Cette poussière accumulée sur le billet de 10 Euros, par la racaille : Danger. L’ancien propriétaire a dû le garder au fond de sa poche plusieurs jours. Pour le sortir en dernier recours. Alors, l’odeur et la sueur l’ont imprégné. Et pourtant, il faut le compter car les actionnaires attendent. Mais pour eux, les billets de 500 Euros seront propres. Les gueux ne les touchent jamais.
Ne croyez pas que je sois à la masse. Enfin, dans un certain sens, je suis avec la masse des retraités mineurs. Pour compenser les dégâts de la profession, ils avaient obtenu d’êtres soignés gratuitement. De ne pas devoir compter pour que le médecin les aide à mourir.
Mais c’est fini. Le roi veut faire des économies sur les ou la bêtes. Certain vieux silicosés trainent à mourir. Alors Dany, Officier de la Légion d’Honneur, tu n’es pas le bienvenue chez les chtis ? Il va falloir raser les corons, pour enterrer cette misère.
Comme pour les Poilus, attendons le dernier pour l’enterrer au Panthéon. Et qu’on n’en parle plus…
Certes, le banquier est plus important, pour notre roi, qu’un râleur de vieux mineur. Probablement ancien communiste. Dans ce monde, on est solidaire avec ses semblables. Qui nous a dit que les requins ne se bouffent pas entre eux, est un bon observateur.
Ils ont manifesté en souillant les belles avenues parisiennes de leurs crachats. Crachats noir du charbon qu’ils ont avalé en activité.
Mais, nos gouvernants ne leurs avaient-ils pas déjà craché à la face ?
En exploitant les veines de charbon, c’était du sang pour l’économie. Mais, ce n’est plus rentable. On peut faire sans eux maintenant !
Avant le deuxième tour, les gueules noirs viennent eux, de faire leurs derniers tours avant de « crever ». Et si le FN récupère des voix en les accompagnant, qu’il en profite rapidement, demain, ils seront peut-être descendus dans leur dernier trou.
Il me reste que mon clavier pour hurler, il me reste ma mémoire pour les accompagner, avant de disparaître à mon tour.
Illustration : Les anciens mineurs manifestaient mercredi à Paris pour défendre la gratuité de leurs soins. Mehdi Fedouach © AFP.