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Accueil du site > Tribune Libre > Existerait-il réellement une « Ecologie punitive, positive » ou « à la (...)

Existerait-il réellement une « Ecologie punitive, positive » ou « à la Française » ?

Pour démontrer qu’ils y sont sensibles et se démarquer les uns des autres, les responsables politiques et gouvernementaux n’hésitent pas à affubler l’écologie de qualificatifs tel que : « écologie punitive, positive et maintenant « à la Française » version Emmanuel Macron. Ce qui traduit une méconnaissance évidente de l’écologie. Dès lors, on peut douter de l’efficacité de leurs choix politiques.

Quelques rappels et précisions à l’attention de nos responsables politiques et gouvernementaux

Les discours des Hommes (surtout certain(e)s politiques) ne sont que des masques qu’ils appliquent sur leurs actions… Stendhal

Pour mémoire, les prémices de l’écologie politique apparaissent en Occident, dès la deuxième moitié du XIXe siècle, en réaction à l’avènement de l’ère industrielle. Face aux pollutions et aux dégradations de la nature engendrées par les activités économiques et industrielles, de plus en plus d’individus vont commencer à revendiquer une forme de protection nécessaire de la nature. Cette idée va se développer tout au long du 20 ème siècle mais c’est surtout à partir des années 1960/ 1970 que progressivement ce courant de pensée, va devenir un vrai mouvement politique et après la candidature de René Dumont à l’élection Présidentielle de 1974, l’écologie prend réellement un caractère politique, bien que parfois confus lors d’élections locales et parlementaires.

Le pas est franchi, lorsque le premier parti politique de l’écologie intitulé « Les Verts parti écologiste » est crée le 1er Novembre 1982 à St. Prix (Val d’Oise), lors de l’assemblée générale du Mouvement d’écologie politique (le MEP) qui dès lors est dissous. Il fut ensuite décidé, non sans mal que les « Verts parti écologiste » fusionnent avec « la confédération écologiste » qui venait également de se constituer en structure politique, ce qui, après la décision respective des assemblées générales des deux organisations devait aboutir le 28 Janvier 1984 à la fondation des « Verts ». Aux élection municipales de 1983 quelques dizaines d’écologistes entre dans des conseils municipaux de communes de plus de 20 000 habitants, ce qui fut mon cas.

Lors de la création des « Verts parti écologistes » et ensuite aux diverses réunions qui ont abouti à la création des Verts dont le titre exact le 28 Janvier 1984 fût : « Les Verts -parti écologiste-confédération écologiste » j’étais présent et pris même une part active à certaines d’entre elles.

En Octobre 1994 des désaccords agitaient les Verts depuis 1993 où Dominique Voynet et son courant « Verts pluriel » est majoritaire et dirige ce parti. Entre les partisans du « ni droite, ni gauche », ce qui signifiait qu’en fonction des problèmes à résoudre, on pouvait s’entendre aussi bien avec des partis politiques et personnalités de droite comme de gauche et les partisans d’un accord exclusif à gauche, l’Alsacien ingénieur écologue Antoine Waechter ancien candidat des Verts à l’élection présidentielle de 1988 et député Européen, partisan du « ni gauche, ni droite » quitte les Verts et fonde le mouvement écologiste indépendant MEI, que je rejoindrai en 1995.

Alors qu’aujourd’hui, les scientifiques alertent régulièrement sur le développement d’une crise écologique à l’échelle de la planète, dont plus de 15 000 d’entre eux avaient d’ailleurs signé une tribune médiatique afin de faire prendre conscience des dangers de la crise écologique globale. Longtemps marginalisés, les travaux de l’écologie scientifique, ainsi que leurs corollaires en termes d’écologie politique se développent de plus en plus et alimentent désormais de manière transversale la réflexion sur les transformations indispensables des modèles de développement à court, moyen et long terme. Mais, on peut toutefois déplorer l’absence totale de réflexion sur l’une des causes fondamentales de la crise écologique globale, à savoir l’explosion démographique incontrôlée.

L’écologie n’est ni punitive, ni positive, ni à la Française, l’écologie est d’abord une discipline scientifique, dont l’écologie politique est le corollaire

L'écologie n’est ni punitive, ni positive, ni à la Française comme le prétend Emmanuel Macron et ses supporters, elle est d’abord une discipline scientifique. Proposé en 1866 par le biologiste allemand Ernst Haeckel, le terme « écologie » désigne une science qui étudie et démontre comment fonctionne les interactions des êtres vivants (la biodiversité) avec leur environnement et entre eux au sein de cet environnement. L’ensemble étant désigné par le terme « écosystème ».

L’écologie devient aussi une idée politique qui s’efforce d’interpréter la situation de notre société et d’imaginer sur le long terme un projet de société qui intègre les fondamentaux de l’écologie science. Parmi ces fondamentaux, il y les rapports population – espace vital et ses effets, autrement dit, la problématique démographique reste bien la question essentielle et il est très regrettable qu’elle en fut totalement exclue lors des différents débats politiques électoraux, ainsi que pour des mesures prises dans le cadre des décisions gouvernementales.

D’une part, l’écologie science démontre, entre autre, qu’aucune espèce ne peut proliférer indéfiniment au détriment des autres espèces comme le fait l’homme, sans se mettre elle-même en danger à long terme et disparaître. D’autre part, pour la première fois, l’homme par son nombre est seul responsable de la sixième extinction d’espèces en cours.

Plusieurs millions d’espèces animales et végétales menacées d’extinction et Irresponsabilité des gouvernants face à la non prise en compte de la problématique démographique

Jusqu'à un million d'espèces animales et végétales sont menacées d'extinction, dont beaucoup « dans les prochaines décennies », selon un projet de rapport de l'ONU sur la biodiversité. Même s’il est compliqué de savoir si une espèce a définitivement disparu, comme l’oiseau redécouvert en Birmanie, il y a bel et bien des animaux que nous ne reverrons plus sur cette planète. Malheureusement, nous ne pouvons pas faire l’inventaire de toutes les espèces qui disparaissent. C’est d’ailleurs pour cette raison que certains anciens animaux sont plus connus que d’autres, comme le dodo.

