Exonérations des cotisations sociales : l’arnaque majuscule
Vous pouvez rechercher des chiffres plus récents, ils sont encore pires.
Coût du CICE en 2018 => 19 milliards d’euros.
Promesse d’embauches 2013 Medef (Gattaz) en 5 ans => 1 million d’emplois.
Emplois « créés ou sauvegardés » (sic) EN 3 ANS ... => 160 000.
Coût annuel individuel de chacun de ces emplois « créés ou sauvegardés »
=> 118 750 €.
Nombre de créations possibles au Smic pour 19 milliards d’euros => 1 million.
Autrement dit, quelle magnifique arnaque !
Total des exonérations 2019 => 66 milliards.
Impôt sur les sociétés 2019 => 35 milliards
=> payé majoritairement par PME et TPE
=> impôts sur les sociétés négatif de => 31 milliards
C’est l’État qui paye pour faire fonctionner les entreprises ? Ben oui.
Exonérations sur les bas salaires = Trappe à bas salaires.
Cf. Ballamou, Jupette, Fion, Flanby et Micron …
Cf. LRNREZ qui veulent en supprimer encore davantage ...
=> 13 % des salariés sont bloqués au niveau du Smic.
Quel dirigeant d’entreprise augmenterait ses salariés pour se faire punir d’une hausse encore plus forte de ses cotisations patronales proportionnelles ?
Supprimer ces exonérations ferait augmenter le coût des salaires en question de 50 %, sans aucun effet sur le salaire net.
Avec un tsunami de licenciements.
La solution est la création d’un régime obligatoire, qui attribue à chaque entreprise un montant par emploi, fixé intelligemment (oui, on sait, c’est pas fréquent), et qui prélève une proportion de la valeur ajoutée fixée intelligemment (oui, on sait, ça devient comique).
Les entreprises les plus profitables financeront ainsi celles qui n’ont pas de moyen d’augmenter leurs trop bas salaires.
Professions libérales : on attribue d’office un Smic à chacun, qui conserve un pourcentage de la richesse produite, et verse le reste au système.
Finies les galères des ubérisés, des agriculteurs, des autoentrepreneurs …
Rassurez vous, personne n’envisage de mettre ce genre de système, totalement irréaliste, en œuvre.
Ceux qui ne voient ici qu’une manifestation bolchevique outrancière manquent sérieusement de jugeote : on plaisante.
16 réactions à cet article
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Des choses aberrantes ou anachroniques, il y en a plein mais ça ne risque pas de changer car cela dérange trop de mauvaises habitudes.
Les entreprises qui ont beaucoup de salariés sont handicapées par rapport à celles qui ont peu de salariés.
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Oui, un système très équilibré dans lequel les petites entreprises payent l’impôt et les grosses touchent les subventions. En gros la même chose que pour les particuliers.
C’est pour cela aussi et entre autre que le chantage au licenciement employé par les grandes entreprises est une arnaque bien organisée entre le Medef et l’Etat : combien de chômeurs peut-on payer avec 66 milliards d’euros et combien de temps ? En combien de temps le grand groupe en soi-disant difficulté serait-il remplacé par un autre ? Deux semaines, un mois ? Le calcul est vite fait, la seule solution rentable est évidente. Et n’est pas de défendre ces groupes, tant épris de libéralisme mondialisé en plus.
Aujourd’hui, le seul but de ces comédies est le maintien en place de l’élite « industrielle », en tant que personne et non entreprise, celle-la même qui s’est enrichie non seulement sur le dos de ses salariés mais aussi de tous les contribuables. C’est du donnant donnant avec la classe politique, ce ramassis de bon à rien, de parasites, qui ne sont là que pour leur servir la soupe, moyennant graissage de patte, là aussi à titre personnel et non pour une cause quelconque. Point de grandes et nobles idées, point d’humanisme et autres vertus, seulement la perspective d’une vie de luxe et de luxure très égoïste pour ces « moralement » petites gens.
Un tel système ne peut que se casser la gueule, question de temps.
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On peut aussi interroger la perversité de la flat tax.
