Dany le rouge, en raison de sa chevelure autrefois rousse, veut lancer une coopérative sans doute pour élever une nouvelle vache à lait électorale. Vous avez remarqué sans mal ô combien l’écologie était devenue à la mode lors de ces dernières élections que ce soit Royal ou Aubry, Fillon ou Copé, l’écologie était de toutes les couleurs et de toutes les tendances. L’écologie est devenue un peu la Ferme Célébrités où se bouscule un peu tout le monde, des juges aux paysans révolutionnaires comme les avocat(e)s au cabinet florissant en luttant contre les nappes de pétrole.
A cette mode écolo-électoraliste s’ajoute celle du rassemblement, ce grand arc démocrate comme le souhaitent tant les Frèche (pourtant pas très frais mais élu assez confortablement en Septimanie) que les Royal, tous deux légitimés (en tout cas selon eux) par des scores d’empereurs germains. La question que l’on peu se poser est de savoir ce que l’on va faire de tout ça. Tout ça c’est-à-dire une victoire en trompe l’œil du PS et une force renouvelée des écolos.
Une victoire en trompe l’œil du PS ? Une analyse qui ne se résume pas à un score nous démontre bien des choses comme par exemple que l’UMP a conservé largement sa place en Alsace, que des personnalités comme les deux sus-cités ont fait mieux, bien mieux, que la moyenne du PS, que des triangulaires (12 quand même au total) avec le FN ont bien aidé à la victoire, que dans les trois régions où il y avait des concurrents (EE, FdeG et MoDem) le score de ces derniers a été partout au-dessus de 15 %, que la grande majorité des régions étaient déjà aux mains du Ps et donc avec un bonus du sortant et une capacité à s’auto-promouvoir non négligeable, et qu’enfin sans la réunion avec cette Task Force verte (EE) et la Task Force rouge (la gauche de la gauche) le PS n’aurait pas eu une victoire aussi flamboyante.
Dans ce contexte électorale Dany d’outre Rhin, et non candidat à l’élection suprême, a décidé de lancer une coopérative pour éviter comme après la victoire de 2004 de la gauche de perdre en 2012 selon un même scénario ce qu’elle n’a pas gagné avec Royal en 2007.
La volonté du leader d’Europe Ecologie de créer un vaste rassemblement part du constat que seuls et séparés, ni les uns ni les autres ne peuvent gagner les présidentielles. Je parle de la gauche. Et voilà un problème qui surgit. En effet Europe Ecologie a fait un score plus qu’honorable devenant un acteur majeur du combat politique en France, cependant elle n’a gagné aucune région, échouant de façon nette en Alsace, et avec un score qui permet de peser un minimum mais un minimum seulement. Et tout n’est pas rose comme en Bretagne. Le risque majeur d’Europe Ecologie, en fait les deux risques majeurs sont d’une part un retour hégémonique du PS qui ressurgit après son demi échec des européennes alors qu’Europe Ecologie faisait jeu égal, et de ne servir que d’appoint électoral y perdant leur âme, un peu comme le Nouveau Centre et l’UMP. Cette pseudo victoire du PS qui va être considérée comme telle tant les journalistes aiment les choses simples et tranchées et tant ils se refusent à voir le monde tel qu’il est, plus en nuance, et parce que cela est plus aisé pour faire de bon gros titres bien simplistes mais marquants (les journalistes sont devenus des pondeurs de slogans) va s’auto entretenir à devenir une vérité qui servira à ce parti pour s’imposer. J’en mets ma main à couper. Enfin pas vraiment. J’en mets la main à couper, tiens de Royal. Nous avons gagné, qu’EE serve de porteur d’eau. Il en est ainsi qu’Europe Ecologie devienne tout rose sans pour autant en avoir la vie de la même couleur, elle qui se veut verte. Un mélange rose et vert cela fait caca d’oie, non ? Et c’est naturel en plus !
