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Féminicide : Edouard Philippe souhaite « traiter les violences dès le plus jeune âge »

A l'occasion de la Journée internationale contre la violence à l'égard des femmes de ce 25 novembre, une quarantaine de mesures radicales notamment copiées sur le modèle anglo-saxon sont prises en compte par le gouvernement français après le Grenelle des violences conjugales.

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 Certaines de ces mesures ont été présentées par le Premier ministre Edouard Philippe en présence de Marlène Schiappa, secrétaire d'Etat auprès du Premier ministre, chargée de l'Egalité entre les femmes et les hommes et de la lutte contre les discriminations et initiatrice de ces nouvelles lois et mesures. « Contre les violences conjugales, notre société a besoin d’un électrochoc. Nos mesures s’organisent autour de trois axes : éducation, protection des victimes et de leurs enfants, suivi et prise en charge des auteurs des violences », a déclaré le Premier ministre.

« Silence, on cogne » a, citant le titre d'un livre d'Alizé Bernard et Sophie Boutboul, lancé le Premier ministre Edouard Philippe en évoquant quelques mesures dont le rôle de la violence psychologie et l'emprise conjugale qui enferme la victime dans une prison : « La violence psychologique est souvent le préalable à la violence physique. Nous inscrirons la notion d’emprise conjugale dans le code civil et le code pénal. En le caractérisant dans la loi, on traite ainsi les violences physiques et psychologiques ». Puis de nouvelles mesures de rééducation pour les responsables de violences, comme la collaboration des médecins avec la police et la justice, ont eté annoncées : « Nous devons, lorsque cela peut sauver des vies, offrir la possibilité aux médecins de déroger au secret médical ». Tout en laissant penser que cette collaboration pourrait être limitée, le Premier ministre déclare : « Je souhaite que cela concerne des cas très encadrés, d’urgence absolue, où il existe un risque sérieux de renouvellement de violence ». Le Premier ministre a déclaré que « ce devrait être à l’auteur de #violencesconjugales de partir, non à sa victime et présenté la mise en place de centre pour des hommes violents : « Nous voulons 2 centres de prise en charge des hommes violents par région pour : - suivre psychologiquement l’auteur de violence - permettre à la victime de demeurer à son domicile si elle le souhaite ».

« Le gouvernement consacrera l’année prochaine plus d’1 milliard d’euros à l’égalité entre les hommes et les femmes. Dans le cadre de cette somme, nous dédierons 360 millions d’euros à la lutte contre les violences faites aux femmes », a déclaré le Premier ministre tout en expliquant, sans le dire ouvertement que le modèle anglo-saxon du stalking (harcèlement) va être intensifié dans le droit français : « Nous créerons une nouvelle circonstance aggravante pour les auteurs de violences dans le cas de harcèlement ayant conduit au suicide ou à une tentative de suicide. Objectif : sanctionner plus lourdement les personnes à l’origine d’un « suicide forcé » ». Le gouvernement a déclaré vouloir agir vite en misant pour cela sur l'existence un numéro spécial pour les femmes : « L’exigence n°1, c’est la réactivité. Dès les premières violences, y compris psychologiques, chaque minute compte. Grâce à l’implication de la Fédération Nationale Solidarité Femmes, il sera désormais possible de joindre le 3919 24h sur 24, 7 jours sur 7 » et souligné les effets déjà positifs de cette mesure car « depuis le début du #GrenelleViolencesConjugales : - 600 appels/jour au 3919 » ont eu lieu « contre 150 auparavant » et signalé l'envoi « d'une grille unique d’évaluation du danger qui sera distribuée aujourd’hui aux commissariats et brigades ». « Le Parlement a adopté la généralisation du bracelet anti-rapprochement » a déclaré le Premier ministre.

Dès 2020 le gouvernement annonce la suspension automatique de l'autorité parentale pour le conjoint meurtrier ainsi que les possibilités d'aménagements de peine pour le conjoint violent. Le Premier ministre a, donc, ce matin évoqué comme il l'a dit « un socle sur les quarante propositions travaillées » par le Grenelle des violences conjugales en poussant les individus « à la dénonciation très tôt et de manière systématique de cette violence » comme « traiter les violences dès le plus jeune âge en misant sur l'éducation ». Une formation obligatoire serait donnée aux enseignants pour ajuster ces nouvelles lois et mesures. Il est à noter que ces mesures et lois existent depuis longtemps en Allemagne ou en Angleterre. Marlène Schiappa n'innove pas mais effectue un copier-coller de lois et mesures déjà existantes dans les pays anglo-saxons, des mesures qui débouchent sur des abus dont des fausses accusations...

