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Accueil du site > Tribune Libre > Face à l’euro-Diktat : Kollaboration ou Résistance ?

Face à l’euro-Diktat : Kollaboration ou Résistance ?

F. Hollande rouspète à sa façon, c’est-à-dire mollement et pour la forme, contre le Diktat assorti de menaces que la Commission européenne vient d’adresser – et sur quel ton ! – à l’éternel « mauvais élève » français. Dame, le petit télégraphiste de l’Elysée vient d’obtenir un an, pas un jour de plus, pour purger à l’allemande le code du travail français, retarder l’âge effectif de départ à la retraite, détruire les statuts de plusieurs professions et parachever la privatisation du secteur public. Et que ça saute, schnell, schnell, Donnerwetter  !

Élu pour, prétendait-il, « réorienter la construction européenne », Hollande n’en finit plus de donner des gages au MEDEF, aux eurocrates et à l’intouchable Allemagne capitaliste, devant laquelle l’UMP et le PS rivalisent de prosternations, pendant que Le Monde, Le Point, l’Express et le Nouvel Obs, flanqués de toute la fausse gauche bobo, traitent de « germanophobes » tous ceux qui s’obstinent à défendre ce « privilège » ringard : le droit pour notre peuple et pour tous les peuples de décider eux-mêmes de leur avenir !

Dans ces conditions, faut-il s’étonner qu’un fossé se creuse à toute allure dans notre pays.

Dans un camp, il y a tous ceux qui refusent de voir leur pays humilié et ridiculisé, les droits des travailleurs atomisés, les services publics saccagés, le produire en France dévasté, le français sacrifié au tout-anglais, la Sécu dévitalisée au nom du sacro-saint euro ; dans le camp d’en face, on trouve invariablement la petite « élite » euro-béate, germanolâtre et américano-formatée qui admire les milliardaires incapables du CAC 40, qui juge « normal » que B. Arnault, Depardieu et Cie expatrient les milliards accumulés sur le dos du peuple français et qui, en revanche, trouve toujours que l’ouvrier, l’employée, l’enseignant, l’artisan-taxi, ne travaillent pas assez dur, que le « coût » du travail est toujours trop élevé, que notre pays est trop « gréviculteur », qu’en un mot il faut mettre au pas ce pays « râleur », « hexagonal », « franco-français » et « franchouillard » qui n’a pas encore totalement oublié les vieilles lunes de la Révolution française, de la Commune de Paris, du Front populaire ou de Mai 68.

Même s’il l’ignore encore, parce que toute la gauche établie continue de lui « vendre » la mensongère « Europe sociale » et parce que le FN xénophobe émet en permanence une image hideuse et pervertie du patriotisme, le premier camp, celui de la France Indépendante Et de la République Sociale, constitue la base potentiellement majoritaire du Front populaire, patriotique et progressiste en gestation. L’objectif premier d’un tel front sera tôt ou tard de sortir notre pays de la Diktature européenne, de jeter fièrement le « mot de Cambronne » à la face des Merkel, Barroso et autres PDG du Cac’à Rente, pour reconstruire la nation sur les bases de l’indépendance nationale, du progrès social, du rôle central du monde du travail et de la coopération entre tous les peuples. Sans crainte d’engager pour cela, non plus avec la grande bourgeoisie mais contre elle, une seconde Révolution française. Là se situe le camp de la conscience de classe anticapitaliste, du patriotisme républicain, de l’internationalisme véritable, de la fidélité au programme lumineux du Conseil National de la Résistance.

Quant à l’autre camp, celui des éternels Kollabos déguisés en « Modernes », il regroupe les lointains héritiers de l’ Évêque Cauchon, des Émigrés de Coblence, des versaillais d’Adolphe Thiers, des Munichois et autres Vichystes qui toujours, pour élargir leurs privilèges de caste, firent le « choix de la défaite  » en préférant ramper devant les riches Empires étrangers plutôt que respecter leur propre pays.