En fait le conglomérat Europe Ecologie est un problème en soi. Cela a commencé par l’agglutinement de trois personnalités médiatiques qui avait autant en commun qu’une carpe et un lapin : Eva Joly, Dany le brillant (ah, ah) et le fermier révolté, José Bové. Trois fortes personnalités, connues et reconnues. Mais qu’ont-ils en réalité de commun ? Juste une étiquette comme lorsqu’on met dans une bouteille divers vins coupés vendu sous un même nom. Tiens Kiravi par exemple, comme dirait Fernandel.
C’est un problème car en réalité le sigle Europe Ecologie a été accolé à un brouillard total, un mirage qui se cache derrière un mot : écologie. Du reste il y a deux questions majeures à propos de l’écologie. La première est d’ordre sémantique. Comment se fait-il qu’un mot qui ne signifie rien d’autre que d’être une science de constat, une science qui étudie les rapports entre l’homme et son environnement, qui donc n’a pas à soumettre des idées afin de modifier cet ordre, mais juste à émettre des hypothèses et les confirmer quant à ce rapport observé, soit devenu un synonyme de pensée politique ? Ce qui est certain c’est que cela a un avantage pour ceux qui s’en réclament. C’est un mot simple qui a une forte connotation positive (en majorité dans la population) et donc de ce fait est un bon passeport vers la victoire et une bonne image. Ce n’est pas pour rien que l’UMP a ajouté ce mot à son discours médiatique à toutes les sauces et derrière chaque virgule. C’est bien simple dites de vous que vous écologiques et on dira de vous que vous êtes une personne de bien. Ce mot à cet autre grand avantage d’être une auberge espagnole où on y arrive avec son casse-croûte et qui permet ensuite de s’en référer ubi et orbi. Mais pourtant le second problème, qui n’est pas une mince affaire, est de savoir comment cette idée , en résumé, du respect de la nature, peut se traduire politiquement.
Il y a deux écueils importants dans la transformation d’une idée, ici dénommée Ecologie, bien que ce soit un bon et fort abus de langage, mais si utile, en politique. Le premier est sa référence à la nature, et le second est sa définition politique.
Comme il y a à boire et à manger dans ce fourre-tout qui se définit comme l’Ecologie (peut-on refuser à Brice Lalonde de s’y référer et n’accorder ce statut qu’à Lipietz par exemple, qui en donnerait l’onction, qui serait le juge suprême, qui s’auto-définirait comme la référence absolue et selon quels critères ?), se référer à la nature n’est peut-être pas la définition de tout ce petit monde, mais il l’est obligatoirement de quelques-uns. Prenons quelques exemples de la nature et regardons y de plus près afin de savoir si cette nature est un modèle à imiter. Commençons par cette nature minérale qui nous offre des tsunamis, sans aucune intervention de l’homme, ou des tremblements de terres qui font dévier l’axe de la terre et donc en change l’essence astrale, qui détruisent des vies (animales et végétales outre l’homme), bouleversent tout avec cruauté et violence et désorganisent tout. Doit-on l’imiter car mère nature est l’objet de toutes nos admirations ? Je vous vois venir : que suis-je de mauvaise foi ! Cette nature-là n’est pas celle dont nous parlons. Bon. Passons au végétal, à ces plantes qui trompent les insectes pour les capter et les diluer avec des couleurs chatoyantes, des odeurs douces, des formes bien imitées. Doit-on dans sa vie pour obtenir ce que l’on veut, ruser, trahir et tromper comme le font les plantes ? Et ces autres pleines de poisons mortels. Et encore ces autres dont les graines apportées par le vent viennent contaminer un espace qui n’est pas celui de leur origine et ensuite envahissent tout car elles sont plus vigoureuses et détruisent autour d’elle tout l’environnement végétal qui était là avant elles, et ce sans l’aide d’aucune main humaine. Serais-je encore de mauvaise foi ? Bon, admettons, choisissons donc le règne animal. Doit-on faire comme un chat qui, tortionnaire et sadique, joue sans aucune nécessité avec sa proie, qui l’attrape même s’il n’a pas faim ? Ou alors comme ces criquets en bande qui massacrent tout sur leur passage jusqu’à épuiser leur source alimentaire même, sans aucun respect ni sans aucun sens de leur propre avenir. Doit-on torturer et dilapider les ressources comme un chat ou un criquet ? Alors si la nature est un exemple, ce n’est ni l’exemple de l’harmonie céleste, ni celui de la justice, ni celui du calme, ni celui du bonheur d’Eve pas encore descendue sur terre.