 

Source : http://www.observateurcontinental.fr/?module=articles&action=view&id=1244


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21 réactions à cet article    


  • Étirév 26 novembre 2019 09:58

    Féminicide : Edouard Philippe souhaite « traiter les violences dès le plus jeune âge »

    Sait-il, au moins, d’où vient la violence ?

    Aidons-le.

    L’amour masculin, ses causes et conséquences.
    Chez l’homme, à partir de l’âge de la puberté, l’influx nerveux jeté dans le grand sympathique est un courant électrique cherchant sans cesse un courant contraire. S’il ne le rencontre pas, il est éliminé, et le phénomène recommence. Mais si l’homme rencontre dans une femme le principe qui l’attire, le courant nerveux, au lieu de suivre la voie habituelle de l’élimination, remonte, et remonte parce que c’est par les yeux et les autres organes qui sont sous la dépendance des nerfs crâniens, que l’attraction commence.
    Cependant, fatalement, l’attraction commencée par le pôle cérébral doit descendre vers le pôle générateur et, finalement, porter l’homme à un rapprochement dans lequel il donne ce qu’il y a de meilleur en lui : sa vie, son intelligence.
    Pendant l’Amour l’homme manifeste des qualités qu’il n’a pas dans sa vie individuelle.
    Il devient sensitif, alors que sans Amour il est brutal,
    Il devient généreux, alors qu’il est égoïste,
    Il devient doux, humble soumis, alors qu’il était arrogant et orgueilleux,
    Il devient galant, il adresse à la femme des louanges, alors que, en dehors de l’Amour, il est irrespectueux et envieux.
    L’Amour le change et si, sans Amour, il manifestait les mêmes qualités il serait l’homme idéal, le supra homme.
    L’Amour lui inspire ce que la raison devrait lui inspirer.
    Mais l’attraction sexuelle chemine et veut aboutir à la fonction inférieure. Quand il y arrive il se fait en lui une réaction, il perd ses qualités momentanées et prends les défauts contraires.
    L’homme est la contradiction de lui-même. Chez lui la réaction de l’Amour est un état douloureux.
    Il sent qu’il vient d’abandonner une partie de son être et souvent cela lui occasionne une poussée de rage. Il sent qu’il vient d’abandonner une partie de son être et souvent cela lui occasionne une poussée de rage, il fait la femme responsable de ce pas qu’il vient de faire dans la déchéance et l’accable de reproches et d’injures sexuelles qu’elle ne comprend pas.
    M. Destrem appelle cette réaction « les effets subversifs de l’Amour », qui sont dit-il, l’origine du mensonge, de la perfidie, du viol, du crime.
    Janus de Villiers dit : « Chaque fois que tu aimes tu meurs autant », et Schopenhauer ajoute : « La passion satisfaite est suivie d’un rapide désenchantement ».
    L’Amour est donc pour l’homme un « sacrifice ». C’est ainsi que l’antiquité le définissait.
    C’est dans la réaction de l’Amour, qu’apparait l’opposition des sexes, la lutte entre la raison féminine et la déraison de l’homme. Et cela se complique des effets de la réserve sanguine qui engendre la brutalité chez l’homme, tandis que la femme dans sa réaction nerveuse devient sensitive et craintive.
    Ces actions sont lentes, ce sont des petits effets, mais ils s’additionnent et s’accumulent dans le cours de la vie.
    La réaction de l’homme serait toujours une jalousie, une haine (la misogynie) si l’éducation, l’intérêt, n’intervenaient pour le calmer et lui faire attendre le retour du besoin physiologique qui lui rendra momentanément de bons sentiments. Cependant l’habitude, la certitude d’être écouté, arrivent à supprimer les délicates attentions et les prières de la première fois, l’homme prend sans demander et c’est cela qui est « l’Amour brutal ».
    Les mœurs qui résultent de cette précipitation des phases de l’Amour caractérisent les races dégénérées.
    La facilité donnée à l’homme, dès l’adolescence, de satisfaire tous ses caprices, a amené un appauvrissement de la substance nerveuse dans le sexe masculin, qui va s’accentuant de génération en génération.
    La femme, en cédant à l’homme, lui cause le plus grand préjudice et s’expose à sa haine et à toutes les manifestations familiales et sociales de la misogynie.
    En l’absence de la loi morale règlementant la vie sexuelle, c’est la femme qui est la gardienne des mœurs.

