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Accueil du site > Tribune Libre > Evolution de la Crise : un gouvernement, une société civile et trois (...)

Evolution de la Crise : un gouvernement, une société civile et trois possibilités

Opportunité et danger, voilà ce que signifie l’idéogramme chinois désignant une crise. Actuellement, la récession économique produit des chômeurs et la reprise annoncée se fera sans doute à l’écart de l’emploi. A moins que l’injection d’une proportion d’économie planifiée ne permette de colmater l’amputation sociale. Opportunité, danger, deux options et trois possibilités.

Nul besoin d’être sorti de l’X pour parvenir à l’idée qu’il existe trois possibilités, le danger, l’opportunité et le mélange des deux. Dans la réalité, c’est plus nuancé. Les uns sont en danger, les autres face à des opportunités, et comme disait Coluche, certains sont plus égaux que d’autres pour surmonter les prochaines années. Et globalement, que pouvons-nous prédire pour l’avenir des sociétés dans la décennie qui suit ?

I Le chaos social. L’hypothèse d’une situation de chaos, d’anarchie, de guerre civile sur fond de colère et désespérance, n’est pas à exclure. Nous avons vu se dessiner des émeutes de la faim dans les pays pauvres. Dans les pays avancés, ce sont les gens pauvres qui risquent de former le cortège des émeutiers, rejoint par les mécontents. La banque de la colère, pour reprendre l’expression de Sloterdijk, ne peut continuer à accumuler les ressentiments indéfiniment. A un moment, il faut bien que ça se consomme, se consume. Aux Etats-Unis, les ventes d’armes ont considérablement augmenté depuis la crise et la mise au chômage de millions de travailleurs. Les possédants ont peur. Les dépossédés sont dans le malheur et la colère. En France, rien ne se précise pour l’instant. Sauf des situations confuses dans les grandes institutions de la République, universités, recherche, éducation, santé. Les banlieues ne vont pas mieux. Et la jeunesse ne voit plus de perspectives d’avenir. Le chaos pourrait associer diverses composantes de la société française. Même s’il n’y a pas d’insurrections nationale, des émeutes sporadiques sont prévisibles, avec également une série d’actes d’incivilités pouvant hélas aller jusqu’au meurtre. Le 11 mars, un ado de 17 ans a tué 15 personnes en Allemagne. Rien ne permet d’établir un lien avec la situation sociale outre-Rhin mais rien n’interdit de soupçonner qu’un tel lien puisse exister. Au final, la société risque de se trouver face à un délitement social étrangement décalé si on le rapporte au niveau de technicité offert par le système industriel. Une telle configuration n’est pas propice au développement harmonieux de la société. C’est de l’entropie en quelque sorte, du désordre, de la désorganisation, un joyeux ou plutôt, un triste bordel. Une entropie que les sociétés laissent croître, stagner ou alors tentent de contenir par diverses méthodes ce qui nous amène à la seconde option.

II Le système policier. Alors que les sociétés sont face à divers mouvements, émeutes, incivilités, les gouvernements seront tentés de pratiquer une politique dite sécuritaire. Dans la sphère privée, c’est déjà le cas. Les immeubles cossus et les villas font appel à des techniques de protection alors que les sociétés de gardiennage avec leurs vigiles ne cessent de prospérer, pour surveiller les résidences et les espaces commerciaux. Ce petit bizness se porte bien car les gens ont les moyens. Pour un Etat, la mise en place d’un réseau de surveillance, d’une police plus présente, de divers dispositifs sécuritaires, coûte cher. Mais l’ordre n’a pas de prix, surtout quand l’ordre préserve les intérêts des classes privilégiées alors qu’il obéit à une demande populaire. Sur ce point, la société est divisée. Les uns demandent de la surveillance, de la répression, les autres sont opposés au tout sécuritaire et se sentent menacés dans leur droit de circuler, manifester, s’exprimer. Il est évident que ce système de l’ordre n’est pas propice à un développement harmonieux de la société. Les citoyens se sentent surveillés, la police est perçue comme une menace, l’ordre économique règne, il n’y a pas de place pour tous, les travailleurs sont étranglés par les impôts, la jeunesse n’a plus les ressorts émancipatoire, la liberté à laquelle elle aspire, l’espoir d’une vie accessible.

III L’évolution démocratique. Ce devrait être le cours normal d’une société à notre époque. Hélas, ce n’est plus une évidence. La démocratie devrait permettre une transition des sociétés vers une ère post-industrielle. Une transition dure, comme depuis que la société se transforme, mais une transition équilibrée, qui ne renie pas les principes d’humanité et de civilisation. Et qui surtout, associe les citoyens en minimisant les exclusions économiques.

