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Accueil du site > Tribune Libre > « Et le Persan superbe est aux pieds d’une Juive »

« Et le Persan superbe est aux pieds d’une Juive »

Ce vers de la tragédie de Racine Esther (1689) est d’une actualité brûlante ; il conviendrait donc de jeter un coup d’œil à sa source, le Livre d’Esther, qui, s’il n’a aucune valeur historique, peut nous dire beaucoup de choses sur l’état d’esprit des Juifs qui se nourrissent, quotidiennement ou hebdomadairement, de la Bible.

On sait (ou on devrait savoir) que les livres pseudo-historiques de la Bible sont des reconstructions de pure propagande ; ils témoignent surtout d’un ethnocentrisme effarant, mais qui continue à formater notre vision du Proche et Moyen-Orient : alors que, pendant la période de leur rédaction, les tribus juives ne jouent aucun rôle actif dans cette histoire, et que la plupart des historiens de l’époque les ignorent, les rédacteurs de la Bible ont persuadé les pays chrétiens, pendant maintenant près de deux millénaires, que les Juifs étaient au centre, et que les peuples prestigieux qui les entourent n’existaient qu’en fonction d’eux, et de leur hostilité ou bienveillance à leur égard.

 Aman, le « méchant » de l’histoire d’Esther, est issu des Amalécites, peuple qui vivait entre Egypte et Jordanie ; ils sont traités sur Google avec un parti-pris impudent : toutes les références données adoptent le point de vue de la Bible. 

On lit ainsi dans Wikipédia : « Selon la Bible [cet effort d’objectivité, « selon », sera vite oublié], ils furent toujours acharnés contre les Hébreux, qui à leur tour [« à leur tour » : ce n’est qu’une réaction aux exactions des Amalécites] les regardent comme une race maudite ». Aussi Dieu ordonne-t-il à Saül de les exterminer. Plus tard, « selon le Livre d’Esther, les exilés du premier Temple auront à pâtir des volontés génocidaires d’Haman ». Et l’article se termine, tranquillement, par une citation de la Bible (Deutéronome) : « Quand donc l’éternel ton Dieu t’aura délivré de tous les ennemis qui t’entourent, et qu’il aura ainsi assuré la sécurité dans le pays [l’expression donne froid dans le dos] qu’il te donne en héritage pour que tu en prennes possession, tu effaceras la mémoire d’Amalek de dessous le ciel ».

 Quelle est l’idée qui se dégage de ce texte ? Les Amalécites projetaient d’exterminer les Juifs ; ceux-ci avaient donc le droit, pour assurer leur sécurité, d’exterminer les Amalécites et de détruire même tout souvenir d’eux sur cette terre (c’est ainsi que les Israeliens détruisent même les cimetières palestiniens). On reconnaît bien ce type de discours et, même, la théorie USaméricaine de la guerre préventive, exemplairement appliquée en Irak.

Mais il y a pire que Wikipédia : l’article du site catho Aleteia (quelle antiphrase !) : « Les Amalécites sont surtout connus dans le récit biblique pour leurs batailles » ; celle qui les oppose à Moïse « se trouve relatée par la Bible au livre de l’Exode, en un récit épique et haut en couleur » : l’auteur (on sent le ton enjoué et cafard par lequel il veut éveiller l’intérêt des enfants) présente l’extermination des Amalécites comme « haute en couleur » ! « Malheureusement pour les Hébreux, cette fameuse bataille […] n’allait pas pour autant rayer de la carte les Amalécites », qui se manifesteront encore comme des brigands. Aussi Dieu dit à Saül : « Tu frapperas Amalek ; et vous devrez vouer à l’anathème tout ce qui lui appartient [la traduction œcuménique de la Bible dit ici : « vous devrez vouer à l’interdit », ce qui est l’expression rituelle pour dire : exterminer]. Tu ne l’épargneras pas. Tu mettras à mort : l’homme comme la femme, l’enfant comme le nourrisson, le bœuf comme le mouton, le chameau comme l’âne ». Malheureusement pour lui, Saül épargne le roi amalécite, plus quelques agneaux ; pour ce crime, Dieu lui retire son soutien, il le fera périr avec ses trois fils, et le remplacera par David.