Par ailleurs, ce qui est en train de se jouer pour les populations animales, il faut aussi s'intéresser aux insectes (mollusques, araignées, vers…). A l’évidence, il s’agit des espèces pour lesquelles aujourd’hui les scientifiques manquent de données. Par exemple, s’ils connaissent 250.000 espèces de coléoptères, c’est que la plupart du temps, les seules informations dont ils disposent, ce sont celles qui ont été consignées par un chercheur au moment de la découverte de l'espèce. Il y a d’ailleurs souvent toute une ignorance de son écologie, de son aire de répartition, de ses exigences en termes d'habitat, et encore plus de la dynamique de sa population. 

Il y a toutefois des certitudes concernant certains insectes. Par exemple, plus d’une espèce sur cinq est menacé d’extinction en France métropolitaine. Selon une évaluation publiée par l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN) et le Muséum national d’histoire naturelle, les éphémères sont en danger. Plus d’une espèce sur cinq est menacé d’extinction en France métropolitaine. Sur les 142 espèces de ce petit insecte évoluant près des cours d’eau, quelque 22 % sont concernés. Les éphémères, dont les adultes ne vivent de quelques heures à quelques semaines, sont aussi à la base de la chaîne alimentaire. Ils servent de nourriture aux poissons, oiseaux, chauve-souris ou libellules.

Pour aggraver la menace qui pèse sur Plusieurs millions d’espèces animales et végétales menacées d’extinction 9.500 m2 de terres arable disparaissent dans le monde, soit près d'un hectare (10 000 m²) chaque seconde. Jusqu'à 30 millions d'hectares de surfaces cultivables sont perdus chaque année du fait de la dégradation de l'environnement, de l'industrialisation et de l'urbanisation, soit l'équivalent de la superficie de l'Italie. L'érosion emporte de 25 à 40 milliards de tonnes de terre superficielle chaque année, ce qui affecte gravement la capacité des sols à emmagasiner le carbone l'eau et des nutriments et réduit considérablement les rendements agricoles.

Jamais dans l’histoire de l’humanité sur une période aussi courte il y a eutune telle croissance démographique

Il nous a fallu plusieurs dizaines de millénaires pour atteindre 1 milliard d’humains (1800 de notre ère). Puis à peine plus de 200 ans seulement pour arriver à 7 milliards d’humains en 2012 et 10 ans plus loin, la fin d’année 2022 inaugure les 8 milliards. Et même une pandémie très grave, tel le Covid-19 qui a fait plusieurs millions de morts dans le monde n’a finalement eut qu’une incidence marginale insignifiante sur la croissance démographique

Selon l'INED, l'espérance de vie a presque doublé au cours du 20e siècle. Au milieu du 18e siècle, la moitié des enfants mouraient avant l'âge de 10 ans et l'espérance de vie ne dépassait pas 25 ans. Elle atteint 30 ans à la fin du siècle, puis fait un bond à 37 ans en 1810 grâce à la vaccination contre la variole. La hausse se poursuit à un rythme lent pendant le 19e siècle, pour atteindre 45 ans en 1900. pendant les guerres Napoléoniennes et la guerre de 1870, l'espérance de vie décline brutalement et repasse sous les 30 ans. 

 Au cours du XXe siècle, les progrès sont plus rapides, à l’exception des deux guerres mondiales. Les décès d’enfants deviennent de plus en plus rares : 15% des enfants nés en 1900 meurent avant un an, 5 % de ceux nés en 1950 et 0,4 % (3,5 pour mille exactement) de ceux nés en 2015. La hausse de l’espérance de vie se poursuit grâce aux progrès dans la lutte contre les maladies cardio-vasculaires et les cancers. En 2020, l’espérance de vie en France avait atteint 79,2 ans pour les hommes et 85,3 ans pour les femmes.

Si on se réfère à l’INSEE, d’ici 2025 l’espérance de vie de la population mondiale sera très variable d’un pays à l’autre, s’échelonnant de 63,2 ans pour les femmes et 60 ans pour les hommes en république démocratique du Congo, à 86,7 ans pour les femmes en Espagne, 81,3 ans pour les hommes, quand elle est prévue à 86,0 ans pour les femmes et 81,9 ans en Italie pour les hommes. Pour la France ce serait 85,8 ans pour les femmes et 80,3 pour les hommes. A lire : https://www.insee.fr/fr/statistiques/2383448

L’homme ne peut échapper au constat formulé par « l’essai sur le principe de population » de Thomas Malthus (économiste et pasteur anglican 1766 – 1834). Celui-ci part du constat qu’il y a une asymétrie entre la croissance démographique et la croissance de production de ressources. La représentation mathématique de Malthus est simple : alors que la population augmente de manière géométrique (1 - 2 - 4 - 8 - 16 - 32…), les ressources n’augmentent que de façon arithmétique (1 - 2 - 3 - 4 - 5 - 6…). Plus les années passent, plus l’écart sera très important entre la démographie, l’espace territorial disponible et le stock de ressources naturelles qui ne cessent, l’un et l’autre de régresser.

L’objectif doit être de tenter par ralentir cette crise écologique, encore ne faudrait-il pas exclure que les déséquilibres sont générés par les activités humaines dues au nombre d’individus qui ne cesse de croître

Cette crise écologique globale est la conséquence des pollutions et le réchauffement climatique résulte essentiellement du CO2 émis par les énergies fossiles et la production électrique mondiale, ainsi que par l’agriculture et les industries humaines qui contribuent à perturber l’équilibre de l’atmosphère et donc du climat. Conséquence : les températures moyennes de la planète augmentent ce qui transforme l’écosystème global. Aujourd’hui, le réchauffement climatique a toutefois des conséquences très variées.

Nous ne contrôlons pas la nature, nous en faisons partie. Quand on détruit annuellement plus de 100 000 km² de terres arables, que l’on déboise et déforeste de façon intensive en détruisant la biodiversité pour l’urbanisation ou des cultures intensives de soja et huile de palme on peut imaginer les effets.

Dans la nature l'animal a besoin d'espace et de vitesse pour survivre. Le prédateur doit disposer de beaucoup d'espace et de vitesse pour pouvoir attraper sa proie et la proie d'espace encore plus vaste et doit courir encore plus vite pour lui échapper. Si l'homme n'a plus besoin de la vitesse pour pouvoir survivre, il doit toutefois disposer d'espace et sa surface est en augmentation croissante du fait de l’explosion permanente de la bombe démographique.