Menacez, tancez, humiliez, petits hommes de Bruxelles relayés par la cohorte médiatique des casseurs de pays. Tôt ou tard, notre peuple, ce géant assoupi, viendra vous réveiller au son d’un nouveau « Ça ira ! ». Alors, Messieurs les eurocrates et vous aussi, Messieurs les nouveaux Kollabos, votre arrogance n’aura plus cours et l’humiliation changera de camp !

ww.initiative-communiste.fr


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8 réactions à cet article    


  • taktak 31 mai 2013 11:15

    Excellent article.

    "Même s’il l’ignore encore, parce que toute la gauche établie continue de lui « vendre » la mensongère « Europe sociale » et parce que le FN xénophobe émet en permanence une image hideuse et pervertie du patriotisme, le premier camp, celui de la France Indépendante Et de la République Sociale, constitue la base potentiellement majoritaire du Front populaire, patriotique et progressiste en gestation. L’objectif premier d’un tel front sera tôt ou tard de sortir notre pays de la Diktature européenne, de jeter fièrement le « mot de Cambronne » à la face des Merkel, Barroso et autres PDG du Cac’à Rente, pour reconstruire la nation sur les bases de l’indépendance nationale, du progrès social, du rôle central du monde du travail et de la coopération entre tous les peuples. "

    Sortons de l’UE, de l’Euro, de l’Otan et du Capitalisme.


    • Andromaque Andromaque 31 mai 2013 12:19

      Bonjour,

      • Je reconnais qu’on aurait envie de suivre si toutes les lois et réformes n’avaient pas « sapé » le moral des gens. Donc, cela me laisse perplexe de revoir un jour une France se réveiller au son du « ça ira »...

      • Grandloup74 31 mai 2013 13:25

        Excellent article. Bien sur, la xénophobie est une mauvaise chose, mais jusqu’où ? L’état nation est une entitée qui est la base de la démocratie. En France, on devrait avoir le droit droit de refuser de vivre à la mode anglaise, américaine ou africaine, et de vivre selon nos propres envies et besoins . Service public, protection sociale et sanitaire, éducation et valeurs issues du siecle des lumières et du CNR (conseil nationale de la Résistance aux valeurs humaines avant tout). Or ce droit on ne l’a plus actuellement : L’Europe prétend nous faire vivre selon un seul et même modèle, à savoir anglo saxon que nous rejetons, parcequ’il a pour seul but le seul profit d’une minorité de citoyens prétendue « élite » au détriment de la majorité. Un système totalement inégalitaire qui nous renvoie à l’époque du servage. Travailler pour vivre est une nécessité, pas un sacerdoce. Vivre pour travailler est de l’esclavage. Libre aux financiers de produire leurs richesses par leur travail, nous ne sommes pas leurs larbins.
         Quel que soit le parti politique qui l’inscrit à son programme, je voterai désormais pour lui. Je ne crois plus aux étiquettes affichées et ne sont que promesses jamais tenues. Voir le PS, désormais parti de droite...
         Priorité à la sortie de l’Europe, de l’Otan et de tout autre compromis boiteux qui nous empêche de choisir notre mode de vie. Ensuite il sera temps de voter pour le parti qui nous convient le mieux au sein de ce qui sera redevenu une démocratie.
         
         


        • taktak 31 mai 2013 13:57

          nation n’est pas synonyme de xénophobie.

          Garibaldi fut ministre de la Commune de Paris et et le premier bataillon des forces françaises libres a entrer de Paris était constituée de Républicains espagnols. Ne font il pas pleinement parti de la Nation ? bien sûr que si. A l’inverse, les émmigrés de Coblances, les Thiers et autres Versaillais, la bourgeoisie collaboratrice de Vichy hier, réalisant ses rêves de GrossEuropa aujoud’hui fait elle parti de la Nation ? bien sûr que non.
          La Marseillaise le dit bien, c’est bien de sang impur qu’est fait notre Nation.

          La xénophobie est justement le moyen de diviser la Nation pour préserver le règne de l’oligarchie. C’est comme cela que le FN défend le système et c’est pourquoi il faut le combattre et rendre l’idée de souveraineté de la Nation (en tant que peuple décidant souverainement de ses intérets) aux forces progressistes.