Quant à la définition politique de l’écologie, j’avoue que cela m’effare. Tout d’abord la politique se résume-t-elle à une seule notion écologique (quoique ce mot qui paraît si simple par sa résonance est un tel foutoir qu’une chatte n’y retrouverait pas ses petits) ? Comment par exemple la technologie qui ne se définit en rien dans son essence, dans les rapports avec la nature peut-elle être incorporée par l’Ecologie ? La technologie en soi ne peut être ni positive ni négative vis-à-vis de l’environnement.Tout va dépendre de son invention et ensuite de son application. En quoi l’écologie peut-elle intervenir dans la justice et les rapports entre les hommes alors que par définition ce n’est pas de son ressort ? En quoi la préservation de la nature va-t-elle donner une définition de la morale, de la générosité ? Mais cela ne s’arrête pas là. En quoi y a-t-il unicité de solution pour préserver la nature ? Est-ce la science qui va donner raison ? Est-ce une idéologie pré-existente qui va donner le la ? Et l’homme est-il dans la nature ou hors la nature ? Et Dieu dans tout cela ? Oui Dieu car si l’homme n’est pas un produit de la nature c’est donc qu’il est d’essence divine, et s’il n’est pas d’essence divine il est dans la nature et donc il y a un oxymore avec cette « écologie » qui l’oppose à la nature, car s’il est dans la nature, et s’il est un prédateur il ne l’est pas de façon différente des autres éléments de cette nature. Qu’il pollue n’a pas d’incidence métaphysique car c’est alors sa nature de polluer. Il y a d’autres contradictions : doit-on préserver la nature afin de garantir la pérennité de l’homme ou alors uniquement pour la nature elle-même au détriment de l’homme ?
L’Ecologie sous sa forme politique pose de très nombreux problèmes :
- peut-on à partir d’une partie régir le tout selon la vue que l’on a de cette partie ? En d’autres mots comment tirer une philosophie politique générale qui régit l’intégralité de la vie des citoyens à partir d’une théorie parcellaire du monde ?
- peut-on avoir une cohérence générale quand les analyses des phénomènes peuvent être différentes et que les solutions à apporter aux problèmes décelés peuvent être radicalement opposées ? En d’autres mots qui peut avoir raison pour sauver une espèce si la cause de sa disparition est analysée de façons différentes et si en partant de la même hypothèse diverses solutions s’opposent pour y remédier ? C’est comme dire je veux faire le bien. Eh bien, très bien (bien). Mais comment ? Et quel bien ? C’est un peu cela l’écologie, un étendard derrière lequel se regroupent bien des philosophies différentes, parfois simplement concurrentes, mais parfois farouchement opposées et contradictoires.
- l’écologie ne devient-elle pas tout simplement qu’un mot qui ressemble à s’y méprendre à cette expression des gaullistes : une certaine idée de la France, qui est très grandiloquente, qui plaît à tous car chacun peut y mettre ce qu’il veut en retenant en fait un écho qui serait une France grande sans savoir ni ce qui la rend grande ni comment y arriver ?
