Et pendant ce temps les affaires continuent…
A peine nommé ministre de la guerre, pardons des armées ou de la défense contre la future invasion des libyens, Gérard Longuet pourrait devoir faire un tour chez le juge Trévidic ou le juge Van Ruymbeke à la demande de l'avocat des familles des victimes de Karachi. En effet de ce côté cela sent à nouveau le gaz de schiste pour la bande à Balamou, Sarkozy y compris.

Voici une nouvelle qui a une petite importance et qui devrait perturber les nuits prochaines du clan Balladur jusqu'à Fillon aussi cité pour la première fois, du moins à la connaissance des journalistes dont je reproduis avec souvent beaucoup de tristesse les informations (Médiapart) : Le remaniement de ce week-end est déjà contrarié par l'affaire Karachi. Plusieurs parties civiles, constituées dans le volet financier de l'affaire, demandent l'audition par la justice du nouveau ministre de la défense, Gérard Longuet, en tant qu'ancien président du Parti républicain. Et le nom du premier ministre, François Fillon, apparaît pour la première fois.
Voilà un coup de canif (ou de hache) dans cette histoire de peau d'âne qui largue des étrons d'or. En effet, le trésorier même de la campagne, interrogé par le juge Van Ruymbeke a une belle surprise rétroactive : Interrogé par le juge Van Ruymbeke, l'ancien trésorier de la campagne présidentielle d'Edouard Balladur en 1995, René Galy-Dejean, a affirmé qu'une somme de 7 millions de francs en espèces avait été déposée à son insu sur le compte de campagne. Ces fonds suspects pourraient provenir des ventes d'armes au Pakistan et à l'Arabie saoudite.
Un peu plus ici (Challenges) : Je suis incapable de vous dire d'où vient cet argent que je n'ai pas déposé", a indiqué l'ancien député-maire du 15e arrondissement de Paris, selon des propos rapportés mardi 1er mars par Le Monde et Mediapart.
Le trésorier explique être allé le 26 avril 1995 déposer 3 millions de francs en espèces au siège du Crédit du Nord à Paris. "C'est la seule fois où je suis allé déposer de l'argent au Crédit du Nord", explique t-il, selon son PV d'audition.
Encore beaucoup plus intéressant plus loin, ce qui pourrait tendre à démontrer la parfaite implication et connaissance des faits délictueux du sieur Infatué (Public Sénat) : Au printemps 2010, le quotidien Libération avait révélé l'existence d'un document récapitulant un versement de 10 millions de francs (1,5 million d'euros) au Crédit du Nord le 26 avril 1995.
"Je n'avais jamais vu ce document et ma surprise est totale parce que je n'ai jamais déposé 10 millions de francs au Crédit du Nord", a dit M. Galy-Dejean au juge, selon son PV d'audition cité par Mediapart et Le Monde. L'ex-trésorier a précisé se souvenir uniquement d'un versement de 3 millions de francs.
Le trésorier explique être allé le 26 avril 1995 déposer 3 millions de francs en espèces au siège du Crédit du Nord à Paris. "C'est la seule fois où je suis allé déposer de l'argent au Crédit du Nord", explique t-il, selon son PV d'audition.
Dans les mois qui suivent, M. Galy-Dejean s'inquiète de ne pas voir d'arrêté des comptes du candidat Balladur, qu'il est censé signer en vue d'un dépôt au Conseil constitutionnel au plus tard le 13 juillet.
"Le 7 ou 8 juillet, je suis allé aux nouvelles auprès de M. Bienaimé (expert-comptable, ndlr) que j'ai trouvé embarrassé puisqu'il m'a indiqué que les comptes avaient été déposés le 5 juillet. Je réalise à ce moment-là que je n'avais pas vu l'arrêté des comptes, que je ne l'avais pas signé et que je ne l'avais pas déposé", dit-il.
Il découvre alors qu'il n'a pas été désigné comme représentant de M. Balladur devant le Conseil constitutionnel.
Nous savions déjà que les comptes de campagne d'Edouard Balladur, campagne avec comme cheville ouvrière un certain Nicolas Sarkozy, auraient dû être rejetés malgré le discours hautain du jevousdemandedevoustaire. L'argument de l'hypertrophié de la conscience de lui-même, comme toute tautologie, déterminait (ou plutôt décrétait) la blancheur de ses comptes par une validation du Conseil, pour le coup inconstitutionnel, qui n'était qu'une lessiveuse mais en aucun cas un organe sain et réglo. Nous nous souvenons de l'hilarité de cette extravagante histoire de la vente de babioles, genre mug, montre Kelton et tee-shirt à l'effigie iphigénique de l'infatué, pendant les meetings, le tout réglé - bien sûr on va te croire gros malin - avec des gros biffetons de 500, bien conservés pour déposer le tout d'un coup d'un seul dans une banque.