--------------

En fait, les trois possibilités ne sont pas exclusives mais se combinent et c’est la dominante de l’une des trois qui détermine le cours d’une société. Bien évidemment que les possibilités I et II sont antagonistes et se nourrissent l’une de l’autre. Le chaos ou le risque de désordre induisent une réplique sécuritaires des autorités mais en retour, les frustrations, les sentiments d’injustice, renforcent les tendances inciviles. Et ainsi de suite. Une société peut aller loin dans le contrôle et l’ordre. Quel degré de suppression des libertés les citoyens peuvent-ils supporter ? Les autorités peuvent bien préserver l’ordre public et l’ordre économique régnant, le résultat final risque fort d’être la chute, à moins que la France ne prenne le chemin de la Chine à sa manière. Des libertés sous surveillance et une application des citoyens dans le travail. Tout dépend des générations en âge de travailler et de celles qui arrivent.

L’option III est de loin celle qu’on souhaite mais elle paraît si difficile et éloignée. Non pas qu’elle soit une utopie mais que la société doit gérer les mauvais plis pris depuis trente ans. Trop d’inertie dans les esprits, trop de mauvaises habitudes, trop de segmentations sociales et de division, de prises d’intérêt, de désirs débridés et ne l’oublions pas, une récession avec des moyens mal assemblés et en voie de raréfaction. Au final, deux dangers, l’un venant de la société, le chaos, l’autre venant de l’Etat, la répression sécuritaire. Les « flics » et les « affairistes » sauront saisir les opportunités s’offrant dans un régime policier. Mais il y a une autre opportunité, la plus incertaine, c’est la transition vers un nouvel âge de la civilisation, une opportunité partagée par tous


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44 réactions à cet article    


  • Kalki Kalki 12 mars 2009 13:34

    Bon article, merci.

    Je note au passage concernant la déliquescence fomentée :

    La publicité pour l’alcool autorisée sur Internet http://tempsreel.nouvelobs.com/depeches/politique/20090309.FAP9560/la_publi cite_pour_lalcool_autorisee_sur_internet.html

    Quel est le seul secteur qui connait la croissance meme en tant de crise : l’alcool.

    C’est une tendance a confirmer, mais mon petit me dit que ca sent la fumée , pas de fumée sans feu.

    http://www.tranchesdunet.com/wp-content/uploads/2008/10/cac40_pernod_ricard.jpg

    http://www.easybourse.com/Images/Upload/Graphique/414_070702_pernod.gif

    • Cascabel Cascabel 12 mars 2009 13:40

      Aucune condition n’est réunie pour l’option démocratique et en plus elle n’est pas à souhaiter. La prise de décision par les masses n’a vraiment pas fait ses preuves.
      A quand la reconstitution d’une aristocratie méritante ?


      • Kalki Kalki 12 mars 2009 13:43

        Qu’es ce qui vous dis que ca ne fait pas ses preuves ? 
        A t’on jamais essayé.

        La question est, est ce que ca serait mieux que ce système ? ( ca ne veut pas dire que ce serait idillique ou utopique , et qu’il ne se passerait que des bonnes choses)


        Voir quelques vidéos et documentaires que je rassemble :

        http://www.agoravox.tv/recherche.php3?q=espoir


      • Cascabel Cascabel 12 mars 2009 13:46

        La crise actuelle, entre autres.


      • Cascabel Cascabel 12 mars 2009 13:52

        Et puis c’est logique. Le génie ou la compétence a peu à voir avec l’opinion majoritaire. D’ailleurs si vous observez l’organisation d’un chantier ou d’un hopital ça n’a strictement rien de démocratique pour des raisons vitales. Il ne s’agit pas non plus de dictature, là est la nuance.



      • plancherDesVaches 12 mars 2009 14:05

        Effectivement, nier les bienfaits de 1789 est faire du négationnisme. Vous devez adorer le royalisme, je pense.
        Faites comme tout fachiste, prenez le pouvoir... c’est à la mode.

        Continuez dans votre bétise, vous irez dans le mur. Mais je vous le souhaite, quelque part. Le mur vaut mieux que vous.
        Et pourtant, Humain sait à quel point je hais les murs créateurs de ségrégationnisme.


      • plancherDesVaches 12 mars 2009 14:16

        Je réagis maintenant à votre commentaire comportant la bétise : "l’organisation d’un chantier ou d’un hopital ça n’a strictement rien de démocratique pour des raisons vitales"

        J’ai dirigé trop de chantiers pour savoir qu’il faut que chaque personne, même le dirigeant, réalise par sa petite personne une part d’une oeuvre collective. Vous devez certainement ignorer le mot COLLECTIF. Je vous invite à reconsidérer l’individualisme. Mais vous faites comme vous le sentez. Nul ne vous oblige à être intelligent.

        Ensuite, pour l’hôpital, il s’agit de guérir des gens. Et en principe pas leur pomper leur fric ou leur fournir des sous-soins parce qu’ils sont pauvres.
        Ce que le sarkosysme veut faire.

        Ceci dit, votre camps d’indivualistes semble prendre du gite, dans le léger retournement mondial actuel....
        Il serait temps de vous sauver dans l’anonymat de pays refuges... Good luck, dear. Car un pauvre peut partout venir vous causer quelques ennuis... In mondialisation we trust.


      • Cascabel Cascabel 12 mars 2009 14:19

        Les conditions de travail des ouvriers au XIX ème siècle n’avaient rien à envier à l’esclavage. Et pourtant il s’agit du résultat direct de la politique de 1789.
        Mais je ne vous en veut pas, l’éducation nationale a seulement bien fait son travail de formatage.