    L’Amour


    • JC_Lavau JC_Lavau 28 novembre 2019 01:17

      @Étirév. Hercule au pied d’Argyle ? Ou Hercule au pied d’Estalle ?
      Mais gare à l’épée de madame Occlès et à l’épée d’Eraste !


    • Le Gaïagénaire 28 novembre 2019 02:54

      @Étirév 26 novembre 09:58

      Et pourquoi votre texte de référence : L’Amour, ne contemple-t-il pas l’amont ??? :
      https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/femme-quel-boulot-219343#forum5611735


    • Francis, agnotologue JL 26 novembre 2019 10:01

       «  traiter les violences dès le plus jeune âge » ?

       

       Lla violence de qui ? Contre qui ?

       On discute beaucoup des violences faites aux femmes par les hommes ; c’est un sujet clivant. Jamais des violences faites aux enfants par leurs parents : ce serait un sujet fédérateur.

       

       Pourtant, les enfants, contrairement aux femmes, ne sont jamais à l’origine des violences qu’ils subissent. Et je crois que les infanticides sont sous-évalués. 

       

       Probablement même qu’ils surpassent en nombre les féminicides. Les enfants eux, n’accusent jamais leurs parents à tort ; ni même raison.

      Et quand ils sont assassinés, il n’y a pas toujours un parent pour accuser l’autre.


      • Francis, agnotologue JL 26 novembre 2019 11:09

        @Raymond75
         
         nous sommes d’accords.
         
        Mais : ’’beaucoup avaient fait un signalement ou porté plainte avant, sans suite ... ’’
         
        Loin de moi l’intention de nier ces classements sans suite (*) je ferai remarquer que quasiment aucun homme et jamais aucun enfant ne signale ces violences devant les autorités, ni même dans la sphère publique. Voilà une différence qui devrait nous interpeller.
         
        (*) dus peut-être à de trop nombreuses plaintes infondées ? 

        Vous le dites vous même : ’’La violence féminine existe, mais n’est jamais objet de discussion’
         



      • Rantanplan Blanche Colombe 26 novembre 2019 12:09

        @JL

        « c’est un sujet clivant  »
        c’est bien pour ça que les synarques en font une « cause » internationale
        les Américains qui sont de grands utilisateurs de cette forme de manipulation appellent ça « wedge issue »
        ont pourrait aussi dire « diviser pour régner  »
        dresser les gens les uns contre les autres
        les jeunes contre les vieux en leur disant que la génération babyboomer s’est goinfrée en ne leur laissant rien
        les ruraux contre les citadins en créant des « déserts » médicaux, téléphoniques et de services en général
        et... les femmes contre les hommes, évidemment

        et pendant que les souris vertes se battent contre les souris roses, les gros chats noirs trinquent avec les gros chats blancs, le principal étant que les souris continuent à élire les chats


      • ZenZoe ZenZoe 26 novembre 2019 14:24

        @JL
        Pourtant, les enfants, contrairement aux femmes, ne sont jamais à l’origine des violences qu’ils subissent.
        Je n’aime pas cette phrase du tout. Combien de fois faut-il le répéter : la violence est uniquement du fait de celui ou de celle qui l’exerce. Je le mets en gras, Pas de provocations qui tiennent, un homme qui ne peut pas se retenir de frapper qui que ce soit, même provoqué, n’en est pas vraiment un mais un gamin mal élevé devenue une brute.

        Sinon, d’accord avec vous sur tout le reste. La maltraitance des gosses est un tabou encore plus grand que la violence entre conjoint(e)s. La maltraitance vient des mères comme des pères, et je me demande si ce n’est pas à part égales pour le coup (sans mauvais jeu de mots).


      • Francis, agnotologue JL 26 novembre 2019 14:53

        @ZenZoe
         
         
         Il y a plusieurs manière de prétendre que son chien a la rage.


      • capobianco 26 novembre 2019 19:24

        @Raymond75
        Totalement d’accord avec vous (c’est rare pour le souligner). Les choses ne sont pas simples dans les rapports de couple et cette « condamnation » généralisée ressemble à un jugement expéditif. 


      • Francis, agnotologue JL 27 novembre 2019 13:44

        @San Jose
         
         ’’ Quand une femme interdit à son mari d’ouvrir le congélateur, qu’y a-t-il donc dedans ? ’’
         
         La question que je me pose n’est pas de savoir ce qu’il y a dans le congèl, mais quelle est cette sorte de mari dont la femme peut interdire des choses pareilles ? Mérite-t-il encore le nom de mari ?


