pour passer en force tant au niveau des institutions que de la répression policière, le peuple est fondé à prendre les armes, des armes de guerre, pour faire la guerre à celui qui nous a déclaré la guerre !
On ne gouverne pas un pays contre sa volonté, ça ne fonctionne jamais et tous ceux qui s’y sont essayé, l’ont payé très cher tôt ou tard...
Si on coupé la tête de Louis XVI en 1793 alors qu’il n’a pas fait 1/1000ème de ce qu’a fait Macron, quel châtiment terrible reservera-t’on à cet énergumène qui joue aux apprentis dictateurs ?
A sa place, j’en chierai dans mon froc.
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@troletbuse
Attention, pas le pal à Jean-Mimi, ni celui d’Attal ou Benalla -
La violence est parfois nécessaire. Reportons-nous à cete phrase célèbre de Von Clausewitz : « La guerre est la continuation de la politique par d’autres moyens. » Cette politique continue dans la rue dans la mesure où les politiques abusent de leur pouvoir et usent des institutions à leur guise. Nous avons affaire à une minorité qui impose sa volonté (souvent usurpée) à une majorité, avec comme dessein de favoriser la minorité constituée par le capital.
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@ l’auteur
Si les participants à votre association partagent votre degré d’analyse, la justesse et le bien-fondé de plusieurs de vos arguments, plutôt que « ...des actions de désobéissance citoyenne » pourquoi ne pas exprimer ces opinions dans le cadre de partis politiques ni radicaux ni insoumis où elles seront comprises et partagées ? La légitimité démocratique qu’elles y trouveraient permettrait davantage de les faire aboutir, nombreuses sont celles qui seraient partagées .
Les têtes froides bien faites sont toujours mieux appréciées que les énergumènes excités.
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@L’apostilleur
Le gros problème est de rassembler une majorité d’électeurs. Pour cela, il faut défendre des idées qui conviennent et qui attirent cette majorité. Pas sûr que le positionnement « gauche radicale » y parvienne..
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@L’apostilleur
Désolé de vous contredire, mais votre usage du mot démocratie est abusif en ce qui concerne ce gouvernement. Que ce soit la constitution, le sénat (élu avec un corps électoral de 60000 votants), des députés qui n’ont aucun devoir (sinon une parodie de ...) envers leurs électeurs, un exécutif ivre de pouvoir, des droits de lobbyisme intolérables, etc..
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En fait si on avait un gouvernement un tantinet démocratique, on n’en serait pas arrivé là. -
@Attila
« ...Pas sûr que le positionnement « gauche radicale » y parvienne. »
Sûr que non.
Avec son anaphore à l’Assemblée Nationale Darmanin a fait l’éloge (sans le vouloir ?) d’une gauche disparue dans laquelle l’auteur s’y retrouverait et un peu de Darmanin à l’évidence.
Cette gauche reprendrait sa place usurpée par la gauche extrême du dictateur Mélenchon. -
@ Jason
« ...votre usage du mot démocratie est abusif en ce qui concerne ce gouvernement. »
Vous en avez un autre ?
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@L’apostilleur
Oui, monarchie constitutionnelle, gouvernement participatif au rabais, société d’arbitrage en faveur des mêmes, gouvernement orthogonal, régents d’opportunisme, etc. Evidemment, ça fait un peu long, mais on s’habituerait, tout comme à l’enfumage actuel.
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@Jason
Rassurez nous, ces options sont des qualificatifs qui ne reflètent pas des modes de gouvernements souhaitables pour la France ?
On trouve ici vos ressentis, qui ne reposent pas sur notre mode électoral démocratique.
Son fonctionnement trouvera éternellement des contradicteurs parmi les mécontents. Les démocrates en acceptent les conséquences qu’ils les apprécient ou pas.
De prochaines élections pourront toujours remplacer nos gouvernants. -
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https://twitter.com/edwyplenel/status/1640956053406793728
« On enverra pas d’hélico ou de moyen SMUR sur place. Parce qu’on a ordre de ne pas en envoyer par les forces de l’ordre. »La preuve du retard des secours à
#SainteSoline.Version intégrale à retrouver sur
.-
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On aimerait bien que le gouvernement condamne le Maïdan ainsi que la répression contre le Donbass or il fait l’inverse donc c’est lui qui légitime la violence insurrectionnelle.