Avec une perte de 275 km2 par jour de terres arables (100 375 km² par an) sous le béton et l'asphalte, du aux effets de l'urbanisation, des voies de circulation de circulation routières, ferroviaires à grande vitesse, aéroportuaires et une population qui explose, on peut imaginer l'impact écologique !

La conservation des sols devient un projet majeur à l'échelle mondiale. Tous les continents sont concernés : érosion, compaction, pluies acides, pesticides, métaux lourds, salinisation constituent des facteurs de dégradation des sols, sans parler de la disparition des sols suite à leur artificialisation.

Les effets de l'érosion s'aggravent dans diverses régions du monde. Non seulement des parcelles et des bassins versants amont sont dégradés, mais cela peut avoir à l'aval des conséquences catastrophiques sur le dépôt des sédiments, avec pour conséquence des inondations de plus en plus fréquentes

Des effets indésirables se produisent aussi sur la qualité de l'eau avec les diverses pollutions chimiques (nitrates, phosphates, pesticides) et physiques (suspensions solides).

Chaque jour, on compte un peu plus de 246 000 nouvelles personnes dans le monde, soit 10 260 par heure (équivalent à la totalité de la population de la ville de Montpellier), ou 2,85 habitants de plus par seconde. Autrement dit, la population mondiale s'accroît chaque année de près de 90 millions d'habitants. A lire : https://photo.neonmag.fr/que-se-passe-t-il-en-une-minute-dans-le-monde-33018#voila-ce-qui-se-passe-en-une-minute-dans-le-monde-569857

A cet effet comme observe l’écologie science, aucune espèce ne peut indéfiniment proliférer au détriment des autres espèces comme le fait l’homme, sans se mettre elle-même en danger et disparaître. Le virus Covid-19 ne serait-il qu’un avertissent parmi d’autres ?

Certes, la médecine par la recherche peut stopper et éradiquer de plus en plus les effets des bactéries et des virus tueurs. Mais on peut s’interroger par rapport à la sélection naturelle inhérente à toutes les espèces animales à laquelle l’homme échappe ainsi de plus en plus. Est- ce que cela ne posera pas un problème majeur sur le plus long terme… Avec pour notre espèce les effets d’affaiblissement moral et physique que l’on peut imaginer et qui seraient tel que le moindre virus pourrait sur le plus long terme éliminer en quelques jours plusieurs milliards d’individus…L’homme, prédateur au sommet de la pyramide des espèces et seul animal culturel oublierait-il qu’il a une double responsabilité : l’une vis à vis des autres espèces et l’autre pour la sienne. Mais il faut prendre acte que cet oubli permanent produit des effets les dévastateurs pour la planète et qu’au fond, par un virus invisible, quand l’homme souffre, la planète souffle... En attendant, la vie continue et la dimension économique ne peut être occultée.

Ce que consomme en moyenne un Américain ou un Européen au cours de sa vie, multiplié par le nombre d’individu en croissance constante est gigantesque

Il faut savoir, par exemple, qu’aujourd’hui un Américain, comme un Européen né en 2006, a une espérance de vie qui sera supérieure à 80 ans.

Au niveau actuel du mode de vie de ces pays, qui est le plus élevé au niveau mondial , au cours de sa vie un individu va consommer : 730 tonnes de pierre, sable et graviers, 29,7 tonnes de ciment, 8,7 tonnes d’argile, 9 tonnes de phosphate, 310 000 litres de pétrole, 266 tonnes de charbon, 161 000 m³ de gaz naturel, 421 kg de plomb, 304 kg de zinc, 594 kg de cuivre, 2,6 tonnes d’aluminium, 13,4 tonnes de minerais de fer, 30,7 tonnes minerais et métaux divers, dont ceux issus des terres rares, 12,9 tonnes de sel, il usera au moins 8 voitures et consommera environ 600 000 litres de carburant. Même si toutes les voitures à moteur thermique étaient remplacées par des voitures électriques il faudrait de l’électricité pour recharger les batteries, ce qui implique une production toujours plus importante et de l’énergie pour la produire. ( Les chiffres cités sont donnés par le « Minerals Education Coalition ») .

Suivant cet exemple, même avec une réduction immédiate de 30 % de cette consommation, si la population américaine augmentait de 8 millions d’habitants par décennie, comme pour la période 2013 – 2023 où elle est passée de 332 millions à un peu plus de 340 millions d’habitants, à l’issue de trois décennies, on peut imaginer que le volume de consommation global serait revenu au niveau actuel en termes d’impact... Et il faudra recommencer, mais ne sera-t-il pas trop tard ? Il est aussi évident que si cette réduction de 30 %, dont l’équivalent serait partagé avec les pays les plus pauvres de manière à atténuer leur misère, si leur croissance démographique mondiale se poursuivait, le niveau d’impact actuel serait atteint et dépassé en une seule décennie…

Un impossible espoir des pays pauvres à satisfaire leur désir de consommer comme le modèle américain ou européen.

On peut comprendre que parmi les pays les plus pauvres, tels que ceux de l’Afrique subsaharienne, les populations aspirent à vivre comme le modèle occidental, ce qui est légitime, mais c’est impossible. Entretenir l’illusion que c’est possible par la formule d’une « répartition équitable des richesses » ou celle totalement stupide de « décroissance sélective » dans les pays riche pour le permettre, si ce continent double, voire plus sa population et atteint les trois milliards, c’est de la malhonnêteté intellectuelle.

Certes, bien qu'il y ait des pays avec un taux de fécondité supérieur à 5 enfants par femme, notamment en Afrique subsaharienne, actuellement la fécondité humaine mondiale baisse : elle flirtait avec les 2,5 enfants par femme en 2000 « d’après les dernières prospectives du Bureau des populations de l’Organisation des Nations unies (ONU). Le taux était de 5 en 1950, et de 3,2 en 1990. D’après l’ONU, il va continuer à baisser pour atteindre le fameux 2,1 enfants par femme, taux auquel le remplacement des générations est assuré. Même si la population décélère, cela ne se traduit pas pour autant par un arrêt de la croissance démographique (Ined). La population mondiale compte encore un grand nombre d’adultes en âge d’avoir des enfants. Et même si nous étions à 1,6 enfant par personne comme en Chine ou en Europe, la croissance démographique ne s’arrêterait pas pour autant. »

Sans recours à un régime politique plus directif, notre démocratie peut-elle imposer les exigences d’un nouvel ordre économique plus conforme aux exigences écologiques ?