      • Cascabel Cascabel 12 mars 2009 14:31

        plancher des vaches

        La consultation a lieu quand elle est pertinante, raison pour laquelle on ne parle pas de dictature. Autrement c’est l’architecte qui a le dernier mot car c’est lui le responsable et je sais de quoi je parle. D’ailleurs ceux qui se lancent à construire leur maison sans architecte en font les frais car ils se trouvent vite dépassés par les ouvriers.
        Autrement votre vision polpotiennene m’amuse, mais de loin.Quand à vos références sur Sarkozy, sachez qu’il est le produit de votre système. Je vous le rappelle au cas où.


      • Kalki Kalki 12 mars 2009 14:36

        Cascabel, Votre belle dialectique ne casse pas de brique.

        J’espère que vous le comprenez, merci à @PDV qui a mis en avant vos erreurs, on peut remettre une couche quand vous voulez.

        Rien que pour vous.

        Démocratie Participative : Les jurys de Ségolène

        http://www.agoravox.tv/article.php3?id_article=22168


      • Cascabel Cascabel 12 mars 2009 14:40

        Pas d’arguments ?
        C’est normal, j’ai raison. smiley

        Moi j’attends toujours le génie d’une composition musicale écrite par la masse. En attendant j’écoute Bethov, les Stones, et bien d’autres.


      • Cascabel Cascabel 12 mars 2009 14:45

        Démocratie participative = démagogie pure et simple.


      • Kalki Kalki 12 mars 2009 14:45

        Des arguments à quel propos ?

        C’est un débat polémique, en fait la polémique n’est pas posé.

        "La question est, est ce que ca serait mieux que ce système ?"

        Quel est pour vous et pour tous les concitoyens le meilleur système ?


        La méritocratie ? EN quoi c’est contradictoire avec la démocratie ?


      • Cascabel Cascabel 12 mars 2009 15:03

        La démocratie en soit n’est pas une finalité mais un moyen. Voila ce que voulais dire.
        Ensuite je ne défends aucun système en particulier, je pense qu’il existe des contextes auxquels on s’adapte. Par exemple faire le procès de la monarchie dans l’absolu n’a aucun sens. Tout comme espérer la société idéale par la restauration arbitraire d’un roi est fantaisiste.
        Il existe des valeurs, des idées,des principes qui elles feront la différence entre un système sain et un système corrompu. Or je pense, et peut-être je me trompe, que nous vivons une époque où la facilité est devenu la règle, aussi bien chez la masse que chez les "élites". Si la classe dirigeante est si médiocre c’est aussi parce que la majorité s’y retrouve bien. Dans ces conditions la démocratie ne sert qu’a entretenir les disfonctionnements réels du système actuel.


      • Kalki Kalki 12 mars 2009 15:13

        Si les intérrets du peuple ne sont jamais servit dans les systèmes actuels, faussement démocratique.

        Il est normal voir nécessaire pour la survie du genre humain de chercher éviter la dérive soit vers la pensé unique totalitaire (humanité fourmie) et un chaos social faussement anarchique.

        Ca se profile a l’avenir.

        Vous préconisez encore la prévalence de l’élite sur le tout, alors.

        Et moi je dis que ca fait partie du problème qui a engendré ce monde, ce système et ces problemes.

        L’élite ne saura jamais ce qu’est le bien commun, en plus d’être corruptible par l’idéologie et le monde économique.


      • Kalki Kalki 12 mars 2009 15:16

        ( entre parenthèse pour vous faciliter l’ouverture d’esprit, ne pensez au partage du pouvoir , qu’au niveau politique).


      • Cascabel Cascabel 12 mars 2009 15:27

        Quand les valeurs fondamentales d’une société sont détruites il me semble normal que tout dysfonctionne, peuple et élites.
        Un exemple concret : la constitution américaine. Si elle était appliquée, les USA seraient le pays le plus exemplaire de la planette. Si la majorité des Américains tenaient aux valeurs fondamentales de leurs pères fondateurs il y a longtemps qu’ils auraient délogé les gangsters qui les dirigent.


      • Kalki Kalki 12 mars 2009 15:33

        Oui la constitution est importante, plus que les lois ( que les politiques font a foisons pour donner un sens à leur travailler et montrer qu’ils existent).

        CONSTITUTION

        Nom formé à partir de deux éléments latins :

        • « cum » préfixe qui signifie « ensemble » ;
        • « statuo » le fait « d’établir ».

        Littéralement le fait de fixer ou d’établir ensemble.

        Vous faisiez aussi appel a l’adaptabilité du système, et bien la constitution devrait être adaptable, et ne doit pas être prise pour accepté pour toujours, c’est un contrat social qu’il faut renouveller.

        Le grand choix de société, qui arrive de grès (si le système est purement démocratique) ou de force avec les événements, apres des crises.


      • Cascabel Cascabel 12 mars 2009 15:33

        Quand au partage du pouvoir, je vous assure, il ne me pose aucun problème ! Même en dehors du champ politique.
        D’ailleurs je suis pour les référendums quand cela concerne des grandes questions de société. Mais de là a espérer des changements et des améliorations par le seul truchement de l’opinion majoritaire il y a un pas.