Conclusion d ‘Aleteia : « les Amalécites, ce peuple ennemi d’Israel, disparaîtra du désert du Sinaï, de l’Histoire et du récit biblique au profit de tribus amies d’Israel ». On notera l’assimilation du « récit biblique » à l’Histoire : si c’est dans la Bible, c’est vrai. Les premières études critiques de la Bible ont été le fait de savants bénédictins : cette tradition semble bien perdue dans l’Église d’aujourd’hui ! On notera aussi que seules les « tribus amies d’Israel » ont droit à l’existence.

Le Livre d’Esther raconte donc une histoire censée se passer pendant l’exil à Babylone (Ve siècle avant J-C) : la reine Vashti étant tombée en disgrâce, on organise un concours de beauté pour que le roi Assuérus puisse se choisir une nouvelle épouse. Il est séduit par la beauté d’Esther, une orpheline juive élevée par son oncle Mardochée, qui va hanter le Palais pour garder un œil sur elle ; mais il refuse de s’incliner devant le vizir Haman qui, furieux, le dénonce au Roi, et demande l’extermination des Juifs (!). Mais Assuérus se souvient que Mardochée lui avait dénoncé un complot contre sa personne et le récompense. Mardochée décide alors de faire intervenir Esther : elle demande au Roi de révoquer le décret d’extermination des Juifs… et de le remplacer par un décret d’extermination des Amalécites, ancêtres d’Haman ! Aux termes de ce décret, « Le Roi octroie aux Juifs [….]d’exterminer, de tuer et d’anéantir toute bande, d’un peuple ou d’une province, qui les opprimerait, […] et de piller leurs biens ». En conséquence de quoi, « les Juifs frappèrent alors leurs ennemis à coups d’épée ». Le roi tire le bilan de l’opération, pour la plus grand satisfaction d’Esther : « A Suse-la-Citadelle, les Juifs ont tué, anéantissant 500 hommes, plus les dix fils d’Haman. Dans le reste des provinces royales, qu’est-ce qu’ils ont dû faire ! » Après le massacre, « ils se reposèrent » et décidèrent d’instituer une fête, « jour de banquet et de joie », la fête des Purim.

Mais, malgré les notices fidéistes de Wikipédia et autres, rien de tout cela n’est vrai ! Le récit, selon les études critiques, est absurde et puéril : le rédacteur imagine les rapports du Roi avec ses femmes, la nature de son pouvoir, sa politique, la position des Juifs auprès du Roi de façon aberrante. Assuérus/Xerxès Ier n’a jamais eu d’épouse juive, il n’a jamais promulgué de décret d’extermination, et ses décisions n’étaient pas prises sur simple caprice ; au contraire, son souci était de maintenir la tranquillité et la cohésion chez tous les peuples de son Empire. Seules deux ou trois petites lignes laissent passer un petit élément de réalité, lorsqu’on précise qu’on envoie les ordres du Roi « à chaque province selon son écriture, à chaque peuple selon sa langue ». En effet, au Ve siècle, coexistaient les systèmes idéographique (le sumérien, repris par les akkadiens qui y ajoutèrent des éléments syllabiques – ce système restera longtemps la langue de l’administration), syllabique et alphabétique (le phénicien, repris par les Grecs).