Il y avait un espoir pour beaucoup c’est que l’Ecologie (enfin Europe Ecologie, ce bric à brac de tous horizons, sympathique au demeurant, si on ne cherche pas trop profondément car il y a parmi ceux-ci quelques bonnes têtes de pioches idéologues et bien sectaires) soit une voie nouvelle hors courant habituel. Malheureusement selon moi, l’Ecologie ne peut en rien être un tout quand cela n’en est qu’une partie. On ne peut régir une cité à partir d’un constat scientifique de rapport de l’homme à la nature car le constat propose des hypothèses de comportement, dont certaines peuvent être de plus fausses, mais ne donne en rien de soi une pensée pour en modifier les rapports cette pensée ayant des origines diverses antérieures et philosophiques qui dépassent de loin le simple fait scientifique. S’il n’y a pas de barrière imperméable entre la science et la politique, il y a malgré tout deux univers, et celui de la politique touche à beaucoup plus d’univers que ne le peut et ne pourra jamais l’Ecologie, quand bien même celle-ci dit le contraire. Pour terminer il va y avoir de la déception dans l’air. Cette voie qui se veut autonome, qui s’est présentée comme telle n’est plus verte mais rose. Dany l’a bien vu car il propose un programme (commun ?), une plateforme de réflexion. Cependant ce qui risque d’arriver c’est que EE soit cantonnée à un Grenelle de gauche, tous les autres sujets lui échappant, (on lui réservera les déchet nucléaires, et même si elle hurle qu’elle veut aussi s’occuper des crèches et de l’enseignement du grec ancien). Ce qui arrive, et ce n’est pas du futur, c’est un double constat :
- Europe Ecologie c’est la gauche finalement, donc ce n’est pas une voie indépendante, différente, c’est une vue de gauche de l’écologie, c’est une philosophie qui regarde l’écologie et non une philosophie qui s’exhume de l’écologie,
- Europe Ecologie ne sera pas une voie nouvelle politique (sans doute pas, on ne sait jamais, tant qu’il y a de la vie il y a de l’espoir). C’est la vie en rose d’Europe Ecologie.
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Puisque l’auteur vient de feu le modem autre « auberge espagnol », on ne peut que considérer qu’il est très compètent pour développer son sujet sur ce thème !!
Avant , c’est Sarko par là , sarko par ici, puisqu’il avait pris le job reservé à son idole, maintenant ce sera les verts ici ou les vets par là ,puisqu’ils ont pris la place ( et une partie des electeurs) du modem !
Europe écologie est bien plus gauchiste que verte , il suffit pour s’en convaincre de constater que ce qui préoccupait le plus Cécile Dufflot , c’est le score du FN , tout juste si elle nous a pas ressorti les heures les plus sombres de notre histoire ! la supercherie ne durera pas , les vrai écolos sont chez les écologistes indépendants chers à CROA ! le PS prend le melon , et ne le devrait pas , DSK ou Aubry , franchement , ça va pas transporter de joie les électeurs , ces vieux éléphants usés !
En plus avec un soixante huitard, pédophile à ses heures, les verts ont belle gueule. Si l’écologie leur avait tant tenu à coeur, ils en auraient fait un vrai cheval de bataille en se situant ni à gauche ni à droite.
Le PS n’a pas à prendre le melon : ont-ils un programme ? Non. Les français ont besoin de compétence car entre les deux gazelles qui vont se crêper le chignon, un président de FMI qui a du mal à tenir madame coquette, un ministre pédophile à la culture, un bernard marié à une bilderberger, un bon nombre de députés qui ont trempé dans des affaires glauques. Bah, non, il n’y a pas de quoi pavoiser. A droite : pareil. Que reste-t-il en magasin que nous n’avons pas essayé avant de nous faire plumer ? Le Pen.
Finalement,Dany a fait un super boulot pour sarko !! (ou au moins pour la droite libérale à laquelle,hypocritement,il n’avoue pas appartenir !!) 1- il a scudé Bayrou pour le torcher (définitivement ?) aux Européennnes 2- il a aidé à une (large) victoire de la gauche (?) aux régionales (qui était de toute façon acquise) en siphonnant le peu de voix qui restait au Modem 3- maintenant que le Modem est durablement affaibli , il s’attaque à faire exploser l’attelage (effectivement hétéroclite) Europe Ecologie,en rappelant (à juste titre) aux verts que tous seuls,ils ne sont pas grand chose,et qu’ils devront donc « s’allier » aux écolos centristes et de droite ou périr !!! Quand les « vrais » débats vont avoir lieu au sein de la nouvelle gauche « solidaire »,entre productivistes communistes,Verts,Ecologistes « non-Verts »,sociaux démocrates et libre-échangistes mondialistes DSKiens,là ça va obligatoirement merder Et qui sera là pour gagner 2012 ?
