Faut-il suivre le sentier de notre culture ou celui de la logique ?

"Vous tuez notre futur !"
C'est ce qu'un homme a crié avant de se jeter d'un balcon du parlement roumain en décembre dernier (vidéo visible sur Youtube "you killed our futur").
L'avons-nous vu aux infos ?
Demandons-nous pourquoi et à quel genre de politique moderne cela ne ferait pas bonne pub.
Ajoutons à cela des révolutions sanglantes, des employés et même des enfants qui se suicident, des personnes à bout qui s'immolent, une inflation générale dont la montée est astronomique, une fracture sociale et une insécurité allant toujours crescendo, et nous avons la recette de ce qui se trame pour notre futur proche.
Il est vraiment temps que les populations se bougent et s'informent sur ce qui se passe en ce moment car les politiques d'austérité vont faire mal, très mal...
Beaucoup de grands économistes l'annoncent, tout ce que nous avons connu depuis 2008 ne sont que les prémices d'une immense vague de dépression qui est bel et bien devant nous.
De solutions existent.
Celle d'une économie basée sur les ressources disponibles est certainement la plus judicieuse de toutes (voir le lien du film en fin de texte pour la comprendre).
Cette idée peut paraître "utopique" pour certains mais il faut également savoir que si nous ne remettons pas tout notre système de pensées à plat, absolument rien ne pourra changer.
En effet, on a plus de chance de faire tomber l'arbre des problèmes en s'attaquant à ses racines plutôt qu'en élaguant ses branches.
C'est pourquoi notre seule chance réside dans une refonte totale de nos schémas mentaux, tant au niveau culturel, qu'organisationnel.
Gandhi, Luther King, Einstein, Galilée, Fleming (pour ne citer que ces exemples), tout ce que ces hommes ont accompli ne provient-il pas, à l'origine, d'une certaine forme d'utopie ?
Chaque grande étape de l'humanité provient d'une idée folle, qui a pris naissance dans un esprit ouvert et critique.
Je pense donc que le principal n'est pas de voir le chemin sinueux qui mène à l'horizon mais de se concentrer sur le soleil qui s'y trouve car il ne demeure nulle part ailleurs.
Il y a une citation qui dit "ils ne savaient pas que c'était impossible, alors ils l'ont fait".
Cette phrase essaie de nous montrer comment une culture peut être l'obstacle qui influence nos décisions et notre intellect.
La logique se doit d'être prioritaire sur la culture. Mieux, notre culture ne doit plus dépendre de notre histoire mais de la logique naturelle des choses.
Avoir la faculté d'ouvrir la porte de notre esprit critique sans donner à notre culture la possibilité de la refermer, c’est à ce moment là que la logique naturelle des choses peut franchir le seuil de notre liberté.
Dans nos sociétés, lorsqu'une idée basée sur la logique fait surface en pleine contradiction avec notre culture, elle est directement discréditée sur l'autel de l'utopie avec ce léger rictus moqueur que nous connaissons tous. Pourtant...
Prenons un exemple concret :
Est-il logique, dans un système qui a été créé pour servir l'homme, que la priorité d'un laboratoire pharmaceutique soit le bénéfice financier ?
La logique ne voudrait-elle pas que celle-ci soit tout simplement focalisée sur la santé des gens ?
Les conséquences néfastes qui découlent de cet illogisme de départ sont nombreuses. Ainsi, dans un système monétaro-marchand, les études scientifiques se doivent d'être bâclées et/ou dépendantes pour garantir la santé financière et les emplois qui en dépendent.
Si les dirigeants et les actionnaires d'un laboratoire décidaient de poursuivre ces études scientifiques sérieusement, jusqu'au bout et avec l'intention de jouer la carte de la transparence absolue, les nouveaux médicaments sortiraient avec beaucoup de retard ou même, ne sortiraient pas du tout pour cause d'inefficacité ou de dangerosité décelée.
Le manque de rentabilité occasionné, apporterait sur un plateau d'argent de nombreuses parts de marché à leurs concurrents directs. Il n'est donc pas difficile d'imaginer l’impact économique catastrophique d'une telle décision.
La priorité sur les bénéfices humains engendre donc de fortes probabilités que l'entreprise rencontre des difficultés économiques. Sa seule chance pour renforcer sa pérennité et sa prospérité réside exclusivement dans le choix d'une politique centrée sur les bénéfices financiers.
Des tactiques marketing et commerciales trompeuses sont donc misent en oeuvre dans le but de pérenniser la santé financière de l'entreprise et de gagner un maximum de parts de marché. Malheureusement, il n'existe aucune autre solution dans un système monétaire.
En découle des effets secondaires plus ou moins graves pouvant aller jusqu'à à la mort de certains patients, un manque de confiance général envers les institutions médicales et pharmaceutiques ainsi qu'une absence totale d'écoute sur d'autres méthodes, parfois plus naturelles, qui fonctionnent parfaitement, mais qui ne rapportent pas assez.
