Et si toute la gauche et le FN faisaient un don pour sauver l’UMP
Lorsque le Paquebot du FN prenait l'eau et menaçait de sombrer dans un océan d'incertitudes, qui à bâbord comme à tribord osait espérer que sa dernière heure était venue. Personne ne l'envisageait ni le souhaitait un seul instant malgré les cris désespérés de son vaillant capitaine, sabre au clair et l'oeil vif dans la tempête et les vents contraires. Pour Le PS et l'UMP, la mort du si utile parti frontiste était aussi inenvisageable qu'imaginer le docteur Frankenstein sans sa créature. Sauf qu'aujourd'hui comme dans la fiction le monstre semble échapper à ses créateurs. Depuis quelques jours l'hypocrite angoisse change de camp, c'est la chaloupe de l'opposition qui prend l'eau et les adhérents qui écopent et bouchent les trous avec des billets de banque. La droite a peur, la France retient son souffle, le suspense devient insoutenable ; plus que quelques jours avant l'échéance fatale. Mais que ferait ce pays si l'UMP après un dernier tic nerveux rendait l'âme. Aux armes citoyens, socialistes, lepenistes et communistes, la démocratie est en danger, tous à vos porte-monnaie.
Encore 4 millions à trouver pour sauver l'UMP de la faillite ; Jean-Francois Copé, la main tendue et presque les larmes aux yeux appelle les sympathisants du parti qui a emmené Sarkozy à la victoire en 2007 sans vraiment souhaiter sa réélection 5 ans après, à donner et même à redonner.
A votre bon coeur Mesdames et Messieurs, donnez, donnez et donnez à nouveau, la vie du parti est en jeu. Et qui pourrait "reprendre pleinement le combat d'opposition pour construire l'indispensable alternance au socialisme et ses errements." déclare Copé dans son message, qui donc sans eux pourrait porter le flambeau de la contestation.
Or selon la trésorière de l'UMP, Catherine Vautrin, des négociations avec la banque seraient en cours pour obtenir un délai jusqu'au mois de septembre. Et après ; soit le sarkoton aura atteint la somme voulue, soit l'UMP trouvera un arrangement. Mais le parti ne risque absolument pas de disparaître.
Donc son président élu par des fantômes et totalement décomplexé prend les sympathisants pour des dindons qui d'ailleurs commencent à trouver la farce trop épicée et ne supportent plus de se faire plumer.
Faut-il, faut-il vraiment colporter une rumeur. Une vilaine rumeur qui circule sur le net et même sur certains médias qui affirment que la bande organisée de Copé enverrait des SMS à des sympathisants du PS pour mendier quelques sous. Copé qui ferait l'aumône chez les socialistes. Impensable ! Même lui n'oserait pas, encore que le doute soit permis !
Mais essayons de voir les choses un peu autrement. Car à la réflexion, une majorité de gauche comme de droite a besoin d'une opposition. Pour quoi faire, et bien pas grand chose si ce n'est aboyer vainement en attendant son tour. On appelle cela la démocratie qui pour être crédible a besoin d'une alternance. Un coup à moi, un coup à toi, même que quelquefois l'opposition passe son tour pour faire plus vrai, demandez aux socialistes !
N'empêche que pour garder le pouvoir le plus longtemps possible il vaut mieux avoir en face des adversaires stupides, stériles, incompétents et qui se déchirent entre eux. Dans les conditions actuelles François Hollande n'a rien à craindre, dans 4 ans il repasse haut la main. Merci M.Copé vous êtes trop bon !
Maintenant et même si les idées de l'UMP sont pour certains électeurs indigestes, il faut bien reconnaître à quelques membres de ce parti une certaine originalité. C'est par exemple le cas de Geoffroy Didier de la droite forte qui avec son allure de jeune premier de cinéma aux dents longues et sans complexe, n'a pas hésité à lancer un appelle aux dons sur Le Point en direction des "gauchos". Il aurait pu pousser l'audace et tendre la main ouverte vers le haut aux frontistes de gauche comme de droite. Ne sont-ils pas eux aussi comme il le dit si bien, des "amis de la démocratie", pourquoi cette subite timidité. Surtout qu'on ne sait jamais, un drame inattendue pourrait se produire et l'UMP exploser. Il faudrait alors vite se recaser !
Mais je vous connais, vous ne donnerez rien, et bien moi non plus !
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