« Un mélange rose et vert cela fait caca d’oie, non ? Et c’est naturel en plus ! » Voici ce que j’écrivais à ce sujet : Les Droits de l’Homme ne doivent pas être un tiroir de la grande
commode qu’est le gouvernement. Ils ne doivent pas être un petit
placard au fond du grenier de la politique. Les Droits de l’Homme
doivent être la couleur de chaque prise de décision politico-économique
internationale. Il en est de même avec l’Environnement. Celui-ci ne
doit pas être un petit tiroir en bas à gauche ou à droite, mais doit
être la couleur générale de chaque décision ministérielle dans la
grande commode trônant au centre du salon de réception de Matignon.
N’hésitons pas à repeindre la commode en vert au risque même que,
mélangée à toutes les autres couleurs politiques, elle se confonde avec
ces cacas d’oies dont se prémunit l’armée pour disparaitre et se fondre
dans la nature qu’elle envahit. Les Droits de l’Homme et
l’Environnement ne doivent pas être des petits secrétariats de bas
étages, mais la trame motrice à travers laquelle, toute décision
politique doit un jour se soumettre, le filtre dans lequel doivent se
mouler tous les rapports humains avec la planète Terre. « C’est un mot simple qui a une forte connotation positive (en majorité dans la population) » C’est curieux comme un mot résonne différemment selon qui le prononce, et également comment il déteint plus on s’en sert comme une pile qui à force d’être utilisée sans conviction devient stérile et plate...
" Eva Joly, Dany le brillant (ah, ah) et le fermier révolté, José Bové. Tous trois sont quand même des piliers solides en matière de combat militants en faveur de causes justes et nobles. Il est juste un peu dommage que Dany soit le porte parole de cet ensemble, mais au parlement européen, il a gagné ses lettres de noblesse :
« Dany soit le porte parole de cet ensemble, mais au parlement européen, il a gagné ses lettres de noblesse : »
Vous trouvez ??
Moi pas. Il devait, soit disant faire barrage pour que barroso ne soit pas ré « élu » - c’était du moins dans ses « promesses » de la campagne des européennes... Total, il ne présente même pas de candidat ! !
Je l’ai déjà fait remarquer ça , idem pour les socialos soit disant anti Baroso ! et après ils s’étonnent de la défiance totale envers la classe politique !
Nous avons donc à droite le Nouveau Centre avec l’UMP et à gauche Europe Ecologie avec le PS et les communistes. Et au milieu, coule un rivière : le MoDem, délaissé, qui n’est pas un long fleuve tranquille et qui devra convaincre les électeurs de sortir du flot.
Pas sur Car si le glacier (actuel) qui l’alimente se met à fondre brutalement (quand les disputes naissantes à droite et à gauche s’amplifieront) ,il pourrait meme déborder !!
>Quant à la définition politique de l’écologie, j’avoue que cela
m’effare. Tout d’abord la politique se résume-t-elle à une seule notion
écologique <> ? Comment
par exemple la technologie qui ne se définit en rien dans son essence,
dans les rapports avec la nature peut-elle être incorporée par
l’Ecologie ?
Vous résumez très bien la problématique de notre société contemporaine.
Donc effectivement, la technologie et de façon plus général notre mode de pensée n’est pas conçu pour intégrer l’environnement.
Notre conception, peut-être culturellement judeo-chrétienne, est profondément ethnocentriste.
Et la mise en oeuvre d’une conception par nature ethnocentriste engendre à terme des problèmes d’intégration avec son voisinage.
Donc, la question est comme vous l’avez très bien soulignée est : "comment la technologie qui ne se définit en rien dans son essence,
dans les rapports avec la nature peut-elle être incorporée par
l’Ecologie"
C’est bien ce problème qu’il nous faut résoudre et que l’écologie (*), ... à moins d’imaginer un monde où humain et vivant ne serait pas interdépendant.