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@L’auteur
« Dieu se rit des hommes qui déplorent les effets dont ils chérissent les causes »
Vous vous plaignez dans le même article des allégements de charges sociales, et vous étonnez que les salaires végètent au smic.
Bah les deux sont les symptomes du mal francais : le coût du travail est trop élevé.
De la même manière que l’Etat fait des chèques pour les particuliers qui installent des panneaux solaire, ou de la laine de verre, il doit subventionner les emplois qui sont devenus hors de prix.
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@titi
Vos lourdes carences cognitives expliquent vos obsessions, mais n’excusent pas l’abjection de votre mépris.
Derrière « le coût du travail », il y a des vies humaines.
Une autre vie en société doit respecter chacune et chacun, et faire disparaître l’aliénation d’activités subies pour des activités choisies.
Il n’y a pas de mal français ailleurs que dans vos pauvres fantasmes.
Pensez à consulter. -
@suispersonne
"Derrière « le coût du travail », il y a des vies humaines.
"
Et devant il y a les choix du consommateurs.
Et ce consommateur c’est vous.
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@titi
« le coût du travail est trop élevé » est une façon de voir les choses. On peut dire aussi que les actionnaires sont trop gourmands et font monter les prix. Nous n’avons pas de problème de productivité, c’est déjà ça, mais un souci de rentabilité qui n’est pas dû qu’au coût du travail, loin de là. -
@Com une outre
"es actionnaires sont trop gourmands et font monter les prix
"
L’INSEE nous dit que 72% des coûts de production des entreprises sont des coûts salariaux.
https://www.insee.fr/fr/statistiques/5758746?sommaire=5759063Et dans les 28 qui restent, il faut payer les fournisseurs, les impots, et seulement après les dividendes.
Ce sont bien les coûts salariaux qui influent sur les prix de vente.
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L’Etat saisit la totalité des outils de production et contrôle la répartition du travail, l’embauche et les salaires et rémunère en conséquence.
Il reprend en main la totalité des services publics ainsi que la Santé, l’Education, l’Energie, etc...
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On pourrait aussi s’enquérir de la destination finale, réelle, des recettes de la sécu.
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@Jean Keim
SI la gestion en était restée paritaire, imperméable aux valses des gouvernants, on ne se poserait pas la question.
Il faut remarquer que l’esprit syndical de 1945 a disparu avec la répétition des trahisons, et des manipulations des syndicats par le tout puissant syndicat patronal capable de calmer n’importe quoi avec sa caisse noire, et les cadeaux que la plupart des délégués syndicaux ne refusent pas. -
On pourrait aussi se demander si la course au profit est un mode de vie acceptable et sensé.
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@Suispersonne,
Le cout du travail, au bout du bout c’est le consommateur qui le paie.
Lorsque vous allez chez votre coiffeur, rien ne vous empêche de payer deux fois le prix affiché pour votre coupe.
En le faisant vous améliorez la vie de votre coiffeur.
Vous pouvez également écrire à votre maire, pour augmenter votre taxe d’enlèvement des ordures ménagères, pour mieux payer les gens qui s’occupent du ramassage.
Mais vous ne le faites pas. Personne ne le fait.
Ni pour le coiffeur ni pour le reste.
Tous les francais vont « au moins cher ».
Il n’y a aucun patriotisme économique.Ce qui n’est pas le cas dans d’autres pays.Nos industriels l’ont bien compris et ils font comme leurs concuirrents : ils fabriquent ailleurs.
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Donc vous voudriez que nous soyons au salaire d’un éthiopien avec le niveau de vie d’un français. Pas très crédible. Ni possible.
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@Com une outre
Ce n’est pas parce vos chimères d’adolescent ne sont pas des arguments valables, qu’il faut me prêter des intentions que je n’ai pas.
Je constate juste que les règles salariales en France, ne sont pas économiquement viables pour les emplois à faible valeur ajoutée.
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Rassurez vous, personne n’envisage de mettre ce genre de système, totalement irréaliste, en œuvre.
Un système ? Tout au plus une liste à la Prévert de mesure aussi irréalistes que démagogiques.
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