Mais cela ne s'arrête pas là : ME MORICE COMPTE DEMANDER L'AUDITION DE M. LONGUET
Du coup, le juge Van Ruymbeke, qui enquête depuis le 14 décembre 2010, en marge des investigations liées directement à l'attentat de Karachi, sur des faits d'abus de biens sociaux apparus lors de la passation en 1994 des contrats d'armement Agosta et Sawari II, a obtenu, à la mi-février, que soit versée au dossier d'instruction la procédure dite du "Fondo", une affaire mettant en cause, en 1996, le financement du Parti républicain (PR), proche soutien de M. Balladur.
Les enquêteurs avaient cherché la provenance d'une somme de 5 millions de francs versée pour l'achat du siège du parti présidé, jusqu'en 1995, par Gérard Longuet, aujourd'hui ministre de la défense, sans jamais trouver de réponse satisfaisante.
Le juge Van Ruymbeke semble établir un lien entre ces deux affaires, il estime que des rétrocommissions ont pu être versées, en marge des contrats d'armement, à des décideurs politiques français proches du camp Balladur, et que cet argent a pu nourrir la campagne présidentielle du rival de Jacques Chirac.
L'avocat de plusieurs parties civiles, Me Olivier Morice, compte demander l'audition de M. Longuet, qui avait, par ailleurs été, poursuivi dans une affaire distincte de financement du PR, avant de bénéficier d'un non lieu, en 2010.
Ce qui est sûr c'est que de ce côté la justice avance. On écrirait : l'étau se resserre, non ?
Comme nous en sommes aux affaires, celles de la morale chère à Fillon qui use de Falcon en France et de zinc moubaresque au pays des pyramides, en voici quelques unes à votre réflexion.
Tout d'abord l'ami Charon, une sorte de poste à la Boutin, malgré les nouvelles règles d'airain édictées pour la galerie, mais non pour les respecter. Rue89 nous dit ça :
Le Premier ministre n'a pas retenu toutes les leçons de l'affaire Boutin. S'il a encadré les rémunérations des chargés de mission et limité le nombre de conseillers ministériels, il a sciemment laissé une brèche ouverte. L'ancien conseiller de l'ElyséePierre Charon n'a pas hésité à s'y engouffrer, avec l'appui de son ami Nicolas Sarkozy.
Le chef de l'Etat a pourtant dû l'éloigner du palais pour y avoir créé le malaise. Il avait déclaré le 3 avril sur Rue89 que les rumeurs autour du couple présidentielpouvaient provenir d'une « espèce de complot organisé, avec des mouvements financiers ». Une semaine plus tard, Pierre Charon était écarté de la réunion matinale de l'Elysée. Le spécialiste en communication perdait aussi la main mise sur l'image de la Première dame.
Le conseiller allait quand même continuer d'occuper un bureau à l'Elysée jusqu'au 22 novembre, date de la cessation officielle de ses fonctions. Mais Nicolas Sarkozy lui a conservé toute son amitié : le 30 janvier, il faisait partie des quarante proches invités à célébrer ses 56 ans. Et le Président l'avait déjà doublement dédommagé :
- Par un décret du 28 octobre, il l'a d'abord reconduit au Conseil économique, social et environnemental (Cese) au titre des « personnalités qualifiées choisies en raison de leur compétence en matière d'environnement et de développement durable ».
- Surtout, le 3 décembre, le ministre de la Ville lui a confié une mission sur le Grand Paris. Maurice Leroy en a profité pour « remercier le président de la République d'avoir accepté de mettre l'un de ses plus proches collaborateurs [à son] service ».
[…]
Maurice Leroy ne fait pas que rendre service au chef de l'Etat, il renvoie aussi l'ascenseur à Pierre Charon, un ami qui l'a toujours soutenu dans sa quête d'un maroquin. Pierre Charon est néanmoins précieux pour son entregent et il en faut pour mener à bien le Grand Paris. Une mission qu'il effectue sans prendre une place de collaborateur officiel et en pouvant être payé plus que 2 100 euros brut par mois.
L'intéressé n'est pourtant pas dans le besoin. Il est également membre du Cese (3 767,91 euros brut par mois), mais aussi conseiller de Paris (4 095 euros brut par mois), gérant de la société de conseils Janus Consultant (373 000 euros de bénéfices net depuis 2007) et président du conseil d'administration du domaine national de Chambord (Loir-et-Cher).
Cette dernière fonction est occupée à titre gracieux, mais le château des chasses présidentielles n'est pas sans utilité pour étoffer son carnet d'adresses. Siège notamment à ce même conseil d'administration le président du conseil général de Loir-et-Cher, qui n'est autre que Maurice Leroy. Le monde politique est petit. Et rempli de fins connaisseurs des arrangements autorisés.