Encore que : un monde où l’humain ne serait plus vivant conserverait il vraiment sa nature humaine ?
(*) par écologie, j’entends non pas le parti, mais la problématique écologique et du système vivant en général.
>Quant à la définition politique de l’écologie, j’avoue que cela
m’effare. Tout d’abord la politique se résume-t-elle à une seule notion
écologique <> ? Comment
par exemple la technologie qui ne se définit en rien dans son essence,
dans les rapports avec la nature peut-elle être incorporée par
l’Ecologie ?
Vous résumez très bien la problématique de notre société contemporaine.
Donc effectivement, la technologie et de façon plus général notre mode de pensée ne sont pas conçus, à l’origine, pour intégrer l’environnement.
Notre conception du monde, peut-être de par ses racines judéo-chrétienne, est profondément ethnocentriste.
Et la mise en œuvre d’une conception par nature ethnocentriste engendre à terme des problèmes d’intégration avec son voisinage.
Donc, la question est comme vous l’avez très bien soulignée est : "comment la technologie qui ne se définit en rien dans son essence,
dans les rapports avec la nature peut-elle être incorporée par
l’Ecologie"
C’est bien ce problème qu’il nous faut résoudre et que se propose de résoudre les partisans de l’écologie
(*), ... à moins d’imaginer un monde où humain et vivant ne serait pas
interdépendant.
Encore que : un monde où l’humain ne serait plus vivant conserverait il vraiment sa nature humaine ?
(*) par écologie, j’entends non pas le parti, mais la problématique écologique et du système vivant en général.
Moi j’ai compris que ce parti propose la gestion d’un territoire non pas uniquement à travers une approche filtrée « vert, type mère nature » mais par une approche type Développement durable.
C’est à dire j’ai un projet, dans la façon dont je le développe, je prend en compte dans mes décisions des différents impacts possibles : sur l’humain/ le social, l’économique et l’environnement , les 3 axes du DD.
Ce point de vue peut découler logiquement de la définition de Ecologie comme science qui étudie les conditions d’existence d’un être vivant et les rapports qui s’établissent entre cet être et son environnement.
Daniel-Cohn Bendit, égérie de liste Europe-Ecologie, est membre du Mouvement-Européen, vice Président de son antenne française. Ce mouvement, Présidé en France par Sylvie Goulard, tête de liste MoDem dans l’Ouest, a été longuement financé par la CIA. Il regroupe également des personnalités éminentes comme Jean-Pierre Jouyet, ministre socialiste d’ouverture aux Affaires Européennes (2007-2008) ou Gaëtan Gorce, député socialiste à l’Assemblée Nationale.
Extrait de l’ouvrage de Frédéric Charpier, « La CIA en France, 60 ans d’ingérence dans les affaires françaises »
« De toutes les contributions de la CIA à la cause européenne, la plus importante a sans doute été la campagne de soutien au Mouvement Européen, lancée en 1951 par Shepard Stone.
En 1975, le magazine londonien « Time Out », premier à livrer des chiffres précis, révèlera le rôle de la CIA et l’importance des fonds qu’elle a consacrés au Mouvement Européen. A Paris, ils ont transité par le Centre d’Action Européenne. »
Rémi Kauffer, auteur de OAS, histoire d’une guerre franco-française (Seuil)
Quand la CIA financait la construction européenne
De 1949 à 1959, en pleine guerre froide, les Américains, par l’intermédiaire de leurs services secrets et du Comité pour l’Europe unie, versent l’équivalent de 50 millions de dollars actuels à tous les mouvements pro-européens, parmi lesquels ceux du Britannique Winston Churchill ou du Français Henri Frenay. Leur but, contenir la poussée soviétique…
Pas bien compris pourquoi l’auteur anonyme me propose comme « juge suprême de l’écologie », mais si ça l’intéresse, deux points de vue sur cette campagne d’EE :
Oh non lisez bien, je ne vous pose pas du tout en juge suprême. Je dis qui serait le juge suprême qui dirait que vous seriez un bon représentant de l’écologie et pas Brice Lalonde ?