        • taktak 31 mai 2013 17:52

          la preuve que non, le PRCF, le M’PEP bien à gauche défende la Nation.
          C’est plutot le FN qui essaye de faire passer ce message pour attirer à lui ceux qui ne supporte plus les chaines capitaliste de l’UE. C’est pourquoi je déplore que certains (FdG et trotskyste, gauchiste) abandonne ce sujet au FN et à l’UMP....


        • lionel 31 mai 2013 20:35

          Lg bonsoir, 


          Vous dites me semble t’il m et euh, ce qui signifie, « meuh ! ». réponse somme toute assez bovine...

           La France est le pays des Français, aussi souffrez donc que ceux pour qui cela est important soient de toute tendances politiques et philosophiques et de toutes origines. La France est un contrat pour une espérance de liberté, de franchise.

          Cocorico, c’est plus tonique que meuheu non ? (moults rires !) 




        • kimbabig 1er juin 2013 03:39

          Résistance !

          Les illusions sur le mortifère projet d’unification européenne ne sont plus de mise et plus tolérables. La seule solution est de mettre un terme à ce projet.

          Le « choix de la défaite » des industriels et banquiers collabos des années 30 (qu’a brillamment mis en évidence Annie Lacroix-Riz) ne peut plus être toléré au 21ème même sous la forme plus « soft » de la soumission par la guerre économique.

          Il faut au plus vite sortir de l’union européenne, de l’euro et de l’otan ! Pour enfin pouvoir enfin se libérer d’un capitalisme prédateur en se libérant de ses structures de contrôle.


          • kimbabig 1er juin 2013 04:00

            Dans le même esprit, un texte que j’adore, qui fut une lueur d’espoir à une époque bien sombre de nabophilie ambiante :
            http://mai68.org/spip/spip.php?article565

            7 avril 2007

            À BAS L’EUROPE !

             Ils veulent construire l’Europe pour détruire la France, c’est-à-dire les acquis sociaux obtenus par les luttes sociales en France ; et il en va bien sûr de même pour les autres pays européens.

            http://mai68.org/ag/1130.htm
            http://cronstadt.org/ag/1130.htm
            http://kalachnikov.org/ag/1130.htm

             Bonjour à toutes et à tous,

             C’est le temps des promesses électorales. Si les deux principaux candidats nous ont autant parlé de notre identité nationale, c’est pour mieux nous cacher qu’ils veulent la détruire ; car, s’ils tiennent tant à construire l’Europe, c’est afin de détruire la France, c’est-à-dire les acquis sociaux obtenus par les luttes sociales en France.

             Ils veulent bien entendu détruire aussi les éventuels acquis sociaux obtenus dans les autres pays européens. Avec l’Europe, tout ce que les exploité-e-s avaient conquis par les luttes sociales devra être conquis à nouveau. Si l’europe se fait, il nous faudra repartir de zéro ; ce sera à nouveau le XIXème siècle. C’est pourquoi « ILS » la veulent à tout prix, leur Europe de merde ! C’est des salauds, et il est grand temps pour nous de construire à nouveau une époque digne de la carmagnole !

             Mais, examinons de plus prêt le cas de notre pays, la France.

             Qu’est-ce que notre identité nationale à nous Français ? C’est tout simple, notre fête nationale, c’est le 14 juillet 1789 : notre identité nationale c’est la révolution !

             Alors, rappelez-vous cet épisode essentiel de notre histoire, rappelez-vous en particulier de la femme du roi Louis XVI, vous savez, Marie-Antoinette, la Reine de France qui était autrichienne ; celle qui nous avait dit, à l’époque, que si nous n’avions pas de pain, nous n’avions qu’à manger de la brioche ; ça y est vous voyez de qui je veux parler, n’est-ce pas ? Hé bien, cette bonne femme avait appelé sa famille royale autrichienne au secours, et elle avait appelé par son intermédiaire tous les royaumes d’Europe à fonder, avec les nobles français émigrés, une armée pour vaincre la révolution française et rétablir la royauté. À Paris, l’on déclara la patrie en danger. Cette armée contre-révolutionnaire dirigée par le duc de Brünswick fut vaincue par la révolution française à Valmy le 20 septembre 1792. Cette opération militaire internationale contre la révolution française fut appelée la « croisade des souverains ».