Remettre en cause les incohérences actuelles du système économique, ne passe-il pas par cesser de concentrer toutes nos productions dans de lointaines zones, notamment la zone Asiatique, alors que l’on peut produire en France ou en Europe ces importations, ce qui impose des coûts énergétiques considérables et des pollutions importantes pour le transport des produits finis. Certes, cela suppose une reprise en main de l’économie et du système bancaire par le pouvoir politique, éventuellement par des nationalisations ou prise de participation des États Européens avec minorité de blocage. Mais cela ne peut se faire que de façon « directive » et concertée avec tous les autres pays Européens, et non en laissant la « main invisible » du marché libre d’agir au gré des fluctuations boursières…

Faire cesser également certaines absurdités actuelles du système économique

Remettre en cause également l’une des absurdités du système économique est une urgence écologique quand un produit parcours plusieurs itinéraires de longue distance, alors que l’on peut faire plus court par des relocalisations. Il s’agit aussi de mettre un terme aux aberrations d’une production locale qui va faire des milliers de kilomètres pour être transformé ou reconditionner et qui revient ensuite à son point de départ pour être consommée... On peut citer les millions de coquilles Saint-jacques vides qui partaient de Bretagne pour la Chine afin d’être nettoyées avant de revenir pour être garnies de farce. En 2014 ce fut l’objet d’une campagne médiatique pour dénoncer cette situation. Un exemple :https://www.20minutes.fr/economie/1499503-20141211-coquilles-saint-jacques-bretonnes-font-aller-retour-france-chine ...« C’est une question de coût, on ne peut guère faire autrement … » explique un responsable d’une usine bretonne. Sans oublier l’affaire des « lasagnes à la viande de cheval » qui a montré une complexité et une longueur des circuits alimentaires que le consommateur ne soupçonnait pas.

En 2017, la distance moyenne parcourue par un produit alimentaire entre son lieu de production et l’assiette du consommateur dépasse la plupart du temps les 2 000 km, et d’autres font jusqu’à 4 800 km ! C’est démentiel ! Il faut se souvenir, par exemple, que le semi-remorque qui a pris feu dans le tunnel du Mont-Blanc, en 1999, était chargé de farine et de margarine belges expédiées en Italie ? La margarine devant y être simplement emballée, avant que les paquets ne repartent pour être vendus en… Belgique.

Face à cette folie énergivore et à une agriculture industrielle de plus en plus suspecte, la seule solution est de produire au plus près et de consommer local. Le circuit court peut avoir plusieurs définitions : Aux Etats-Unis c’est une distance de 250 km entre le producteur et le consommateur. Au Canada, c’est 120 km. En France un circuit de proximité est fixé à 150 km. Sauf que la superficie du Canada est de 10 millions de km², celle des USA de 9,5 millions de km² et celle de la France 540 000 km2 . Ce qui devrait inciter à réduire encore ces distances en France. Bien entendu, hors agriculture Bio, la seule notion de circuit de proximité ne garantit pas la qualité des produits alimentaires par rapport aux intrants chimique déversés dans les champs, mais les circuits longs, aux mains de l’agrobusiness sont toujours plus suspects et parfois plus difficile à contrôler…

Mais aussi une nouvelle mutation anthropologique avec des dangers supplémentaires en l’absence d’une réelle prise en compte de la problématique démographique

Repenser l’économie doit induire aussi de nouveaux rapports humains et un nouveau rapport au travail, c’est est une urgence sociale, écologique, culturelle. Ainsi, avec la nouvelle révolution numérique qui s’est traduit par l’interconnexion des robots entre eux et internet, mais aussi par le développement du travail à distance, ce nouveau rapport au travail par la remise en cause du « présentéisme » doit surtout éviter l’isolement à domicile, de manière à garantit la sociabilité des individus assujettis à cette forme de travail.

Par rapport au nouveau palier de la nouvelle révolution numérique avec les « intelligences artificielles » rendu inévitable pour l’économie, mais pas seulement, cela va incontestablement induire une nouvelle mutation anthropologique avec un nouveau type de société, produire un nouveau type d’individu qui est amené aujourd’hui à agir souvent dans un contexte de vie de plus en plus incertain. Avec une croissance continue et non maîtrisée de la démographie, il ne faut pas négliger d’éventuelles « explosions » sociales de plus en plus violentes.

Après la machine à vapeur, la production d’électricité et l’invention du moteur électrique, suivi du moteur à explosion avec une modification en profondeur du rapport au travail, des déplacements, des relations sociales et du rôle de la femme, notamment avec la première guerre mondiale, ces découvertes avaient provoqué une mutation anthropologique en totale rupture avec les précédentes. Avec la nouvelle révolution des « intelligences artificielles » nous assistons à une nouvelle mutation anthropologique totalement différente et également sans lien avec les précédentes.

Les avantages du numérique qui dont les besoins sont étroitement liés à la croissance démographique ne doivent pas occulter les inconvénients

A cet effet, si la nouvelle révolution numérique offre des avantages concernant la réduction des mobilités avec le développent du télétravail, permettant aussi la restructuration des territoires ou avec les futures voitures sans chauffeur, grâce aux »intelligences artificielles » permettre à des gens à mobilité réduite ou nulle, en incapacité de conduire, de pouvoir se déplacer de manière autonome. Mais il ne s’agit pas pour autant de nier les problèmes d’approvisionnement énergétique à plus long terme en métaux issus des « terres rares » (qui ne le sont pas toutes) et dont les besoins sont étroitement liés à la croissance démographique…De même que l’éolien, le photovoltaïque, sans compter l’usage quotidien des ordinateurs, smartphone, télévision, appareils ménagers etc.

Il y a aussi La consommation mondiale d’électricité qui est également étroitement liée à la croissance démographique pour satisfaire les besoins inhérents au numérique. Elle était en 2018 de 3130 kW heure par habitant. La population mondiale était de 7,6 milliards d’habitants, soit 3130 kW heure X 7,6 milliards d’habitants = 23 788 milliards de kW heures.

Avec la même consommation par habitant qu’en 2018, mais avec une population de 8,6 milliards d’habitants en 2030, cela ferait une consommation de 3130 kW/h X 8,6 milliards = 26 918 milliards de kW/heure, soit plus de 3130 milliards de kW/h.

