Extinction…
« La Terre est âgée de 4.6 milliards d’année. Ramenons ça à 46 ans. Nous sommes là depuis 4 heures. Notre révolution industrielle a commencé il y a 1 minute. Dans cet intervalle nous avons détruit plus de 50% des forêts de la planète. »
Ce calcul met l’esprit en ébullition, ma première réaction aura été de penser « Fin du monde dans quelques minutes, mince, j’ai encore tant à faire… ».
Depuis la nuit des temps, c’est ce que l’on apprenait à l’école en science naturelle, la terre fournit à son environnement animal et floral la possibilité d’évoluer, non pas dans le sens de se déplacer mais bien de progresser en tant qu’espèce. Le climat fait les grandes migrations mais aussi la flore et l’environnement pour chaque être, peuplant la terre. Certaines espèces ont ainsi disparu, par un aléa désastreux, un changement vif et violent du climat, par les fournaises volcaniques décidées à transformer les terres et les mers, ou aussi par l’arrivé d’un météorite qui bouleverse tout en chemin. Nous sommes dans une période ou la terre est calme, quelques soubresauts tectoniques qui sont les prémices d’un vivant changement, des volcans semblant par moment vouloir rugir et en cendrer l’atmosphère, et les tsunamis en résultant. Mais jusque-là rien encore d’alarmant, sauf à s’y penché de plus près, dans le monde animal nombreuses espèces disparaissent ou sont en passent de le devenir.
Un constat effarant depuis que l’histoire est là, le plus grand prédateur capable d’autant et avec force d’anéantissement pour ses besoins, ceux créés de toutes pièces, reste le dominant de la place. Cette place offerte un jour il y a plusieurs millions d’année, qu’il a fallu dans un esprit de survie, pouvoir à se battre et à exister. Celle qui ce jour, n’a plus à tuer pour se nourrir, ni à étendre son territoire de chasse, capable de progrès et d’existence, capable de mettre l’intérêt du pouvoir et de l’avoir en avant de chaque choix. Cette espèce, grande prédatrice, est l’image que nous renvoie notre folie à vouloir croire que ceci est loi de progrès.
Le progrès serait bien de prendre conscience que face à ce prédateur bipède, gesticulant et bougeant, la terre n’a guère de chance, sinon de souffler la bougie. Et recommencer ou pas, en faisant table rase pour une nouvelle évolution. L’homme est ce prédateur. Incapable dans sa folie, de voir la nuisance mortelle qu’il sème sans discernement, ni respect. Prêt à raser les forêts si utiles à notre survie, à creuser si profond pour extraire les polluants les plus néfastes, de pétrole, d’uranium et autres richesses à ses yeux, prêt à recouvrir l’espace vierge, pour l’encombrer de milliers de cubes en béton. La multiplication à outrance de cette espèce animale qu’est l’humain, amènera à terme, une pénurie de bien à vivre, à nourrir, à respirer…
7.5 Milliards d’habitants en 2016 sur notre planète, soit plus de 6.06% environ depuis 2010. Dans les années 1960 nous étions seulement 2.5 milliards, combien en 2060, certain pensent à ce chiffre de 10 milliards. Comment endiguer le besoin, pour ne pas tuer la planète, ne pas créer une espèce dans l’espèce, des très pauvres, et des très riches. Comment devrions nous faire, personnes n’a la réponse, mais là il y a évidence, si rien n’arrête la folie de l’homme dans sa destinée tracée de sa propre main, alors notre planète bleu verra rouge, et il faut en convenir ce pourrait-être une fin sans retour du grand prédateur qu’est l’homme.
L’extinction de l’espèce, passage de témoin à une autre à souhaiter plus intelligente, plus respectueuse et digne de son lieu à vivre. C’est peut-être dans quelques minutes, qu’allez-vous faire maintenant ?
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