      • Cascabel Cascabel 12 mars 2009 15:38

        Vous faisiez aussi appel a l’adaptabilité du système, et bien la constitution devrait être adaptable, et ne doit pas être prise pour accepté pour toujours, c’est un contrat social qu’il faut renouveller.

        Justement vous confondez la constitution avec les textes de loi. On ne change pas les grands principes comme de chemise. Les valeurs fondamentales, si elles changent, c’est l’ensemble du système qui change.
        Aujourd’hui Obama partage justement votre point de vue. Normal, la constitution américaine s’oppose fortement à la politique des globalistes marchands.


      • Kalki Kalki 12 mars 2009 15:41

        Majorité , je ne comprend pas ce mot.

        Etat je ne vois pas ce que c’est.


        La démocratie directe, démocratie municipale ?, peut etre la seule vraie et la seule possible, est à taille humaine

        Et qu’est ce qu’on a a reprocher à un systeme a taille humain, fonctionnant en reseau ?


      • Cascabel Cascabel 12 mars 2009 15:43

        Autrement je vous rejoins sur l’idée que les changements viennent avec les crises.

        Et pour réaliser ENSEMBLE une constitution, encore faut-il exister en tant qu’ensemble. Aujourd’hui, cela me semble légèrement compromis, d’où mon scepticisme de l’option démocratique.


      • Cascabel Cascabel 12 mars 2009 15:46

        Nos posts se croisent smiley

        Perso, je ne me sens pas solidaire des habitants de mon quartier. Je n’ai pas beaucoup de points en commun avec eux.


      • melanie 12 mars 2009 15:52

        @cascabel

        Les conditions de travail du XIXème siècle n’ont strictement rien à voir avec 1789 mais avec le Taylorisme mis en place dans les usines britaniques et importé des USA de manière à optimiser la production.
        En parallèle avec la mise en place de machines dans les usines qui ont déclenché des émeutes de salariés inutiles et donc le chômage.

        C’est l’industrialisation qui a crée des conditions d’alienation maximum ,et d’abord en structures anglosaxones aidées par un exode rural massif avec paysans à qui ont promettait le pactole dans les usines de la ville .
        Exactement comme dans les pays du tiers monde et en Chine actuellement.

        1789 ,c’est à terme la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen et donc un postulat de base d’égalité entre hommes et femmes et entre tous les citoyens.
        Une très belle idée après un système de castes avec Aristocratie, religieux et Tiers Etats tel qu’il existait depuis longtemps .

        Encore une fois ,le "management optimisé " à savoir le taylorisme est venu d’un système à l’anglosaxone ....


      • Cascabel Cascabel 12 mars 2009 19:49

        Décidément ; pas le temps, mais quand même.
        La révolution française a permis l’expropriation des paysans(c’est connu pourtant) créant ainsi un exode massif de ceux-ci vers les villes, notament Paris. Aussi la nouvelle classe au pouvoir, la bourgeoisie, a-t-elle pu exploiter sans limite aucune les miséreux des villes. Même les corporations ont été interdites !
        Que vous le vouliez ou non, cette histoire d’égalité est de la pure foutaise.

        Louis Phillipe égalité : l’homme le plus riche de France, un révolutionnaire pur jus...


      • Kalki Kalki 12 mars 2009 20:56

        Et pourtant la grogne et la volonté pour le peuple de se libérer étaient bien là.

        Ils se sont faient bernés.

        Non qu’il n’y a avait personne pour leur crier la supercherie, le crie ne fut pas porté, ca n’a pas suffit.

        Que cela serve d’expérience à ne pas reconduire.

        Chassez le naturel il revient au galop.

        Qu’on se le dise : Des représentants, des elections, des députés, des chambres.

        Ca ne constitue pas une démocratie.


      • JONAS JONAS 12 mars 2009 15:29

        @ L’Auteur :

        La démocratie appartient déjà au passé !

        La France et le monde Occidental, avec leurs valeurs égalitaires et les fameux Droits de l’Homme, ont provoqué, nous le voyons avec les DOM TOM, des revendications immédiates de la plupart des peuples de cette planète.

        Aidés par les moyens de communications et d’informations, les pays du quart et du – tiers-monde exigent ! Ce avec l’appui de nombre considérable de nos ressortissants, n’ayant aucunes idées de ce que serait un réel partage de la pauvreté. Car c’est bien de cela qu’il s’agit !

        Pour que les hommes qui peuplent ce monde disposent du confort d’un Français moyen, il faudrait 5 planètes, tous les savants du monde sont unanimes sur ce constat.

        Le calcul est très simple, vous divisez vos revenus par 5, tout en continuant à travailler comme vous le faites aujourd’hui. Mais, c’est encore pire, la réalité étant que l’énergie et les matières premières se raréfiant, il faudra les réserver aux biens communs, ce qui signifie que même avec du pouvoir d’achat, vous serez condamnés à une vie relativement végétative, comme les poulets en batteries.