La logique résultante de ce système illogique nous oblige donc à desservir l'homme au profit de notre économie. L'entité au détriment de l'homme. L'abstrait au détriment du concret. Le chiffre au détriment de la vie...
Alors, d'après vous, où se situe la logique dans notre système de pensée monétaire ?
C'est la structure même de notre économie qui est à remettre en cause car cette dernière repose sur la loi de la concurrence, du "tuer ou se faire tuer".
Estimez-vous raisonnable que nos institutions, fortes d'éminents experts, aspirant avant toute chose à se mettre au service de l'homme, soit vouée à disparaître au nom de la course au monopole ? Nous devrions tous remettre cela en question.
Cet état de faits, toutes ces tactiques malsaines visant à nous faire consommer coûte que coûte, progressent dans tous les domaines de notre société, et d'autant plus avec l'immense crise économique que nous connaissons.
Nous pouvons donc transposer cet exemple des laboratoires pharmaceutiques à l'industrie agroalimentaire avec les produits toxiques ajoutés dans nos aliments, l'obsolescence programmée des objets de notre quotidien, le manque d'études fiables sur les ondes électromagnétiques, le travail et l’exploitation d’enfants dans des conditions déplorables pour le compte de grandes multinationales, la pollution pétrolière et gazifère, les manipulations boursières, notamment sur les matières premières, le manque de personnel dans les hôpitaux, les écoles, les maisons de retraites, la faim, la soif, etc... il y aurait des milliers d'exemples à citer.
La question qu'il faut maintenant se poser est la suivante : Peut-il y avoir de la logique dans un périmètre de pensées qui ne l'est pas ?
Si un incendie se déclare rapidement au pied d'une boite en carton à l'intérieur de laquelle vous vous trouvez, pensez-vous que c'est de l'intérieur de cette boite que vous arriverez à éteindre le feu ?
Vu comme ça, notre réponse sera bien évidemment "non". Pourtant, c'est ce que tous les dirigeants semblent faire en ce moment pour sauver l'économie mondiale. Ils empruntent toujours plus auprès des banques ou autres FMI, FED, etc... avec des intérêts toujours plus gros, pour avoir uniquement les moyens de rembourser les intérêts déjà dus. Par conséquent, le chiffre de leur dette grimpe encore plus de jour en jour.
Sont-ils bêtes au point d’ignorer que c’est justement par cette façon de procéder que leur dette s’accroît ?
Einstein disait : "Quand on a la tête en forme de marteau, on voit les problèmes sous forme de clous"
Voilà la différence entre notre culture et la logique des choses, celle qui ne repose sur aucune opinion.
Notre perception est le miroir déformant de la réalité. Dès notre naissance, notre culture, notre environnement, nous inculque une perception qui trouble notre véritable vision des choses.
Pourquoi les gens qui osaient dire que la terre est ronde étaient pris pour des hérétiques ? Pour quelle raison la plupart de ces savants, comme certains météorologues ou philosophes de l'époque, étaient condamnés au bûcher ou à la prison à vie ?
Pas par logique, mais parce que l'histoire, l'habitude de concevoir les choses de cette façon, était si bien ancré dans l'esprit collectif, que ce dernier avait fini par assimiler cette vision comme une juste réalité et non plus comme une perception faussée de la réalité. Les gens censés qui allaient à l'encontre de la pensée dominante étaient donc injustement considérés comme fous.
Aujourd'hui encore, on rit de ceux qui osent voir une logique dénuée de ce qui est culturellement établi depuis des décennies, des siècles, voire des millénaires. Pourtant le temps n'est pas synonyme de vérité absolue.
L'argent a longtemps servi les hommes. Il était un bon moyen d'échange, mais le monde n'a plus rien à voir avec l'époque pré-industrielle et il faut que nous adaptions notre économie à la rapidité de notre développement technologique, social et démographique.
La véritable folie, c'est d'espérer l'amélioration de nos conditions de vie en tirant parti d'un système archaïque devenu complètement inadapté à notre environnement moderne.
Est-il logique que le moteur d’un système économique devant servir l'humanité, soit devenu l’endettement ?
Sans l’existence de la dette, notre économie s'effondrerait car chaque dollar, chaque euro, chaque yen, est créé à partir d'une promesse de remboursement accompagnée d'un intérêt.
Il y a de plus en plus de pauvreté dans le monde et pour maintenir le système tel qu’il est, on oblige les états et les populations à emprunter encore, encore et encore... et ils s'appauvrissent encore plus.
Pour simplement subvenir aux besoins essentiels de leur famille, de plus en plus d'individus se perdent dans la servitude. Leur condition les oblige à accepter des emplois qui ne leur correspondent pas, parfois à des heures de routes de chez eux et dans des conditions de travail déplorables.