Les terres rares sont une ressource fossile qui n’est pas inépuisable. Quand on sait que la Chine détient plus de 90 % de la production mondiale, alors qu’elle possède un peu plus de 30 % des réserves mondiales (44 millions de tonnes métriques pour 120 millions de tonnes métriques dans le monde en 2019) peut imaginer le pire.

Pour conclure

Il est évident que l’écologie n’est ni punitive, ni positive, ni à la Française, l’écologie est d’abord une discipline scientifique, dont l’écologie politique est le corollaire. Définir aujourd’hui un projet politique devrait obligatoirement intégrer les enseignements de l’écologie science, au premier rang desquels la question démographique, ainsi que celle de sa répartition territoriale, devrait être l'une des problématique fondamentale à appréhender par les responsables politiques et gouvernementaux. Faute d’une décroissance démographique choisie, juste et équitable, non seulement cela ne peut que préfigurer une vie à venir n’excluant pas un effondrement de la société thermo-industrielle ?


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34 réactions à cet article    


  • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 29 septembre 2023 11:17

    Les espèces animales disparaissent et l’espèce humaine redescendue au stade animal de la reproduction, elle prolifère.... 


    • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 29 septembre 2023 11:20

      Ayant travaillé en PLANNING FAMILAL, je peux vous assurer que la tentative de freiner la procréation est digne d’un travail de Sisyphe. Seul un évènement cataclysmique darwinien sauvera la planète et l’homme. Autrement, mon diagnostic est très très pessimiste....


      • Seth 29 septembre 2023 12:03

        @Mélusine ou la Robe de Saphir.

        Sévi au Planning Familial avec cette pensée ringarde et complètement délirante ?

        On dirait qu’il y a un gros pbm en Belgique. smiley


      • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 29 septembre 2023 12:06

        @Seth
        Je ne vous réponds même plus. Totalement ININTERESSANT.


      • Seth 29 septembre 2023 12:09

        @Mélusine ou la Robe de Saphir.

        Au niveau de vos commentaires.
        Comment voulez vous qu’on puisse faire de l’intéressant en vous répondant ?

        Et auriez vous par hasard fait un mélusin ou une mélusinbe bis ?


      • Yukimuras 29 septembre 2023 15:23

        @Mélusine ou la Robe de Saphir.
        Pour quelle raison ? On est en dénatalité en Europe. Au contraire, il faut procréer. 
        Il ne reste qu’un continent en surproduction ... 
        Le démographie est sur le temps long et tout montre qu’elle va baisser partout sur le reste du globe. 
        ça devrait vous satisfaire. 


      • Yann Esteveny 29 septembre 2023 11:52

        Message à tous,

        Donnons la réponse en trois points à la question de l’auteur : « Existerait-il réellement une « Ecologie punitive, positive » ou « à la Française » ? »

        Eteignez votre télévision !

        Ne participez pas à votre extermination pour sauver la planète !

        Sortez vous aérer à la campagne et laissez les escrocs écologistes divaguer sur leurs concepts !


        • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 29 septembre 2023 12:04

          @Yann Esteveny Vous êtes peu reconnaissant envers de nombreux écologistes. C’est malgré tout grâce à eux que vous pouvez vous « aérer » dans un air encore respirable... Cela dit : seul José Bové à mes yeux est un véritable écolo...


        • Seth 29 septembre 2023 12:10

          @Mélusine ou la Robe de Saphir.

          José Bové ? smiley

          Et pourquoi pas Cohn Bendit ?


        • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 29 septembre 2023 12:14

          @Seth J’ai horreur de Cohn Bendit. Mais José Bové lui, au moins est fidèle à sa logique naturelle : opposé à la GPA et la PMA. Les autres « écolos » sont des schizophrènes.


        • mmbbb 29 septembre 2023 12:19

          @Yann Esteveny il ne s agit pas de concept éthéré mais de la réalité .

          D ailleurs votre pape pourri jusqu à la moelle lors de sa visite à Marseille a été le chantre de cette immigration .

          Il pense peut être que vos églises vides seront remplies mais ces migrants sont des musulmans notamment .

          Et ils ont la religion chevillée au corps notamment en ce qui concerne la natalité .

          Croissez et multipliez , les chrétiens ont oublié .

          Quant aux armeniens le Pape est resté silencieux .

          Votre église est décadente , vos devriez la fermer .

          Lorsque je naquis il n y avait pas encore 3 milliards d individus .

          Et Malthus n avait pas tout à fait tort, il suffit de regarder les projets de grands barrages et des projets d agriculture  Egypte, Soudan , Iran Agfhanistan ) pour mettre en exergue la problématique de l eau douce .

          Le catho , a part d etre con , savez vous avancer une argumentation 


        • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 29 septembre 2023 12:18

          Dany le Rouge qui a verdi est ami de Guy Verhofstadt, un ultra-libéral pur et dur.


          • Parrhesia Parrhesia 29 septembre 2023 12:46

            Et si la « question » de l’écologie était finalement beaucoup plus simple ?

            Par exemple, le problème écologique réel pourrait bien n’être due qu’à une évolution climatique planétaire naturelle dans la proportion de 99% et à un comportement humain malsain dans la proportion de 1% restant ; ou quelque chose comme ça !

            En ce qui concerne l’angoisse climatique, également réelle, c’est une autre chose !

            Il est de plus en plus clair qu’elle a été initialement instrumentalisée par l’ « internationale socialiste » pour rameuter une clientèle de plus en plus infidèle grâce à une philosophie révolutionnaire plus moralement porteuse que les résultats socio-économiques effectifs du communisme mondial !

            D’où, comme résultat premier, la création des « Verts-pastèques », rouge à l’intérieur mais verts à l’extérieur pour que le rouge se remarquant moins, une certaine partie de son électorat reste indirectement favorable à la philosophie du « Grand Soir » !

            D’où, en second lieu, la reprise en drop et pour son propre compte d’une certaine partie de l’ultra-droite « capitaliste exclusivement financiarisé » (Prototypes : Sarkozy/Macron/ Lemaire, Von der Leyen et consorts).

            Cette ultra-droite (Qui, il faut bien le reconnaître, est actuellement au pouvoir en Occident,) voyant que la manoeuvre avait remarquablement fonctionné pour la gauche, caresse maintenant l’écologie comme la chèvre caresse le chou.