Ensuite l'ami Guaino (Le Figaro) : Dans un entretien accordé au mensuel, M. Guaino confirme avoir passé "quatre jours et quatre nuits" autour de la Saint-Sylvestre chez l'ambassadeur de France à Tripoli à titre "privé". "Je n'ai rencontré personne, sur le tarmac, qui m'a offert de me transporter en avion privé", a assuré la "plume" du chef de l'Etat en référence à la polémique sur les vacances de Noël tunisiennes qui ont provoqué le départ du gouvernement, dimanche, de Michèle Alliot-Marie.
"Nous avons même payé nos billets d'entrée pour nos visites archéologiques. J'ai payé notre billet d'avion", a-t-il poursuivi, avant de préciser qu'il n'avait pas rencontré d'officiels libyens. "Il faut sortir de la paranoïa, il n'y avait aucune rencontre, aucune discussion, aucune invitation officielle", a insisté Henri Guaino.
Le conseiller du président a également indiqué avoir informé Nicolas Sarkozy et le secrétaire général de l'Elysée de l'époque Claude Guéant. Henri Guaino confie que Nicolas Sarkozy lui a alors demandé : "tiens, qu'est-ce que tu vas faire là-bas ?"
Tout d'abord vous releverez l'élégance de celui qui, il y a peu défendait l'oxydée. C'est chacun pour sa pomme et si on peut enfoncer l'autre pour s'en sortir, surtout s'il est à terre, on ne se gêne pas. Mais ce que ne voit pas ce triste sire, aussi arrogant que son chef , c'est qu'il n'est ni diplomate en mission, ni élu de la nation en mission, ni ministre en mission et qu'il est reçu à l'ambassade de France, séjour payé par nos picaillons, dans un pays dictatorial, lui protégé par les murs de l'ambassade. Ces types-là, ceux du pouvoir, ne doutent de rien. Dehors les pique-assiettes !
Et enfin une dernière pour la route. Nous savions aussi que Péchenard avait subtilisé son fiston à une juste et divine colère judiciaire alors que voyou de seconde zone, ivre sur la voie publique, il avait insulté un agent et l'avait menacé de ses relations de père. Voilà qu'un autre de la haute serait pris dans une drôle d'affaire. Péchenard et ce squale sont des proches, très proches de Nicolas Sarkozy. Le Parisien :
Il aura fallu une dizaine de jours à Jean-Noël Guérini, président (PS) du conseil général des Bouches-du-Rhône pour être informé qu’une enquête était ouverte au tribunal de Marseille concernant son frère. Alors que la lettre confiant au juge Charles Duchaine le soin d’ouvrir une instruction sur des marchés publics présumés frauduleux date du 16 avril, Jean-Noël Guérini est averti le 27 du même mois.
La presse n’a encore jamais évoqué l’affaire.
Pourtant, des écoutes téléphoniques, des relevés de SMS ainsi que des auditions que « le Parisien » et « Aujourd’hui en France » a pu consulter, montrent que l’élu a été averti par un mystérieux ami. Et que son frère, Alexandre Guérini, mis en examen et incarcéré depuis le début du mois de décembre dans le cadre de cette affaire, s’est également renseigné à plusieurs reprises sur l’avancée de l’enquête le concernant.
Un coup de fil de Madrid
Le lundi 27 avril, Alexandre Guérini appelle son frère à 13 heures. « Bon, il t’a appelé ton ami ? » s’enquiert-il. Jean-Noël lui répond : « Il (NDLR : l’ami) me dit : Faudra que je te voie rapidement parce que (...) le docteur cherche des poisses. On t’expliquera pour ton frère. » Les Guérini parlent alors tantôt en corse, tantôt en Français.
Le « docteur » qui cherche des « poisses » est Renaud Muselier (UMP), le dauphin de Jean-Claude Gaudin à la mairie de Marseille et médecin de profession.
Alexandre s’énerve, mais rassure son frère : « Je n’ai rien à me reprocher. » « Il va me rappeler, euh… dans l’après-midi s’il peut, de Madrid », ajoute mystérieusement le patron de la troisième fédération PS de France. Et il ajoute : « Tu es censé ne pas le savoir. Moi, je suis censé ne pas le savoir. »
Enfin, Jean-Noël Guérini conclut : « Je saurai tout demain. Dans les détails. »
Le mystérieux informateur va effectivement rappeler Jean-Noël Guérini pour lui confier que « ça avance bien au ministère de la Justice » et que « l’enquête est lancée ». Mais son nom n’est jamais prononcé.