Le Livre d’Esther est donc plein d’une folle arrogance : alors qu’ils font partie de l’Empire Perse, et que les historiens de l’époque les ignorent, les Juifs prétendent diriger sa politique, en faisant exterminer les peuples qui leur déplaisent. En fait, Xerxès avait d’autres chats à fouetter : son règne est marqué par la première Guerre Médique, où les Perses seront arrêtés à Marathon ; et là, tout à coup, l’Histoire se remet à l’endroit, loin des élucubrations bibliques.
Mais l’histoire d’Esther est encore sujette à caution pour une autre raison : James Frazer, étudiant dans Le rameau d’or les rites du bouc émissaire, s’arrête sur la fête des Pourim et l’histoire d’Esther. Il remarque que les noms qui y apparaissent ne sont pas hébreux, mais d’origine mésopotamienne : Esther/Ishtar, Mardochée/Mardouk (grand dieu akkadien et en particulier dieu protecteur de Babylone), Pourim de l’assyrien « pour », sort, destin. L’histoire d’Esther serait donc un camouflage, une légende étiologique pour naturaliser une fête empruntée à Babylone. Elle est néanmoins devenue très populaire, car elle célèbre la victoire des Juifs sur leurs ennemis.

Racine reprend fidèlement ce morceau d’« Histoire sainte », avec une seule différence : Esther s’abstient de réclamer l’extermination des Amalécites. Dans un contexte chrétien, et de la part d’un personnage décrit comme une petite chose douce et sensible, cela aurait pu choquer ! Racine se contente d’une allusion placée dans la bouche d’Assuérus :
« Je romps le joug funeste où les Juifs sont soumis ; 
Je leur livre le sang de tous leurs ennemis », où le « tous » renvoie discrètement à l’idée d’extermination. 

Toutefois, cette discrétion est bien hypocrite, car derrière l’histoire de la douce Esther, se cache encore une histoire de massacres : Racine a écrit Esther à la demande de Mme de Maintenon, pour que les pensionnaires de Saint Cyr, institution créée par elle pour les jeunes filles pauvres de la noblesse, puissent faire du théâtre avec décence. Les rapports entre Esther et Assuérus renvoient donc aux rapports entre Louis XIV et la Maintenon, devenue son épouse morganatique en 1683. Et la requête d’Esther renvoie au lobbying exercé par celle-là pour obtenir, peu avant la pièce, en 1685, la Révocation de l’Edit de Nantes, précédée et suivie, dans les années 1680, par les fameuses et sinistres dragonnades (sans doute aussi « hautes en couleur » que les batailles contre les Amalécites), contre les protestants. Racine n’a pas osé convertir le Roi Xerxès au judaïsme, mais les dernières paroles d’Assuérus : 
« que tout tremble au nom du dieu qu’Esther adore » sont, elles aussi, une allusion aux opérations militaires lancées pour obtenir la conversion des protestants.
Dans le même temps, la Bible servait déjà de feuille de route aux colons anglais dans leur conquête des terres américaines et l’extermination des Indiens.
 


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12 réactions à cet article    


  • anaphore anaphore 10 octobre 2024 16:01
    « Et le Persan superbe est aux pieds d’une Juive »

    Voilà encore une déclaration pour ne rien dire... On n’en finit pas de dire des conneries sur le sujet. M’enfin *


    • Opposition contrôlée Opposition contrôlée 10 octobre 2024 17:05

      des Juifs qui se nourrissent, quotidiennement ou hebdomadairement, de la Bible.

      Surtout « sélectivement » :https://bible-en-ligne.net/bible,24O-7,jeremie.php

      7:6 Si vous n’opprimez pas l’étranger, l’orphelin et la veuve, Si vous ne répandez pas en ce lieu le sang innocent, Et si vous n’allez pas après d’autres dieux, pour votre malheur,

      7:7 Alors je vous laisserai demeurer dans ce lieu, Dans le pays que j’ai donné à vos pères, D’éternité en éternité.




      • courel 10 octobre 2024 17:22

        D’éternité en éternité...

        Ça doit être vachement long...

        C’est effectivement un truc à se cogner la tête contre le mur...


        • AmonBra AmonBra 10 octobre 2024 20:15

          @courel

          L’éternité c’est effectivement long . . . Surtout vers la fin. . .


