Fake News de guerre 40 : l’UE a mauvaise mine !
Mais avant d’aborder ce sujet embarrassant pour nous, une petite blague récente des réseaux sociaux russophones :
« L’Ukraine vient de décider de changer l’unité de mesure de son offensive : désormais, elle ne comptera plus ses avancées en kilomètres, mais en mètres… »
Récemment, un « expert » de plateau télé, probablement déprimé, a même utilisé le terme de progrès « millimétriques ».
Kiev se mettra-t-il pas à compter les progrès en nombre négatifs ?
L’info de la semaine, c’est l’annonce par Joe Biden de la livraison à Kiev de bombes à sous-munitions, situation embarrassante pour la France et l’Allemagne, signataires des accords d’Oslo les bannissant, qui ne peuvent évidemment pas critiquer leur Suzerain, encore moins s’en désolidariser.
Notre journaliste d’investigation a pu intercepter (illégalement, bien entendu) une communication entre Zélensky et un haut responsable politique européen non identifié.
- Alors Manu, avec quoi vous fabriquez les blindages de vos chars ? Des feuilles d’aluminium ?
- Quoi, non, je... ils sont très...
- Je déconne ! C’est toujours mieux que des Abrams qui n’arrivent jamais…
- Ah !
- Mais c’est quoi cette histoire de sous-munitions ? Déjà qu’on nous envoie des chars tout pourris, Joe veut maintenant me refiler des munitions de mauvaise qualité ?
- Non, non, au contraire, ce sont des trucs très efficaces, très modernes, des bombes qui lâchent des tas de mines, qui…
- Arrête, je déconne ! Je te fais marcher, je sais ce que c’est ! M’en veux pas, mais avec toute cette pression, je regrette le temps où je faisais le comique…
- Ah ! Ok. C’est juste que ces armes posent un petit problème moral, elles sont interdites par la convention d’Oslo – que tous les pays européens ont signée.
- Mais vous n’avez rien dit quand on en a largué sur Donetsk ?
- Euh… Oui, enfin, nos médias se taisent par solidarité avec l’Ukraine, mais faites gaffe aux civils quand même...
- Même si ce sont des Moskals ?
- Ce sont des Ukrainiens, non ? Tu n’arrêtes pas de le dire partout.
- Mmm... faut voir. Quoi qu’il en soit, on a promis à Joe qu’on ferait très attention… On l’a même mis par écrit, signé, juré-craché…
- Tu sais, des fois je t’envie : si je pouvais interdire comme toi les partis d’opposition, envoyer au front la racaille de banlieue, réécrire les livres d’histoire, gouverner par décrets et en prime mettre de l’argent de côté, je pourrais diriger ce pays de râleurs plus facilement.
- J’avais cru comprendre qu’en matière de banque et de paradis fiscaux, tu t’y connaissais pas mal, non ?
- Mfff, des ragots, pure calomnie.
- Entre nous, Manu, tes émeutes de banlieue et les sous-munitions, c’est le même problème !
- Là, je ne te suis plus. Quel rapport ?
- Dans les deux cas, c’est une question d’éducation : les parents doivent éduquer leurs enfants. Chez toi ils doivent leur apprendre à respecter l’autorité, les élus, et à Donetsk à ne pas jouer avec les mines papillons en couleur…
- Vu comme ça… Mais c’est difficile à vendre à l’opinion publique - même les ONG sympathisantes tiquent un peu au sujet des bombes à sous-munitions.
- Bah ! Tant qu’on les largue pas sur Moscou…
- Quoi ? Tu...
- Je déconne ! Je suis comique, pas suicidaire… Je compte bien profiter d’une retraite dorée après la guerre. J’hésite encore entre la Côte d’Azur et la Toscane, ou peut-être la côte amalfitaine. Entre nous, j’en ai un peu marre de ce conflit, mais les Ricains me poussent à continuer...
- Allez, tiens le coup, et on en reparle : si ça se trouve, on sera retraités au même moment ! On se fera une virée, rien de mieux qu'une retraite dorée !
- Si : une retraite en or !
- Ah ! ah ! Je vois qu'on a les mêmes valeurs !
Zélensky, après l'échec de son chantage ("S'il n'y a aucune annonce sur les perspectives d'adhésion de l'Ukraine, je ne vais pas à Vilnius"), a eu un long entretien préparatoire avec Biden.
- Alors, Joe, mon fidèle allié, est-ce qu'il y aura une annonce sur l'adhésion ?
- No.
- Ou un Comité militaire conjoint Otan-Ukraine alors ?
- Nope.
- Un Bureau permanent Otan-Ukraine ?
- Non.
- Un emploi des forces ukrainiennes dans les locaux ? Je ne sais pas, on pourrait graisser les pistolets, astiquer les dagues, garder les accès ? Le personnel administratif ? Les techniciens de surface ?
- Non plus.
- Gérer le pognon du comité d'entreprise de l'Otan ?..
- Ah non ! Le pognon, c'est nous !
- Bon, parlons clair : je suis prêt à signer n'importe quel accord qui porte le nom de l'Otan...
- Ah ça oui, OK : une reconnaissance de dette de cinquante ans pour tout le matos qu'on vous a donné.
- Au nom de l'Otan ?
- Mais non : des USA ! Je ne suis pas encore sénile : l'Otan, c'est moi !
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