        Les modifications climatiques en cours viendront encore aggraver la situation et les exacerbés d’humanisme seront les premiers dans la rue à réclamer des augmentations de salaires et à traiter les patrons d’esclavagistes.

        La démocratie étant la loi du nombre, de ce même nombre qui revendique toujours d’avantage ! Il est évident que, soit nous irons vers une guerre civile sans issue, soit nous aurons un Gouvernement dictatorial.

        Le pire des cas étant le retour aux tribus, qui serait en affrontement permanent.

        La notion d’une crise mondiale reposant sur l’argent et la lutte des classes est académique.

         

         

        Vous concluez avec 

         : " Au final, deux dangers, l’un venant de la société, le chaos, l’autre venant de l’Etat, la répression sécuritaire. Les " flics " et les " affairistes " sauront saisir les opportunités s’offrant dans un régime policier. Mais il y a une autre opportunité, la plus incertaine, c’est la transition vers un nouvel âge de la civilisation, une opportunité partagée par tous

         

        C’est votre côté Socialiste humaniste qui se glisse dans vos propos (surlignés en gras).

        Vous n’avez pas encore pris conscience que l’homme est un prédateur et qu’il devient pire qu’un fauve en cas de désordre.

        Ne pas maintenir l’ordre, même par la force, voire la dictature, c’est ouvrir les portes à la guerre civile et elle fait toujours plus de victimes qu’une quelconque dictature.

        Ne me faites pas un rapprochement avec le nazisme ou l’Islamisme, qui sont des dictatures reposant sur des idéologies expansionnistes et conquérantes.

        Bien à vous.

         

         

         


        • Kalki Kalki 12 mars 2009 15:39

          Le calcul est très simple, vous divisez vos revenus par 5.

          jolie chiffre

          Vous avez surement tout prix en compte en vous basant sur le PIB et un partage équitable dans les pays ?
          Vous vous y connaissez fort bien.

          Et si on parlait d’inéluctabilité ?

          L’inéluctabilité du manque de ressource.

          D’injustice ?

          L’injustice dans la répartition, de richesses , des productions, et des ressources naturel.
          (pour que ce soit l’élite ou la finance)

          L’esclavage moderne ?


          Et vous voudriez qu’on signe pour rester des moutons, quand on nous demandent de sauter dans le vide.


        • JONAS JONAS 12 mars 2009 16:36

          Kalki :

          " L’injustice dans la répartition, de richesses , des productions, et des ressources naturelles ".

          Je n’ai pas dit le contraire, c’est un choix.

          Vous êtes pour le partage de la pauvreté  ! Alors assumez !

          Votre idéal d’égalité universelle, c’est une nébuleuse spirale…elle sera toujours partielle, car l’homme étant un prédateur dans tous les domaines, vous rencontrerez des plus malins que vous.

          " Qui vole un œuf, vole un bœuf ".

          Combien de fois j’ai entendu au sujet au sujet d’un homme d’affaire qui parti de rien, s’est retrouvé sur un " tapis volant ", dire à son sujet, si j’avais été à sa place j’en aurai fait autant…. !

          Ne commettez pas l’erreur courante de croire que les autres sont comme vous, l’exception ne confirme pas la règle.

          Bien à vous.


        • Kalki Kalki 12 mars 2009 16:56

          "

          Votre idéal d’égalité universelle, c’est une nébuleuse spirale…elle sera toujours partielle, car l’homme étant un prédateur dans tous les domaines, vous rencontrerez des plus malins que vous.

          "

          Et vous vous justifier le systeme, et vous ne voulez pas en changer pardi, et surement pas pour un meilleur , car : 2 choses, impossible il y a rien de meilleur, et surtout pas quelque chose de meilleur , surtout pas de nouveaux idéaux, ca serait pire.

          La pauvreté pour tous ? Meme si ce n’est pas ce que je souhaite, ca serait également la richesse pour tous, ca doit vous faire peur ca. Le mérite justifier, la récompense est toujours bonne certain la cherche ne leur privont pas mais inversement il ne faut pas imposer une société de compétition soit disant imposant le mérite ( qui ressemble plus a la volonté d’augmenter les rendements, ca me fait directement penser au film 84 ...)

          En fait je met le doigt sur le point sensible ... c’est peut etre qu’en justifiant la voracité de certain compatriote, vous justifiez quelque part votre condition ou votre position ?

          Sinon je vois pas ce qui vous raccroche à cette société ? Restons accroché a la branche et prions la stabilité ?


        • Kalki Kalki 12 mars 2009 16:59

          "Le monde est corrompue et corruptible, n’en changeons surtout pas, ne faisons rien avancer"


        • Dolores 12 mars 2009 17:47

          JONAS est toujours aussi puant quelque soit le sujet de l’article.


        • JONAS JONAS 12 mars 2009 21:08

          @ Kalki, Dolores et les Autres :

          Si j’avais vraiment tenu à cette vie, je ne me serai pas engagé comme Pompier professionnel.

          Je n’aurai pas vu certains de mes collègues, Morts aux Feux, à cause de gouapes ou d’abrutis devenus criminels.