Quel est le critère de jugement du gouvernement ? Est-ce la bonté qui reste dans les clous du vrai ou est-ce l’intérêt de ceux qui financent les campagnes électorales ? Tel est le problème !
https://www.youtube.com/watch?v=CE-DcyWPmLY&t=1081s
La crise du Covid a montré que le gouvernement défend des positions fausses sous couvert de bonté la preuve étant que le président Macron a été exempté de vaccin par sécurité au nom de la raison d’état. Autrement dit, ils s’amusent à nous enfiler comme des perles... tel est leur problème.
https://www.youtube.com/watch?v=6CPmjeAL8hw
En général, les gens qui utilisent la violence insurrectionnelle le font pour de mauvaises raisons si ce n’est pas pour des raisons existentielles qui leurs sont propres mais si ce sont des raisons existentielles qui leurs sont propres contre des hypocrites alors que voulez vous leur répondre si ce n’est que les hypocrites touchent le fond du fond et se damnent. Voici ce qu’en dit la révélation :
Lors donc que tu fais l’aumône, ne sonne pas de la trompette devant toi, comme font les hypocrites dans les synagogues et dans les rues, afin d’être glorifiés par les hommes.
https://www.madredelleucaristia.it/root/fra/jou/page/ART_024.phpIls doivent sentir quelque chose dans leur coeur, car il est impossible de participer à une apparition, même si seulement moi je vois et ne rien ressentir. Je suis sûre que même les athées ressentent quelque chose dans leur coeur.
Don Claudio - Les bons et les simples ressentent quelque chose, mais pas les orgueilleux et les hypocrites.
Marisa - Les grands non, les petits oui.
Don Claudio - Les grands qui sont bons ressentent quelque chose.
Marisa - Mais ce sont toujours les petits qui meurent et souffrent.
https://www.madredelleucaristia.it/root/fra/let/page/AS_1997-98.phpLes graves et délicats problèmes de l’Eglise ont fait l’objet de certains dialogues, mais la Madone a demandé que l’on garde le secret le plus absolu sur la majorité d’entre eux. Seuls les hypocrites, les faux prophètes et les mercenaires ne reconnaîtront pas l’authenticité et la véracité de ces révélations privées surnaturelles.
https://www.madredelleucaristia.it/root/fra/let/page/AS_2007-08.php21 septembre 2001...
Cette guerre est affreuse, pleine de vengeance et de violence, même s’ils disent que c’est justice de la faire, car il y a tant de violence en eux et la joie de gagner la guerre et vous savez bien que ceux qui gagnent une guerre gagnent aussi beaucoup d’argent. Et nous voilà revenus au même point : ils agissent, font la guerre pour le pouvoir et l’argent, aussi bien les grands hommes politiques que les grands hommes d’eglise.
https://www.madredelleucaristia.it/root/fra/let/page/AS_2001-02.php-
Salutations, m’ enfin !! la violence est la base de ce que chacun désire et veut sur cette planète depuis des millénaires..car chaque MOA il veut quoi chaque MOA..avoir plus, voir tout et ne rien faire de concret qui fait suer le corps si possible ....
Aujourd’hui elle, la violence est nommée compétition, parce que le truand du sommet issue de ladite compétition veut en plus passer pour un mec bien..or cette « compétition » entre tous est un principe qui élimine, vol, tue, détruit etc pour que MOA j’ai plus.
La guerre en est juste une des formes les plus achevées et destructrice..intégralement conforme à nos choix à quasiment tous..
Donc tout est conforme à nos choix, oui car c’est un choix, c’est pour cela que nous fûmes et sommes hypnotisés, enfin ceux qui acceptent cela, hypnotisés donc formaté à croire sans savoir que la nature profonde de l’humain est cette violence..nature profonde qui nous échappe intégralement depuis autant de millénaires bien sur ..
Comme notre psyché a dégénéré, oui depuis autant de millénaires que le Veau D’Or, seule la pensée analytique marche encore, celle ci qui est un outil-moyen apte à ce qui est pratique et uniquement pratique, bonne à rien d’autre, étant inapte à vivre la vie car naître = mourir, elle réduit le fait de vivre à un désir imaginaire d’immortalité auquel elle ne comprend en fait rien du tout, ce qui n’arrivera jamais, et à cet instant même, nous nous perdons nous mêmes dans la folie du Veau D’or, qui n’est pas une cause mais un effet d’autre chose en nous.