Dieu que c’est compliqué de lire les mots écrits et de les comprendre.
Pour mémoire ma pharse :
peut-on refuser à Brice Lalonde de s’y référer et n’accorder ce statut qu’à Lipietz par exemple,qui en donnerait l’onction, qui serait le juge suprême, qui s’auto-définirait comme la référence absolue et selon quels critères ?
En grammaire le qui utilisé ici ne se réfère pas à vous mais à un indéfini celui qui serait ce juge suprême.
Que vous ayez des textes je n’en doute pas. Cela ne contredit nullement l’auberge espagnole. Car vous avez vos textes, Eva Joly les siens, Cohn Bendit ses écrits, Bové les siens etc.
PS sans jeu de mots, voici un exploit. A peine le sieur Lipietz a-t-il posté qu’il est à +7 (en moins de 2 mn). Les écolos ont au moins cette efficacité, pas très écologiques car un ordinateur ça use du courant et en France il est nucléaire à 80 %, du clavier et de la réactivité.
Prenant acte du rejet du TCE par la France et les Pays Bas [24],
il propose aux partisans du Non de s’atteler, en particulier au
Parlement européen, à sauver les avancées qu’il apportait à ses yeux,
notamment la loi européenne sur les Service public dans
l’Union européenne prévue par l’artice 122 du TCE[25].
Il soutient le traité de Lisbonne en tant qu’avancée vers l’Europe
politique par rapport aux traités existants, tout en soulignant les
reculs qu’il représente selon lui par rapport au TCE[26].
Maintenant qu’il est passé ce putain de traité de M..... au prix d’un incroyable déni de démocratie, qu’est-ce qu’on fait cher Monsieur ????
"Les écolos ont au moins cette efficacité, pas très écologiques car un
ordinateur ça use du courant et en France il est nucléaire à 80 %, du
clavier et de la réactivité."
Ho c’est bas, mais c’est bas. Indigne de toi C’est comme si je t’accusais de défendre l’esclavage sous prétexte qu’en utilisant un ordinateur, tu te rends complice des conditions d’extractions des minerais qui le compose. Au fait tu portes de l’or en bijou ? De l’argent ? Pareil, même tarif
Oui oui c’est un coup bas. Je l’ai fait par ironie et dérision, et surtout pour répondre aux deux coups bas :
1- me traiter d’anonyme pour donner du poids au commentaire et dévaloriser mes propos et ce d’autant que la remarque initiale était totalement infondée
2- parce qu’en moins de deux minutes ce commentaire est passé à + 7, ce qui signifie que cette réponde était préparée avec un commando pour la valoriser, elle. Et donc ce score n’est pas significatif mais surcoté.
1- Auteur anonyme parceque c’est un fait, je ne vois là aucun coup bas mais un constat pour quelqu’un qui se présente avec son CV. 2- Etonnant effectivement que le compteur tourne si vite, mais le MODEM fait pire, même à zéro il arrive encore à être sur représenté...
Par ailleurs, vous soutenez que M. X consomme de l’énergie nucléaire avec son ordi, qu’en savez-vous, et comment peut-on le reprocher, avez-vous eu le choix du tout nucléaire ?
Personnellement, je ne consomme rien de nucléaire et je participe même, pour une infinitésimale partie, à la consommation de votre PC qui n’est donc pas 100% nucléarisé.
A trop vouloir affirmer et généraliser, vous finissez par juste dire des bétises.
Mais bien sûr, c’est Marguerite au pays des merveilles !
Chacun sait que dans un désert aride, une brindille verte fait naitre tous les fantasmes, surtout si on a soif ...
La verdure cacologique parfume (pour ne pas dire pollue) un espace français et européen parce qu’ aucune idée politique ne fleurit depuis longtemps déjà.