            Motifs :

            Grignoter les voix de quelques écolos à la fois sincères et neuneus.

             Contribuer à diviser efficacement la droite et le centre classiques, dits de gouvernement et d’inspiration toujours gaulliste.

            Dans les faits, cette ultra-droite mondialiste (Cf. : Macron) se flagelle littéralement le cristallin de l’écologie et des écologistes. Elle ne base sa politique que sur l’importance des bénéfices immédiats qu’elle continue à réaliser et sur l’accroissement du pouvoir mondial que ces flux financiers lui permettent d’accroître !


            • LeMerou 30 septembre 2023 08:31

              @Daniel MARTIN

              Bonjour,

              Très bon article selon moi, appuyé se certaines démonstration de l’absurdité consommatrice des Pays « industrialisé ».

              L’écologie !

              Voilà un mot qui a un sens, mais qui est depuis trop longtemps vilipendé, ce qui lui a fait perdre tout son sens et les principaux auteurs sont les « écologistes » eux même, qui part leur « combats » utiles mais farfelus n’ont contribués qu’à faire sourire, faisant ainsi passer l’écologie pour une idéologie loufoque.

              Il est logique qu’à un moment un ou des groupes d’individus interpellent au sujet des dégâts collatéraux de notre mode de vie. J’oserais même dire que ces groupes, se combattaient presque futilement avant de former une certaine « unité ». 

              Puis la « politique » s’est emparée du sujet, la recherche de porteur de bulletin est très active dans ce domaine, aisément manipulable, ces groupes en mal de reconnaissance, se sont ridiculement fait piéger, par des préceptes même si ils n’étaient pas dénués de bon sens complètement en dehors des préoccupations quotidienne de la population, qui certes s’émeut pour un rien, mais cela retombe très vite dans l’oubli des tracas quotidien.

              Ainsi les multiples alertes formulées, sur la préservations des vers de terre, des baleines, de telle ou telle espèce vivant en zone humide et j’en passe, ont fait sourire, presque jusqu’au ridicule, sans compter non plus les combats internes qui exposés au grand jour, ont fait passer les « écologistes » pour des naïfs voire des idiots. Ne sachant même pas (et c’est peu vrai), établir une liste des priorités ou des « combats » à mener, liste devant être établie sans idéologie, mais scientifique, avec un impact réel et possible.

              Je ne sais plus qui a dit, que tant qu’il existera un parti « écologique » cette notion ne sera pas ancrée dans la Nation, devant être essentielle, faisant partie de la vie quotidienne et de la décision « politique ».

              Ce à quoi nous assistons aujourd’hui à propos de la planification écologique est parfaitement politique, destiné selon moi à fidéliser des voix en vue d’une demande future,(et en même temps calmer certains esprits) même si les sujets sont importants, car nul doute, que leur mise en oeuvre sera ralentie, voir stoppée, pour des raisons pouvant porter atteinte à la fameuse économie, pour le dire plus simplement, pouvant porter atteinte à la croissance et aux profits qui font fonctionner le mode « capitaliste » du moment.

              Dans notre société de l’émotion éphémère, j’ai bien du mal à croire à une prise de conscience « écologique » citoyenne, pour les gouvernements cela porte trop atteinte au « pognon » et pour les citoyens porte atteinte à leur petit mode de vie, (il n’y a qu’à voir le sujet des déplacements) « qu’ils » ne souhaite pas modifier d’un iota. Chacun pensant que « l’écologie » est du domaine de responsabilité de l’autre.

              Bon. certaines choses vont se rappeler à nous progressivement, devenir peut être de plus en plus quotidienne, là peut être, qu’un éventuel soupçon de prise de conscience débutera. 

              Le problème étant que dans nos sociétés actuelles de l’immédiateté, cette notion temporelle n’est pas en adéquation avec les problèmes. Il ne suffira pas de presser un bouton, pour arrêter la machine et revenir en arrière, en des temps meilleurs.

              Même si l’impact de l’espèce humaine n’est pas à 100% responsable des changements, elle y contribue et devra faire face quoi qu’il advienne, sous peine de disparition, riches ou pauvres y seront confrontés, certains dureront un peu plus peut être.


              • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 30 septembre 2023 08:44

                @LeMerou merci, enfin une réflexion intelligente qui se démarque des autres.


              • mmbbb 30 septembre 2023 09:47

                @LeMerou   je pense avant tout a moi , les ecolos je les connais notamment à Lyon , Issus de la bourgeoisie ,petite ou grande et n ayant pas des problemes de fin de mois et souvent ils possedent des residences seconaires et ils se privent pas de loisirs ,

                Ecolos certes mais il fait pas déconner quant même , il y a un pas que je ne franchirai pas à mener une vie spartiate comme nos anciens ,

                iil n y a pas un tres grand interêt à promouvoir le velo en ville ou l acces au logement est banni pour les classes populaires par exemple .

                La croix rousse est devenu un quartier de Bo Bo ou les ecolos sont bien implantés

                A Lyon le maire s ingénie a rendre la voiture impraticable , c est un choix et les rues sont verdies , Outre que ces espaces verts ne sont pas tres esthétiques , ils sont saccages et les commercants commencent a se plaindre ,


                La ou cette classe bourgeoise evite de facto la mixité sociale ect ect 

                Les mêmes qui n ont pas supporter le confinement et qui le supporte pas non plus la culture paysanne , La loi a dut protéger le " mode de vie rurale « qui indisposait les » zurbaiins ecolo 

                 l ecologie est devenu un commerce entres autres et comme Jancovvici , il en vit tres bien !

