Après la terrible épreuve qu’a vécu HAÏTI et face à l’affluence des secours internationaux qui sont intervenus, une petite idée, plus humaniste qu’économique aurait pu germer.
Hélas, après la mansuétude affichée ici et là, ce pays va retourner vers sa misère avec toute notre bénédiction...
Comment s’expliquer qu’en si peu de temps (urgence) autant de pays "développés" ont su aider (à grand coup de médias) avec chèques, dons de toutes natures, technologies avancées, déploiement humain etc., et qu’aujourd’hui tous reviennent vers des considérations économico-politiques, faisant fi de toutes les bonnes résolution d’hier.
Ils ont su nous montrer la force qu’ils pouvaient déployer, ensemble, pour aider, sauver et soutenir les habitants durement touchés par le séisme.
Alors, vu qu’ils ont été capables de le faire suite à cette catastrophe, pourquoi ne le font-ils pas tout le temps.
Ce n’est pas de forces armées pour détruire et tuer que nous avons tous besoin, mais au contraire de forces civiles sanitaires, hospitalière, sociales.
Notre monde ne serait-il pas plus beau et plus vivable, si au lieu de se battre les uns contre les autres, on acceptait de s’entraider pour se développer, pour construire et soigner.
Au lieu du capital économique prôné par le G20, basé sur l’exploitation de la misère afin d’obtenir des marges toujours plus importantes pour notre économie de pays riches, ne pourrait-on pas baser nos interventions pour sauvegarder le peu d’humanité qu’il nous reste...
Certes certains organismes tels que l’UNICEF, prône de laisser les enfants en HAÏTI plutôt que de renforcer les adoptions, mais quels intérêts défendent-ils là, est-il difficile de comprendre que des parents préfèreraient sauver leurs enfants par le biais de l’adoption, plutôt que de leur offrir un avenir de misère, vu que nous ne désirons surtout pas que ces familles puissent se débrouiller par elles même avec l’aide matérielle que nous pourrions leur amener.
Où sont donc passées toutes les aides financières récupérées pour aider les Haïtiens à survivre et à reconstruire leur pays, ne sont-elles pas encore allées vers les même poches de nantis se servant de la misère du peuple pour asseoir leur pouvoir, à moins qu’elles aient été diluées dans les méandres administratifs d’organisations reconnues d’utilités publiques ?
J’aimerais croire à un lendemain fait de solidarité internationale, un avenir où les plus déshérités pourraient diminuer de jours en jours et non croître comme aujourd’hui, un monde où le progrès serait partagé par tous, et ou les Hommes ne seraient pas obligés de quitter leurs pays, leurs familles, leur culture pour enfin essayer d’obtenir un avenir.
Avez vous déjà imaginé, si notre pays était sous développé, l’arrachement que serait un tel départ, notre vécu si pour survivre ailleurs nous étions obligés de nous cacher, d’éviter des contrôles d’identité, de louer des immeubles insalubres ou de les squatter, de travailler dans la crainte d’une dénonciation, de subir des conditions de travail inhumaines et exempte de respect humain, en espérant un jour pouvoir revenir dans le pays qui nous a vu naître...