Je pourrais en parler, mais à chacun d’aller voir..
Ah si , un truc marrant, le refus que naître = mourir, consciemment ou pas, nous fait sortir du chemin de la vie, et nous fait rester sur le chemin de la survie, que MOA veut à jamais..
Or la pensée analytique qui est une machine devenue ignorante d’elle même en tant que machine organique programmée par ? comment ? et limitée par ? etc n’étant plus sur le chemin de la Vie, en a donc perdu le contact d’avec disons le « sens » faute de mieux, et va donc inventer un sens à sa mesure, sans rien y comprendre non plus.
Cette pensée apte seulement à ce qui est pratique, étant en mode panique en regardant demain où à chaque fois je vois ma mort certaine, se met alors toute seule en insécurité, car demain le sera toujours, et encore si on y regarde bien demain n’a jamais existé...tout est donc bidon.
Je ressens de l’insécurité, ici arrive le luciférianisme ou fausse lumière, qui ne crée rien et prends ce qui existe et perçu et l’inverse, la religion de 99% des humain, désolé mais c’est ainsi,
je ressens de l’insécurité, ajoutons ici le principe d’inversion luciférien, cela devient que ma quête est la sécurité que MOA va vouloir absolu très vite ...
et comment vais je trouver cela ? En combattant les autres pour les voler..
Nous nous demandons des fois pourquoi un joueur de ballon gagne ces fortunes.. ? c’est pour vendre à chacun ce principe luciférien de l’élimination comme base de la vie physique sociale...qui n’a rien de sociale, mais est juste de la brutalité à tous niveaux..
Nous recherchons donc une sécurité absolue dans la guerre entre tous, ce qui est de l’insécurité..
donc ma quête de sécurité car maman j’ai peur de vivre car naître = mourir et je n’en veux pas bien que n’ayant pas le choix, ma quête de sécurité je vais la chercher dans l’insécurité totale du combat entre tous..
Chacun peut voir cela pour soi même, comme le fait que fuyant la vie ce qui est impossible nous nous fuyons en fait nous mêmes ce qui est impossible...
enfin etc....
la fuite impossible de la mort est un effet d’autre chose..comme peut être du désir de continuité de ce que j’aime bien, je veux etc
lui même un effet d’autre chose encore.....
bon....salutations bien sur..
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Une politique antisociale et brutale donne un peuple violent. Après, il est étrange de voir des syndicalistes, qui ont voté pour ce Macron, venir se plaindre. Il avait annoncé qu’il repousserait l’âge de la retraite.
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@Jean de la Beauce
La « politique » est pas antisociale, encore une excuse a la con.La majorité des ordures de branleurs casseurs vivent du social ou de l’état.
Bien au contraire, le gauchisme est violence, et n’est que cela.
100 millions de morts du communisme, le national « socialisme » créé par des socialistes et qui ont nommé leurs partis « socialiste ».
Les bandes d’ultra d’après guerre.
La gauche, c’est l’intolérance, les frustrés intellos, les hordes de tarés qui détestent tous le monde. -
@Jean de la Beauce
Vous délirez !! Revenez sur terre et gardez vos sermons pour les prières du dimanche. J’y étais mardi, je sortais du boulot, je bosse à République, il n’y avait aucune colère du coté des manifestants, même les jeunes étaient pacifiques. En revanche il fallait voir les comités d’accueils, j’ai halluciné et c’était prévisible que cette manif finirait mal. J’ai longé le bd Voltaire de République à Nation puisque toutes les stations de métro étaient fermées. Toutes les artères autour de la place de la République et à Nation étaient blindées de policiers, gendarmes etc... De mémoire, jamais je n’ai vu 21 camions de gendarmerie ouvrir les manifs, auxquelles s’ajoutent 4 ou 5 des rangs de policiers espacés de 5 m chacun environ. C’est sans compter les contrôles pour empêcher les gens de rejoindre les concitoyens sur la place de la République. Très franchement, j’en ai pleuré parce que çà me paraissait surréaliste, je suis rentrée par Nation vers 16h, les manifestants étaient encore assez loin mais j’ignorais que les agressions avaient commencé entre Voltaire et Charonne d’après les images que j’ai pu voir en rentrant. Je répète, les gens étaient pacifiques, pausés, il n’y avait aucune raison que çà se termine en pugilat.