        • SilentArrow 11 octobre 2024 06:37

          @Rosa Llorens

          Le moine Wulfila qui a converti les Goths au christianisme (arianisme), leur a créé un alphabet et traduit la Bible. Les trouvant suffisamment belliqueux, il a cependant omis le Livre des Rois de sa traduction. 


          • Étirév 11 octobre 2024 07:48

            LE LIVRE D’ESTHER (Hadassah de 167 à 164)
            Ce livre, rédigé en Perse, est un roman dont voici le sujet : Une belle Israélite, cachant sa nationalité, devient l’épouse du roi de Perse, Ahasvérus. Elle a un tuteur, Mardochée, qui l’aide à entraver tous les plans du favori du roi, Haman, qui avait décidé la ruine des Israélites. Mardochée prend la place d’Haman et venge les Israélites. Son triomphe est célébré par des réjouissances et des festins.
            Dans la traduction grecque du livre d’Esther, on a fait des additions. Dans le verset 14 du cantique, il est dit « que les Juifs n’ont plus de princes et que le sacrifice a cessé ». C’est sans doute des Israélites qu’il s’agit. Car des Juifs il est dit : « Ce peuple que trouble seule la synarchie » (le gouvernement en commun).
            Mme Butler, qui s’occupait d’exégèse, a fait remarquer que le second livre d’Esther a été exclu du canon de la Bible parce qu’il était à l’éloge de la Femme. On a laissé le premier livre parce qu’on y a trouvé une femme s’humiliant devant son mari, ne vivant que pour le servir. Mais on a déclaré apocryphe le second livre où la Reine se révolte contre la tyrannie de son maître et se montre enfin telle que doit être une vraie Femme.
            Et Mme Butler demandait que tout cela soit révisé à un point de vue plus équitable et plus libéral.
            « Celui qui connait la valeur des femmes et le secret qu’elles recèlent ne pourra s’empêcher de les aimer ; et l’amour qu’on leur porte fait partie de la perfection de celui qui a la connaissance de Dieu, car c’est un amour divin. » (Ibn Al ‘Arabî, Fusûs al Hikam)
            Origine secrète de la Bible : Pour comprendre l’effet que produisit l’apparition d’un livre à un moment donné, il est indispensable de connaître toutes les circonstances de la vie d’un peuple au moment même où ce livre parut.
            C’est parce qu’on a négligé cette étude préalable que la vérité n’a pu se faire jour dans le dédale historique. Les prêtres des diverses religions ayant travaillé, les uns après les autres, à nous cacher le régime religieux qui avait existé avant leur domination, et le public s’étant habitué à considérer les écrits des théologiens comme une source véridique, on était arrivé à ignorer complètement la partie la plus importante de la vie des sociétés humaines, celle pendant laquelle se produisirent les événements les plus considérables et qui vit naître les institutions les plus importantes.
            On avait surtout pris soin de nous laisser ignorer les luttes formidables qui firent sombrer le régime primitif, que nous ne connaissons guère que par les traditions vagues d’un Âge d’Or fabuleux.
            On nous avait montré l’entrée de l’humanité dans le cycle ténébreux que les Hindous appellent « Kali-Youga » (âge noir) comme le commencement de l’histoire, alors que cette date fatale ne fut, en réalité, que le commencement de l’erreur avec son triste cortège de conséquences désastreuses : le mal, la misère, la guerre.
            L’Âge d’Or, c’est la longue période pendant laquelle l’humanité vécut sous le régime du Matriarcat.
            La religion de cette époque, la Théogonie ou Théosophie, comprenait l’enseignement des lois de la nature donné par des Prêtresses, alors que le culte n’était encore que la religion naturelle, c’est-à-dire l’hommage rendu par l’homme à la Déesse, nom générique de toutes les femmes supérieures et qui n’indiquait alors que les qualités morales inhérentes au sexe féminin. Pas de surnaturel ; partout les mêmes principes, c’est-à-dire les mêmes commencements, avaient pour base la nature même, encore inviolée.