          Je n’aurai pas vu des hommes d’une vingtaine d’années mutilés à vie, à cause de jets de " cailloux " et de bien d’autres.

          Vos insultes je n’en ai vraiment rien à foutre, j’en ai subi avec mes hommes pendant tout mon temps de service actif, et parfois par ceux que nous venions secourir.

          L’ingratitude humaine ne connaît aucunes limites et frontières.

          Aujourd’hui à la retraite, mes camarades et moi, en sommes venus à dire philosophiquement que :

          " Pompier, c’est casqué toute une vie pour n’y voir que du feu ! ".

          Votre humanisme béat et vos espérances folles en l’homme, vont vous conduire à un Enfer sur cette planète.

          Mais, je respecte votre choix !

          Lorsque je me suis engagé et que nous avons été sélectionnés mes collègues et moi, sur plus de 200 candidats, j’avais le même état d’esprit que vous ! Je ne regrette rien !
          Mais si le choix était à refaire, au regard de mes expériences, je ne suis pas certain que je referais le même.

          Vous voulez le bonheur de l’humanité, vous devriez vous poser la question suivante, tous les hommes méritent-ils le bonheur !
          Si vous pensez que non ! Économisez vos insultes pour ceux qui les méritent, vous risquez d’en manquer
          .

          Sur ce, bonne soirée.


        • Kalki Kalki 12 mars 2009 22:27

          On est pas la pour décider qui mérite le bonheur ou non. C’est pas la quete du bonheur.

          C’est celle de la liberté, et d’une autre cohésion, d’une autre forme de société, on y viendra de grès ou de force.

          Moi je pense qu’il serait pire , bien pire qu’ils nous refassent a tous le coup de la fausse révolution et de la fausse démocratie, en quelque sorte c’est ce que vous craignez qu’il advienne.

          BIentot, dès que le vent tournera, tout le monde tournera sa veste, ils pronneront la démocratie( participative, et d’autre liberté) pour faire fasse aux révoltes du peuple, il diront que ca permettra une plus grand prise du citoyen sur son monde, mais idéologiqueemnt il garderont les memes séquelle s idéologique, les meme qui avait corrompus les révolutions passées( et vous savez quoi au final , dans la démocratie participative, ce n’est pas le citoyen est tout juste consulté ’aléatoirement’ , c’est toujours la meme race qui décide au final).

          En fait il continueront a justifier leur Race, leur classe supérieur.

          Ca, ca serait pire.

          Encore une révolution pour rien.

          o Fortuna deesse de la chance et du destin.

          Ca serait tellement beau si il ne se passait rien aussi, et que le monde serait parfait, sans injustice, tout le monde heureux, et tout le monde avec ce qui lui faut équitablement. Ttrop idyllique pour que ce soit vrais vue en tant que pyramide.

          En regardant le passé, on peut se dire qu’on à de la ’chance’ de vivre le moment le plus dur , le plus crucial peut etre aussi de l’humanité.


        • Kalki Kalki 12 mars 2009 22:32

          http://www.youtube.com/watch?v=ncPJd-dA0bY

          Fortuna Imperatrix Mundi
          "O Fortuna"

           (Choeur)
          O Fortuna O Fortuna,
          velut luna comme la Lune
          statu variabilis, tu es variable,
          semper crescis toujours croissante
          aut decrescis ; et décroissante ;
          vita detestabilis la vie détestable
          nunc obdurat d’abord oppresse
          et tunc curat et puis calme
          ludo mentis aciem, comme le jeu s’empare de la raison,
          egestatem, pauvreté
          potestatem et pouvoir
          dissolvit ut glaciem. elle les fait fondre comme glace.

          Sors immanis Sort monstrueux
          et inanis, et vide,
          rota tu volubilis, tu fais tourner la roue,
          status malus, tu es mauvais,
          vana salus vaine bien-portance
          semper dissolubilis, toujours divisible,
          obumbrata ombragée
          et velata et voilée
          michi quoque niteris ; tu me tourmentes aussi ;
          nunc per ludum là par le jeu
          dorsum nudum mon dos nu
          fero tui sceleris. j’apporte à ta vilenie.

          Sors salutis Le salut du Sort
          et virtutis et son mérite
          michi nunc contraria, est maintenant contre moi,
          est affectus est poussé
          et defectus et affaibli,
          semper in angaria. toujours en esclavage.
          Hac in hora Donc à cette heure
          sine mora sans délai
          corde pulsum tangite ; pincez les cordes vibrantes ;
          quod per sortem car le Sort
          sternit fortem, étend l’homme fort,
          mecum omnes plangite ! pleurez tous avec moi !

          "Fortune plango vulnera"

           (Choeur)
          Fortune plango vulnera Je pleure les blessures que Fortuna
          stillantibus ocellis me fait, les yeux en larmes,
          quod sua michi munera pour les présents qu’elle me fit
          subtrahit rebellis. elle s’éloigne méchamment.
          Verum est, quod legitur, Il est vrai et écrit
          fronte capillata, que sa chevelure est fine,
          sed plerumque sequitur mais quand il échoit
          Occasio calvata. une occasion, la voilà chauve.