Tout ça pour un salaire imposable minable qui leur permettra tout juste d’acheter un médicament qui ne fonctionne pas ou mal.
Où est la place de l'homme là-dedans ?
Aujourd’hui, est-ce l’économie qui sert l’homme ou l’inverse ?
Que pensez-vous ?
Qu’il faille entrer en guerre ? Réagir bêtement dans la hâte pour qu’au final le pouvoir soit rapidement redonné à une nouvelle élite aux bases structurelles inchangées, dont la ferveur et l'élagage de quelques branches de l'arbre des problèmes donneront l'illusion d'un changement radical ?
Ou vaut-il mieux réfléchir maintenant intelligemment, sereinement, à une solution logique et constructive ?
Même si certaines idées du parti politique que vous défendez semblent sincères et valables, sachez que ces dernières sont malheureusement bâties sur le sable de notre culture du passé, car dans un système monétaire marchand, nous ne pouvons réussir que sur l'échec d'un autre.
A long terme ce n'est pas viable, même pour les plus riches, car un organisme en guerre contre lui-même est voué à sa propre perte.
On ne réussira pas sur l'échec de l'autre (concurrence) mais sur notre travail commun.
On ne peut atteindre un résultat positif lorsque la réflexion de base est mauvaise. Et la réflexion de base de notre système économique, c'est la mise en concurrence, l'inégalité.
C’est comme en mathématique, multipliez un nombre négatif par un nombre positif (inégalité) et le résultat sera toujours négatif.
En revanche, multipliez du positif avec du positif ou du négatif avec du négatif (égalité) et le résultat sera toujours positif.
L'inégalité, c'est le déséquilibre général.
Observez les différents partis politiques qui sont actuellement au pouvoir dans le monde et vous verrez rapidement qu’aucun d’entre eux n’a de leçon à donner aux autres.
Aucun n’arrive à passer entre les mailles de l’endettement et de la servitude de son peuple.
Est-ce que la politique peut donc réellement changer la donne quand la base du système mondial est mauvaise ?
Même si on a de bons ingrédients, peut-on obtenir un bon plat avec une mauvaise recette ?
Il faut voir les choses telles qu'elles sont, aujourd'hui l'argent sert à ce qui nous nuit et manque à ce qui nous sert.
Ôtons ce parasite social qu’est l’argent, prenons nos outils et bâtissons ensemble ce que les institutions oligarchiques nous pensent incapables de faire.
Entre la possibilité et la réalisation, il y a la volonté. Alors si vous êtes prêts à changer votre vision des choses, à prendre votre pioche et à descendre dans le terrier du lapin (lol), regardez ce nouveau doc qui a déjà été visionné plus de 3,5 millions de fois en 1 mois.
Vous y découvrirez notamment comment une économie basée sur les ressources disponibles, peut offrir logiquement, efficacement et proprement, un très haut niveau de vie à l'humanité toute entière. Non pas pour une société parfaite mais au moins pour une société mettant l'homme au centre de ses priorités :
(cliquez sur "cc" pour les sous-titres)
"Un pessimiste n'est rien d'autre qu'un optimiste informé" (proverbe russe), inversons ce proverbe !
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Quelques petits liens illustrant le fait que l'argent n’est plus un moteur mais un frein desservant l'homme et son environnement :
Industrie Pharmaceutique : http://www.youtube.com/watch?v=0TLycqF01NA
Comment Wall Street affame le monde pour maximiser ses profits : http://www.dailymotion.com/video/xfiukg_crise-alimentaire-comment-wall-street-affame-le-monde_news#from=embed&start=11
Obsolescence programmée (bcp d'autres vidéo sur le sujet existent notamment le documentaire "prêt à jeter") : http://www.youtube.com/watch?v=hlVvMjL-qKo
Les méfaits de la fabrication des Jeans délavés (la production, la vente avant la santé des travailleurs) : http://www.rtbf.be/info/videos/detail_la-methode-de-delavage-des-jeans-le-sablage-est-tres-dangereuse?id=810753&setId=323
Coca-Cola qui assoiffe les indiens, toujours au nom du profit : : http://www.dailymotion.com/video/xano7n_leau-pompee-de-cocacola_news
Gas Land (l'industrie du gaz de schistes au détriment de la santé) :
http://www.tagtele.com/videos/voir/63910
Et encore tellement d'exemples : Le monde selon Monsanto, Nos enfants nous accuseront, les médicamenteurs, etc...
Observez bien autour de vous les problèmes que vous observez ou rencontrez au quotidien, dans votre vie de famille, au travail ou dans les médias, et faites le lien avec l'argent. Vous serez étonné de voir le nombre de problèmes dont il en est la source.
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