      • JC_Lavau JC_Lavau 28 novembre 2019 01:13

        @capobianco. Comme d’hab, un appel à aggraver la guerre sexiste.
        Les marionnettistes excellent à exciter toutes les guerres de religions et la guerre sexiste. Dame, c’est que ce sont toutes des guerres civiles...

        Hyargh ! Hyargh ! Hyargh ! Hyargh !


      • JC_Lavau JC_Lavau 28 novembre 2019 01:32

        @JL. Attentif aux calculs électoralistes du ministre, le procureur sait faire sortir la meurtrière libre du tribunal.
        http://citoyens.deontolog.org/index.php/topic,4.msg12.html#msg12
        En effet, à dix ans, Alexis commençait à ressembler physiquement à son père. Un crime masculiniste intolérable, qui demandait vengeance. Aussi l’assassinat d’Alexis n’était que de la légitime défense féminine !


      • Ruut Ruut 28 novembre 2019 09:06

        @JL
        C’est simplement 90 % des hommes mariés...


      • Francis, agnotologue JL 28 novembre 2019 09:36

        @Ruut
         
         alors je dois passer pour un sacré macho, car je ne permettrais jamais à ma femme ni à personne de m’interdire de faire quoi que ce soit de banal dans ma propre maison.
         
         Quant à ce qui n’est pas banal, c’est une autre affaire ...


      • lala rhetorique lala rhetorique 26 novembre 2019 12:16

        Bon, ils vont encore demander aux enseignants de faire le nécessaire, pauvres enseignants, ils n’auront vraiment pas le temps d’apprendre à lire ni écrire aux enfants.... 


        • JBL1960 JBL1960 26 novembre 2019 18:18

          Objectif : sanctionner plus lourdement les personnes à l’origine d’un « suicide forcé »

           ;

          Y peuvent se compter dedans, non ?

          Car à force de nous précariser, parfois, la seule solution, foutu pour foutu, c’est de se donner la mort... ICI.

          Vivre sans espoir, c’est cesser de vivre...

          Disait Fiodor Dostoïevski... Dans, Le rêve d’un homme ridicule...

          Et normalement, l’espoir fait vivre...

          JBL


          • Loulou 26 novembre 2019 18:32

            Depuis quelque temps, affichage sauvage contre les « féminicides » dans Paris et, peu après la manifestation, affiches des mêmes réclamant « Un milliard d’Euros » pour lutter contre les « féminicides » mais aussi fausses plaques de rue au nom d’imaginaires victimes, « rue Emilie, morte de féminicide ».

            Mais qui FINANCE ces affiches et qui a financé la manif de couleur violette qui est passée dans mon quartier avec drapeaux imprimés et autres foulards violets ? Tout cela coûte de l’argent et n’arrive pas spontanément par l’opération du Saint Esprit. Et pas un incident pour des milliers de participantes, pas de « black-blocks », pas de nasse policière, pas de gaz lacrymogènes pour disperses ces harpies manipulées.

            Une vraie révolte ne se montre pas avec de tels préparatifs, une vraie cause n’est pas soutenue par des syndicats aux ballons rouges géants . Ni violences ni « BRAV » voltigeurs non plus au défilé islamiste ! S’il-y-a augmentation des violences conjugales ou faites aux femmes, aux homosexuels et travestis en tous genres, elle est peut-être due au changement de population, affirmation d’une culture machiste et d’une révolte morale avec la puissance sexuelle des jeunes déchaînés lorsqu’ils violent en meute dans les quartiers dangereux.


            • georges jean 28 novembre 2019 14:52

              @Loulou
              + 1


            • zygzornifle zygzornifle 27 novembre 2019 09:24

              Par contre sur les violences policières que dalle , ha d’accord elles sont commandités par ce gouvernement alors on comprend mieux pourquoi il y a silence .....


              • alanhorus alanhorus 27 novembre 2019 22:30

                @zygzornifle
                Notre société dérive vers l’esclavage.
                Les gilets jaune sont les pauvres les esclave d’un système boulimique et non reconnaissant. Ils ont transformer la police dont le but est de protéger la population en eborgneurs et tortionnaires d’une partie de la population, la plus pauvre évidemment. La justice devient l’injustice d’un pouvoir corrompu.
                Inversion de tout et ils proclament qu’ils sont laïcs alors qu’ils sont surtout francs maçons.

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Auteur de l'article

Patrice Bravo

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