                Il  n est pas le seul  Ces neo prophetes savent faire marcher le tiroir caisse ,

                 Comme le disait un slogan sur un calicot des gilets jaunes , " les ecolos ont des angoisses pour la fin du monde , le prolo a des angoisses pour ses fins de mois " 

                Les ecolos verses en politique donnent un tres mauvais exemple et cet auteur devrait mentionner les actions délétères du mouvement «  soulevement de la terre » par exemple ceux qui ont detruit des serres expérimentales ,

                In fine l ecolo commence a etre rejete et les pays emergeants tel l Inde veulent de la croissance ,

                Les BRICS sont dans la croissance economqiue et démographique ainsi que l Afrique de demain ,

                Vaste problème que cet ecologie, mais la décroissance imposée notamment en France créera des troubles sociaux violents , Les ecolos ne citent etrangement pas les pauvres en France qui eux sont déjà de facto dans la décroissance ,

                J attends avec impatience que ces ecolos retournent à la terre et travaillent à « l ancienne » en n utisant pas un litre de petrole c est a dire travaillant 12 heures par jour ,

                Je me méfie de tout mouvement prosélyte , les prophètes n appliquent le plus souvent pas les principes qu ils promeuvent pour autrui , et le peuple comme vous le souligner avec condescendance «  porte atteinte à leur petit mode de vie « n est peut etre pas aussi dupe ,


              • mmbbb 30 septembre 2023 09:51

                @Mélusine ou la Robe de Saphir. le peuple , le petit peuple a eu du mal a se chauffer aura du encore du mal a se chauffer et ne pourra pas se payer une psychanalyse .

                Quant à moi je suis ecolo mondain, et j aime le caviar le homard et le champagne

                C est pour cela que je fus invité a la table de M de Rugy Francois !


              • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 30 septembre 2023 10:01

                @mmbbb j’ai suivi toutes les actions des écologistes. Si on vivait encore comme dans les années 70. Avec la même pollution des pots d’échappement, du mazout et des cheminées, ainsi que de l’ozine, aujourd’hui avec l’augmentation phénoménale de la population, l’air ambiant serait proche de celui de la Tamise à une certaine époque. ET VOUS SERIEZ DEJA MORT. 


              • mmbbb 30 septembre 2023 10:59

                @Mélusine ou la Robe de Saphir. La technique ne le permettait pas a l epoque , et l electronique ( polluante puisque les composants le sont )  a aussi été l avancée majeure afin de concevoir des moteurs plus economique . Injection précise par exemple .

                Et nous pouvons ainsi être vertueux , puisque nous avons délocalisé notre production  et conséquemment la pollution qui l accompagne 

                L ecologie « verte » notamment ou l affinage des terres rares ( tres polluantes ) tel le neodym employe dans les « velos electriques du bo urbains  » par exemple , et l utilisation des élements chimique necessaires a toute l electronique moderne Ytrium , dysprosium ect et tant d autres elements  de la classe des lanthanides ( le telephone portable dont tout le monde ou presque a les derniers modeles ) , les dits elements ne sont pas produits en Europe , donc la pollution a été externalisée .

                Tous ces éléments se retrouvent peu ou prou dans l electronique moderne dont la fameuse « energie verte »  qui doit être assistée

                Les ecolos ont imposes un taxe sur ces produits electroniques pour le recylclage 

                mais ces produits sont envoyés dans d autres contrées en l Occurrence en Afrique ou le recyclage n observe aucune norme alors que beaucoup de polluant sont nocifs le cadmium . Silence de plomb des « eco responsables » 

                Les pales des éollliennes sont enterrées en catimini loin des caméras et à l insu de ces mêmes ecolos responsables 

                Ce que je veux mettre en exergue , puisqu a priori vous ne semblez pas comprendre est qu il y a deux mondes qui ne se comprennent pas les ecolos des villes et les ecolos des champs .

                Quand je constate le comportement des « zecolos » a velo à Lyon, , je n attends rien de ces personnes . Un comportement significatif de leur personnalité .

                Et ces mêmes personnes tiendront certainement de grands discours a la maniere de Le Merou lors de conférence ou en public Des tartufes ! 

                Je ne suis pas né de la derniere pluie 

                L ecologie , le projet , ne serait recevable à la seule condition que les personnes aient de la civilité , exemple,  un groupe d HLM ou autres pavillons pourraient mettre en commun par exemple des pelouses de detente , une buanderie, un garage à velo etc Il ne faut pas être angélique au bout de six mois le tout serait dégradé . comme dans certains transports ne commun .

                Le hiatus entre les grands discours a la maniere de Le Mérou et la réalite sociale ( comportement ) et économique . démontre la difficulté de monter un projet ecolo collectif .

                Et que dire de ces ecolos « bourgeois »  Ils puent 


              • gnozd gnozd 30 septembre 2023 17:36

                @LeMerou

                On réagira quand on aura vraiment le nez dedans.
                Rien de nouveau.


              • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 30 septembre 2023 10:02

                Oups, de l’« ozone... »


                • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 30 septembre 2023 10:05

                   Je lisais un jour la réflexion d’un commentateur très cynique. Mais justement, laissons faire la pollution, les gens mourront plus vite. ...


                  • zygzornifle zygzornifle 30 septembre 2023 10:19

                    L’écologie a la Macron ne sert qu’a pomper du pognon, en plus le gouvernement qui lui ne se sert pas la ceinture pollue autant que le reste de la population .....


                    • Croa Croa 30 septembre 2023 10:57

                      J’ai été aussi un écolo de la première heure. J’étais bordelais et il y avait dans mon quartier la librairie-café « Vent Debout » où nous refaisions le monde. J’ai aussi cru au méchant CO2 qui détraque le climat, mais j’en suis revenu. Je n’ai jamais cru à une surpopulation terrestre, le véritable problème étant la surconsommation occidentale. Il est démontré que la Terre peut nourrir largement plus de 10 Ghabitants (mais pas au régime US bien sûr). Par ailleurs, tous les bons prospectivistes prévoient que la population passera par un maximum avant de décroitre.
                      Les Verts, devenus EELV-Les Verts, ne sont plus fréquentables depuis longtemps. De drôles de types, des imposteurs, se sont introduits là-dedans pour y régner en maîtres. L’écologie est ailleurs, dans une multitude d’organisations peu visibles. Tout ce qui est visible est suspect, surtout lorsqu’elle se prétend « scientifique ».


                      • Clocel Clocel 30 septembre 2023 11:07

                        @Croa

                        L’écologie est un des enfants bâtards du Club de Rome, la première réaction en faveur de l’environnement venait de Rachel Carson, comme tous les pionniers, elle s’est fait laminer par ceux qui ont récupérer et perverti le mouvement quelques années plus tard.


                      • mmbbb 30 septembre 2023 11:29

                        @Croa vous devriez vous renseigner  , l Egypte est un bon exemple, une croissance demographique exponentielle, et ce pays n est plus auto suffisant désormais 

                        Population en 1960 pres de 27 , aujourd hui, de l ordre de 97 millions et demain pres de 158 millions 

                        Simple regle de trois , si nous avions une tel de taux de croissance nous serions ( ordre de grandeur ) 150 millions de francais !!