« On peut cependant émettre quelques hypothèses, se risque une source proche du dossier. Car le 27 avril 2009 n’est pas un jour anodin… pour Madrid. » Nicolas Sarkozy est alors en visite officielle dans cette ville. Il est accompagné de dizaines de diplomates, hauts fonctionnaires, chefs d’entreprise. Dans cette délégation figure aussi « des grands responsables de la police car il a été question de terrorisme basque », poursuit cette source proche de l’affaire. Frédéric Péchenard, directeur général de la police, était par exemple présent. Ainsi que Bernard Squarcini, patron de la Direction centrale du renseignement intérieur, ancien préfet de Marseille, qui, à ce titre, connaît Jean-Noël Guérini.
Des SMS évoquant le Squale
L’échange de textos se déroule six mois plus tard, le 6 octobre 2009. L’enquête judiciaire a avancé et plusieurs journaux se sont emparés du sujet. Alexandre Guérini échange alors quelques troublants SMS avec Olivier Grimaldi, son avocat. « Le Squale a dit que tout était (mot incompréhensible) et que des coups de fil avaient été passés. »Le Squale : le surnom de Bernard Squarcini.
« A qui il a dit ça ? » demande l’avocat. « A JCHP. » Soit Jean-Claude Hoang-Phu, responsable syndical Unité-Police-FO marseillais. A l’évocation de deux SMS, Olivier Grimaldi livre cette explication : « Seul Alexandre Guérini contacte les services de M. Squarcini pour se renseigner sur son affaire. »
Pour se défendre, ce pouvoir parle souvent de ragot de caniveau. Moi je crois que le caniveau traverse le salon Murat et court jusqu'à Matignon faisant quelques détours vers les places Beauvau et Vendôme.
- La première année de Sarkozy
- La biographie de Sarkozy apocryphe
- La Biographie de Lefebvre
- L’affaire Tapie
- Les petites affaires de l’Immaculé Eric
- l’affaire Karachi
- l’affaire GDF
- l’affaire Tapie
- l’affaire Clearstream
- l’affaire Bettencourt
- les affaires Wildenstein
- l'affaire César
- l’affaire de Compiègne
- l’affaire Peugeot
- les discours de Dakar, Riyad et Latran, la lettre de Guy Môquet, le parrainage d'un enfant de la Shoa
- l'invitation des dictateurs pour le 14 juillet, celle de Kadhafi avec les ors, le tapis rouge, les petits plats dans les grands, le copinage avec Sanos, les silences sur le Tibet, le Darfour, le prix Nobela de la paix, la présence l'ouverture des JO de Pékin et le fils Louis dans les bras de Poutine
- la gestion catastrophique de la crise Géorgienne (le Russes y sont encore et ont implanté des bases de missiles)
- l’affaire de la Jatte, du Fouquet's, du Paloma, de la villa mexicaine, de Wolfeboro, du voyage en Egypte …
- l’affaire Pérol
- l’affaire de l’Epad (et du scooter)
- Gandrange
- les vaccins du virus H1N1
- les affaires Yade, Boutin, Joyandet, Blanc, Estrosi, Lefebvre, Santini, Proglio, Amara, Laporte, Péchenard, Ouart, Solly, Soubie, Richard, Marleix, Charron …
- l'utilisation du contre-espionnage pour des affaires privées
- l'utilisation de l'Elysée pour recevoir les caciques de l'UMP et les satellites jusqu'à plusieurs fois par semaine, l'utilisation des moyens de l'Etat pour la propagande et pour préparer et faire la campagne du candidat Sarkozy
- les légions d'honneur (Servier, Widenstein, Desmarais, Frère, Maistre, Peugeot etc.)
- l'Air Sarko one, le cocktail de New York à 400 000 euros, le dîner pour l'UPM à 1 million d'euros
- la proposition de loi sur la déchéance de la nationalité française et son extension, et le débat sur la nationalité
- l’affaire de la rémunération illégale de septembre au 31 décembre 2007, le divorce, le mariage, l'inscription hors délai sur les listes électorales, la déclaration des impôts en retard, le tout illégal ou non pénalisé
- la circulaire Hortefeux
- la nomination à la têtes des chaînes audio et vidéo publiques par le pouvoir
- la réforme constitutionnelle
- l'irresponsabilité pénale du Président de la république
- la position d'Hortefeux dans la condamnation des 7 policiers, et ses deux condamnations à lui
- l’affaire des sondages
- les classements du parquet
- l’affaire de l’espionnage des journalistes par le contrespionnage
- l’affaire de la validation des comptes de campagne de Balladur et de Chirac
- l'affaire Servier
- l'affaire Bongo
- la proposition de MAM d'aide à Ben Ali et son pouvoir pendant la révolte tunisienne, les lacrymos et son voyage entre Noël et le jour de l'an et ses quatre mensonges fondamentaux, les petites affaires des parents, et Ollier (ses amitiés libyennes en plus)
- les vacances de Fillon payées par Moubarak dont la clique a détourné plus de 45 milliards de $ et dont 3 ministres ont été arrêtés pour corruption et détournement de fonds publics, et sa justification, celles Sarkozy au Maroc
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