             L’Europe, c’est le retour de la croisade des souverains ! La bourgeoisie veut noyer la France révolutionnaire dans l’Europe réactionnaire : il y a des rois ou des reines tout autour de nous ; à part notre pays, seul le Portugal a la séparation de l’église et de l’État ; les acquis sociaux dans les pays alentours sont bien plus faibles que chez nous ; en Allemagne, les droits des femmes (contraception, avortement, etc.) sont lamentables à côté de chez nous ; en Pologne, l’avortement est carrément interdit ; etc. Chaque jour qui passe, l’Europe détruit un peu plus nos services publics et viole un peu plus nos droits.

             Pourtant, et cela fait bien plaisir aux capitalistes, en France, tous les grands partis sont pour l’Europe, et même le Parti « socialiste » est pour l’Europe ; et même dans l’extrême gauche, presqu’aucun parti n’est contre l’Europe : ils disent presque tous qu’ils sont pour une « autre Europe », mais ils ne disent jamais, sauf peut-être Shivardi, qu’ils sont contre l’Europe. Comment expliquer cette inique pensée unique ? Comment expliquer cette quasi-universelle trahison ?

             C’est parce qu’avec l’Europe se crée un nouveau parlement avec de nouveaux députés, et donc chaque parti aura un certain nombre d’élus à ce nouveau parlement européen ! et, ça, ça fait de quoi placer beaucoup de personnes avec un bon salaire. Et, comme les députés européens sont élus à la proportionnelle, même les petits partis auront des députés européens élus, et, ça, ça fait du fric ! mais, ça, ils peuvent pas le dire ! Et, ça, justement, il faut bien que quelqu’un le dise ! De toute façon, leurs députés européens ne servent à rien, puisque le parlement européen est seulement consultatif : la commission européenne et la Banque Centrale Européenne ont tous les pouvoirs ! L’Europe, c’est la dictature absolue !

             Le 29 mai 2005 eut lieu un réferendum sur la Constitution de l’Europe. Afin de nous forcer la main, les partisans du Oui nous avaient dit que voter NON, ce n’était pas seulement voter contre la constitution Giscard, mais que c’était dire définitivement NON à l’Europe, et justement nous avons voté NON !

             Et, comme nous avons mal voté, les principaux candidats à l’élection présidentielle, ceux-là même qui nous avaient promis qu’il n’y avait pas de « plan B », veulent nous refaire voter ! ce qui est un parfait scandale !

             C’est justement pour mettre un rideau de fumée devant leur projet de construire l’Europe malgré nous, c’est-à-dire contre nous, et ainsi de détruire la France et tous nos acquis sociaux, que les principaux candidats nous ont autant parlé de notre identité nationale !

             Il ne faut pas construire une autre Europe, il faut détruire l’Union Européenne ! ou du moins s’en retirer, et aussi revenir au Franc !

             

             7 avril 2007

             Merci pour votre attention,
             Meilleures salutations,
             do
             http://mai68.org

             Je ne veux pas du tout d’Europe ! :

            http://mai68.org/ag/825.htm

            Ou encore celui-ci, plus explicatif quant au fonctionnement :


            Aussi étrange que cela puisse paraître, l’un des plus importants acteurs industriels de la scène politique bruxelloise est un représentant des multinationales basées aux États-Unis : le comité européen des Chambres américaines de commerce [AMCHAM], qui importa le lobbying industriel à l’américaine [...]

            l’AMCHAM est une fervente enthousiaste de l’unification européenne.

            Pour les firmes américaines auxquelles l’accès politique aux États membres de l’Union fait généralement défaut, les pouvoirs grandissants d’une Commission européenne indépendante a, pendant les années 1980, offert une chance en or pour l’exercice de l’influence politique. Leurs efforts ayant tout d’abord été canalisés au travers de l’AMCHAM [16], il n’est pas surprenant que celle-ci soit farouchement favorable à une Union européenne forte et centralisée.


            http://ellynn.fr/dessousdebruxelles/spip.php?article28


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