          In Fortune solio Sur le trône de Fortuna
          sederam elatus, je m’asseyais bien haut,
          prosperitatis vario couronné des fleurs
          flore coronatus ; variées de la prospérité ;
          quicquid enim florui si j’ai pu prospérer
          felix et beatus, heureux et comblé,
          nunc a summo corrui là du sommet je chois
          gloria privatus. privé de gloire.

          Fortune rota volvitur : La roue de Fortuna tourne :
          descendo minoratus ; je descends, dégradé ;
          alter in altum tollitur ; un autre en hauteur est monté ;
          nimis exaltatus bien trop élevé
          rex sedet in vertice le roi s’assoit au sommet
          caveat ruinam ! gare à la chute !
          nam sub axe legimus car sous la planche on lit
          Hecubam reginam. Reine Hécube.

          http://www.youtube.com/watch?v=EEHO1iSjnSc


        • anny paule 12 mars 2009 17:27

          A l’auteur,

          Vous exprimez parfaitement ce que nombre d’entre-nous pensent en ce moment : la crise que nous vivons tous, subissons tous, n’est que le fait du dérèglement (entropie) du système établi.
          Pour en sortir, il faudrait trouver les solutions les plus adéquates afin de restaurer l’équilibre (solutions= néguentropie , afin d’atténuer les effets ou de les résoudre).
          Ces solutions seront variables selon que ceux qui "sont aux manettes" décideront de privilégier une variable plutôt qu’une autre : les variables du moment sont la finance (avec tout son cortège, avec sa toute puissance), les humains (qui permettent, par leur activité d’alimenter la finance... et aimeraient bien un autre partage du gâteau), les gouvernements (qui devraient faciliter l’harmonie du tout).
          Toute la question, et c’est là que se situe la solution, c’est qu’il y a des lustres que la variable humaine sert à ajuster les dérives de la variable finances... et que les gouvernements (dans la course à la concurrence et aux honneurs) ont depuis longtemps oublié ou nié la variable humaine...
          Il est donc à craindre, et plus particulièrement sous ce gouvernement, que tout soit fait pour favoriser la variable finances (nous en avons déjà quelques exemples !) et à sacrifier la variable humaine par le recours à la force.
          L’évolution démocratique, qui serait la seule évolution intelligente, n’a, hélas, que peu de chances d’advenir, si le contexte politique reste le même. Au contraire, il sera facile à ce gouvernement (là encore, le passé récent permet d’étayer cette proposition par de nombreux exemples), de "laisser pourrir" certaines situations, certains mouvements, de provoquer, à plus ou moins long terme, le chaos, afin d’utiliser pleinement un système policier (qui a soigneusement été mis en ordre de marche).
          Si nous, citoyens conscients, respectueux des droits humains, respectueux de la liberté et imprégnés de l’esprit des Lumières, ne faisons pas l’effort de résister, les "lendemains qui chantent" ne sont pas prêts d’être vécus !


          • vincent p 12 mars 2009 18:28

            Bon article,

            Nul besoin d’être sorti de l’X pour parvenir à l’idée qu’il existe trois possibilités, le danger, l’opportunité et le mélange des deux.

            Hélas je n’y vois que trois possibilités décrites, je tic un peu sur la troisième, elle me paraît pas aussi difficile impensable et éloignée contrairement aux idées reçues, mais qui pourrait aussi nous priver d’une quatrième option plus loin encore. Quand bien même elle ne plairait pas au grand nombre actuellement, comme par exemple un langage plus dur à entendre, car si nous nous cantonnons uniquement à vivre ou penser que sur ces trois possiblités, possible que tôt ou tard nous en subissions davantage les conséquences, pour diverses raisons plus ou moins avouables, ces multiples recombinaisons successives peuvent également nous conduire à vivre de plus en plus mal au dela des belles apparences trompeuses d’évolution dans le confort ou la démocratie, nous ne pouvons pas indéfiniment tourner en rond, dans le mélange, les faux semblants, l’homme ne le supportera pas à la longue, à moins bien sur que je ne me trompe et que le seul idéal démocratique puisse suffire finalement à s’imposer...
             
            Ou alors je n’ai pas très bien lu ou compris le sens de votre article, possible ...


            • Nathan Nathan 12 mars 2009 20:39

               Je vote pour le système policier.

              Fermez le ban.


              • Kalki Kalki 12 mars 2009 20:58

                Masochisme, peur, ou volonté de control/pouvoir ?


              • JONAS JONAS 12 mars 2009 21:10

                @ Kalki, Dolores et les Autres :

                Si j’avais vraiment tenu à cette vie, je ne me serai pas engagé comme Pompier professionnel.

                Je n’aurai pas vu certains de mes collègues, Morts aux Feux, à cause de gouapes ou d’abrutis devenus criminels.

                Je n’aurai pas vu des hommes d’une vingtaine d’années mutilés à vie, à cause de jets de " cailloux " et de bien d’autres.

                Vos insultes je n’en ai vraiment rien à foutre, j’en ai subi avec mes hommes pendant tout mon temps de service actif, et parfois par ceux que nous venions secourir.