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Est-ce que vous condamnez les violences ?NON ! Après tout la bourgeoisie a pris le pouvoir à la noblesse par la terreur !
On peux imaginer qu’elle le perdra par une extrême violence ....
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Mouais
Je vois pas trop en quoi cramer la voiture de votre voisin prolo comme vous, ou d’empecher le boulanger du quartier de payer ses fournisseurs et donc précipiter sa liquidation judiciaire va faire avancer votre cause, mais ok
Je comprends l’argument de ’on nous ecoute pas donc on monte d’un cran’, c’est logique. Mais ce que vous semblez méconnaitre, c’est que ca fait déjà partie du plan. Les manifs, les contestations, tout ça c’est « budgété » sur le plan politique. En choisissant le passage en force, ils savaient bien que globalement ce serait pas bien pris. S’il a provoqué volontairement les gens lors de son allocution, c’est pas pr rien, il savait pertinemment que ca allait générer de la casse
Mais ca lui permet de reprendre la main dans l’opinion, qui ne vous en déplaise est majoritairement constituée de retraités à qui le chaos fait peur, et de gens lambda qui n’ont pas envie de perdre un oeil, une main ou un gamin pour un truc qui apparait comme plus ou moins ineluctable
Ca permet de mettre un coup de pression : avec le soutien des media qui ne montrent que les violences coté manifestants, de belles images de mairies qui crament, les gens savent que ca va taper en manif, et du coup y vont moins (dernière journée -30% de participation)
Ca lui permet d’enclencher la deuxieme partie du plan : voyez, les irresponsables c’est eux, et l’ordre c’est moi. Du coup c’est moi ou le chaos. Et la majeure partie des gens vont se ranger sagement, tout comme ils l’ont fait lors des presidentielles / legislatives... Avec le superbe resultat qu’on connait... sa réélection alors que quelques mois avant, la moitié de la France l’aurait pendu à un sapin sans difficulté.
Du coup je comprends les violences, mais je ne suis pas du tout convaincu de leur efficacité, et je pense même que vous apportez de l’eau à leur moulin.
La trouille a conduit 90 % des gens de ce pays, en dehors de tout argument logique, à accepter le principe d’un apartheid lors du covid. Vous imaginez bienque si 90 % étaient prets à jeter des cailloux à des concitoyens qui n’avaient rien fait, c’est pas quelques excités habillés en noir qui vont susciter leur compassion
Et vous faites indirectement leur jeu, en leur permettant de se parer des oripeaux de la democratie, de la legitimité politique, et de discréditer les autres.
En plus de couter très cher à tout le monde
Sinon, on peut aussi lire les programmes avant de voter, et ne pas se laisser influencer par les discours médiatiques
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Condamnez vous les violences ?
Lesquelles ?
Celle de la police ou plutôt celle des crs ce n est pas pareil que le tronc commun de la police, oui, ils ont un devoir d exemplarité, leur parole a plus de valeur que la notre. et c est leur métier la violence 1/3 de leur salaire est une prime de risque lors des intervention. Étant professionnels de la violence, elle doit être mesurer et proportionnel donc, non je ne peut cautionner leurs dérapages qui défraie la chronique... Si ils ont les nerfs qui craque qu ils s arrêtent, les arrêts de travail pour cause psy sont la pour ça... Les quelques crs qui ce prennent pour des juge dred oublient que leurs travail n est pas de punir, même si en face ce sont des gens violent avéré ou des criminels, ça cela incombe au juge après un procès équitable, leurs rôle est d arrêter puis confier a la police le soin de réunir des preuves qui confira le tout au tribunaux, encore une fois leur rôle n est pas de péter la gueule au méchant mais de protéger les autres citoyens et leurs bien en cas de débordement violent...