Le problème pour Dany c’est que s’il ferme la porte pour Europe Ecologie aux élections de 2012, il l’ouvrira sous doute pour l’Ecologie indépendante par simple effet de vase communicant et parce que la nature a horreur du vide !!
A moins d’arriver à fédérer les Ecologistes indépendants à la « coopérative pro-PS », mais cela semble très mal parti comme on a pu le voir dans les dernières élections.
Les verts, largement noyautés et infiltrés par des éléments rose-verts ont se croyaient débarrassés de l’écologie indépendante (en virant notamment les fondateurs du Mouvement en France), mais chez le naturel, il revient au galop, chassez-le par la porte, il reviendra par la fenêtre...
Les verts ont fait un pas en avant, mais Cohn Bendit a raison d’insister, de faire des remarques, ils sont loin d’être structurés et efficaces comme les verts allemands..
Il ne suffit pas d’avoir un % et un mandat et dire on existe il faut participer à la vie du pays et sortir de l’utopie pour devenir un parti crédible, le pragmatisme allemand est loin des visées des verts parisieens..
• Chantal Jouanno « désespérée ». La secrétaire d’Etat à l’Ecologie a été l’une des premières à réagir, expliquant être « désespérée de ce recul, désespérée que ce soit l’écolo-scepticisme qui l’emporte » dans un entretien accordé à l’AFP.
La taxe carbone aurait été efficace si elle s’était articulée non pas sur et seulement sur les émissions de cO2 mais sur un rapport distance parcourue d’un produit et le mode de transport.
Qu’une pomme de terre qui fait le tour de l’europe pour revenir à son lieu de production pour être vendue soit taxée, tout le monde a y gagner !
Mais cela serait considéré avec raison comme du protectionnisme . Dommage parce que pour le coup ce serait du bon protectionnisme.
Arrêtons de gober les communiquants religieusement, vous savez ceux qui parle bio et vert...
pour installer de nouvelles taxes...
Si vous n’avez pas les moyens d’acheter une voiture neuve, vous paierez plus cher que les « nantis ».... idem pour le péage à l’entrée des grandes villes !!!
On se demande qui peut penser à des mesures pareilles à part une smala parisienne qui ne compte pas ses sous !!!
Pragmatiquement pour les agriculteurs, la France vient d’avoir une occasion unique de développer la distribution des fruits et légumes en faisant fi diktats des grandes surfaces et des prix trop bas de la Chine, avec le cas de M. Pierre Priolet qui a incroyablement passé la barre de l’attention des médias.
Organiser une distribution qui laisse un facteur 5 ou 6 entre prix producteurs et prix consommateurs, c’ est tout à fait jouable techniquement en France. Il suffit de 20 ou 30 grands entrepots dans les régions de production, et un bon système de distribution.
Cela permettrait d’avoir enfin à Paris plus de légumes du Sud que de légumes des bataves. Et cela renouerait le lien entre français et ressource écologique, « travail soutenable », etc.
L’espace étant saturé médiatiquement, les opportunités se trouve à des points de rencontres toujours peu probables en apparence entre ceux qui vivent l’agriculture (et crèvent des décisions des « gros joueurs »), et ceux qui croient aux bienfaits d’une organisation (comme la sécu, le chomdu, l’education, comme les trains à l’heure, ca marche pas si mal tout ca)
Bref, si Bayrou et Benhammias vont voir Priolet pour voir comment faire cela dans le dos de la FNSEA, je vote pour, meme si Dany recupère le tout et que Duflot devient premier ministre ! c’est dire ! Mais sans blaguer, c’est quand on sait qu’on peut FAIRE quelque chose qu’on peut construire un mouvement politique. Et pas seulement faire de l’agit-verte, pas très (agit) propre.
je suis d’accord sur le fond mais on ne va pas réinventer l’eau chaude. La confédération Paysanne séduit peu les paysans, il faudrait déjà qu’ils arrêtent de soutenir la FNSEA !
J’ai du mal à les plaindre !
Priolet, c’est pas le mec qui propose que l’on mette constructible une partie des terres de chaque paysan. C’est gfros comme une maison , cette histoire