            Si on a pu dire qu’Israël est le peuple choisi, cela voulut dire primitivement le sexe choisi.
            La maison d’Israël, c’est la puissance féminine, ce sont les fidèles de la gynécocratie.
            On sait aujourd’hui que ce régime a duré jusqu’au VIIIème siècle avant notre ère et que c’est pendant sa longue durée que régna la vérité dans la religion et la justice dans la vie sociale.
            Mais l’homme s’est révolté contre la Femme et contre sa loi, il l’a attaquée, et la lutte, une fois commencée, a grandi, elle est devenue formidable, et nous allons voir, dans l’histoire qui va suivre, les grandes femmes d’Israël soutenir de longues guerres dans l’agonie de leur puissance. C’est ce grand événement qui fait le fond de la Bible, et ainsi elle apparaît comme un livre du plus grand intérêt, digne du grand respect qu’on lui accorde ; l’histoire qu’elle renferme est bien réellement l’Histoire sainte.
            NB : LOUIS XIV (règne de Mme de Maintenon)
            Ce roi n’avait ni but, ni plan, ni connaissances étendues. Pas non plus un ministre capable de le seconder. Il faisait la guerre par goût et ses conquêtes par vanité. Il avait des ministres adulateurs ou faibles de conceptions : Louvois, Colbert, qu’on cite, étaient des médiocres, « ils auraient pu, tout au plus, servir de secrétaires à un premier ministre ».
            Mme de Maintenon domina son âme, fit naître une atmosphère de moralité, et des formes élégantes dans une cour voluptueuse. Le roi suivait ses inspirations parce qu’il les savait solides et prudentes.
            Sa vie fut partagée en deux parties : l’une ténébreuse et misérable pendant laquelle il fait des sottises, telle la révocation de l’Édit de Nantes, l’autre choisie et brillante, celle pendant laquelle il écoute les conseils de la raison froide d’Une femme intelligente.
            Après la mort de Mme de Maintenon, qui pendant sa vie avait comprimé les abus, empêché les excès, forcé la cour et la ville à s’envelopper d’une haute moralité, tout cela s’évanouit et le monde fut envahi par une licence audacieuse qui bientôt ne connut plus de bornes. Le duc d’Orléans, régent de France, pressé par des besoins de finance, adopta le système de Law sur le papier-monnaie ; les billets de banque se multiplièrent au delà de toute imagination, ce fut un bouleversement financier et des ruines formidables.
            DE L’ISRAÉLISME AU JUDAÏSME
            ISLAMISME, ISMAÉLIENS, ARABES ET TOUAREG
            FIN DU 4ÈME SIÈCLE : DU MOYEN ÂGE À LA RÉVOLUTION


            • xana 11 octobre 2024 10:58

              Tiens, c’est Etirev ou annwn ? Probablement la même personne avec divers pseudos. C’est du pareil au même : Propagande exclusivement féministe.

              Franchement ces tartines de propagande ne méritent pas d’être lues.


              • Corcovado 11 octobre 2024 17:27

                C’est curieux ; moi qui avais toujours cru qu’Esther avait un chat !


                • xana 12 octobre 2024 14:26

                  @Corcovado
                  Comme toutes les femmes, un petit chat noir, blond ou roux...


                • L'apostilleur L’apostilleur 12 octobre 2024 10:09

                  « ..On notera aussi que seules les « tribus amies d’Israel » ont droit à l’existence.. »

                  Les textes juifs sont sans ambiguïté : « …à l’arrivée du messie tout le monde sera esclave des israélites  »

                  David Banon (2004) dans « Guerre imposée et guerre autorisée selon Maïmonide » rappelle les intentions dominatrices du judaïsme « …lorsque tu t’approcheras d’une cité pour lui faire la guerre… Si elle accepte la proposition de paix et les sept lois noahides, alors on ne tuera aucune âme et les habitants de cette ville seront imposables et te serviront »

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Auteur de l'article

Rosa Llorens


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