Celle des manifestants non, pourquoi croyez vous que cela par cacahuète, ceci est l expression d une colère, comment exprimez vous votre colère vous ? Cela dépend du niveau de la colère n est ce pas ? En ce moment elle est plutôt intense donc il arrive ce qu il doit arriver, « on fait des chose terrible quand on est terriblement malheureux » dit on, et c est justement ce que l on voit, cela fait quelque dizaine d années que les gouvernements européiste tirent sur l élastique, cela c est accélérer avec M Macron, la rupture est proche... les gilets jaunes sont partie de pas grand chose non plus, ont arrive a un point ou la vie commence a être trop durs pour les gens et leur instinct de survie ce réveille... L esclavage moderne que nous propose les élites ne passera pas sans un âpre combat, l histoire est remplie de barricade et de feu de poubelle, de grèves et de rébellion, toutes les avancé sociale ce sont arracher par la lutte... Quand un gouvernement est sourd aux appels, il faut le bousculer un peu.... Si il vaut absolument persister, il devra assumer les conséquence de ces actes d une manière ou d une autre... La colère doit trouver une façon de s exprimer quoi qu ils arrive, elle est trop forte pour simplement disparaitre maintenant, trop de mépris de la part de ce gouvernement, les 4 ans qui arrive vont être sportif même si le conseil constitutionnel décide d éteindre l incendie, ce qui n est vraiment pas sur...
Regardez ce que va prendre la droite au prochaines élections cela devrait être édifiant. L abstention va atteindre des sommets insoupçonné, car les oppositions ont démontré leur inutilité, donc une crise de la légitimité ou représentativité arrive rien ne pourra l évité cette fois...
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@nours77
OUF MERCI J’y étais mardi, je sortais du boulot, je bosse à République, il n’y avait aucune colère du coté des manifestants, même les jeunes étaient pacifiques. En revanche il fallait voir les comités d’accueils, j’ai halluciné et c’était prévisible que cette manif finirait mal. J’ai longé le bd Voltaire de République à Nation puisque toutes les stations de métro étaient fermées. Toutes les artères autour de la place de la République et à Nation étaient blindées de policiers, gendarmes etc... De mémoire, jamais je n’ai vu 21 camions de gendarmerie ouvrir les manifs, auxquelles s’ajoutent 4 ou 5 des rangs de policiers espacés de 5 m chacun environ. C’est sans compter les contrôles pour empêcher les gens de rejoindre les concitoyens sur la place de la République. Très franchement, j’en ai pleuré parce que çà me paraissait surréaliste, je suis rentrée par Nation vers 16h, les manifestants étaient encore assez loin mais j’ignorais que les agressions avaient commencé entre Voltaire et Charonne d’après les images que j’ai pu voir en rentrant. Je répète, les gens étaient pacifiques, pausés, il n’y avait aucune raison que çà se termine en pugilat.
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@Berthe Merci pour votre témoignage. Voir ici un autre avec un communiqué des parents de Serge dont le pronostic vital est engagé suite à ce qui s’est passé à Sainte-Soline.
https://www.legrandsoir.info/temoignage-de-j-t-present-a-sainte-soline.html -
@nours77
donc une crise de la légitimité ou représentativité arrive rien ne pourra l évité cette fois...Euh... ca fait depuis 1995... au minimum...
les gilets jaunes sont partie de pas grand chose non plus... Et n’ont strictement rien obtenu à part de se faire gazer pendant des semaines et de casser les pieds de tout le monde
leurs travail n est pas de punir, même si en face ce sont des gens violent avéré ou des criminels, ça cela incombe au juge après un procès équitable, leurs rôle est d arrêter puis confier a la police le soin de réunir des preuvesJe defends pas les robocop mais vous comprenez pas. Le boulot des CRS c’est le maintien de l’ordre, pas de faire des enquetes de police.Et ce sont des exécutants, les ordres viennent d’au dessus
Et encore une fois, c’est totalement anticipé. Et c’est (encore) en train de fonctionner. Il a réussi son coup, les gens sont passés à autre chose, et il est en train d’endormir les syndicats de la même manière
Ce qui était amplement prévisible, et nous ramene donc à la seule question qui vaille : pourquoi donc ce type a été réélu ??? -
imaginons une fois, qu’on n’ai plus besoin d’être, l’un contre l’autre
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La question est de savoir si lacrymo et baton, précèdent ou suivent les lancés de pavés, incendies et autres « débordements » des manifs.
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Il faut aussi condamner les violences électromagnétiques qui visent les Targeted Individuals et qui constituent le pilier secret du système.
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Personnellement.. je trouve qu’ils ne cognent pas assez fort !
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