                        Le gouvernement egyptien, a décidé de rendre son pays autonome et comme en Espagne mais le projet est pharaonique , les concepteur ont decide de détourner une partie des eaux du Nil pour creer ex nihilo , des champs fertiles en plein desert .

                        Sauf qu en amont ; l Ethipoie est en train de construire un grand barrage qui modiifiera le cours du Nil Bleu. et dont le débit du Nil en sera modifié 

                        Idem dans d autres regions du monde ou les fleuves n ont pas de frontieres 

                        En Afghanistan projet de barrage et même politique ou les pays en aval ( anciens pays de l URSS ) ont la même problematique .  

                        Probleme entre la Turquie et l Irak  l Euphrate a son débit modifié par les barrages en turquie 

                        Le probleme de l eau douce n est pas une chimere de Dumont 

                        Quant aux pays d Asie et d Afrique de demain , la pollution est un fleau ainsi que les déchets .

                        Le Bresil a sacrifie une partie de l Amazonie 

                        Assertion rapide ,la problématique est toujours plus complexe 

                        La ou je vous rejoins , et que le bat blesse et la posture des ecolo verses en politique EELVV  Tondelier Obono, Rousseau font fuir l ecologie .

                        Melanger le societal et l ecologie est une mauvaise philosophie 


                      • sylvie 30 septembre 2023 11:33

                        @mmbbb
                        la guerre de l’eau


                      • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 30 septembre 2023 11:43

                        @mmbbb pour le mélange entre sociétal et écologie, je vous rejoins totalement. C’est d’ailleurs un oxymore. PMA, GPA et déclin de la population sont un oxymore ;


                      • mmbbb 30 septembre 2023 11:45

                        @Clocel il y a un qui m a déçu , c est Cousteau,  outre que son comportement ne fut pas exemplaire ( utilisation d explosifs et massacre de requins )  et la guerre de son héritage ne fut pas tres reluisant .


                      • mmbbb 30 septembre 2023 12:15

                        @sylvie c est vrai c est que Dumont avançait et on s est foutu de sa gueule 

                        Quant à la croissance demographique je veux passe pour un béotien , il faut toujours etre l idiot de quelqu un, et nous sommes concerne

                        La mer mediterranee , pas de politique commune pour les eaux usées et les déchets 

                        Certains pays balancent le tout a la mer le plastique notamment 

                        Etude de l IFREMER les grands fonds sont pollues 

                        Selon certaine projection pres de 600 à 700 millions d habitants vivront autour de la Meditérranée en 2050

                        Mais l homme a de ceci en commun avec le cochon , il peut vivre les pieds dans la merde 


                      • Clocel Clocel 30 septembre 2023 12:20

                        @mmbbb

                        Effectivement, il ne faut pas trop gratter derrière « le monde du silence », cela dit les « requinades » z’et autres « dauphinades » étaient très à la mode sur les bâtiments militaires où on s’emmerdait pas mal et où la poudre était pas chère.


                      • Croa Croa 30 septembre 2023 22:19

                        À mmbbb,
                        Oui, tout le monde sait qu’il existe des pays surpeuplés et cela n’est pas nouveau, sauf pour certains, et effectivement pour l’Égypte, c’est nouveau.
                        Cependant, le sujet ici est la démographie Terre entière. Et le fait est que le globe n’est pas encore surpeuplé et qu’il ne le sera pas. Par ailleurs, sauf à initier un énorme génocide, réduire la population instantanément est impossible alors que réduire l’impact de chacun l’est tout à fait.


                      • Spartacus Lequidam Spartacus Lequidam 1er octobre 2023 09:04

                        L’écologie est une science ?

                        Il y a bien longtemps que ce mot ne représente plus une science mais une démagogie.

                        Les gauchistes et intellos des sciences humaines se carractérisent par la haine des autres et l’envie de changer de monde et une condescendance naturelle envers leurs semblables.

                        Ces gens avec l’écologie ont trouvé un formidable véhicule pour engendrer leurs idées gauchistes d’une tyrannie anxiogène et terrifiante.

                        Après les échec du socislisme et communisme, l’ecologie a repirs le flambeux des idéologie directiovistes et colectivistes qui ont tujours échoé et echoueront toujours.

                        Le grand bon en avant, la planification de Mao poursuivait la pensée d’un monde meilleur. Il a débouché sur 45 millions de morts et la misère.

                        La grande planification agraire de Pol Pot devait débouché sur le bonheur socialiste, il a débouché sur des déportations et 2 millions de morts et la misère.

                        Aujourd’hui la planification écologique débouche sur l’appauvriseement généralisé et la deprospérisation ey la misère des pays qui font des politiques ecolos.

                        La grande hérésie et illumnation c’est l’illusion d’une nature « enchantée ». 

                        Mais on vit mieux sans moustiques dans le parc créé par l’homme qu’au millieu de l’Amazonie ou il faut chaque jour mettre une moustiquaire et avoir peur qu’une bande de Pirhanas vous bouffe les pieds.

                        Pour être labellisé « écolo » et avoir droit de parler d’écologie, il faudrait demander à l’auteur et ses potes de faire l’emission « retour à l’instinct primaire » de M6 et si il c’est démerdé avec son fantasme en pleine nature, il aurait le droit de dire qu’il est ecolo.

                        Si ses seuls fait d’arme, c’est de vivre en zone urbaine et ecrire des textes sur word et avoir fait des sciences sociales ou il a obtenu un di^plome en socialisme, qu’ils se taise et ne se prétende pas « ecolo ».


                        • Tolzan Tolzan 1er octobre 2023 18:29

                          @Spartacus Lequidam
                          Simplement excellent.

                          Ajoutons que l’écologie n’est pas une science mais plutôt une idéologie car il n’y a pas de consensus entre « spécialistes » du sujet.
                          Par opposition, prenons la mécanique quantique ou l’électromagnétisme, Il n’y a aucune polémique entre physiciens. C’est cela la science : l’accord sur l’analyse des phénomènes observés et la construction d’une théorie unifiée globalement admise au lieu de se complaire dans des guerres de tranchées.

                          Finalement, l’écologie (d’aucuns parlent d’escrologie) est autant une science que les soit-disant « sciences politiques » !!!!

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