                L’ingratitude humaine ne connaît aucunes limites et frontières.

                Aujourd’hui à la retraite, mes camarades et moi, en sommes venus à dire philosophiquement que :

                " Pompier, c’est casqué toute une vie pour n’y voir que du feu ! ".

                Votre humanisme béat et vos espérances folles en l’homme, vont vous conduire à un Enfer sur cette planète.

                Mais, je respecte votre choix !

                Lorsque je me suis engagé et que nous avons été sélectionnés mes collègues et moi, sur plus de 200 candidats, j’avais le même état d’esprit que vous ! Je ne regrette rien !
                Mais si le choix était à refaire, au regard de mes expériences, je ne suis pas certain que je referais le même.

                Vous voulez le bonheur de l’humanité, vous devriez vous poser la question suivante, tous les hommes méritent-ils le bonheur !
                Si vous pensez que non ! Économisez vos insultes pour ceux qui les méritent, vous risquez d’en manquer
                .  smiley

                Sur ce, bonne soirée.


                • Cyber entrepreneur Cyber entrepreneur 13 mars 2009 11:36

                  Bonjour,

                  A vous lire, je désespère....Moi qui essaie de trouver des contrats pour faire vivre mon entreprise et éviter de licencier des gens !!! Si je m’arrête à vos propos, il faut que je ferme la boite immédiatement et que je me sauve. Où trouver l’énergie de se battre pour continuer à maintenir l’espoir de ceux qui bossent en ce moment en entendant ou lisant à longueur de temps les germes de la révolte ?
                  Avez-vous des solutions constructives ?
                  Cyberentrepreneur


                  • Kalki Kalki 13 mars 2009 12:23

                    La roue tourne.

                    Peut être qu’on ne pourra plus entreprendre globalement, mais plus localement, entreprenariat ruralisé.

                    Ca peut faire du mal à certains égo en quete de toujours plus, la pente est vraiment vers le bas en ce moment.

                    Les transports donc l’économie vue généralement, et la vision du déplacement ( 1 par jour par personne) tout ca risque de changer avec l’énergie.

                    Certain grogneront d’autre s’adapteront.

                    IL y a aura beaucoup de perdant dans l’humanité,
                    mais j’aimerais vous posez une question :

                    Qu’est ce que le bonheur ?
                    Qu’est ce que la richesse ?
                    ( est ce qu’on en patirait a etre un peu moin riche, mieu organisé, et en donnant moin à la ’finance’, et plus libre dans certain sens ).
                    Qu’est ce que vivre ?


                  • Kalki Kalki 13 mars 2009 12:24

                    La roue tourne.

                    Peut être qu’on ne pourra plus entreprendre globalement, mais plus localement, entreprenariat ruralisé.

                    Ca peut faire du mal à certains égo en quete de toujours plus, la pente est vraiment vers le bas en ce moment.

                    Les transports donc l’économie vue généralement, et la vision du déplacement ( 1h par jour par personne) tout ca risque de changer avec l’énergie.

                    Certain grogneront d’autre s’adapteront.

                    IL y a aura beaucoup de perdant dans l’humanité,
                    mais j’aimerais vous posez une question :

                    Qu’est ce que le bonheur ?
                    Qu’est ce que la richesse ?
                    ( est ce qu’on en patirait a etre un peu moin riche, mieu organisé, et en donnant moin à la ’finance’, et plus libre dans certain sens ).
                    Qu’est ce que vivre ?


                  • ykpaiha ykpaiha 13 mars 2009 13:37

                    Ah je vois avec plaisir que Joel de Rosnay a des émules ici.
                    En effet les causes de tout déreglement vient de l’entropie qu"il génère. C’est le principe des cellules qui comme les sociétés ou activités humaines vivent et meurent de cette entropie, tant qu’elle l’absorbe et la controle elle se développe ....
                    Dans ce cas, le désordre signifie, pour un système, qu’il tend vers une homogénéisation de ses
                    composantes, un équilibre. Plus le système se rapproche de son équilibre, plus l’entropie croît.
                    La nature n’a pas l’air d’apprécier ce qui est ordonné. Afin d’être plus clair, on peut dire qu’elle n’aime pas
                    ce qui est bien rangé. Aussi, elle a tendance à tout égaliser, à éroder toute forme distincte. Progressivement,
                    l’équilibre s’installe, c’est-à-dire : le calme plat
                    On oublie un peu vite que, selon le principe d’entropie, l’équilibre ultime est la mort.
                    À vouloir maintenir à tout prix un certain ordre, sans lui apporter de sang neuf, celui-ci finira par s’user. donc disparaitre.
                    C’est en cela que le systeme actuel failli dans son incapacité a générer de nouveaux conscept et recycler ce qui n’existe déja plus.
                    Cette mort annoncée et definitive, peut se propager par capilarité aux strates encore saines du corps social l’entrainant lui aussi dans sa fin.
                    Notre resistance ou tout au moins notre vitalité se reconnaitra dans notre capacité a déterminer ce qui est encore possible et mon optimisme vient de cette résistance.




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